L’anus de Coco était, comme le reste de son corps, très étroit, ce qui ne le rendait qu’encore plus attirant ! Mélinda frémissait de plaisir et de domination, sentant le jeune homme pleurer doucereusement. Le lycéen grognait, la gênant dans son plaisir, tant il était heureux de s’enfoncer dans la bouche de Coco, faisant gicler des gouttes de sperme tout autour de la zone. Elle glissa la main du cou de Coco, caressant sa poitrine, à l’emplacement de ses tétons, glissant à nouveau vers le sexe. Elle lui suçota l’oreille tendrement.
« Oui, mon mignon, l’encouragea-t-elle, pleure donc… C’est tellement bon, de voir les hommes pleurer… Laisse couler tes belles larmes, et profite de ce moment… »
La verge du lycéen s’enfonçait parfois en profondeur dans la petite bouche de Coco. Cet homme miniature était délicieux, et Mélinda sentit qu’elle allait passer un long et fort agréable moment avec lui. Oh oui, ce serait délicieux, et c’est en s’approchant de son membre, en commençant à le masturber, que Coco réagit. Faisant preuve d’une résistance insoupçonnée pour son état de terreur et son petit corps, il poussa le lycéen, le renversant sur le sol, pile au moment où ce dernier atteignit son orgasme, le sperme jaillissant en l’air comme une petite fontaine, éclaboussant les cheveux de Mélinda. Surprise, cette dernière fut repoussée par le jeune violé, atteignant le sol, et ce dernier fit stopper le train. Sonnée, Mélinda toucha ses cheveux, sentant du sperme dessus, mais, alors qu’elle entreprenait de se redresser, des mains solides l’empoignèrent par derrière, et le pied d’un des lycéens l’écrasa sur le sol, s’enfonçant dans son dos.
« Mais… ?!
- Finalement, j’crois que je préfère les bonnes petites putes comme toi à ces travestis ! » ricana l’un des lycéens.
L’autre s’approcha d’eux, mais, malheureusement pour, Mélinda était une vampire relativement souple et forte. Elle poussa un grondement, et libéra rapidement l’une de ses mains. Ses griffes s’enfoncèrent contre le sol, et elle s’en servit comme d’un appui, bondissant. Le lycéen chuta sur le sol, derrière elle, et elle en profita pour faire une élégante roue. Son pied passa par-dessus sa tête, décrivit une courbe en l’air, et s’écrasa contre le front de l’autre lycéen, l’envoyant s’affaler sur un siège. Mélinda se remit sur ses pieds, et bondit derrière elle. Son regard acéré et sanglant croisa celui du lycéen, et elle bondit sur lui. Ses dents pointues se plantèrent dans le cri terrorisé du malheureux, et elle le splanta dans son cou. Au lieu de sucer son sang, elle trancha fermement sa veine, et le repoussa rapidement. Le sang se mit à jaillir de la veine comme un geyser, et le pauvre tenta de mettre une main pour retenir l’hémorragie. Souriant devant tout ce sang, Mélinda alla lui mordre la main, s’enfonçant à travers la peau, découpant les lambeaux de chairs, les veines, les artères, tranchant les morceaux d’os, le faisant à nouveau hurler, et elle s’écarta rapidement, afin que le sang ne tache pas ses vêtements.
Elle se retourna vers le second lycéen, qui, paniqué, profita des portes ouvertes pour sortir, alors que ces dernières se refermèrent, le métro recommençant à partir. Le lycéen courut en hurlant, et Mélinda lui laissa plusieurs secondes, préférant contempler le cadavre qui remuait faiblement sur le sol, répandant du sang partout. La tentation fut grande le lécher, mais elle se rappela qu’elle avait un peu de sperme dans les cheveux. Regardant autour d’elle, alors que le métro reprenait, elle fracassa avec son poing la vitre déjà endommagée par la tête du meneur, et sauta hors du métro, avant de se lancer à la poursuite de ses deux petits fugitifs.
D’un bond, elle atteignit rapidement le premier, le violeur, et elle l’attrapa au visage, lui donnant une petite tape. Son pied heurta maladroitement un rail, et il s’écrasa sur le sol. Mélinda l’attrapa à nouveau, le soulevant aisément, et le balança en avant. Coco n’était pas très loin, et le corps du lycéen atterrit sur ce dernier, renversant ses derniers. Ils n’eurent pas vraiment le temps de se redresser que Mélinda se tenait déjà au-dessus d’eux, en attrapant chacun au cou.
« Lâche-moi, lâche-moi, foutue sa…. »
Mélinda serra, enfonçant ses ongles dans la gorge de l’homme, qui poussa des gargouillis. Sourire aux lèvres, elle se tourna vers Coco.
« Nous n’en avons pas fini, mon mignon. J’ai essayé d’être gentille avec toi, mais un babouin, même très beau, reste un babouin. Je crois que tu as besoin d’une petite leçon. Attends un peu, mon mignon. »
Un sourire pervers éclaira les lèvres de Mélinda, et on finit par entendre les rails vibrer dangereusement, tandis que le vrombissement d’un métro se faisait entendre au loin. Peu à peu, des projections de lumière apparurent au loin, là où le tunnel décrivait une courbe. La vampire pencha sa tête vers l’oreille de Coco, lui murmurant des mots.
« Comme tu es gentil et naïf, je ne te tuerai pas pour m’avoir frappé. Présente-moi tes excuses, ou je te laisse en compagnie de ton ami le lycéen, et vous vous ferez tous les deux aplatir par le train qui arrive. Et, si j’ étais toi, je me dépêcherais ; celui-là ne s’arrêtera pas… »
Chaque seconde qui passait voyait le train se rapprocher, et la vampire desserra un peu sa prise sur le cou de Coco, afin de lui permettre de parler.
*N’oublie pas de pleurer, petit* songea-t-elle une nouvelle fois.