- Rukia tu es où ?
L'infimière se mettait à la chercher, cette patiente étaient une vrai plaie quand il s'agissait de se planquer dans sa chambre, forte heureusement le nombre de cachette étaient réduite. Elle retrouva Rukia dans l'armoire, dormant les genoux contre sa poitrine, l'infirmière ne dit rien, elle savait que c'était un endroit que al patiente affectionnait car il s'agissait du seul endroit qu'elle considère comme son sanctuaire, un endroit où elle se sent en sécurité. D'une main très légère, elle se mit à secouer un peu Rukia qui se leva, les yeux s'ouvrant petit à petit, on aurait dit une enfant.
- Rukia c'est ton premier jours au lycée, il ne faut pas être en retard. Nous t'avons acheté une tenue scolaire.
La patiente se mit à regarder la tenue et sortit de sa cachette, étirant ses muscles endolori par ça posture peu confortable. Elle se mit à inspecter la tenue et la jeta sur le lit pour regarder sa penderie.
- Elle ne te plait pas ?
- J'ai pas envie de ressembler à une salope. La jupe est trop courte et la chemise fait trop décolleté.
L'infirmière ne dit rien de plus, elle savait à quoi pensait à l'instant Rukia, ses viols, elle pouvait paraitre fort, mais pour dire vrai elle était encore faible dans sa tête. Avec sa non-chalance habituelle, elle demanda à être seule dans sa chambre. L'infimière parti, laissant la tenue scolaire, sachant que même si Rukia ne le portera jamais, elle était touchée par cette marque d'affection, mais pour Rukia montrer de la gentillesse était difficile, car quand on est gentille on finit par être une proie.
Elle enfila une culotte noire, avec un soutient-gorge de la même couleur, non sans devoir modifier les bretelles pour que sa poitrine ne soit pas compressée ou trop relâchée. Rukia se dit qu'elle devait en acheter d'autres, mais comment le faire quand sortir en plein jours était déjà en soit difficile.
La patiente prit un jean bleu, accompagné d'une ceinture marron, pour le haut, elle prit un T-shirt blanc, avec une veste en cuir noire, les chaussures furent des baskets, hors de question de porter des chaussures de lycéenne, car elle savait que le soir serait accompagné de douleur aux pieds.
Une fois habillé, elle sortie de sa chambre, non sans avoir prit un paquet de clope et quelque cachet de LSD planqué dans ses poches, pour l'alcool, elle allait bien trouver un magasin loin de la foule. Un infirmier vint à le toucher l'épaule en demandant à Rukia d'attendre deux secondes, la réponse fut expéditive, par simple réflexe initié par la peur de se faire violer, elle se mot à tordre le poignet de l'infirmier qui ne comprit que trop tard son erreur.
Le personnel fut très rapide pour maîtriser Rukia et la calmer. Il était certain que vu le retard, elle avait raté le bus. Une infirmière s'occupa alors de l'amener au lycée et à l'administration, donnant des papiers pour expliquer les précautions à prendre avec la patiente.
Elle fut conduite à la salle de cour, pendant ce temps Rukia voulu fumer, mais l'infirmière prit la clope d'un geste rapide.
- Si on accepte que tu fumes dans ta chambre, il en est autrement ici, comprend un peu tout le monde, ici il y a des personnes qui ne supportent pas la nicotine, tâche de bien te comporter, ok ?
Rukia tourna la tête en poussant un soupir de frustration, elle voulait fumer, elle se vengea en cassant un cachet et prendre une petit dose de LSD, histoire de se décontracter un peu. Si le professeur fit bonne accueil, il n'en fut pas de même pour Rukia qui l'ignora, ne saluant pas ses "camarades" de classe.
- Tuskimoto Rukia, c'est tout ce que vous devez savoir ... le premier qui me casser les couilles je le défonce.
C'est ainsi qu'un instant de froid s'instaura entre Rukia et les autres, elle ne voulait pas se lier à des gamins. L'un d'eux vint à se lever et dire :
- Ta gueule la salope, si tu ouvre si bien ta bouche poruquoi tu viens pas sucer ce que j'ai entre les jambes.
La phrase fut à peine finit que déjà le lycéen avait la tête contre le mur. C'est à cet instant que l'infirmière, qui était resté au cas d'une comme celle-ci, apparu, maîtrisant Rukia qui traitait de tout le nom le lycéen par terre tenant son visage qui pissait le sang, la patiente lui cracha à la gueule et fut conduite dehors de la salle.
On pouvait entendre de l'autre côté du mur une engueulade entre Rukia et l'infirmière, ainsi tout le monde fut au courant qu'elle avait été victime de viol et que la moindre rapprochement avec cela entrainait chez elle une folie presque meurtrière. Il était clair que le lycéen avait eut de la chance que quelqu'un intervienne , sinon il aurait put en mourir. D'ailleurs en écoutant ce qui se disait il devint blême, sachant qu'il avait échappé au pire.
Le lycéen fut conduit à l'infirmerie du lycée, quand à Rukia un bruit de gifle se fit entendre et plus rien. Une minute plus tard elle entra de nouveau dans la salle et s'assit à une table, non sans darder du regard tout ceux qui la regardait, elle se mit à mâchonner son crayon de colère, elle déteste ce lieu, elle préférerait de loin être dehors et la nuit, le soleil était trop agressif pour elle.
Le cours se passa sans accroche, vint le midi, là où tout le monde se mit à partir d'un pas rapide, sans doute par peur de se faire tuer par cette folle, oui elle était classifiée dès à présent dans la classe comme une folle, mais pour Rukia c'était tant mieux, ainsi personne n'irait la faire chier.
Profitant qu'il n'y ai personne dans la classe, elle alluma une clope et en tira une grande bouffée, seulement elle savait que ce genre de tranquillité n'était qu'éphémère.