Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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C'est pas moi qui l'a fais [PV Oneiros]

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Enora

E.S.P.er

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C'est pas moi qui l'a fais [PV Oneiros]

mercredi 14 décembre 2011, 20:09:07

Cela devait faire quoi... ? Une vingtaine d'années qu'Enora était venue là, la première fois. Cette fois là avait été grandement surprenante, la rencontre avec Hera, la discussion... Elle n'aurait jamais cru, jamais imaginé même qu'elle puisse un jour discuter avec une déesse comme elle l'avait fait avec celle-la. Si elle ne voulait plus la tuer, elle espérait ne pas retomber sur elle non plus, elle avait le don de faire ressortir les faiblesses de la mercenaire. A moins que ce ne soit le lieu qui fasse ça.
A quelques centaines de mètres des temples dédiés aux dieux de l'Olympe et de leurs prêtresses, la mercenaire contemplait le long et vertigineux escalier qui permettait d'accéder aux portes du mont Olympe. La dernière fois elle avait tout évité en volant, enfin, l'équivalence que lui permettait son pouvoir. La dernière fois elle voulait tous les buter, aussi... Enfin, elle ne voulait pas spécialement leur apporter des petits gâteaux, des petits fours et leur faire un massage des pieds, mais son aventure avec Kyô, ce dieu ridicule, lui avait appris que si une déité mineure était capable de ce que lui, faisait, alors elle était foutrement dans la merde si elle avait la prétentieux de faire une descente dans l'Olympe.

Non, en fait, aujourd'hui la raison qui la poussait à revenir était toute autre... Elle se souvenait qu'il y avait de cela une vingtaine d'années, donc, elle avait épargné la vie de la déesse pour une seule raison, elle lui avait dit être enceinte... Tout Terra parlait de la venue de ce nouveau dieu. Peu de choses avaient filtré à propos de lui, on disait surtout qu'il était incontrôlable, fougueux, impatient, qu'il avait hérité de la puissance et de la brutalité de son père et de la fourberie de sa mère. Sur ce point, Enora n'en doutait pas. Comme la déesse lui avait embobiné la tête, il était certain qu'elle irait inculqué ça à son rejeton.
Donc. La mercenaire voulait voir à quoi ressemblait cet enfant qui avait – sans le savoir – sauvé la vie de sa mère. Quelque part, elle voulait voir ce qu'elle, la cruelle, la folle, la meurtrière, avait laissé arrivé, avait plus ou moins engendré.

A quoi pouvait ressembler l'enfant, quelle tête, quel caractère avait-il ? Etait-il aussi insupportable qu'on le disait ? Les bruits courraient que même son maître, Morphée, ne le supportait plus, et pourtant, Morphée, pour le pousser à bout... !
Enfin c'est ce que l'on disait.

# Voyons voir ce que cela donne... !? #

Comme la dernière fois, elle courut – difficilement – jusqu'à l'un des abords si escarpés de l'Olympe qu'il était impossible à escalader. Il n'y avait nul temple et prêtresse de ce côté, du coup. Enora mobilisa fortement son pouvoir, cette ascension lui demanderait beaucoup d'énergie. Ca ne manqua pas, au bout de plusieurs longues minutes, elle commençait déjà à se sentir épuisée. Forçant sur son esprit elle parvint à accélérer afin de se retrouver plus vite en haut de cette impossible montagne.

Elle se laissa lourdement retomber sur le sol d'une cours intérieure de ce que formait cette mini-ville, mini-palais.
Elle rampa jusqu'à un des piliers contre lequel elle s'appuya le temps de recouvrer un peu ses forces. A quelques mètres derrière elle, dans une autre cours, en contrebas, elle parvenait à capter deux voix. L'une était sans aucun doute celle d'un jeune homme, l'autre, sans erreur possible non plus, celle d'un vieil homme : sans doute le gamin et Morphée !
Elle ne pensait pas les trouver si facilement !


Elle se laissa doucement glisser et, se faufilant entre plantes, statues et colonnes, atteint bientôt le lieu des retrouvailles entre le maître et l'élève. Le garçon avait une allure amusante, celle d'un jeune homme turbulent. Semblant rechigner à tout ce que pouvait dire son maître..
La leçon devait s'achever, le veux Morphée se levait, rabrouant une ultime fois le nouveau dieu, il s'éloigna... Le fils d'Hera ne se fit pas prier pour manifester son agacement en rapport avec son maître en mimant d'insultantes grimaces qui tirèrent un sourire à Enora. Il ramassa mollement ses affaires – des cahiers, des livres parmi lesquels elle distingua L'Iliade et L'Odyssée du poète Homère, l'enseignement n'évoluait guère, donc.

Elle le suivit discrètement jusqu'à ce qui semblait être sa chambre. Elle contourna le palais pour entrer par la fenêtre afin qu'il ne la voit pas. Il s'était laissé tomber sur le lit avec un lourd soupir. Enora se pencha en avant pour mieux le voir. Au même moment il rouvrit les yeux et hurla en découvrant l'intruse, à la fenêtre.

Oneiros

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Re : C'est pas moi qui l'a fais [PV Oneiros]

Réponse 1 jeudi 15 décembre 2011, 00:40:13




... Oui, ça, c'est une journée pénible, songea le jeune homme en rangeant ses affaires. Entre les cours de littérature que lui infligeait Héra, par le biais de Morphée, les heures qu'il passait à apprendre à se battre, les rêves qu'il devait expérimenter, les illusions qu'il faisait naitre ( ses cobayes étaient, bien souvent, des prêtresses qu'il charmait sans aucun problème, avec ce sourire plein de promesses ), la bouffe infecte qu'il ingérait ... Oui, pénible était le terme adapté. Les poings serrés, l'adolescent retourna dans ses appartements, où il jeta et ses affaires sur le sol, et son corps sur le lit. Ses muscles étaient tiraillés, son esprit étriqué, et il était au summum de la frustration ... Apprendre à devenir dieu, c'était savoir faire des sacrifices. Ou laisser les autres choisir ce qu'il vous faut sacrifier ... Ainsi, il vouait tout son temps au travail, et son temps libre au travail, et ses nuits à un sommeil réparateur. Mais jamais suffisamment réparateur, bien entendu.

Bref, Oneiros ferma les yeux un moment, quand quelque chose l'intrigua ... Une sorte de présence, étrange, inédite. Sa mère lui avait parlé de ces humains qui croyaient au fantômes, si bien qu'il avait visionnés quelques films traitant de ce sujet, au point d'en faire des nuits blanches. Ces êtres invisibles, puissants, qui se faufilaient jusque dans vos draps ... Un frisson le força à ouvrir les yeux ; et ce qu'il vit le fit hurler. D'abord, de surprise, puis de mécontement. Il resta allongé, appuyé sur ses coudes, fixant cette jeune femme ...

- Quand est-ce que vous, foutues prêtresses, allez me laisser en paix ? soupira t'il.

Pas mal de petites hystériques lui collaient aux basques, espérant décrocher un statut de prêtresse auprès de lui, dés qu'il serait dieu ... Mais lui avait bien d'autres soucis en tête. Et ce genre de comportements l'agaçait au plus haut point.

- ... Votre inutilité m'exaspére, siffla t'il, venimeux.

Son regard était glaçant, presque inquiétant, tandis qu'il regardait cette inconnue. Il ne bougeait même pas le petit doigt, immobile sur son lit, espérant qu'elle en reste là et qu'elle dégage rapidement de son champ de vision. D'un geste de la main, assez méprisant, il lui fit comprendre d'ailleurs qu'il ne souhaitait plus la savoir proche de lui. Il siffla même entre les dents, comme ce qu'on fait pour chasser un animal.

... Quand je vous disais qu'il était invivable.

Enora

E.S.P.er

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Re : C'est pas moi qui l'a fais [PV Oneiros]

Réponse 2 jeudi 15 décembre 2011, 17:26:15

Le dieu avait tout l'air de quelqu'un qui "aurait daigné" faire ceci, ou faire cela... Un gamin insupportable, ça elle n'en doutait plus.
Il la regarda à peine avant de soupirer agacé. Et voilà maintenant qu'il la chassait comme... comme un chat... Comme une bête.
Restant calme, se dominant, Enora ne partit pas. Au contraire elle s'approcha. Son katana flattait sa hanche à mesure qu'elle approchait, comme le sang dans ses tempes, elle se demandait à quoi il ressemblait vraiment, de près.
Elle arriva au pied du lit du jeune homme. Elle sourit. Il était mignon. Quoi que très jeune. D'ailleurs la mercenaire réalisa que c'était le seul dieu dont elle était l'aînée. Elle fut très fière de cette découverte. Pas de la découverte en tant que telle, bien sur, mais du fait que, pour une fois, elle serait la plus vieille par rapport à ces affreux dieux.
Elle le regarda attentivement avant de venir s'asseoir sur le fond du lit
:

_Mais je ne suis pas une prêtresse... Pas même une apprentie...
En fait, je suis venue voir la tête de celui à qui j'ai sauvé la vie...


Elle eut un silence, regardant ses ongles. Elle allait bien s'amuser avec ce petit encore plus susceptible que Kyô, elle n'en doutait pas :

_Je constate que les tares sont héréditaires dans ta famille, petit... Oneiros, c'est ça ? Tu m'as l'air aussi buté et bêta que ton cousin...

Inutile de préciser, dans l'Olympe, on ne parlait jamais d'un dieu en ces termes que pour n'en désigner qu'un : Kyô-Sama, la pire divine erreur de ce monde.

Elle bascula face au nouveau dieu, souriante, elle attendait sa réaction qu'elle ne doutait pas des plus... Pétillante.

Oneiros

Dieu

Re : C'est pas moi qui l'a fais [PV Oneiros]

Réponse 3 dimanche 18 décembre 2011, 20:25:27



Plus elle parlait, plus il sentait une rage sourde poindre en lui. Les poings serrés, les yeux ébahis et étincellants, il la regarda entrer, se présenter. Elle n'était pas une prêtresse ? Qui était-ce, dans ce cas ? Peu de personnes avaient le privilége de fouler du pied la terre d'Olympe, et quiconque n'avait pas sa place en ces lieux se devait de disparaitre immédiatement, sous peine de ... De quoi, déjà ? Il s'en souvenait à peine, et s'en foutait pas mal. Ce genre de personnes, clandestines, l'amusaient beaucoup. Il n'avait pu en voir que deux, dernièrement, errer dans les couloirs de la demeure des Dieux, effrayées à l'idée de se faire attraper ; et, contre toute attente, ces deux clandestines étaient tombées sur Oneiros. Est-ce un bien, un mal ? Pour lui, en tout cas, ce ne fut que du bonheur ... Être un dieu avait du bon, surtout quand il s'agissait de séduire.

Bref, il ne comprenait rien à ce qu'elle disait. Lui sauver la vie ? Il ne se souvenait pas avoir été en danger ... En même temps, vu comme je vis cloitré ... Son cousin ? Il fronça les sourcils, ne comprenant pas ce que Kyô avait à voir là-dedans. Certes, il était têtu, buté, et aussi invivable qu'Oneiros sur certains points, mais comment une petite créature qui semblait humaine pouvait avoir fréquenté un dieu comme Kyô ? Il fait vraiment n'importe quoi, lui. Oneiros pris une profonde inspiration, tandis que sa main attrapait un des poignets d'Enora, resserrant sa poigne autour de lui.

- Ne t'avises pas d'insulter un dieu, petite conne.

Puis, comme si elle souffrait de lépre, il la relâcha, s'installant sur son lit en tailleur, la toisant avec un oeil brillant.

- Je n'ai pas souvenir de t'avoir vue un jour ... Comment aurais-tu pu me sauver la mise ?

Demanda t'il, le visage fermé et les sourcils froncés. Si cette petite ingénue pensait pouvoir se jouer de lui, il allait lui apprendre qui, ici-haut, posséde les pleins pouvoirs. Enfin, il ne se visait pas en disant cela, étant donné qu'il devait attendre encore 3 ans pour devenir un dieu accompli. Misére ... Du haut de ses 17 ans, il ne valait pas Kyô niveau puissance, et encore moins papa-maman.

Enora

E.S.P.er

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Re : C'est pas moi qui l'a fais [PV Oneiros]

Réponse 4 dimanche 18 décembre 2011, 23:32:12

Sa mère ne lui avait certainement pas dit qu'une mortelle avait permis qu'il vive, Hera, la manipulatrice, la grande Hera, capable des pires horreurs envers ses rivales, se laissait avoir par une simple mortelle, même une mortelle ayant des pouvoirs, il n'y avait rien de glorieux, ni même de divin là dedans. Cela aurait été à l'encontre de toutes les leçons qu'on devait rabâcher au jeune dieu. Le pauvre. Quelque part Enora plaignait Oneiros, il devait cruellement en baver, entre toutes ces leçons, toutes ces...

# … conneries. #

Elle sourit en retournant s'asseoir au pied du lit, croisant les bras, remontant sa poitrine.


_Oh, ta mère a du omettre de t'en parler... Je devrais peut-être retourner la voir... ? Elle eut un grand rire. Oh, mon Seigneur, dit-elle en mimant une révérence grotesque, vous ne vous souvenez guère de moi, mais je ne doute pas que ta mère, si. J'ai failli la tuer, alors qu'elle te portait encore en elle. Elle m'a supplié de ne pas la tuer, pour toi, pour te garder en vie...

Elle eut un sourire devant la mine du dieu :

_Je comprends que tu ne me crois pas, maman te paraît si forte, qui pourrait jamais l'imaginer en train de supplier une mortelle de lui laisser la vie sauve, ha ! Si tu ne me crois pas, demande lui, la prochaine fois que tu la verras, si elle se souvient d'une certaine Enora...

La ESP.er regardait attentivement ce nouveau dieu. Non, en effet, il n'en avait pas entendu parler, ce qui tira un grand sourire à la mercenaire : elle arriverait à torturer mentalement une divinité... ? Enfin ceci dit il n'était qu'un gamin, aucune difficulté de ce côté là, du coup... Non, cela perdait en effet de son prestige, que de torturer un bébé dieu. Mais passant par ce môme, elle était sûre d'atteindre la mère, comme avec les animaux. Il était un ado, nul doute qu'il irait piquer une crise près de la maternelle pour savoir pourquoi il ne l'avait jamais su, ou même savoir qui était cette Enora...
Elle sourit encore, se rapprochant, la mine faussement outrée et inquiète :


_Oh ? Elle ne t'en a pas parlé du tout... ? Elle ne t'a pas dit que tu devais la vie à une mortelle... ? Oh je suis navrée mon chou... Tu vois, la pauvre conne en connaît peut-être plus long que toi... J'ai déjà rencontré ta mère, ton cousin.... On pourrait presque dire que je fais partie de la famille !

Elle eut un petit rire enfantin en remontant les épaules et plissant le nez comme une petite fille amusée et excitée. Elle battit des mains :

_Alors, Oneiros, qui est la pauvre conne maintenant... ? Ou, ne devrais-je pas dire le pauvre con ? Trompé par sa propre famille, humilié et considéré comme un gamin par tout son entourage, cloîtré dans des interdictions d'enfant, quand tu es enfin un homme et que tu te sais capable de grande chose... Bien sûr il y a des choses que tu ne maîtrises pas, mais tu es un dieu, tu es appelé à faire de grandes choses, alors maintenant cela suffit, tu es assez grand, tu sais tout, sur ta vie et sur tes pouvoirs...

Elle eut un sourire, il ne serait pas difficile d'éveiller le sentiment de rébellion en lui, c'était un jeune turbulent, elle l'avait toujours entendu dire.

Oneiros

Dieu

Re : C'est pas moi qui l'a fais [PV Oneiros]

Réponse 5 lundi 19 décembre 2011, 00:22:17


... Rebellion ? Oh, sans doute ... Oneiros avait tout du futur petit rebelle emmerdeur - comme beaucoup d'adolescents, humhum - et n'avait pas pour habitude de se laisser marcher sur les pieds. Mais là, en cet instant précis ... Ce ne fut pas l'envie de tout foutre en l'air et de réclamer sa liberté qui le chatouillait, mais plutôt celle de faire taire cette idiote. Qui se permettait, de plus, de le traiter de pauvre con. L'impulsivité d'Oneiros était un trait indéniable de son caractére, qui le poussait à devenir bien souvent très violent, trop violent ... Il n'était pas le fils d'Arès pour rien. Aussi, quand elle termina son petit discours, le regard du dieu avait littéralement changé ; l'éclat amusé était devenu sanguinaire, la pupille était rétrécie à son paroxysme et son iris étincellait de colère.

Aussitôt, le jeune dieu leva la main, pour venir cueillir violemment cette petite effrontée, resserrant à nouveau sa poigne contre le cou d'Enora. Cet adolescent avait de la force, à n'en point douter ... Quand Arès vous entraine, je peux vous assurer que vous pouvez ensuite vous vanter d'être devenu plus puissant que jamais. Les dents serrés, il maintint la pression un moment, plongeant son regard dans le sien, sans rien dire. Dieu, qu'il avait envie de la briser entre ses mains, comme un poupée de porcelaine ... L'insolence, si elle était considérée comme une vertu par Héra, agaçait beaucoup le jeune dieu ( sauf quand il est lui-même insolent, évidemment ).

- Ma mère a ses faiblesses, tout comme tu as les tiennes ... siffla t'il.

Si Kyô pouvait se contrôler, parfois, il n'en était pas de même pour Oneiros ... La fougue de la jeunesse, n'est ce pas ? Toujours est-il qu'il cessa de serrer sa main autour du cou de cette femme, pour la jeter littéralement au sol, dans un élan de violence qu'il ne contrôlait même pas.

- Dis-moi, alors ... Tu me penses faible, humilié, c'est cela ?

Il arbora un sourire amusé et méprisant, ne la quittant pas des yeux. Ce genre de femmes l'énervait au plus haut point ... Celles qui méprisent les dieux durant un temps, pour revenir les implorer ensuite. Il tiqua.

- Une simple humaine ne peut humilier un dieu.

S'il était turbulent, il était aussi franchement égocentrique ... Comme Maman et Papa, youpi.

- Ne me fais pas croire que tu es forte et invincible, petite, je peux t'écraser en un seul soupir ...
« Modifié: mardi 20 décembre 2011, 02:55:00 par Hera »

Enora

E.S.P.er

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Re : C'est pas moi qui l'a fais [PV Oneiros]

Réponse 6 vendredi 23 décembre 2011, 00:18:17

La jeune mercenaire se sentit attrapée au cou avant d'être jetée plus loin comme une pauvre chaussette. Elle grogna avant de se redresser sur un coude, fixant de la même façon le dieu qui la fusillait de ses grands yeux. Elle sourit, façon sadique et dangereusement dérangée. Ce petit dieu l'amusait énormément, il était encore entièrement dépendant de ses pulsions, comme un... un Humain. Que cela était drôle ! Elle n'avait jamais vu encore de pareil spécimen, humain ou non, divin ou non, ce cas était parfaitement unique, elle se serait presque émerveillée devant.

_Une simple humaine ne peut humilier un dieu .
Ne me fais pas croire que tu es forte et invincible, petite, je peux t'écraser en un seul soupir ...


Elle éclata de rire, vraiment. Etait-il sot ou bien si jeune qu'il n'y paraissait... ?

_Humaine ? Tes parents et Morphée ont-ils si mal travaillé que tu ne parvient pas même à deviner de quelle essence je suis, que tu ne peux pas même deviner que je ne suis pas humaine ? Oh, je suis déçue, déçue, déçue... Après m'avoir rappelé au bon souvenir de ta mère, tu lui diras aussi à quel point elle me déçoit, hein ?

Elle se releva, avançant vers lui, et caressait sa joue, encore plus ou moins hilare :

_Et ma volonté est loin d'être celle de t'humilier, mon dieu, et puis je ne doute pas non plus que ta force surpasse de beaucoup la mienne, tu es un dieu, après tout... Non, je suis juste venue... Par curiosité, mon dieu, voir ce qu'est devenu le plus jeune dieu de l'Olympe que j'avais eu l'occasion de rencontrer il y a déjà dix-sept ans...

Elle faisait le tour de la pièce, tranquille :

_Comment est-ce, d'être un dieu ? Comment est-ce, d'apprendre à être dieu ? Si pénible que vous semblez le porter sur votre visage ? N'y a-t-il rien qui vous permette de vous reposer, de vous... défouler ?

Elle regardait de nouveau la pièce, vaste, superbe, comme tout le reste du palais, comme tout le reste d'Olympe lui-même.
En fait, elle le plaignait un peu, quand même, ce pauvre jeune homme. Être un dieu, bien que présentant de très nombreux avantages, semblait présenter plus encore d'inconvénients : règles, histoires de famille (et pas des moindres, d'ailleurs), apprentissage long et pénible... Et puis on ne pouvait pas faire exactement ce que l'on souhaitait, on était tributaire de la loi de Zeus, et de la hiérarchie établie chez les dieux. Oh, quelle plaie.
Elle sourit encore, s'adossant au mur, détaillant cet adolescent si puissamment puissant en puissance. Haha.


_N'est-ce pas fatigant de devoir jouer constamment un rôle, en tant que dieu de l'Olympe, jouer le membre de famille quasi dévoué ? Ou alors joues-tu comme Kyô, tout feu tout flamme sans fioriture... ?

Elle penchait la tête, l'observant, passant sa main sur son cou, presque de peur qu'il ne l'étrangle de nouveau, si jamais elle l'offusquait de encore. Il avait l'air instable, enfin il avait l'air de ne pas trop savoir ou réussir à se dominer, d'où cette certaine instabilité.

Oneiros

Dieu

Re : C'est pas moi qui l'a fais [PV Oneiros]

Réponse 7 jeudi 29 décembre 2011, 00:05:15




Elle était folle. Folle à lier. Il n'y avait que ces mots qui passaient dans l'esprit d'Oneiros, pendant qu'il l'écoutait parler ... Le fait qu'elle se permette de parler ainsi de sa mère l'agaçait, mais il ne voulait pas laisser cela s'inscrire sur ses traits. Non, non ... Il trouverait un moyen de se venger de l'affront qu'elle lui faisait. Ainsi, il l'écouta sagement s'exprimer, n'osant même pas répondre à ses questions ... Personne ne pouvait imaginer ce que c'était, qu'être un dieu. Personne ne pourrait comprendre le calvaire et l'extase qu'était ce rôle. Oh, et puis, lui s'en sortait bien ... Fils d'Héra, on ne peut rêver mieux. Beaucoup le laissait tranquille, en sachant cela. Et, un jour, tout le monde saurait qu'il est le fils d'Arès, qu'il est né d'un adultére. Et tout le monde ploierait devant lui.

... Enfin, dans ses rêves.

Bref, Enora avait entièrement raison : il ne savait pas se dominer. Il était fougue, imprévisible, comme un parfait adolescent. Et il avait besoin de son défouloir. Ainsi, il revint vers elle, une de ses mains venant agripper non pas son cou, mais ses cheveux, les tirant pour la forcer à baisser la tête. Son autre main restait appuyée sur le mur, l'empêchant presque d'oser lui échapper.

- Je pense qu'Héra m'avait parlé ... D'une idiote, qui crachait sur les dieux pour mieux les implorer ensuite ... D'une petite sotte, enfermée dans ses souvenirs, mais incapable de les affronter pour autant ...

Sa prise se fit plus violente.

- Etait-ce toi ... ?

Son air méprisant laissa place à un sourire amusé.

Enora

E.S.P.er

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Re : C'est pas moi qui l'a fais [PV Oneiros]

Réponse 8 samedi 21 janvier 2012, 17:41:48

Elle éclata de rire en se sentant ainsi attrapée. Il était un petit poney en rut, si mignon... !
Ooooh, Hera lui avait donc parlé de la jeune mercenaire... Honnêtement ça la touchait. Si, si, vraiment. Ca la touchait. Elle se sentait presque honorée en fait, qu'elle ait pu se souvenir de l'acte de charité extrême dont elle avait fait preuve en laissant la vie sauve à cet enfant. Acte de charité ou de lâcheté, en fait. Tout dépendait du point de vue. Oui, elle avait été lâche ce jour-là, touchée par le désespoir de la déesse, elle avait eu l'air si terrorisée à l'idée de perdre ce petit têtard qui flottait dans son utérus de salope...
Ha !
Un jour, tout le monde saurait qu'il n'était qu'un bâtard... les dieux de l'Olympe étaient connus pour leur démesure, et la même démesure qui caractérisait leurs actes, leurs réactions... Que ferait Zeus en l'apprenant ? Oh, il ne tuerait pas Hera, non, il fallait plus que ça. Il fallait qu'elle souffre pour qu'elle expie sa faute, comme elle, elle avait fait souffrir Zeus en poursuivant certaines de ses maîtresses, en en tuant certaines, ou juste certains de ses enfants, de ses bâtards... Oui, sans nul doute il saurait se venger. En tuant ce petit poney mignon peut-être... ?


_Qui suppliait... ? Oh, ta mère nous a confondu...

Elle repoussa sans souci le dieu, usant de son pouvoir, ce à quoi il ne s'était pas attendu, il n'avait pas dressé de protections contre la magie, ou n'avait pas encore appris, peut-être. Il valdingua à l'autre bout de la pièce, et Enora s'ébroua en faisant craquer sa nuque.

_Elle m'a supplié que je laisse la vie à son têtard illégitime... On a jamais vu meilleure prestation, je te l'assure. Et en tant que mercenaire, j'en ai vu, des prestations de la sorte. Tu connais ta mère, sa manipulation des esprits – dont on dit que tu aurais hérité, toutes mes félicitations – elle s'est contentée de me détourner de mon objectif et de me tourner vers mon passé...

Elle sourit encore, faisant mine de se faire les ongles, comme brusquement désintéressée par le dieu, faisant tout pour l'agacer.

_Il est dommage de constater qu'elle use de cette technique sur son propre fils et qu'il soit d'ailleurs incapable de s'en rendre compte... Vraiment...

Approchant de lui, elle vint tourner autour de la déité

_Alors, dis-moi, que penses-tu que Zeus fera quand il apprendra que tu n'es pas son fils... ? Il te tuera ? Te condamnera à un supplice tel Prométhée ou les Danaïdes ? Je dois t'avouer que si tel était le cas, je viendrais te laver les pieds comme à un petit Jésus... Quitte à faire dans le pathétique, puisons dans toutes les références, je crois que ta mère apprécie ce mélange de culture.
Ta mère... Ah ! Si elle n'était pas une déesse je crois que je pourrais l'apprécier. Elle est très belle, tout d'abord, et puis, elle est fourbe, la douce..
.

Enora eut un sourire cruel en regardant fixement le dieu :

_Dis-moi, tu crois que tu es le seul bâtard, ou penses-tu que ta mère volette entre les couches des différents dieux... ?

Provocatrice et insultante. Elle s'amusait comme une petite folle. Elle serait détestée. Tout était parfait.


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