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Piège-à-loup pour brebis esseulée... (Shylee)

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Wasaburo Tsukasa

E.S.P.er

Piège-à-loup pour brebis esseulée... (Shylee)

mercredi 02 novembre 2011, 19:07:48

Il était presque onze heure, et l'on voyait au loin un homme marcher dans les rues, seul et visiblement occupé. Tsukasa, Wasaburo. Une feuille de papier griffonnée entre les mains, il vérifiait une dernière fois l'ensemble des informations qu'il avait pu récolter à propos de cette femme. Shylee Tsumo... Aussi belle que farouche, elle ne s'était pas laissée attendrir par ses tentatives de séduction, et l'avait, gentiment, éconduit. Un râteau comme il s'en distribuait tant d'autre chaque secondes à travers le monde. Sabu avait sagement courbé l'échine, approuvant qu'il serait déplacé qu'une histoire se crée entre collègue de travail, surtout au lycée, et il avait laissé à la professeur la tranquillité qu'elle demandait. Temporairement. Il n'était pas du genre à baisser les bras aussi vite, et comptais bien s'amuser comme il l'entendait. Avec ou sans son consentement. Ces évènements remontaient à quelques semaines déjà, et il avait pris soin de ne pas se faire remarquer jusque là, se contentant simplement de salutations polies à son égards. Il ne voulait pas attirer son attention sur lui plus que nécessaire, surtout pas avec ce qui se tramait dans son dos...

Les pas vifs de Sabu le menèrent à un pub, de réputation assez médiocre, et bien loin de son lieu de travail. L'avantage, c'était qu'il ne risquait pas de croiser qui que ce soit qui le connaissent, ici, et c'était tout ce qui comptait à ses yeux pour le moment. D'un coup d'oeil furtif, il dévisagea l'ensemble des personnes présentes, et repéra au milieu de la foule celui qu'il cherchait, celui à qui il avait donné rendez-vous. Un gars fiable, ayant peu de considération pour la loi ou ce qui s'y réfère. Un voyou, comme certains auraient dit, et c'était sans doute vrai, mais le plus important était qu'ils entretenaient d'assez bonne relation, en particulier dans le monde du combats de rue. Ce n'était pas de la sympathie, jusqu'à maintenant personne n'avait pu se vanter d'attirer la sympathie de Sabu. C'était simplement du business, parfois à la limite de l’illégalité, parfois bien au delà, un peu comme ce qu'ils complotaient actuellement...

- Elle s'appelle Shylee Tsumo, c'est une prof du lycée. C'est ni une camée, ni une alcoolo, et elle a pas l'air d'avoir de petit copain non plus. Enfin bref, t'as toutes les infos qu'il faut ici : l'adresse de son appart', les lieux où elle aime aller, et une p'tite description physique. Mais d'toute façon avec ses cheveux bleus, tu peux pas la louper, hein ?

Ses premiers mots, sec et direct, après s’être assis près de l'homme en question. Nul besoin de paroles stériles et superflues, autant aller à l'essentiel, et les deux hommes le savaient. Dans le même temps, Sabu lui tendit la feuille où était inscrit le nécessaire, et posa ensuite sur la table une enveloppe qu'il tira de sa veste, enveloppe où se trouvait une somme d'argent non négligeable. Cela lui faisait un peu mal au coeur, de devoir payer pour ça, pour une simple femme. Mais, Shylee en valait la peine... Il ajouta alors, fixant d'un regard inflexible son interlocuteur.

- Un tiers maintenant, le reste plus tard, comme convenu. Tu sais ce qu'il te reste à faire... J'compte sur toi, me déçoit pas.

L'homme acquiesça d'un léger signe de tête, le regard posé sur l'épaisse enveloppe qu'il convoitait. Il s'en empara d'un geste vif, comme un vautour fondant sur une proie isolée, et vérifia d'un oeil expert son contenu, avant de la glisser dans la poche pectorale de sa veste, avec le précieux papier contenant les informations donnée par le rouquin. Tout était en ordre, maintenant, il suffisait simplement d'attendre. Attendre que le piège se mettent en place, imprévisible, discret, et redoutable. Attendre le moment propice, que la petite brebis s'écarte du troupeau, et qu'elle tombe sans crier gare entre les griffes du grand méchant loup...

L'ambiance du bar était étouffante, et Sabu supportait mal les effluves d'alcools, de cigarettes, et de transpiration, qui agressaient inlassablement son odorat. Aussi, il se leva dans le plus grand silence (si l'on excepte les rugissements et autres braillements des assoiffés au comptoir) et sortit aussi vite qu'il était entré. Ils savaient très bien ce qu'ils devaient faire, et disposaient de toutes les cartes en mains pour réussir, les mots étaient donc devenus inutiles. Sabu rentra chez lui, à pieds. Il ne craignait pas d’être agressé, au contraire même, si ça lui permettait de se défouler un peu il se jetterait dans la mêlée avec allégresse. Un sourire en coin étira ses lèvres, satisfait de savoir que demain soir, la prof de maths aura une belle surprise en rentrant du travail... Ho oui, ils allaient follement s'amuser.

# # #

Le lendemain, dix-huit heure, la nuit commençait déjà à étendre son voile sur les rues de Seikusu. Assis à son bureau de surveillant, dans une chemise bleu ciel assortie à ses yeux, Sabu attendait avec une certaine impatience la sonnerie qui annonçait la fin des derniers cours de la journée. Les dernières minutes avant la fin de son service, mais aussi de celle de Shylee. La douce et délicieuse Shylee, la paisible professeur de mathématiques, qui paraissait si petite et si fragile à coté de lui... Les yeux rivés sur la pendule fixée au mur, le regard concentré sur le battement régulier des aiguilles, ses doigts tapotaient nerveusement sur le rebord du bureau. Tic, tac, tic, tac...
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Shylee Tsumo

Humain(e)

Re : Piège-à-loup pour brebis esseulée... (Shylee)

Réponse 1 mercredi 02 novembre 2011, 21:41:10

♫ Qui a peur du grand méchant loup ? ♪
♫ C'est p't'être vous, ♪
♫ C'n'est pas nous! ♪


Seikusu, 17h30.

Shylee était derrière son bureau, ou du moins, assise à ce dernier. Lunettes sur le nez, elle redressait, de temps à autre, la tête, histoire de vérifier qu'il n'y avait aucune tricherie. Effectivement, la jeune prof de mathématiques avait collé un devoir à ses élèves. Pas un devoir surprise, non, un devoir prévu histoire de voir si tout le monde avait compris tel ou tel point. Parfois, qui dit devoir, dit note. Mais ce n'était pas forcément tout le temps le cas avec la jeune femme. Oui, parfois, elle faisait croire à ses élèves qu'effectivement, ils seraient notés. Et parfois, ce n'était pas le cas. Disons qu'avec elle, il y avait plusieurs types de devoir. D'abord, les devoirs maisons. Ils n'étaient pas tout le temps ramassés. C'était un peu aléatoire. Elle désignait des noms, au hasard, dans sa liste et hop, elle ramassait les excercices et mettait une note. Ensuite, il y avait les DS, alias les devoirs surveillés, un peu comme celui qu'elle venait de donner. Sauf que dans les DS, y'avait deux versions. Une version tantôt surprise, tantôt prévenue et qui était notée -parce qu'il fallait des notes et vérifier que les étudiants bossaient bien -. Et une autre version tantôt surprise, tantôt prévenue aussi, mais qui n'était pas notée. Sauf si l'élève avait excellé dans son devoir et que ça lui permettait de remonter sa moyenne à cause d'une mauvaise note au précédent devoir. Enfin, j'm'éloigne un peu du sujet.

On reprend. Shylee était donc assise à son bureau, à surveiller ses élèves. Un coup d'oeil à l'horloge, c'était bientôt fini. Elle ramasserait les copies et hop, la journée serait terminée. Qu'allait-elle faire ? Hmmm ... Sans aucun doute rentrer chez elle. Ouais, comme toujours. Pensive, Shylee avait appuyé son visage contre sa main. A qui pensait-elle donc de la sorte ? A l'un de ses chers collègues. Sympathique, mais un peu collant. Un surveillant. Combien de fois il l'avait invitée et qu'elle avait refusé ? Sortir avec un collègue de travail ... disons que ça pouvait poser des problèmes, par la suite. Elle avait déjà expérimenté ce fait, et elle avait perdu un chouette assistant. Donc, en quelque sorte, Shylee ne referait pas la même erreur une seconde fois. Certes, Sabu était mignon. Ca pouvait, éventuellement, être son type d'homme. Maiis elle ne voulait pas se lancer dans quelque chose qui pourrait finir par lui exploser au visage. Disons qu'elle était prudente, si on pouvait dire comme ça. Et puis, elle préférait faire plus ample connaissance avec lui, avant de sortir réellement avec lui. Peut-être une petite discussion au détour d'un café, d'un thé, dans la salle des profs ? Ca pourrait être un bon début. Enfin, passons.

Shylee leva le nez une nouvelle fois. C'était l'heure. C'était fini. Elle s'était donc levée tandis que la sonnerie était en train de retentir. Elle avait finalement décidé qu'il n'y aurait pas de notation sur ce contrôle. Enfin, sauf si, comme dit, ça rattrapait une mauvaise note. Mais ça serait à voir quand elle corrigerait les copies. Peut-être ce soir, peut-être demain. Shylee passa à travers les différentes rangées afin de récupérer les copies de ses élèves tandis que ces derniers étaient en train de ranger leurs affaires. Après avoir eu toutes les copies, Shylee se dirigea vers son bureau et rangea, à son tour, ses affaires, les copies étant mises dans une pochette en plastique, afin qu'elles ne soient pas âbimées. Et hop, dans la minute qui suivit, la voilà quittant sa salle de classe. Shylee passa devant le bureau des surveillants. Sabu était là. Elle lui fit un petit signe de la tête.

"Bonne soirée."

Même si elle l'avait repoussé, jusqu'à présent, ce n'était pas une raison pour ne pas être polie, non ? Brèfle. Cinq minutes après, Shylee quittait le lycée, direction, son appartement. Fini le petit parc. Avant, elle y passait assez régulièrement pour rentrer chez elle. Mais elle avait eu de trop mauvaises expériences, surtout avec des petits loubards qui squattaient. Elle passait donc par la grande rue, même si ça lui faisait faire un grand détour, mais ce n'était pas bien grave. D'un pas serein, elle marchait donc en direction de son appartement. Sans savoir qu'aujourd'hui, elle risquait d'atteindre son appartement avec quelques encombres.

Wasaburo Tsukasa

E.S.P.er

Re : Piège-à-loup pour brebis esseulée... (Shylee)

Réponse 2 jeudi 03 novembre 2011, 21:35:34

Dans un ultime déclic, les aiguilles de la pendules s’alignèrent verticalement, à peine quelques instants avant que la sonnerie ne retentisse dans le lycée. Sabu serra fermement le poing sur son bureau avant de calmement relâcher la pression, en expirant lentement par la bouche. Une manière comme une autre de retrouver son calme après cette légère période de stress. Il était dix-huit heure, enfin... Il attendit néanmoins quelques minutes, le temps de s'assurer que la professeur quitte bel et bien l'établissement. La précipitation, ou le manque de discernement, étaient des choses qui pourraient bien lui être fatales s'il ne faisait pas suffisamment attention. Elle passa d'ailleurs en face de son bureau, la saluant d'un gracieux signe de tête, auquel il répondit par un léger sourire. Parfait. Tout semblait parfait... Raison supplémentaire pour faire preuve de la plus grande prudence, n'est-ce pas ?

Il attendit encore une minute ou deux, afin de lui laisser la longueur d'avance nécessaire à ses plans. Il se leva ensuite calmement, enfila son veston et sortit de la salle, en prenant soin de fermer la porte à clef au passage. D'un pas léger, il quitta l'établissement, en saluant poliment la femme de la loge, et inspira une grande gorgée d'air frais à la vue du ciel sans étoile qui surplombait les rues de la ville. Il adressa un regard furtif à son coéquipier, assis sur la terrasse d'un café qui avait une vue irréprochable sur le lycée, ses entrées, et ses sorties. L'homme en question acquiesça d'un signe de tête tout aussi discret, lui affirmant qu'il était prêt à l'action, et nos deux hommes prirent la route à la suite de la jeune femme, qu'ils parvenaient à apercevoir au loin. Sabu marchait d'un pas calme, les mains dans les poches, avec insouciance, tandis que l'homme accélérait vivement l'allure pour parvenir à rattraper la brebis qui s'égarait...

Merde ! A leur grande surprise, Shylee n'emprunta pas le chemin qu'ils avaient prévu, qui passait par un petit parc tranquille, à l’abri des regards indiscrets, ce qui aurait été tout simplement parfait pour eux... Non, elle préféra faire un détour par la rue centrale, bien moins paisible, surtout aux heures de pointe comme celle-ci. Fais chier ! ... Il était cependant hors de question de faire marche arrière, pas maintenant. Le rouquin aurait très bien pu patienter, attendre un jour plus propice où elle se montrerait assez insouciante pour emprunter le chemin escompté... mais il n'était absolument pas sûr que ce jour arriverait. Et il n'aimait pas beaucoup ça... Les regards des deux hommes se croisèrent, et Sabu lui indiqua d'un hochement de tête appuyé qu'il devait continuer comme prévu. Seul le lieu changeait, pas le plan en lui même. Il espérait que tout se déroulerait effectivement comme prévu...

Les trois protagonistes poursuivirent leurs routes, sur la grande avenue, qui ressemblait énormément à un mille-patte géant vivant, de part l'important flux de personnes qui y circulaient, mais aussi par les innombrables rues plus ou moins petites qui en partaient ou qui y débouchaient. En particulier ces rues étroites,  qui séparaient parfois deux bâtiments, des ruelles à l’atmosphère sombre et étouffante, où la lumière avait du mal à s'imposer, entourées par de hauts murs gris et maussade, parsemées de bouches d'égout et de bennes à ordure... L'homme continuait de s'approcher de sa victime, inexorablement, d'un pas vif mais sans paraitre pressé. Les mains plongés dans les poches de son sweet-shirt gris, une large capuche couvrant sa tête baissée, empêchant à des regards indiscrets de pouvoir identifier son visage, il suivait calmement la valse insolite de ces deux couettes bleues, attendant une occasion suffisamment favorable pour entrer en scène...

Avec une vivacité déroutante, et impressionnante, une main robuste vint bâillonner les lèvres de Shylee avec la paume, pendant qu'une autre s'était abattue sur la chair tendre de sa gorge, laissant l'acier froid de la lame qu'il tenait lui lécher désagréablement la peau. Il lui intima d'une voix rauque, avec violence.

- Au moindre faux pas j't'égorge, pétasse !

Il l'attira ensuite sans ménagement vers lui, à reculons dans l'une des nombreuses ruelles qui donnaient sur cette avenue, la trainant avec brutalité par le cou et la mâchoire jusqu'à destination. Un endroit éloigné de la rue principale, assez calme si l'on ne se fiait pas aux bruits de la circulation environnante, et aux couinements des rats qui festoyaient près d'une poubelle renversée. L'homme la poussa violemment contre le mur, toujours en restant dos à elle, avant de l'y écraser en posant une main ferme sur ses omoplates. Il joua ensuite avec son couteau, appuyant doucement sur la nuque de la pauvre Shylee, y effectuant des aller et retour menaçant. Son visage était blottit contre un rempart de pierre, excessivement froid, et qui lui éraflait la joue. Le couteau, en réalité, était aussi effrayant que ceux que l'on pouvait distribuer dans certaines cantines, et qui avaient généralement bien du mal à couper quoi que ce soit. Une arme aussi pathétique que peu tranchante, mais ça elle ne le savait pas encore...

- Comme on s'retrouve, Shylee... mais j'suppose que tu n'te souviens d'jà plus d'moi, hein ?

Ça non plus, elle ne le savait pas, en fait. Ils ne s'étaient jamais vu auparavant, ni n'avaient été en contact de quelque manière que ce soit. Une simple mise en scène, pour la perturber davantage, et l'effrayer un peu plus... Le tranchant de sa lame serpenta lentement sur sa peau, l'effleura et remonta en un doux virage, avant de finir sur la joue de la demoiselle innocente, laissant un fin sillage rouge sur tout son passage, là où son arme avait un peu trop pressé sur l'épiderme. Approchant ses lèvres de l'oreille de sa captive, se décalant légèrement pour éviter d’être blessé par une éventuelle tentative de coup de tête, il chuchota avec une excitation malsaine, toujours aussi vulgaire.

- Ho putain, t'es aussi bonne que dans mes souvenirs ! Hé p'tite pute, t'sais quoi ? C'est dingue comment tu m'excite la bite... R'garde, mate ça... *Il rapprocha ses hanches des siennes, le corps de Shylee pris en étaux entre le mur et le corps vigoureux de son agresseur* Tu la sens, hein, tu la sens bander entre tes deux petites fesses... Hé, t'entends ça ? Ton joli cul qui m'supplie de l'enculer ? Ouais, i'me supplie pour une bonne sodomie... Ho putain, ça va être sa fête, et j'te jure que tu va en hurler d'plaisir, ma jolie...

# # #

Pendant ce temps, Sabu avançait avec une lenteur presque insolente en direction du lieu de rendez-vous improvisé. Il avait clairement vu où est-ce qu'ils étaient entrés, il avait juste à s'y rendre, et à jouer son rôle dans ce petit jeu. Comme convenu dans le précédant plan, que trop peu de chose avait changé pour le rendre caduque. L'homme avait été d'une efficacité redoutable, saisissant Shylee et l'emmenant "en lieu sur" sans attirer l'attention de qui que ce soit. Un boulot propre et bien fait, comme il l'aimait. Le rouquin inspira un grand coup, avant de souffler doucement. Il semblait si calme, à marcher ainsi dans la rue, qu'il était impossible de deviner qu'actuellement son cœur battait la chamade, s'agitait avec une frénésie folle. Une réaction assez naturelle au vu de la situation ... non ?
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Shylee Tsumo

Humain(e)

Re : Piège-à-loup pour brebis esseulée... (Shylee)

Réponse 3 vendredi 04 novembre 2011, 17:06:33

Qui aurait cru ?

Qui aurait cru que passer par l'intérieur de la ville allait lui attirer des ennuis ? Sûrement pas Shylee. Le parc, ces derniers temps, elle trouvait ça dangereux. Trop dangereux. Trop de jeunes petits loubarbs y traînaient. Combien de pauvres passants, qui n'avaient rien demandé, s'étaient faits agressés, ou bien voler leurs sacs, leurs porte-feuilles, et autres ? Combien s'étaient pris un coup parce qu'ils ne s'étaient pas laissés faire ? Certes, les petits loubards n'avaient pas été, dans l'immédiat, jusqu'au meurtre. Mais bon, hein, faut toujours faire attention et sait-on jamais ce qui peut se passer. Voilà pourquoi la jeune prof de mathématiques s'était décidée de ne plus passer par le parc. Du moins, durant un temps. Quelques jours, quelques semaines, quelques mois ... Le temps qu'il faudrait pour débarrasser la zone de tous ces petits jeunes qui ne souhaitaient qu'une chose : s'attirer des ennuis.

Mais jamais, oh combien jamais, elle n'aurait pensé une seule seconde qu'en prenant la grande rue, elle allait effectivement tomber sur les mêmes ennuis qu'elle comptait éviter. La faute à pas de chance, en quelque sorte. Enfin, dans l'immédiat, Shylee marchait tranquillement, sans ce soucier du fait qu'elle était suivie. Combien de fois elle avait été suivie et combien de fois il ne lui était rien arrivé dans ce cas là parce qu'on voulait lui demander queque chose : comme l'heure, ou bien son chemin. Et combien de fois, aussi, être suivie lui avait apporté quelques soucis ... Bon, ça remontait à vieux. A peu plus d'un an, mais elle ne s'en souvenait plus du fait qu'elle avait croisé un ange exterminateur de mauvais souvenir et qu'un claquement des doigts, hop, plus rien de néfaste dans sa petite tête qui pourrait lui faire perdre la tête. Enfin, passons, ce n'est pas là le principal sujet, n'est-il pas ?

Shylee avait tourné dans la grande rue. Elle était à quoi ? Moins d'un kilomètre de chez elle. Elle était sereine, l'esprit libre. Elle pensait à ce qu'elle allait faire dès qu'elle serait rentrée chez elle. Peut-être qu'elle se préparerait à manger. Ou peut-être qu'elle irait se prélasser pendant de longues et longues minutes dans un bon bain, avec des bougies odorantes, tout plein de mousse, et probablement un bon verre de vin. Hmmm ... Ca m'avait l'air d' être un bon programme, pour sûr. Sauf que ... Sauf qu'elle ne savait pas qu'elle allait devoir remettre ça plus tard. Bien plus tard.

En effet, tandis qu'elle marchait encore, Shylee fut aggripée par une personne et on avait collé une main sur sa bouche. Surprise, ses yeux s'écarquillèrent et elle se demandait bien ce qui était en train de lui arriver. Ou plutôt, ce qu'on lui voulait. Mais pas vraiment le temps de se poser la question puisqu'elle sentait une lame, ou quelque chose de froid, au niveau de son cou. Et on lui donnait l'ordre d'éviter de faire des vagues sinon, ça allait barder pour elle. Tentant de se débattre tout de même, Shylee fut entraînée dans une des ruelles de l'avenue, où, bien évidemment, y'avait personne, si ce n'était tout un tas de poubelles et un cul de sac. Ouais, un mur au fond de la ruelle. Bon, ça serait difficile que de se barrer. Mais avant, fallait savoir ce que l'individu lui voulait.

Tenter de lui mordre la main ? Mouais, ça aurait pu être une bonne idée, mais sans aucun doute que tout ce qu'elle aurait récolté, ça aurait été de se faire mal à la mâchoire. Shylee se retrouva plaquée contre le mur, sans voir son agresseur. Elle ne savait pas qui il était, elle ne savait pas à quoi il ressemblait, et sans aucun doute qu'elle ne le saurait pas.

"Pre-prenez mon sac ... Je ... Je ne dirai rien à la police ..."

Après tout, Shylee n'avait pas vu son visage. Donc, il pouvait très bien lui chipper ses affaires et hop, ils en resteraient là. Enfin, la jeune femme pensait qu'il l'agressait pour ses affaires. Et pas pour autre chose. Qu'elle ne fut pas sa surprise quand l'homme commença à lui parler, tout en insinuant qu'ils s'étaient déjà croisés. Honnêtement, si c'était le cas, s'ils s'étaient croisés, elle ne reconnaissait pas sa voix ... A moins que c'était une rencontre effacée par le petit ange -mais ça, elle ne s'en rappelait pas non plus-. De toute manière, comment aurait-elle pu le reconnaître alors qu'il était dos à elle et qu'elle n'avait pas encore eu l'occasion de voir son visage ?

Difficile ... Difficile de penser correctement quand la peur vous saisit. Surtout avec ce couteau qui n'arrêtait pas de venir chatouiller sa peau toutes les cinq secondes. Oui, certes, elle avait passé tout un mois dans la jungle, à crapahuter ici ou là pour retrouver un portail qui la ramènerait sur Terre. Mais ce n'était pas pour autant qu'elle était devenue une farouche aventurière qui allait défendre la veuve et l'orphelin.

L'homme lui parla à nouveau. Niveau vulgarité, il était clair qu'on ne pouvait pas faire mieux. Mais il était clair, à présent, que ce fichu voyou n'avait pas envie de lui voler son sac. Oh que non, il avait plutôt envie de faire mumuse avec son corps. D'ailleurs, pour prouver ses dires, il s'était rapproché d'elle et Shylee se retrouvait totalement bloquée entre le mur et le corps de son agresseur. Et son barreau de chair qui semblait palpiter, s'exciter au vue de la situation. Même pas en rêve. Elle y perdrait peut-être un ongle, ou quelques cheveux, mais s'il pensait qu'il allait l'enculer, il pouvait se foutre le doigt dans l'oeil.

"Lâchez-moi ! Laissez-moi partir !" lui avait-elle dit en gesticulant à droite, à gauche, essayant de se dégager de son étreinte.

Mais ce n'était pas une chose facile. Elle n'y arrivait pas vraiment. Mais elle n'allait pas baisser les bras pour autant. Du moins, pas tout de suite.

"Je ne vous connais pas. Vous vous trompez de personne !"

Wasaburo Tsukasa

E.S.P.er

Re : Piège-à-loup pour brebis esseulée... (Shylee)

Réponse 4 mercredi 09 novembre 2011, 20:54:03

Délicieuse... Shylee était si délicieuse... Tout du moins, c'était ce que pensait son agresseur, dont le regard s'attardait sur les séduisantes courbures que ses vêtements révélaient. Malgré tout, il n'avait pas le moins du monde faibli face à ses supplications. Sa main toujours fermement positionnée sur son dos, il n'avait que faire de ses vains appels à la pitié, il en venait même à se rire du désespoir qui s'emparait peu à peu d'elle. Plus le temps passait, plus elle se rendait compte qu'elle allait devoir affronter cette situation seule, une situation dans laquelle elle était déjà dans une bien mauvaise posture. L'angoisse qu'il percevait ne la rendait que plus alléchante à ses yeux... Mais son indiscipline risquait d'attirer l'attention sur eux, peut être d'un riverain, qui aurait une sacré surprise en jetant un oeil curieux par sa fenêtre, ou encore d'un simple citoyen qui passait par la rue transverse, et qui ne laisserait surement pas une demoiselle en détresse livrée à elle même... Qui sait ?

Il agrippa la coiffure soigneusement arrangée de Shylee, qui commençait déjà à ébouriffer un peu, et l'attira vers lui, d'un geste brusque, avant de la repousser sèchement contre le mur. Le choc n'était pas violent, loin de là même, blesser sa captive n'était pas vraiment dans ses intentions. Et puis, honnêtement, ternir ainsi sa beauté aurait été un acte des plus misérable, non ? Cependant, il avait été suffisamment rude pour lui rappeler que son corps ne lui appartenait plus depuis déjà quelques temps, qu'elle ne pouvait ni ne devait avoir son mot à dire sur ses décisions, et que toutes tentatives de pseudo-rébellion vaseuse se solderait inévitablement par un douloureux échec...

A quelques pâtées de maison de cette inquiétante scène, sur l'avenue principale, l'ensemble des gens continuaient tranquillement leur chemin, sans se douter qu'une odieuse agression se produisait à quelques dizaines de mètres à peine. C'était le cas du reste de l'humanité aussi, d'ailleurs. A l'exception bien sur de notre fier protagoniste, Sabu, le commanditaire de cet affaire, en quelque sorte. Il cheminait doucement, affichant un air calme et serein, en se rapprochant peu à peu de sa cible... Mais rien n'était encore joué, et il y avait encore beaucoup à faire, pour que tout se déroule comme prévu. Il le savait, et il ne cessait d'y songer, se demandant ce qu'il se passerait si les évènements prenaient une tournure toute différente ? C'était dans ce genre de situation qu'il était appréciable d'avoir un plan B sous la main. Simplement au cas où...

Un court instant plus tard, il arriva enfin à l’embranchement fatidique... Sabu jeta un bref coup d'oeil vers l'impasse, feignant la curiosité et l’indifférence. Tout semblait bien se dérouler... Parfait.

Il remarqua un peu plus loin une jeune femme au cheveux bleus, prise dans une échauffourée avec un homme capuchonné qui manquait visiblement de manières. Un cri de détresse se fit entendre, assez faible à cause de la distance qui les séparait. Elle n'était visiblement pas là de son plein gré ! Il s'avança discrètement dans leur direction, bien déterminé à donner une bonne leçon de savoir-vivre à cet irrespectueux maroufle... La bouche entrouverte, il ouvrit de grand yeux surpris en la voyant se faire durement maltraitée, projetée avec force contre le mur. Laisser une demoiselle subir la violence d'un homme... Non, ce n'était pas quelque chose qu'il pouvait laisser passer ! A moins que... Qui sait ce qu'il avait réellement en tête, après tout ?

T'as intérêt à te calmer vite fait si tu veux pas finir avec un joli sourire sur la gorge !

Exaspéré par la hargne de la professeur, l'agresseur s'était montré plus dur, surenchérissant le choc qu'elle avait subi par des menaces armées, agressives. Abimer ce corps qui lui faisait envie... Certes, il y réfléchirait à deux fois, mais s'il devait le faire il n'hésiterait pas. Fini de jouer, maintenant... Une main ferme s'abattit sur ses fesses, qu'il claqua d'un geste sec. Son corps était toujours blottit contre le sien, la piégeant dans un étau qui s'annonçait infernal, et il sentit clairement ses rondeurs balloter autour de son membre que le désir tonifiait. C'était agréable... et donnait envie de bien plus encore...

Sa main vint à nouveau claquer ses fesses, mais cette fois elle ne la quitta pas, préférant rester dessus et en apprécier la douceur et la fermeté. Il la pressait doucement, ses doigts s'enfonçaient délicatement, puis il desserra avec une certaine impatience son étreinte. Sa main s'insinua sans sommation sous le tissu de sa jupe, qu'il avait furieusement envie de déchirer purement et simplement... Il reprit là où il s'était arrêté, pétrissant avec arrogance le fabuleux galbe de chair qu'il tenait en main, et qui refusait apparemment de se laisser approcher... Ce qu'elle ne savait pas, c'était qu'elle n'avait pas le choix. D'un geste brusque, il tira son sous-vêtement sur le coté, sans se soucier de ce qu'elle ressentait, pendant que son autre main descendait son jogging et son boxer, libérant ainsi son vigoureux barreau de chair, qui brulait d'envie de se jeter sur elle...

Soudain, un puissant coup de genoux vint percuter les cotes de l'agresseur, qui le projeta quelques pas plus loin, suivi de près par un vif crochet à la mâchoire qui termina de le déstabiliser. Sonné, son couteau envolé à plusieurs mètres de là, il se rendait à peine compte de ce qui lui arrivait, et tenta difficilement de reprendre peu à peu ses esprits. Sabu s'était montré étonnement discret dans son approche, s'avançant vers eux à pas de loup... mais il ne pouvait plus se permettre de rester en arrière lorsqu'il remarqua les sévices auxquels l'homme voulait soumettre la jeune femme. Sans même adresser un regard à la victime, feignant de ne pas savoir que c'était bien Shylee, il avait donc foncé sur la courte distance qui les séparait, et neutralisé partiellement le pervers agressif. Ce dernier se redressa ensuite, lentement, appréciant du regard la marge de manœuvre dont il disposait. Un regard où brillait une inquiétante lueur, pleine de haine...

Hé ben, c'est du propre ! Tu n'as pas honte de t'attaquer à une femme ? Et de dos, comme un lache ? Attaque toi à plutôt à quelqu'un de ton niveau ! A moins que ta faiblesse ne te laisse pas le choix ... Comme un vul...

Le violeur en herbe ne resta pas sagement à écouter le discours pompeux du jeune roux, non, il s'avança furieusement vers lui et décocha un violent coup de poing au plexus. Surpris, le souffle coupé, il ne put esquiver le second coup qui percuta sa pommette, un coup brutal, où l'homme avait concentré toute sa rage. Un sourire féroce et satisfait étira ses lèvres lorsqu'il vit le pseudo-héros perdre l'équilibre et tomber au sol, aussi lourdement qu'un sac de pomme de terre. Le choc avait été rude pour lui, et il s'était mis dans une sacré mauvaise posture...
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Shylee Tsumo

Humain(e)

Re : Piège-à-loup pour brebis esseulée... (Shylee)

Réponse 5 jeudi 10 novembre 2011, 14:04:52

C'était la poisse. C'était la méga poisse même ! Shylee était piégée. Impossible pour elle de se dégager, de s'enfuir, d'échapper à son agresseur. Elle ne pouvait rien faire, si ce n'était subir cette attaque. Et elle savait ... Ou du moins, elle était pratiquement certaine de ce qui allait se passer. Elle n'allait pas pouvoir s'enfuir. Elle serait bloquée, là, entre le mur, et cet individu qui ne voulait qu'une chose : elle. Il la voulait. Il voulait la baiser. Ou plutôt, dans l'immédiat, la violer puisqu'elle n'était nullement consentante. C'était un de ses jours où, au final, on aurait mieux fait de rester chez soit. Pourquoi ... Pourquoi elle ? Pourquoi ça lui était tombé dessus ? Si ça continuait, hein, faudrait sérieusement qu'elle songe à un autre moyen de transport pour se rendre du lycée à son appartement. Le vélo ? Hmmm ... Tout aussi dangereux qu'une marche à pied. Après tout, on aurait pu la faire chuter, l'entraîner dans la ruelle ... Mais ça aurait été peut-être plus voyant, du fait qu'il aurait aussi fallu transporter le vélo pour ne pas que ça paraisse louche. Le plus sécuritaire, c'était, sans aucun doute, la voiture. Suffisait de verrouiller les portes, même si on était à l'intérieur, c'était bon. Faudrait éventuellement qu'elle songe, donc, à se racheter une voiture -la première étant d'occasion lui avait claquée entre les mains un peu trop rapidement-.

Mais passons et revenons-en à nos moutons. Où en étions-nous ? Ah oui. Donc, Shylee était là, contre le mur. Le type lui avait attrapé les cheveux fermement, la décoiffant par la même occasion, avant de la replaquer contre le mur. Flûte, flûte de flûte ... Il n'avait pas été trop brutal, mais en même temps, il y avait été un peu fort. Après tout, Shylee n'était qu'une pauvre petite fleur qui aurait pu se faire vraiment mal avec ce coup. Une chance qu'elle avait placé ses bras devant elle. Ca lui avait permis d'amortir un peu sa "chute", même si cela ne l'avait pas empêché de crier un peu.

Crier ... Crier ... C'était une bonne idée. Appeler à l'aide. C'était ce qu'elle faisait. Mais ses cris ne devaient pas porter assez loin puisque personne ne venait à son secours. Et plus encore, à force de crier, Shylee aurait, sans aucun doute, au bout d'un moment, une extinction de voix. Et si ça lui arrivait, elle ne pourrait plus du tout crier, voire même parler. Ennuyeux, très ennuyeux ... Parce que comment elle ferait pour ses cours le jour suivant ? Quoi que ... dans l'immédiat, penser à demain, c'était pas génial. Parce que si ça se trouvait, non seulement il ne se contenterait pas de la violer, là, dans cette ruelle sordide. Mais si ça se trouvait, son agresseur l'emmènerait je ne sais où pour la violenter encore et encore. Brrrr ... Cette idée lui faisait froid dans le dos. Elle qui était plutôt optimiste, bah là, c'était tout le contraire pour une fois.

On s'est encore éloigné du sujet. Je disais donc ... Shylee était dans de sales draps, pour sûr. Ses plaintes, ses gémissements, ses supplications, rien n'y faisait. Son agresseur semblait prendre à coeur joie de la violenter, de la menacer. Encore des menaces d'ailleurs. Soit elle lâchait prise, ou du moins, arrêtait de se débattre, soit ... Bin ... Elle ne passerait pas par la case hôpital mais irait directement au cimetière. Glauque ... Mais en même temps, tout le monde essaie, d'une manière ou d'une autre, de défendre sa vie. Et Shylee était comme tout le monde, elle n'avait pas envie de s'faire agresser sans rien faire. Mais force était de constater qu'elle allait devoir se montrer docile si elle voulait s'en sortir vivante. Dur dur ... Parce qu'elle savait que, dès lors, il en profiterait pour la violer, là, dans cette ruelle sombre, contre ce mur.

La poisse, la poisse, la poisse ... Ouais, elle avait sans aucun doute la poisse. Sa grosse main vint s'applatir contre ses fesses. Une claque bien franche qui provoqua un cri de sa part. Difficile de rester impassible face à un tel traitement. Shylee n'avait qu'une envie. Partir d'ici. Elle voulait pleurer aussi. Mais se retint de le faire. Oui, elle contenait ses larmes. Tout simplement parce qu'elle était certaine que ça ne ferait qu'amuser son agresseur. Donc, autant l'éviter, n'est-il pas ?

La main éhontée de son agresseur continuait l'exploration de ses fesses. D'ailleurs, il avait insinué ladite main dans le tissu, parcourant sa peau de ses gros doigts. Shylee savait que ses supplications étaient vaines. Alors, autant éviter de lui parler. Ou du moins, autant éviter de lui donner le "bâton" pour la frapper. Shylee ferma les yeux quand elle sentit la main de son agresseur qui écartait son tenga. Ca y est, elle y était ... Elle allait se faire manger toute crue ... Etait-elle en train de prier ? Mentalement, oui. Elle ne croyait pas trop à ses choses là mais bon, fallait bien qu'elle tente tout de même de forcer sa chance, non ?

Alors qu'elle s'attendait à s'faire violer sans plus attendre, il se passa ... quelque chose d'improbable. Shylee avait entendu un drôle de bruit dans son dos. Et lorsqu'elle tourna la tete, elle vit quelqu'un. Un rouquin. Un rouquin qu'elle ne connaissait que trop bien. Un rouquin qu'elle avait repoussé à maintes et maintes reprises. Et qui était là. Qui venait, vraisemblablement, de la sauver. Sur le cou, Shylee eut un certain soulagement. Mais elle en vint à se poser une question. Et si ... Et si elle avait accepté de sortir avec lui ? Peut-être ... qu'elle avait eu tort ... que de le repousser sans cesse. En quelque sorte, Shylee voyait Sabu avec un nouveau regard. La jeune femme s'était donc tournée tandis que Sabu parlait avec l'agresseur. Ou plutôt, le menaçait. Sauf que ... Sauf que l'agresseur n'en avait pas terminé et bam, Sabu fut touché au torse. Il avait reculé de quelques pas, avant de s'faire, à nouveau, attaquer.

Coup d'oeil à droite, coup d'oeil à gauche, Shylee était dans tous ses états. Elle cherchait quelque chose qui pourrait aider Sabu. Une poubelle ? Ca ne suffirait pas à l'assommer. Un caillou ? Une brique ? Une chaussure ? COurir jusqu'au bout de la ruelle et appeler à l'aide ? Que des mauvaises idées. Un coup là où ça fait le plus mal alors qu'il ne s'y attendait pas vraiment ? Ouais ... Encore fallait-il viser juste. Ah oui ... Elle avait une idée. Elle récupéra une espèce de brique qu'elle mit dans son sac. Et quand l'agresseur se tourna vers Shylee afin de poursuivre ses sévices, Shylee le frappa, au visage, avec son sac, de toutes ses forces. Une fois, puis une seconde fois. Juste pour être sûre que ça l'assomme. Titubait-il ? S'était-il écroulé ? Elle ne savait pas trop. Parce qu'elle avait fermé les yeux quand elle l'avait fait.


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