- Je suis enchantée de vous connaître, Mon nom est Dominika, Dominika Duss, je suis allemande et vais bientôt faire ma rentrée dans la même école que la votre, pour ce qui est de mes passions, je pratique beaucoup de sport. Je vous laisses profiter de la salle de bain, rassurez-vous je n'ai pas utilisé beaucoup d'eau chaude.
- Je te remercie, Dominika-san, mais je préfère que tu me tutoie, je me sent mal à l'aise avec le vouvoiement... Mais tu peux ajouter "san" à la fin. C'est une marque de respect équivalant à Miss. Et tu l'entendra souvent au Japon.
Je lui fait un clin d'œil amical avant d'entrer dans la salle de bain, tandis que ma colocataire se dirige vers la chambre. Une fois la porte fermée, je retire ma serviette et détache mes cheveux, avant de me glisser sous la douche et de mettre l'eau chaude, mais seulement une minute. En effet, chaque fois que je suis en contact avec de l'eau, mon autre moi "sirènien" refait surface, et j'ai tendance à préférer le froid, qui me rappelle la température de la piscine ou de la mer. Donc, très vite, je me retrouve sous une pluie d'eau glacée. Je me lave consciencieusement chaque parties de mon anatomie, durant dix bonnes minutes. Une fois propre et fraiche, je m'essuie et me recoiffe, avant de renouer la serviette autour de ma poitrine.
En sortant, je sens une drôle d'odeur provenant de la cuisine. Avant de m'y rendre, je me met en pyjama. Pas le genre manche longue et pantalon de laine que portent la plupart des garçons renfermés, mais un petit T-shirt blanc avec une branche de cerisier en fleur, assorti à un short de même motif qui m'arrive un peu au dessus des genoux. A présent vêtue pour la nuit, je me rend vers l'origine de l'odeur acre... qui semble émerger de l'évier. Vue les restes du sachet de thé dans la poubelle, je suppose que c'est son œuvre... Loin de vouloir l'enfoncer avec une remarque ou une moquerie, je commence à préparer du thé "fait maison" avec de vrais feuilles, que j'ai pris soins d'emporter avec moi. Après quelque minutes, je lui tend une tasse de thé infusé et m'assoie en face d'elle.
- Tient Dominika-san, bois tant que c'est chaud. Si tu veux, ma proposition de faire la cuisine tient toujours. On pourrait se répartir les taches ainsi.
Je lui sourie gentiment, avant de prendre quelques gorgées. La recette de ma mère fait toujours autant de merveilles.