Nom : ...
Prénom : Mylène
Age : 16 ans
Sexe : Femme (manqué)
Race : Terranide Ushi
Orientation sexuelle : Si vous saviez... (oui parce qu'elle elle le sait pas, alors n'hésitez pas à vous manifester...)
Physique :
Cette jeune adolescente ne fait pas du tout son âge. On lui donne volontiers la vingtaine, voire plus en général. Enfin, avant de la connaître ou de la voir agir bien sûr, là, vous êtes obligés de réviser votre jugement. Pourquoi, au juste ? C'est impossible à résumer. On peut compter le critère de la taille (un bon mètre 75), sûrement aussi celui de ses formes plus que présentes, caractéristiques de la ushi de base, qui lui donne un air presque maternel (toujours quand on ne la voit que de loin...) et qui sont loin d'être cachés. Un simple haut de bikini tacheté noir et blanc qui aurait été beaucoup plus à sa place avec une taille au-dessus, un short en jean soutenu par une ceinture de cuir et lui aussi trop petit, et des cuissardes assorties au bikini, avec une paire de bottes. En accessoires, on peut noter ses fidèles lunettes d'aviatrices ramassé un jour sur une route poussiéreuse, deux bracelets et une bonne paire de gants en cuir pour éviter de s'abîmer les mains. Mylène n'est pas du genre à s'embarrasser d'artifices de gonzesses, et de toutes façons, des talons dans la boue ou du fond de teint brouillé par la sueur, ça a jamais été recommandé au sens pratique.
Concernant son visage, il n'a rien d'exceptionnel, vu le nombre de belles filles qu'il y a ici, mais il est naturellement très expressif et la terranide a toujours eu du mal à cacher ce qu'elle pensait aux autres. Son petit sourire espiègle, presque moqueur, est un élément principal de son faciès. Sans lui, plus de Mylène, tout comme il n'y a plus de Mylène sans ce nez retroussé par la joie ou ces grands yeux verts et rieurs, souvent courbés en un clin d'œil. Deux épaisses mèches d'un vert-brun empêchent de donner une forme à son visage, comme sa frange effilée sur son front. Pas de coiffure particulière, juste une longue tresse basse qui s'arrête en bas de son dos. Bien sûr, sur son crâne, on distingue très vite les deux oreilles longues et fines, sans cesse en mouvement, un peu plus basses que la moyenne. En parlant de ça, phénomène bizarre... Mylène n'a pas de queue. Juste un moignon court et tacheté heureusement dissimulé par son short. Gardez les questions pour plus tard, on y reviendra.
Caractère :
J'ai parlé tout à l'heure d'un côté garçon manqué qui pourrait habiter cette gosse. Mais en réalité, ça peut tout aussi bien se traduire par un excessif -et généralement agaçant- trop-plein de joie de vivre. Mylène aime ce que la nature lui donne, ne se soucie jamais du lendemain et s'adapte très vite aux petites difficultés qu'on peut rencontrer quand, comme elle, on vit sur les routes et on dort dans les arbres. Sa passion première ? Voyager. Et son métier, c'est ça. Des voyages à travers Terra, pour apporter la marchandise avant de repartir et de recommencer. Aucune routine là-dedans, car le monde est grand. Du coup, si elle a bien peur d'une chose, c'est de perdre sa liberté. Et sa bécane en prime, parce que bien des problèmes lui ont été épargnés grâce à ce tas de ferraille, esthétiquement peu ragoûtant mais très rapide, et surtout, c'est la terranide qui l'a construit, son second passe-temps étant la mécanique. Elle s'y révèle exceptionnellement douée, pouvant réparer et construire beaucoup de choses, créant parfois même des objets déjà existants sur la terre, mais inconnus dans le monde d'où elle vient. Du coup, elle pourrait déposer des brevets et se faire beaucoup d'argent, mais contrairement à sa famille aussi pingre qu'aimable, Mylène méprise l'or par nature à cause de tout ce qu'il peut causer et lui préfère la simplicité. Elle n'est jamais à l'aise dans un milieu marqué par le luxe.
Donc, que des qualités, me direz-vous. Mais j'ai pas encore fini, hein...
Dans les défauts de l'adolescente, on peut parler de sa maladresse légendaire par exemple. Attention, hein, je parle pas de la petite bêtise d'étourdie faite de temps en temps et qui finit par faire rigoler. Quand vous aurez connu les malheurs que Mylène peut laisser sur son passage, vous aurez plutôt envie de pleurer, en particulier si vous êtes un noble qui tient à des trucs inutiles mais chers tels que les paravents en papier super pratiques à plier ou les vases de votre l'arrière belle-sœur de votre tante. Des trucs qui se cassent ou se brisent vite, quoi.
Parfois, du coup, la terranide en arrive à se blesser elle-même. Mais, comble pour une empotée de son espèce, cette adolescente ne ressent pas la douleur. Sur terre, on appelle ça l'analgésie congénitale. Sur Terra, on appelle ça une hérésie. Moi, j'appelle ça un défaut de fabrication. Cela dit, Mylène s'en tire plutôt bien en compensant par un grand sens de l'observation et une bonne dose de chance. Quand au fait qu'à la base ça soit handicapant... vous en demandez trop à la fana de l'extrême qu'elle est, là.
Histoire :
Dans la version officielle, cette jeune terranide de seize printemps mène une vie pratiquement normale pour une fille de sa race, entourée de sa mère ushi qui passe ses journées à cuire du pain et à raconter n'importe quoi et de son père également ushi qui passe ses journées à foutre des balles de gros sel dans les fesses des nombreux gamins qui cherchent à s'approcher de ses fille quand elles sont à la maison. On y ajoute quelques frères et soeurs également terranides et une belle grande ferme un peu isolée de Nexus, en campagne, mi-habitat, mi-épicerie, et la boutique est assurée par le frère et la sœur aînée qui effectuent les livraisons à domicile, tandis que le reste de la progéniture défendent le territoire qui n'est jamais sûr.
Maintenant qu'on a parlé du présent, on peut s'attarder sur le passé... mais en chuchotant, car Mylène n'est pas au courant. Mylène ne doit pas être au courant.
Il y a une cité dont on ne parle jamais à la maison, et qui doit bien être l'unique endroit où les pétarades de la vieille moto de la ushi n'ont jamais été entendus, à l'inverse de ses cris et ses pleurs. Ashnard a un jour accueilli Mylène, une toute petite Mylène de pas plus de deux ans, à la robe déchirée et aux yeux larmoyants, sans l'éclat qu'on leur connaît aujourd'hui et avec elle toute une tribu de terranides sans doute capturés pour un usage qu'on devine bien. Il n'était pas nécessaire d'avoir du lait ou même de la main d'œuvre en plus, mais on avait entendu dire que les ushis étaient particulièrement réputés pour leur résistance physique.
Il fallait bien la tester, que voulez-vous. Mais pas sur cette gosse minuscule, et qui pourtant, ne se soumettait jamais aux coups de fouets, ne criait jamais de douleur, même quand l'un des hommes avait entrepris de s'exciter en elle et donc de la briser. On ne tirait d'elle que des pleurs, mais des pleurs de peur, parce que sa petite tête ne comprenait rien à ce qui se passait. La douleur était le principal stimulant de la dictature d'Ashnard, et elle, elle se contentait d'avoir peur. Ce n'était pas tolérable.
Tout de même intrigué par ce phénomène jamais vu, on enferma cette petite chose inutile dans une geôle froide où elle finit par arrêter de pleurer et tout ce qu'elle avait à faire, c'était regarder par la fenêtre. Mais ce n'était pas la meilleure chose à faire, car de là où on l'avait enfermé, la vue sur ses compatriotes tous en train de souffrir et de traîner leur masse ensanglantée fut évidemment un choc que son esprit choisi de laisser de côté dans l'avenir, ne se matérialisant qu'en rêve pour hanter les nuits de Mylène aujourd'hui.
Avec les mois qui passèrent, les cris d'agonie se tarirent et la cellule fut plus calme, juste troublée par le cerveau de l'enfant qui tournait à plein régime et qui se demandait si tout était bel et bien fini.
Puis, après le silence, revint le bruit, les coups de lames, les cris rauques. Mais ce n'était pas comme précédemment. Il y avait bel et bien l'odeur de la colère, mais à celle-ci se mêlait celle de la justice.
Une matinée s'écoula puis la porte de la geôle explosa, ainsi que les chaînes avec lesquelles on avait attaché la petite fille. Quelqu'un la prit sur son épaule, ils passèrent la porte, puis le le bruit se transforma en vacarme.
Entre le moment où ils sortirent de la geôle et celui où elle fut déposé dans une cariole remplie de survivants, une altercation avec un soldat d'Ashnard lui valut la perte de sa queue, qu'elle ne remarqua qu'après qu'ils furent sortis de cet enfer. Cette altercation marquera son esprit et sera souvent présente dans ses rêves d'aujourd'hui, mais la ushi ne l'attribuera qu'à une imagination trop fertile, car son cerveau ayant préféré l'amnésie partielle à de douloureuses déchirures, Mylène ne possède aucune mémoire de cette période de sa vie. La vérité étant masqué par ses parents actuels adoptifs, vous l'aurez compris, et à cette époque partisants de cette espèce de résistante improvisée, ancêtre de celle que l'on peut aujourd'hui observer à travers les évènements actuels de Nexus, tremblants que les problèmes actuels ne fassent remonter des souvenirs à leur chère fille et qu'un jour, rancunière, elle monte sur sa moto à moitié morte et ne revienne jamais.
Situation de départ : A son âge, normal qu'elle ait connu deux ou trois aventures avec des partenaires volages, vu qu'elle file entre tout les doigts... heureusement que son père ne le sait pas cela dit ^^'
Autres : Pour résumer, insensibilité à la douleur, et on compte aussi sa force naturelle de part sa nature (c'est pas un golem mais elle est puissante quand elle veut), et pour ce qui est de son équipement (mis à part les livraisons) : un sac fourre-tout (vivres, vêtements, argent, ect..) une carabine un peu défectueuse modifiée par ses soins, une dague, une bourse contenant le minimum, tout ça attaché sur sa fidèle vroum-vroum (j'ai vraiment écrit ça ? 'Tain, ah ouais, il est 23:39...)
Comment ? Googeul.
Et pour ce qui est de ramener du monde... mes amis sont certes portés sur la chose, mais pas sur le RPG... désolé x)