Il y a une chose, une seule et unique chose que je ne pourrais jamais supporter, une chose qui va complétement à l'opposé de ma philosophie : le viol. Déesse de la luxure certes, mais uniquement lorsqu'elle est consentie ou désirée tout du moins. Un violeur dégoute à jamais sa victime de mon vice, il compromet ma mission et il peut avoir de nombreuses victimes, il est donc en quelque sorte mon ennemi naturel. Et heureusement pour moi je suis le prédateur dans l'histoire. Je n'aide jamais les autres sans contrepartie d'habitude, mais lorsque je vois cette femmes acculée et menacée par des rebuts de la société souhaitant abuser de son corps, ma seule envie est de les tuer. Je m'approche donc du petit groupe, on m'a remarquée visiblement car l'un d'entre eux se dirige vers moi.
Comme la jeune femme semble assez jolie, je me calme et je réfléchis à une manière de les dégager sans violence pour ne pas l'effrayer. C'est alors qu'une idée traverse mon esprit, le genre d'idées que je suis la seule à avoir. J'attrape celui qui se dirigeait vers moi par le col et je lui murmure à l'oreille :
"Il est mignon ton pote tu ne trouve pas?"
Puis je lui jette un sort pour qu'il ait envie de coucher avec ses amis, il ne tarde d'ailleurs pas à se diriger vers celui qui était en retrait et à le draguer. Puis je jette le même sort aux deux autres avant qu'ils n'aient le temps de comprendre quoi que ce soit. Voir ces terreurs commencer à se tripoter en se disant des "je t'aime" était assez comique et nul doute que l'autre femme n'avait rien compris. Je la prend simplement par la main avec un grand sourire en lui disant :
"On devrait leur laisser un peu d'intimité, vous venez?"
J'ai doucement tiré sur sa main pour l'emmener à la sortie des sous bois, les questions attendraient, je n'avais pas envie de transformer le sous bois en orgie homosexuelle de violeurs déchus.