Une faim Jurassique à l'ère moderne. (PV Rigno)

Le portail était petit, froid, bleuâtre et avait une mauvaise odeur. Mais il avait une réputation sulfureuse. Il y aurait un autre monde de l'autre côté. Peu de personnes peuvent le décrire selon la dragonne car toutes les descriptions étaient différentes. Elle s'en fichait de toute façon de ce qu'il pouvait y avoir comme danger de l'autre côté, il n'y avait rien qu'elle ne pouvait écraser à son avis. Le plus important, c'était de trouver de nouvelles saveurs.

Arrivant au milieu d'un bosquet, Ryuka s'ébroua, éliminant la désagréable impression que toutes les cellules de son corps s'étaient démontées pour se remonter quelques années lumières plus loin. Elle fit apparaître son coffre-malle magique et fut heureuse de constater que ça marchait. L'ouvrant, elle en retira sa longue cape avec capuche et le referma pour le congédier. Il s'agissait de cacher les indices un peu trop révélateurs de sa nature monstrueuse. Ils ont peut-être croisé des Terranides mais toutes les rares rumeurs qu'elle a eu répétaient la même chose : il n'y avait presque que des humains ici.

Le bosquet donnait sur une cour plate et bien entretenue. La place, vaste, devait être occupée en temps normal par une foule impressionnante. L'air fourmillait d'odeurs. Elle en reconnaissait certaines, liées à l'activité humaine, d'autre pas, liées à une pollution peu courante sur Terra. Mais il y avait une chose qu'elle sentait bien : quelqu'un faisait la cuisine. Immédiatement, son estomac se manifesta selon un réflexe pavlovien plusieurs fois millénaire. Il hurlait : à table. Après tout, on offre bien à manger à des personnes qui ont fait un si long voyage, non?

Forte de cette intime conviction, Ryuka traversa au pas de charge la cour. Il y avait des fenêtres à cet endroit. Le bâtiment lui paraissait bizarrement cubique mais elle n'avait jamais prêté attention à l'architecture humaine. Toutefois, là les humains faisaient fort : l'odeur lui parvenait par une espèce de ventilateur greffé à la fenêtre opaque. Observant bien, elle vit que la fenêtre était faite pour coulisser sur le côté. Plaquant ses mains contre la vitre, elle tira donc aussi doucement qu'elle le put, ce qui voulait dire que le verrou gémit quelques secondes avant de céder aussi sûrement qu'un fétu de paille face aux grandes marées. Il y avait bien une cuisine par là et Ryuka glissa sa tête dans le prolongement de son nez qui opérait comme un radar à tête chercheuse.

Rigno avait finit sa mâtiné, pour dire vrai il n'aimait pas trop les cours, mais il était obligé d'en savoir davantage sur le monde qui l'entourait pour le manipuler à sa guise et trouver une faille dans chaque être. Mais comme il  voulait aussi apprendre à berner davantage les hommes se fiant uniquement au paraitre, il se devait de se féminiser un maximum et l'une des étapes que les machos considère comme le travail de la femme c'est : La cuisine. Aussi le jeune travesti passa par les toilette pour se passer un très léger parfum ayant quelque vertu aphrodisiaque, il avait en contre partie de cet objet faire l'objet d'une petit expérience pour voir jusqu'à où il était prêt pour prendre le pouvoir, il ne tua personne, mais si son père ou Rilla avait été là, il serait sans doute enfermé dans sa chambre à vie.

Une fois sa petite toilette de faite, il parti vers la cuisine du réfectoire, les salle de cuisines pour les élèves étaient tous utilisé et rien n'interdisait dans le règlement l'utilisation des plaques et des ingrédients dans le frigidaire. L'humain prit donc le chemin du réfectoire, certains nouveaux élèves et d'autre n'ayant pas encore comprit que Rigno était un homme se mirent à siffler en le regardant dans les moindre détails, ce dernier fit une petite invitation à ces messieurs en passant de manière sensuel sa main dans ses cheveux fait légèrement voler ses dernier, comme s'il voulait faire partir quelque chose qui restait coincé dans sa chevelure, tout en voulant resté élégant.

Une fois dans le réfectoire, il saisit un tablier et l'enfile, prenant grand soin à faire dans le dos un noeud qui tienne, mais qui puisse se défaire rapidement, en tirant sur une des ficelles, il ne savait jamais quand il pouvait avoir de la visite et donc trouvait que cela rendait sa plus pleine d'excitation.

Il porte une robe noire très légère et fine tombant à mi-cuisse, sur ses bras il a des gant de la même épaisseur de la robe et de la même couleur, dont l'extrémité touchant presque l'épaule est tenue par une petite ficelle noire. Pour le bas il porte un ensemble culotte-collant noire et des chaussures à talon aiguille,son pied étant habitué à la position particulière qu'impose ce style de chaussure.

Rigno prit un poêle et se mit à faire un petit plat qu'il avait vue dans le livre de cuisine de sa mère, sachant pertinemment que s'il venait à se faire prendre à fouiner dans les affaire d'Anisé, il aurait une punition mémorable.

Il prit de quoi faire une Bruschetta à la tomate, au jambon de parme et à la mozzarella. une recette qui n'était pas de famille, mais qu'il avait vue dans le livre de sa mère, il se rappela de la liste des ingrédients.

* 5 tomates olivette
* 2 c. à soupe d’huile d’olive
* 180 g de mozzarella spécial cuisson
* 6 tranches de pain de campagne
* 2 gousses d’ail pelée
* 6 tranches fines de jambon de Parme
* 3 branches de thym frais
* fleur de sel, poivre du moulin

Il fit cuire le tout  et attendit que les arômes se dégage du four, à ce moment là il alla chercher une assiette dans le tiroir, ceux ci se trouvèrent tout en bas et il courba le dos pour allez le chercher, montrant son fessier à qui pouvait l'admirer. N'ayant pas entendu une invitée entrer par effraction, il ne se doutait pas que sa cuisine l'avait attiré.

Ryuka fit lentement pivoter son radar olfactif jusqu'à braquer quelque chose en train de mijoter lentement sur un four. Son expérience lui appris que ce quelque chose devait être fini car les humains laissent toujours un peu de feu pour maintenir au chaud une préparation en attendant que quelqu'un la mange. Et elle comptait bien que ce quelqu'un ce soit elle! Se glissant silencieusement dans la pièce, elle referma soigneusement derrière elle. Personne ne l'avait vue? Parfait. Elle allait entamer une démarche triomphante vers le four accueillant quand un bruit de porcelaine la fit tressaillir. Le cuistot était encore dans les environs! Un rapide panoramique lui permit de discerner des fesses enveloppées de noir. En fait, il ne semblait y avoir que de noir de haut en bas à part une fine ceinture blanche. De son côté, à part sa cape marron, Ryuka était habillée de son bustier habituel en cuir violet qui retenait avec grande difficulté sa poitrine. En bas, une mini-jupe alambiquée composée de nombreux bouts de tissus cousus ensemble avec sagacité couvrait une culotte blanche et dominait des bas blancs maintenus sur ses cuisses par un élastique camouflé dans une dentelle complexe. Les gants noirs montant presque jusqu'aux épaules complétait le tout.
Ryuka doutait de la démarche. Il ne lui fallait que quelques secondes pour sortir la préparation du four et partir par la fenêtre, voir même à travers la fenêtre. Il lui faudrait encore moins de temps pour partir avec le four sous le bras d'ailleurs. Mais ça sous-entendait des cris, des hurlements, des courses poursuites, des torches enflammées, des fourches et des piques... Rien auquel elle ne pouvait faire face mais qui retardait sacrément la consommation du petit plat. Ne voulant pas manger froid, elle se décida pour adresser la parole. Marchant d'un pas souple mais silencieux vers la personne dont elle ne voyait pour le moment que la partie inférieure de l'anatomie, elle se pencha à ses côtés.

"Bonjour. Ce que vous cuisinez à l'air délicieux. Je peut goûter?"

La politesse de la dragonne avait des limites fixées par son estomac...

Rigno ne laissa pas sa surprise en retrait, en effet on pouvait voir que le jeune homme avait été prit par surprise, ce qui méritait à Ryuka d'avoir l'intérêt du travesti, car il avait généralement un don pour repérer les personnes avant que ceux-ce ne soient trop proche, Ryuka aurait put facilement jouer avec l'humain sans qu'il ne s'en rende compte, si ce n'est trop tard.

La vaisselle se  qu'elle avait dans les mains lui échappa des mains, mais forte heureusement il n'avait pas encore sortie complètement l'assiette, ce qui fit qu'elle atterrit au sol dans un bruit désagréable, mais ne se brisa pas, encore une chance sinon il aurait du user de ruse pour remplace l'assiette avant que quelqu'un ne se rende compte.

Rigno eut une idée en tête, car Ryuka avait un beau physique et l'instinct de l'humain lui dictait qu'elle cachait un secret, aussi sa curiosité maladive le pousse à user de son art de la manipulation pour savoir ce que la dragonne cache.

Puis il entendit la question et sourit, mais un sourire qui était amical, Rigno n'est pas un si mauvais bougre au fond, il est juste un peu trop sûr de lui et voulais savoir si la dragonne serait intéressé par lui,  bien sûr il aimerait être le soumit, comme à chaque fois, il en trouvait toujours un plaisir particulier.

Le travesti sorti donc deux assiette et dit de sa voix féminine qu'il avait échauffé ce matin pour tenir la journée, à vrais dire il était tellement habitué à user de sa voix féminine qu'il risquait d'éprouver des difficulté à parler avec sa véritable voix, ayant un peu oublié sa sonorité.

"Mais bien sûr, tu pourrais sortir le plat du four, utilise les chiffons, car c'est chaud, tu le posera sur la planche en bois là-bas."

Rigno montra du doigt les chiffons et la planche, faisant attention de ne pas se montrer trop vif, on ne sait jamais ce que cela peut engendrer.

Il attendit que la dragonne fasse ce qu'il avait dit, essayant au passage de voir les formes à travers la cape. Ce n'était pas tout les jours qu'une personne comme-ça venait lui parler et cela ne faisait que l'exciter davantage, imaginant que peut être sous cette apparence se trouvait une personne doué en sodomie ou savait user des gadgets dans ses casiers.

Il demanda ensuite gentiment à Ryuka de s'assoir à une table, puis deux minutes plus tard, il arriva avec deux assiettes et les couverts, ayant retiré le tablier et la ceinture blanche que Ryuka avait cru voir. Rigno s'installa en face de la dragonne, cela pouvait être vue de deux façon, soit il essayait de la draguer, soit il prenait ces distances, car le bout opposé d'une table ronde est le plus éloigné.

L'humaine fut visiblement surprise de croiser Ryuka mais elle n'eut pas droit au chapelet habituel de réactions à savoir le hurlement, la fuite en rampant puis en courant à fond de train. Avoir une apparence humanoïde, ça aide quand même à approcher les cuisiniers, il n'y a pas à dire. Le moment de stupeur passé, la jeune fille proposa même à Ryuka de l'aider dans sa tâche.

"Oui, bien sûr!"

Rayonnante, elle lui tourna le dos et marcha droit vers le four. La cape semblait s'agiter toute seule, comme si quelque chose se trouvant en-dessous bougeait en tout sens animé d'une vie propre. Il s'agissait en fait de sa queue qui se tortillait de plaisir à l'idée d'un bon repas. L'inconnue continuait sa tâche dans son dos mais la dragonne avait quelque difficulté avec le four à ce moment. Dotée d'une maladresse naturelle sous cette forme, elle tâcha autant que faire se peut d'ouvrir la porte du four sans l'arracher. Ensuite, elle retira ses longs gants noirs pour les jeter sur une table avant d'empoigner le plat à pleine main, pivotant doucement pour le poser avec délicatesse sur la table. Pendant toute l'opération, ses mains fumèrent du contact avec l'acier chaud mais elle ne ressentit rien. D'ailleurs, aucune brûlure ne fut visible dans les paumes à peine rougies.

Elle fut sur le point de se jeter sur la chaise quand elle se rappela le petit détail très agaçant de son poids. Avec délicatesse, elle se posa sur le meuble qui couina atrocement les premières secondes avant d'arriver à quelques atomes de son point de rupture. L'attente de l'arrivée des assiettes et couverts fut ridicule à ses yeux mais les humains sont comme ça et mangent rarement directement sorti du feu. L'humaine s'installa en face d'elle. La regardant à travers le fumet qui la faisait baver (vraiment baver, pas au sens figuré) la dragonne essaya d'avoir un comportement un peu civique.

"Ryuka Dragonica. C'est mon nom. Je viens d'arriver et le voyage m'a ouvert l'appétit."

Inutile de mentir, elle ne prenait que rarement la peine de le faire. Il suffisait de dire des vérités qui arrangent les deux parties en présence.

"Qu'est ce que c'est? Je n'ai jamais senti cette odeur... il y a..."

Ryuka commença à renifler en fermant les yeux. Son odorat était surentraîné dans ce domaine.

"De l'ail... du jambon... du thym... et beaucoup d'autres choses on dirait... Bien épicé en tout cas..."

Elle rouvrit les yeux en lâchant un petit gloussement avant de tendre son assiette. Ryuka pouvait paraître stupide mais c'était juste parce que les dragons pensaient autrement.

Rigno eut un léger fou rire en entendant la dragonne se mettre à baver, il savait que la demoiselle semblait apprécier les bon petit plat, il avait cru la voir dodeliner des fesses devant le four, n'ayant visiblement pas comprit qu'il s'agissait d'une queue de dragon, il n'avait même pas vue la dragonne saisir le plat à sa manière, ce qui aurait effrayé le travesti, qui n'avait aucune créature dans ses amis, s'il en avait.

"C'est une Bruschetta, un plat italien il me semble, mais il existe plusieurs variante. Je m'appelle Rigno, Rigno Mundo."

Il prit un léger temps de silence et ft surpris de voir la demoiselle tendre son assiette, décidément la dragonne ne plaisantait pas et n'était pas patiente quand il était question de nourriture. Aussi Rigno décida de donner avant toute chose la part pour la dragonne, Rigno fouilla dans les placards, mais surtout dans les cachettes dedans, ce n'était pas la première fois qu'il utilisait la cuisine et cacher tous ce qui avait un effet aphrodisiaque instantané dans les casier s'était révélé dans le passé un choix peu judicieux.

Il en mit dans les deux plats, histoire d'endormir toute méfiance, ne sachant pas qu'il avait affaire à une dragonne, il ne pouvait penser que l'aphrodisiaque puisse être contré d'une quelconque manière, sauf si Ryuka ne le mangeait pas.

Rigno servit don la dragonne et posa ses fesses sur sa chaise, à ce moment précis, les boules de geisha qu'il avait dans l'anus se mirent à s'entrechoquer, procurant une douce vibration qui eut l'effet de stimuler légèrement son membre. Il retint un léger gémissement, il aimait se sextoys, Rigno se demandait comment réagirait la jeune femme devant lui, mais ce qui  le gênait un peu c'est que la sape cachait le corps de la dragonne, alors que lui ne cachait en rien son corps fin.

"Excusez moi, mais pourrais-tu retirer votre cape ? Bien sûr je ne te force en rien."

Justement cette phrase avait été formulé pour inciter la dragonne à se dévêtir, car ne pas le faire serais donner une mauvaise image pour Rigno.

Mademoiselle Rigno Mundo semblait vouloir qu'elle retire sa cape. Bien entendu, cela ne se faisait pas de manger tout habillée, elle avait déjà fréquenté assez de restaurants comme ça. Elle rejeta donc la capuche en arrière, révélant ses cheveux roux coiffés en pétard et ses oreilles pointues. Toujours aussi souriante, elle mordit sur sa première part de ce plat qui ressemblait à des tartines très complexes. Le résultat fut impressionnant : Gardant l'intégralité de sa première part en bouche, elle la faisait passer d'un côté de la mâchoire à l'autre, gardant la bouche fermée comme une espèce de hamster cyclique. Elle finit tout de même par gober le tout, la grosse portion descendant dans son oesophage en un bol alimentaire si compact qu'on pouvait le voir passer par la gorge. En effet, la physionomie humaine était une chose que la dragonne ne comprenait pas parfaitement.

Suivi la seconde bouchée, plus normale, mâchée et avaler avec plus de calme. Elle avait passé le stade de "goûter" et était passée en mode "savourer". Il n'y en avait pas beaucoup car la demoiselle avait dû en préparer pour elle seule. Soudain, les yeux de Ryuka semblèrent s'éclairer. Elle sentait quelque chose au fond d'elle, une réaction alchimique étrange et inconnue. Se relevant doucement, elle marcha vers Rigno en laissant sa main gauche trainer sur la table circulaire tout en souriant. En arrivant à elle, la main remonta le corps de la jeune femme en passant de la main, l'avant-bras, l'épaule puis le cou... et resta au niveau du cou. Elle se refermait doucement, pas pour serrer, juste assez pour empêcher la personne de s'en échapper. Ryuka souriait toujours mais en elle il y avait quelque chose qui bouillait.

"Il y a d'autres épices là-dedans... Quelque chose qui n'est pas pour le goût mais pour faire quelque chose à mon corps... Tu sait... tu n'est pas la première personne à essayer de m'empoisonner..."

De sa main libre, elle défit sa cape, déployant avec la violence d'un coup de fouet ses deux ailes de chauves souris. Les yeux viraient au rouge et le sourire était toujours présent.

"Et les personnes qui ont déjà essayé ça ne l'ont pas fait deux fois... C'était quoi?"

Sans se presser, elle commençait à remonter Rigno doucement, la soulevant de sa chaise. Elle pourrait toujours être debout mais ne pourrait pas quitter l'étau d'acier de la poigne de Ryuka.

Il ne fallait pas cacher que Rigno était fort impressionné par le caractéristiques de la dragonne, mais surtout par son talent a avaler une grosse portion de nourriture, sans s'étouffer. ce dernier ne fit absolument rien pour se défaire de l'étreinte de la demoiselle, il aimait les dominantes et surtout se faire dominer, que cela soit en douceur ou par la force.

Rigno eut la bouche ouverte de stupeur en voyant le physique de la dragonne, une peau sublime, peu couvert par une tenue qui accentuait le regard sur sa poitrine et un fessier qu'il pouvait jugé de très bonne qualité, mais ce qui l'intéressait surtout c'était les attributs dragoviens, des ailes sombre, des oreille qui après mûr reflection faisait penser aux cornes de certain dragons, mais surtout la magnifique queue qui semblait fouetter l'air de façon sec, sans doute un moyen physique de signaler au travestit que la dragonne pouvait le tuer d'un coups, mais il n'avait pas peur, il espérait que l'aphrodisiaque fasse effet. Aussi fit-il une légère diversion pour gagner du temps, mettant sa main fines sur celle encerclant son cou, restant calme et caressant doucement la main, pour sentir la douceur de la peau de Ryuka.

" Je peux jurer sur ma vie que ce n'est pas un poison, d'ailleurs si tu as tant peur que ça, sent mon assiette il y aura la même chose, ce qui voudrait dire que je veux m'empoisonner moi-même ? Je ne suis pas fou au point de me suicider."

Rigno attendit un moment pour que l'information passe bien dans la cervelle du dragon, puis enchaina par la suite.

" Si tu n'as pas confiance fait moi avaler ta part et nous serons fixés si ton plat était vraiment empoisonné."

Il savait pertinemment qu'au pire l'aphrodisiaque mettrait au garde à vous son membre, qui serait compresser par la culotte, mais il ne pensait pas une seule seconde qu'une créature chimérique trouve un quelconque plaisir à le tuer, il en espérait autre chose.

Ryuka pencha doucement la tête en écoutant les justifications de la jeune femme. Toutefois, ça ne la rassurait pas pour autant. Elle avait déjà eu plusieurs esclaves qui ont tenté de la tuer et avait avalé de l'antidote avant pour faire croire que c'était sans risques. Elle eu donc un pâle sourire avant de changer sa prise. En effet, elle lâcha pendant un bref moment Rigno mais ce fut pour la saisir par la taille et la reverser en avant. Elle la tenait donc sous le bras gauche, les fesses se dodelinant devant elle. Sans prévenir, calmement, elle commença à la fesser méthodiquement claquant sa main à chaque syllabe.

"On-ne-se-mo-que-pas-de-Ry-u-ka."

Elle la relâcha ensuite en soupirant. Rigno semblait trop fragile pour subir un châtiment tel qu'elle le méritait réellement et ça l'agaçait profondément. Regardant la table d'un air triste, elle se massa le menton avant de revenir à la jeune femme.

"En plus de ça tu as gâché le repas... Franchement, ce n'est pas super..."

Ce que pensait Ryuka plutôt, c'est qu'elle n'aimait pas cette dimension. Elle arrivait à peine et la première personne qu'elle croisait essayait de la droguer. Si les autres humains de cette dimension sont comme ça, autant rentrer à la maison. Mais il fallait d'abord punir un peu mieux cette effrontée.

"Tu vas t'excuser en me faisant autant de repas que je le veux. Tu as tentée de me tuer ce qui, selon diverses lois, m'autoriserai à te tuer en retour. Je suis magnanime et je ne ferai que de toi une esclave le temps que tu rembourse ta dette."

Elle regarda par la fenêtre de verre fumé. Elle voyait le bosquet. L'idéal serait de traîner l'humaine chez elle au moins il n'y avait pas de poison dans sa propre cuisine.