D’ordinaire, Giovanni était un jeune homme avide de conquête, qui se plaisait à flirter avec toutes les femmes qu'il rencontrait. Mais il y avait quelque chose de différent avec Octavia. Peut-être était-ce son assurance, sa confiance en elle, qui la distinguait des autres femmes qu'il avait connues. Ou peut-être était-ce sa beauté, cette beauté subtile que les années n'avaient fait que magnifier. Quoi qu'il en soit, le damoiseau se sentait étrangement attiré par cette femme mûre, cette madone qui avait tant à lui apprendre. Il se plaisait à la faire rire, à lui raconter des histoires de son quotidien. Il aimait la façon dont elle le regardait, comme s'il était le centre de son univers. Et il aimait encore plus la façon dont elle le touchait, doucement, presque timidement, comme si elle avait peur de le briser. Il se demandait parfois ce qu'elle pensait de lui, si elle le trouvait suffisamment intéressant pour poursuivre leur relation.
Mais ces doutes étaient vite dissipés par la chaleur de son corps, par la façon dont elle se pressait contre lui lorsqu'ils étaient ensemble. Il se sentait désiré, aimé, et c'était tout ce qui comptait. Il savait que leur relation était éphémère, que leur différence d'âge et de statut social finirait par les séparer. Mais pour l'instant, il était heureux, et cela suffisait amplement. Bien que cette relation soit foncièrement contractuelle, il se faisait également la réflexion qu’elle constituait également une forme d'échange, que chacun d'eux apportait quelque chose de différent à l'autre. Il était jeune, insouciant, et elle lui offrait une expérience qu'il n'avait jamais connue. Elle était mûre, accomplie, et il lui offrait une jeunesse qu'elle avait depuis longtemps perdue. Ensemble, ils formaient un couple étrange mais harmonieux, chacun trouvant dans l'autre ce qu'il cherchait désespérément. Et s'il savait que leur histoire ne durerait pas, il préférait profiter de chaque instant, de chaque baiser, de chaque caresse. Car au fond, c'est cela qui comptait vraiment : l'instant présent, cet instant où il était heureux, où elle était heureuse, où rien d'autre ne comptait que leur amour. Giovanni sentit ainsi le doux tissu de la robe de la madone sous ses doigts alors qu'il continuait de lui raconter ses péripéties castelliennes. Il avait toujours été un jeune homme délicat et respectueux, et même maintenant, alors qu'il se trouvait dans les bras d'une femme plus âgée et expérimentée, il ne pouvait s'empêcher de traiter la madone avec une infinie tendresse. Il savait que ce qu'ils partageaient était quelque chose de spécial, quelque chose qui n'était pas seulement physique, mais aussi émotionnel. Il passa sa main sur la cuisse de Madame Monfort, caressant doucement sa peau sous le tissu soyeux de sa robe. Il se rappela soudainement de la façon dont elle l'avait regardé quand il avait exprimé sa joie à l'idée de passer du temps avec elle. Il avait vu une lueur dans ses yeux qui avait touché quelque chose de profond en lui, quelque chose qu'il n'avait jamais connu auparavant. Aussi, le bellâtre italien se pencha doucement vers sa “sugar mommy”, capturant ses lèvres dans un baiser tendre et délicat. Il savait que leurs étreintes étaient différentes de celles qu'il avait connues auparavant, empreintes d'une douceur et d'une affection inattendues. “Oh oui, vous avez raison. Nous avons des facilités à céder à nos penchants.” Il n'aurait pas pu rêver d'une meilleure expérience, et il savait que ces moments resteraient gravés dans sa mémoire pour toujours. “Surtout moi qui adore jouir avec vous, madonna…” Un propos provocateur, très flatteur, tandis qu’il reconnaissait qu’elle avait du pouvoir sur lui, qu’elle savait le toucher, lui donner du plaisir. Giovanni continua à caresser doucement la main de la madone, admirant la grâce de ses gestes et l'éclat de ses yeux. Il ne pouvait s'empêcher de se sentir chanceux d'être en sa compagnie et de profiter de chaque instant avec elle.
"Je ne doute pas que ce restaurant soit à la hauteur de vos attentes, dolce regina", ajouta-t-il ensuite d'un ton assuré. "Mais je suis sûr que ce sont vos yeux qui rendront la soirée inoubliable, pas seulement la nourriture délicieuse."
Il accompagna ses paroles d'un sourire charmant et d'un regard intense afin de faire battre le cœur de la madone un peu plus vite, tandis qu’il caressait tendrement ses doux cheveux bruns, d’un brun chaud, comme s’il s’agissait d’une douce et délicate pelote de laine. Il ferma doucement les yeux, avec l’un de ces sourires de petit coquin qui aurait grand besoin d’être corrigé par son aînée ; en effet, il rêvassait, purement et simplement, tandis qu’il gratifiait sa donzelle d’amples tendresses avec ses doigts fins et graciles ; il se figurait La Madre Voluttuosa, éclairée par de douces lumières tamisées, se dressant fièrement sur les bords de la rivière, reflétant sa beauté dans les eaux calmes et cristallines. Les senteurs enivrantes de la cuisine italienne embaumeraient l'air, invitant les convives à s'installer confortablement à leur table. Leur regard étant alors happé par la vue imprenable sur le pont qui surplombait la rivière, éclairé par la lueur argentée de la lune, la musique du quatuor s'élevant, remplissant les lieux d'une douce mélodie qui ajoutait encore à la romance de la soirée…Giovanni et Octavia s'installeraient à leur table, face à la vue spectaculaire du pont et de la rivière. Les serveurs leur apporteraient des plats délicats et savoureux, accompagnés d'un vin rouge raffiné. Les deux amoureux seraient enveloppés dans une atmosphère raffinée de douceur et de romantisme, ils se laisseraient porter par le cadre enchanteur, savourant chaque instant de cette soirée mémorable. Le restaurant serait décoré de fresques murales magnifiques, représentant des scènes de la vie italienne, des vignes et des paysages champêtres, puis Giovanni et Octavia se promeneraient dans les champs de la Toscane, les cheveux au vent, main dans la main, dans ce décor enchanteur. Tout serait parfait, chaque détail soigné avec amour et perfection. Giovanni et Octavia ne pouvaient rêver d'un cadre plus idyllique pour leur soirée romantique sous le clair de lune.
"Je dois avouer que j'ai hâte de découvrir la Vieille Ville avec vous, ma belle", conclut-il enfin en émergeant de ses rêveries, doucement extirpé par les doigts aventureux de madame Monfort qui s'apprêtait à flatter sa virilité au garde-à-vous. "Je suis sûr que ce sera une promenade des plus agréables en votre compagnie." Et il déposait un nouveau baiser, très gourmand cette fois-ci, sur les lèvres sucrées et rosées par le vin de la madone avant de se redresser et de prendre sa main dans la sienne."Allons-y, Octavia~", enchaîna l'éphèbe en chantonnant d'un ton joyeux. "Je suis prêt à suivre votre programme à la lettre et à passer une soirée inoubliable avec vous !"
Giovanni, tout exclamé, sentait son cœur battre la chamade, impatient de découvrir la Vieille Ville en compagnie de sa belle Octavia. Il savait que cette promenade serait une expérience enivrante, pleine de surprises et de découvertes à ses côtés. Et c'est avec cette pensée que le jeune homme prit la main de sa reine de passion, prêt à s'embarquer dans une soirée qui resterait gravée dans leur mémoire pour toujours.