Clad faisait des courses ce jour-là. Il venait de passer un super weekend. Beaucoup d'amis étaient venus le voir dans son appartement et ils avaient fait la fête du vendredi soir jusqu'au matin du dimanche. Ils avaient bien mangé, bien bu, si bien qu'il n'y avait plus rien dans le frigo. Il décida de le remplir de nouveau en faisant quelques courses. Mais avant ça, il avait pris son courage à deux mains et rangea tout son appartement. Il avait beau être de nature faignante, il voulait que l'endroit où il vivait soit toujours bien rangé. Des bouteilles et des verres vides d'un côté, du papier, des cartons d'emballages de l'autre et enfin des éclaboussures et des morceaux de pizzas. Il prit deux heures à tout nettoyer et à ranger.
Le jeune homme avait une jolie collection de petites statuettes et objets de collection. La plupart lui avait été offert par soit des amis, ou de la famille. Bien que très riche, il ne lui arrivait que très rarement de s'en acheter. Il préférait voyage et profiter de la vie et de ce qu'elle pouvait lui offrir. En début d'après-midi, il sortit de l'immeuble. Il décida d'aller faire ses courses à pieds, dans le petit supermarché du coin.
Nous retrouvons Clad à la caisse, sur le tapis de caisse, il y avait beaucoup de légumes (tomates, salades, céleris, concombre, etc), de la viande, des friandises, des pâtes, etc. Il n'en avait pas pour beaucoup, juste ce qu'il lui permettrait de se faire plaisir ce soir et pour les deux jours qui suivirent. Après avoir payé, il se dirigea vers chez lui. Il entra dans l'immeuble, monta jusqu'à en haut et arriva chez lui. Il laissa ouvert derrière lui. Mais en mettant les articles dans la cuisine, il se souvint subitement qu'il avait oublié d'acheter des bananes. C'était un de ses fruits préférés. D'autant qu'il aimait bien en avoir sous la main, lorsqu'il invitait une fille. Cela lui permettait de jouer un peu avec. Il rangea rapidement le reste de ses courses et fila à l'extérieur de l'appartement. Mais il eut comme un doute. Au moment de fermer, il cru entendre un bruit. Et en y réfléchissant bien, tout à l'heure, lorsqu'il est entré dans l'immeuble, quelqu'un l'avait suivi et était entré en même que lui. Il n'avait plus fait attention à cette personne après. Il se retourna vers la porte de chez lui, à l'extérieur, et posa son oreille sur la porte, essayant de capter le moindre bruit pouvant parvenir de la pièce.
Bingo ! Il y avait bien quelqu'un. L'homme essaya de comprendre où était située cette personne dans la pièce. Il attendit quelques secondes et ouvrit brusquement la porte pour se retrouver quasiment nez à nez avec l'intru. Il lui prit alors directement une de ses mains et se mit à la tordre légèrement :
"Que faites-vous ici … Ma … Ma chère ?" dit-il quelque peu surprit.
En effet, malgré la capuche qu'elle portait sur son sa tête, il devina des traits féminins. Pourquoi une femme s'en prenait à lui et à son appartement. Pourquoi était-elle venue jusqu'ici ? Etait-ce une ex ? L'amie d'un ex ? A vrai dire, beaucoup d'entre elles auraient des raisons de lui en vouloir.
Clad l'observa davantage. Il ne pu s'empêcher de remarquer ce joli décolleté. Elle avait un corset, qui faisait magnifiquement bien ressortir sa belle poitrine. Elle était plutôt fine, et ses cuisses donnaient envie de poser sa tête dessus.
Il ferma derrière lui à clef, avec sa main libre. Il tira la jeune femme vers lui et la plaqua contre la porte, tête en avant. Il se mit alors à lui toucher le corps, cherchant immédiatement quelque chose qu'elle avait volé. Rien. Pourtant, il insista bien. Il lui toucha les côtes, les hanches, les cuisses, les mollets et même les pieds. Il remarqua alors un petit touffe de poil qui ressortait d'au-dessus de son fessier. "Une lapine ?" se dit-il intérieurement. Il en avait déjà croisée une ou deux, mais aucune n'était venue sans son autorisation, jusqu'ici. Il la tourna, pour se retrouver face à elle. Il rapprocha son visage du sien.
"Alors ? Qu'est-ce vous êtes venue faire ici ? Est-ce que c'est une de mes ex qui vous envoie ?" dit-il cherchant désespérément le pourquoi du comment d'une telle intrusion.