Identité : Prisma Fabius
Âge : 38 ans officieusement. Officiellement, un peu moins. Elle ne sera sans doute jamais franche à ce sujet.
Sexe : Féminin
Race : Humaine
Sexualité : Bixesuelle, à l’occasion. Elle préfère largement les hommes, mais dans les orgies, parfois, on ne voit pas bien, et on s’en fiche. Mais elle aime ce que vous aimez, évidemment.
Physique : Prisma est une femme de taille moyenne, à la carrure très classique pour une femme de Nexus, de celles qui ont les moyens de manger à leur faim, s’entend. Sa peau très claire a la chance de ne pas être exposée à des travaux difficiles au soleil, ses mains sont fines et soignées, typique des personnes de son rang, qui n’ont jamais réellement travaillé. Elle a les formes voluptueuses d’une femme mûre, ayant enfanté, les hanches larges et fermes, la poitrine ronde et lourde, le ventre harmonieux loin d’être parfaitement plat ou lisse.
Ce qui attire l’attention, c’est sa chevelure de feu, souvent tressées en des coiffures élaborées, à la mode des hautes sphères, ornée de fleurs, de perles, et de chaînettes. De petits yeux verts accentuent la couleur rousse de ses cheveux, aux iris perçantes, constamment en mouvement, et inquisitrices, comme si elle voulait cerner quiconque entre dans son champ de vision. Quand elle vous regarde, il y a en général deux sensations qui vous assaillent : soit elle vous veut dans son lit, soit elle veut connaître tous nos plus profonds secrets. Dans un cas comme dans l’autre, son attitude sous-entend qu’elle mettra tout en œuvre pour parvenir à ses fins.
Prisma a l’allure d’une femme de la haute noblesse, et elle affiche de manière exagérée des signes extérieurs de richesse qui peuvent ne pas tromper les connaisseurs : elle n’est pas “si” noble que cela, et cherche à compenser. Parures, tenues cousues d’or et de pierreries, éventails et sandales à la mode, luxe à outrance… Elle affiche une opulence démesurée partout où elle se trouve. Et la chance lui permet d’avoir des tailleurs et des caméristes de talents, lui garantissant de magnifier un physique agréable.
Elle dégage une impression de puissance et d’assurance indéniable, ce sourire ourlé sur ses lèvres nargue, aguiche ou méprise froidement. Il lui arrive souvent d’avoir quelques tics nerveux, notamment lorsqu’elle est agacée, claquer la langue sur son palais, froncer brièvement le nez, relever le menton en un geste snob, ou se racler la gorge. Avec le temps, on apprend à les détecter et c’est un bon moyen de désamorcer un conflit imminent.
Ceux qui l’approchent de près ou sans fard peuvent attester qu’au naturel, Prisma Fabius est une belle femme, son visage est discrètement constellé de tâches de rousseur qui s’effacent sous les artifices, et les rides de ses yeux la rendent plus expressive, lorsqu’elle se permet de retirer ce masque de marbre froid de son faciès.
Caractère : Prisma est quelqu’un de double, et il est fort probable que la majorité des gens ne connaisse que son caractère “public”. Celui-ci est aimable, enjôleur, taquin également, lorsqu’elle vous veut son allié. Toujours un bon mot ou une petite pique pour badiner, mais en restant dans les limites du protocole. Car elle a très bien appris l’étiquette et sait parfaitement comment se comporter en société. Que ce soit un compliment ou une insulte, elle l’exprime toujours de manière élégante.
Ayant peu de mémoire, elle s’aide de nombreux volumes contenant ses propres notes et applications particulières à la Cour.
La Rousse a un rapport compliqué avec la Loi, la morale et la subordination. Elle la pense indispensable, apprécie la docilité des gens, et évidemment de ceux qui lui sont inférieurs. Mais ces règles sont pour les autres, pas pour elle… Et comme la fin justifie les moyens, elle songe qu’elle a parfaitement le droit d’agir contre la loi ou la morale, si cela sert les bons intérêts. Comme, par exemple, se servir dans les caisses de l’état, si cela aide à faire des cadeaux diplomatiques, et tant pis s’ils sont finalement pour ses amants. C’est important d’entretenir de bonnes relations avec l’étranger !
Prisma déteste qu’on la prenne de haut, sauf si elle considère l’ascendant comme naturel ou acquis à ses yeux, par des actes ou des titres. En ce cas, elle fait preuve d’une loyauté à toute épreuve, capable de servir avec dévotion un Supérieur, si elle y trouve un intérêt cohérent et proportionné. Si par malheur elle se sent méprisée, ses paroles assassines sont des vipères sèches crachées, mais toujours en restant dans l’étiquette. La faire sortir de ses gonds est peu aisés, mais une fois le fauve lâché, il est rare d’en sortir intact, faisant preuve d’une extrême mauvaise foi.
Hautaine, la jeune femme a tendance à prendre les esclaves et les plus modestes de haut, semblant oublier d’où elle vient. C’est également une parfaite Courtisane lorsqu’elle doit tenir compagnie aux puissants : elle saura faire preuve d’esprit si l’occasion se présente, mais se contentera de paraître être une parfaite dame d’atour, élégante et distinguée, qui complimente ses interlocuteurs et les charme avec quelques flatteries, puisque certains adorent paraître plus intelligents qu’une femme. Elle semble s’offrir au premier venu si l’envie lui prend, mais en réalité, tout est souvent très savamment étudié. Car toute cette façade est fausse, millimétrée, contrôlé. Oh, oui, le contrôle. L’absence de surprise, la parfaite maîtrise de son environnement.
Hypocrite, menteuse à outrance, Prisma juge les gens souvent sur sa première impression, et un orgueil démesuré l’empêche souvent d’avouer qu’elle a eu tort. Calculatrice, elle ne rechigne pas à manipuler et trahir jusqu’à ses amis, si cela sert son but. Car Prisma est ambitieuse dit-on, ou plutôt, elle veut s’assurer un avenir, à elle et à sa famille, ou ses proches. Proches qui sont, il faut l’avouer, peu nombreux car elle n’accorde pas sa confiance facilement, et à son image, pense que tout le monde joue un double jeu et peut la trahir au moindre faux-pas. Oui, Prisma est paranoïaque : elle souffre d’un délire de persécution assez conséquent, qui la persuade que tous sont comme elle. Fourbes, tricheurs, malintentionnés et ambitieux. Aussi pense-t-elle qu’il faut avoir le maximum d’informations sur les gens, afin de pouvoir frapper en premier, ou du moins, pouvoir contrecarrer les plans voulant lui nuire, à elle, ou sa famille. Potentiellement, chaque personne est donc un ennemi, et si ce n’est pas encore le cas, elle pourra le devenir. Le monde de Prisma est binaire. Dire qu’elle n’accorde pas facilement sa confiance est un euphémisme, elle qui pense qu’on ne peut l’offrir qu’une seule fois, et lorsqu’elle est brisée, elle se révèle être rancunière, déterminée et sans pitié. Entraîner des innocents dans une vengeance ne la choque pas plus que cela, dommage collatéral. Elle n’a pas de problèmes de conscience, du moins, pas durant ses crises paranoïaques. C’est autre chose lorsqu’elle s’en éveille.
L’existence est lourde, lorsque l’on souffre ainsi. Prisma cache ainsi un profond sentiment d’abandon, une incapacité à être sincère, une peur de la solitude et un fatalisme à la limite du morbide. Elle pense qu’elle mourra seule, et garnit donc sa couche de beaucoup de corps chauds et aimants, un soir, pour s’enivrer des leurs parfums et croire, juste une nuit, qu’elle n’est pas seule, terriblement seule, et qu’elle creuse elle-même sa tombe. Alors, Prisma est un cœur d’artichaut : amoureuse en un regard, passionnée dès la première seconde, capable de décrocher la lune pour vos yeux.
Pour les rares personnes en qui elle a confiance, et à qui elle montre son vrai visage, Prisma est une femme généreuse, drôle, forte et tenace, qui ne lésine pas pour faire plaisir ou pour protéger ceux qu’elle aime, et notamment son fils. Car si sa plus grande peur est d’être abandonnée de tous, alors elle achète l’amour comme elle peut, à outrance, sans demi-mesure. Et perdre son rang et ses privilèges la terrifie, car cela équivaudrait à échouer à garantir un niveau de vie aisé à sa famille. Pour eux, elle est loyale et dévouée, capable du meilleur comme du pire, sans sourciller. Pour ses proches, c’est une Louve infatigable.
Il est à noter que Prisma aime les plaisirs oisifs de la vie, se languir dans des coussins aux pompons dorés, un verre à la main, éventée par un esclave séduisant ; sommeiller la journée, festoyer toute la nuit, manger et boire plus que de raison. Sa vie, actuellement, peut sembler un enchaînement de fêtes et de galas nocturnes, loin des préoccupations du peuple ou de la guerre. Elle représente ce que les indigents détestent dans leur noblesse, surtout chez les parvenus comme elle. Il se pourrait qu’elle souffre d’une légère addiction à l’alcool, mais c’est un bon moyen de faire taire ses démons intérieurs.
Histoire : Troisième enfant d’un couple de bourgeois aisés, Prisma a grandi sans manquer de rien. Sa mère, Lotharia, est à la tête d’un juteux marché d’esclave de la Cité-Etat, bénéficiant d’arrivage bien frais grâce à la suprématie de Nexus sur les mers ; et son père, Fabio, vivant des bons revenus de sa femme, se consacre à l’étude et l’enseignement de la Philosophie. Il a ainsi pu avoir comme élèves plusieurs fils de la noblesse, garantissant au nom de Fabius une petite réputation parmi la Cour royale.
Dès sa plus tendre enfance, Prisma, entourée de ses aînés Tullia et Hadrien, bientôt rattrapée par Lucius, fut élevée avec pour seul horizon de faire de la famille Fabius une grande famille de Nexus. En effet, bouffie d’ambition, sa mère comptait sur ses enfants pour aller au-delà de leur rang actuel, ayant honte d’être en dehors de l’aristocratie, et briguant de plus hautes sphères.
Bien qu’heureuse, ce fut une enfance d’études poussées, de règles strictes, de conditionnement acharné, seulement tempérée par la bonté et la sagesse de son père. Là où Lotharia était froide et orgueilleuse, Fabio se montrait taquin et compréhensif, mais il n’était pas le chef de famille, loin de là.
Dès que sa mère décida que l’enfance était finie pour elle, Prisma fut envoyée en apprentissage auprès d’un membre de la Cour, au Palais d’Ivoire, un homme corruptible à souhait qui avait accepté une forte somme pour prendre la gamine comme disciple. La Royauté était entourée de courtisans cupides et manipulateurs, et dès ses 12 ans, la toute jeune Prisma alla donc à bonne école.
Pour elle, le plus marquant fut de déménager au Palais. Grâce aux relations de Lotharia, elle avait été placée sous la tutelle d’Isaurus Prestus, un homme jovial qui ne vivait que pour boire, manger, et les orgies. La vie de Cour lui parut être une vie rêvée, et tout ce faste et cet or enchantaient définitivement ses yeux et ses rêves. Elle comprit alors les ambitions de sa mère, et se promit d’y parvenir.
Pour cela, il fallut apprendre le protocole, les titres de chacun, comment marcher comme une Dame, sourire, être polie, discrète mais pas trop, si elle voulait être remarquée par la noblesse. Isaurus était un professeur feignant qui préférait l’entraîner dans des soirées mondaines plutôt que lui enseigner à lire, écrire, ou la géographie. Il répétait “tu as des esclaves, pour cela, ma Chère”... Et cela fonctionnait très bien sur la jeune fille. Elle se prit d’amitié pour cet homme débauché, attendrissant et cabot.
Sur ses conseils, elle commença cependant à se méfier des autres Courtisans “ce sont des serpents, ma Chère, des serpents !” lui enseigna-t-il, et elle comprit rapidement que la concurrence était rude au Palais, pour qui veut s’élever. Des jeunes pleins d’ambition, il y en avait énormément… Et chaque Noble y allait de son poulain. Il y avait même des paris entre aristocrates amusés de la situation…
Ne faire confiance à personne devint un moyen de survivre, et trahir, un moyen d’exister. Ce fut à la même période, l’adolescence aidant, qu’elle se rendit compte de son charme et des possibilités, voire facilités, qu’elle avait à se faire apprécier des autres. Elle n’hésita pas alors à mettre ce nouvel atout au service de son but. Pourquoi se priver des atouts donnés par la nature, ou selon certain, par Dieu ?
Ce fut lorsqu’elle avait dix-sept ans qu’elle rencontra pour la première fois Cesare, un Noble de Province au charisme indéniable. Venu, accompagné de plusieurs suivants au Palais d’Ivoire afin de réclamer plus de moyens et de soutien pour ses terres proches de la frontière avec l’Empire, Prisma assista, comme beaucoup de courtisan, à la dispute violente qui éclata entre lui et certains membres du Conseil.
En repartant, Isaurus glissa à Prisma de ne pas laisser ce Noble mécontent seul, et qu’il serait surement bon d’espionner cet homme afin de s’assurer qu’il ne mette pas en péril la royauté. Il lui souffla que la Couronne pourrait être très reconnaissante envers elle et sa famille, lui faisait miroiter un titre de noblesse…
Elle s’arrangea donc pour se rapprocher de Cesare lors de la réception donnée le soir-même, et son charme l’aida là encore à être adoptée auprès de ses gens. Administrateur d’un fief en plus de hautes fonctions militaires, elle rejoignit sa Cour, où elle devint rapidement la Favorite du Duc.
Les premiers mois, elle faisait régulièrement passer par missive des informations sur Cesare, ses faits et gestes, ses décisions, ses déplacements, les stratégies qu’il mettait en place, qui il voyait… Cependant peu présent, Prisma s’ennuya rapidement dans ce château fort, froid, de Province, cela manquait de fêtes ! Mais à chaque retour de Cesare, il n’était que feu et passion pour elle, lui faisant oublié ses absences trop longues et la vie morne. Cela dit, après les torrides retrouvailles, le Noble était loquace, et partageait avec elle sa vision de la vie, du Royaume, ses rêves de grandeurs pour la Nation…
Peu à peu, Prisma se prit d’affection pour lui, puis fut convaincue par ses idéaux. Il avait raison : les Provinces étaient une force pour Nexus, il était indispensable que la Royauté les accompagne, et s’en fasse durablement des alliés. Elle lui révéla alors son double-jeu, et Cesare, plutôt que de lui en tenir rigueur, sut mettre à profit la situation. Pour l’aider dans ces plans, le Duc donna à Prisma un professeur tout particulier… Une femme discrète et silencieuse, capable de trancher une gorge en un éclair. Elle lui apprit son art, durant de longues années.
Durant plusieurs années, elle continua son rôle d’espionne, envoyant des informations parfaitement contrôlées par le Duc à Isaurus, resté au Palais d’Ivoire. Ce fut lors d’une visite de la Cour de Cesare au Palais qu’ils mirent en application leur plan : gagner les faveurs de plusieurs Conseillers Royaux afin d’y être intégré. Isaurus fut facile à convaincre, y voyant son intérêt en ayant à ses côtés Cesare pour appuyer ses décisions auprès des autres. Il fallut des semaines pour y parvenir mais enfin, l’avènement de Cesare Lopsidia en tant que membre du Conseil Royal sonna en apothéose pour le couple sulfureux.
Son rêve devenait réalité. A vingt ans, Prisma soufflait à l’oreille d’un Conseiller, et non des moindres : il était devenu son époux, elle se pavanait sous les arcades du Palais, et exécutait lorsqu’il le demandait, des ordres moins licites. Cette vie-là était l’existence rêvée, tout lui souriait, tout était facilité par l’or et la position de son mari. Elle était Duchesse, elle était jeune et belle, elle avait le monde à ses pieds !
Mais les années passant, Cesare le vif et fougueux homme d’action, le stratège et le calculateur au long terme s’empâta. La vie de Cour le rendait nostalgique et il avait des accès de colère fréquents, durant lesquels il battait n’importe qui passait sous sa poigne. Les esclaves, principalement, ses chiens, également. Il buvait, prenait maîtresses et amants, se détournait d’elle… D’autant qu’une jeune première semblait continuellement lui tourner autour, devenant sa concubine presque officielle…
Voyant son pouvoir diminuer auprès du Duc, la Rousse joua un dernier atout : elle qui avait l’habitude des subterfuges et potions pour éviter une grossesse, mit tout en œuvre pour obtenir de Cesare un héritier. Enfin, un an plus tard, elle mit au monde un fils, Lucius, et comptait bien se servir de lui pour assurer sa position à la Cour et garantir richesse et gloire à sa famille. La naissance de son fils eut l’effet escompté, le Duc reprenant ses attentions envers la mère de son fils, la couvrant de présents et, quelques temps, Prisma crut que les choses seraient de nouveau comme avant… Il n’en était rien.
Pourtant, la vie avait d’autres desseins pour elle. Hasard ou coïncidence, le Duc se trouva amoindri après une attaque cardiaque lors d’une orgie décadente à laquelle participait sa si fraiche maîtresse. Gardant le lit de longues semaines, devenant plus un légume que l’homme fringuant qu’il avait été dans sa jeunesse, Cesare mourut entouré de sa femme et de son fils, de médecins incapables de le sauver, l’accès à sa chambre interdit aux étrangers hors de sa famille. C’était une piètre victoire sur cette petite péronnelle, mais Prisma n’en avait pas fini avec elle.
Son titre de Duchesse bien ancré désormais, le titre de Conseiller revint à son fils, âgé d’un an, mais bien trop jeune pour siéger… Ce fut donc la Rousse qui en hérita jusqu’à sa majorité. A trente ans, elle était au Conseil Royal, à la tête de terres et de fortunes colossales, alliée d’une famille marchande puissante ayant elle-même une toile complexe de relations. Désormais, Prisma régnait sur sa famille comme elle l’entendait, et sa première croisade irait à l’encontre de cette maudite amante, bien trop jolie, bien trop jeune.
Il fut facile de lui trancher la gorge, elle était idiote et crut à une réconciliation, lorsqu’elle l’invita dans les Jardins, pour lui remettre les colliers que feu le Duc aurait aimé lui léguer. Lorsque la petite se présenta, une table était dressée, un vin admirable attendait dans une élégante carafe. Elles mangèrent, Prisma se montrant d’une amabilité qui aurait mis la puce à l’oreille à quiconque avait un peu de jugeote. Mais les jeunes cœurs meurtris par le deuil sont naïfs. En lui passant une rangée de perles autour du cou, la lame que la Conseillère avait à la cuisse glissa facilement sur sa peau l’albâtre.
Autre :Savoirs :Prisma est lettrée, mais cela l’ennuie. Lire ou écrire l’agace, car elle ne possède ni un style ni une écriture élégante, pire ses lettres sont brouillonnes et dignes d’un enfant. Elle préfèrera faire faire son courrier par un esclave ou un scribe. Dans les instances dirigeantes, ce n’est pas une surprise, elle s’ennuie et n’est présente que pour espionner, courtiser et manipuler les divers opposants politiques. Elle préfère largement la vie mondaine et festive…
Calculer n’est pas son fort, elle est davantage douée pour soustraire les pièces d’or que les accumuler.
Elle connaît l’étiquette sur le bout des doigts, ce qui comprend également savoir danser, quelques notions de langues étrangères (avec un accent immonde mais charmant) pour discuter avec des ambassadeurs. Elle a quelques connaissances en œnologie afin de pouvoir charmer les férus de vin. Elle monte à cheval admirablement, mais n’a aucune notion de soins à dispenser à ces grosses bestioles. Par ailleurs, elle n’a aucune tendresse envers les animaux, elle n’aime pas vraiment leur présence, ils n’ont aucun intérêt selon elle, outre les bêtes utilitaires.
Enfin, elle sait également comment ôter la vie de quiconque serait sans armure dos à elle, et ce de manière silencieuse et nette. En général, elle charme sa cible afin de s’assurer que tout se passe correctement.
Religion :Prisma n’est pas exactement croyante. Evidemment, elle assiste aux offices, comme une majorité de la Noblesse, car c’est la tradition et elle y a été habituée. Cependant, sa morale défaillante et son égoïsme la rapproche plutôt d’un clergé aristocrates que des préceptes altruistes et populaires de la religion.
Relations sociales particulières :Lotharia : mère, marchande d’esclave. Elle a pour elle beaucoup d’administration mais aussi de rancœur, pour toutes ces années difficiles qu’elle a subi dans son enfance. Leur relation est compliquée, Lotharia essayant de contrôler et manipuler sa fille pour obtenir toujours plus de pouvoir pour les Fabius.
Fabio : père, Philosophe. Elle l’aime tendrement et apprécie ses conseils et sa sagesse. Vieillissant, elle souhaite le protéger et lui cache évidemment ses mauvais travers.
Tullia, Hadrien, Lucius, Quintus et Fabiosa : ses frères et sœurs. Elle entretient des relations compliquées avec sa sœur aînée, qui est jalouse de sa réussite. Son frère aîné, Hadrien, est plus tendre vis-à-vis de Prisma, paternel, comme s’il choisissait d’ignorer les mauvais côtés de sa petite cœur. Lucius est son préféré, elle a nommé son fils en son honneur, un jeune homme doux, agile pour compter et un lettré admirable. Quintus est un abjecte pirate, charmeur et dépensier, mais Prisma a pour une lui une tendresse déraisonnable. Enfin, Fabiosa, petit joyau encore pur et innocent, qu’elle souhaite protéger, en vue de son entrée à la Cour, plus tard.
Lucius Primus Cesarion : son fils, âgé d’un an et demi. Elle le protège comme une louve. Cependant, il connaît surtout des nourrices, sa mère étant assez absente.
((Si vous voulez vous ajouter à mes relations, n’hésitez pas, contactez-moi par MP ^^
Cela peut-être une relation amicale, ancien.ne.s amant.e.s, diplomatiques, adversaires politiques, concurrent.e.s, commerçants etc… !))Comment avez-vous connu le forum ?DC d’Alecto & Kara (oui, j’ai craqué, encore).