Pendant toute la durée de leur rituel psychique, Alexandre s’était entouré de deux de ses concubines, portant sur le visage des masques :
Gloria, et
Isabelle. Deux sensuelles beautés qui, comme pour chacune des concubines d’Alexandre, étaient des femmes bien élevées, bien éduquées, et qu’il avait progressivement asservi. Le vampire aimait souvent à dire qu’on reconnaissait la puissance d’un homme au talent des personnes qui l’accompagnaient. Vampire dans l’âme, il n’aurait jamais pu accepter le mariage, et préférait multiplier les conquêtes, dans une sorte de libertinage qui, malgré ses premières réticences, n’était finalement pas si déplaisant que ça. Gloria et Isabelle l’avaient donc accompagné, immobilisant Rachele de temps en temps. Voir leur maître faire ainsi l’amour n’avait pas manqué de les exciter, et, maintenant qu’ils étaient à la fin, et que Rachele avait enfin été dressée, elles semblaient impatientes de recevoir leur dû. Comme Rachele, elles regardaient avec envie le sexe dressé de l’homme, qui se fascinait à chaque fois de la simplicité avec laquelle un esprit pouvait être brisé.
Les humains et les philosophes ne cessaient de dire combien leur esprit pouvait être résistant, combien leur résilience face à toute tentative de soumission et de conditionnement était forte, car ils s’inspiraient du postulat fallacieux que l’être humain cherchait avant tout à être libre. Une erreur pour le vampire, qui estimait depuis toujours que les êtres humains étaient faibles, couards, vénaux, et qu’ils préféraient naturellement courber l’échine et réclamer de l’aide que prendre leurs propres décisions. Des individus terrifiés, terrorisés, effrayés par tout et par n’importe quoi. Même la puissante Rachele Florenza avait sombré ! Certes, Alexandre avait dû aller jusqu’à remodeler son esprit et modifier ses souvenirs pour cela… Mais l’esprit n’était pas indestructible.
Et là, en voyant son sexe, Rachele ouvrit naturellement la bouche. Le vampire sourit brièvement, et frémit en sentant les doigts de la femme caresser ses bourses. Il guida son membre dans sa bouche, et attrapa les cheveux…
«
Bienvenue parmi nous ! » glissa alors rapidement Isabelle dans le creux de l’oreille de Rachele, avant de l’embrasser furtivement sur la joue.
Puis Alexandre se mit à uriner. Le jet doré fusa de son sexe, et alla inonder la bouche de Rachele, se déversant ensuite dans sa gorge. Et son sourire ne manqua pas de s’accentuer quand il constata que, loin de sentir la répugnance usuelle, la femme ne pouvait ici que ressentir un profond plaisir, comme si elle avait le sentiment, probablement, d’être
baptisée. Beaucoup de ces gros lards rampants de Seikusu auraient sans aucun doute payé cher pour avoir la puissante Rachele Florenza à leurs pieds. Mais elle était là, agenouillée devant lui, et le vampire ne manquait pas d’en jubiler de joie, d’un plaisir malsain et puissant ! Sa queue se mit à bander tandis qu’il se relâchait en elle, et, après une bonne quinzaine de secondes, le flux doré sembla enfin se calmer.
Alexandre lâcha alors un soupir, puis récupéra sa queue. Gloria et Isabelle se précipitèrent dessus pour la nettoyer, leurs langues filant amoureusement et voracement sur sa verge et sur ses testicules. Le vampire les laissa faire, caressant distraitement leurs cheveux, puis se racla la gorge.
«
Je m’occuperai de vous après, les filles… J’ai un dernier test à faire passer à Rachele. Commencez par lui remettre ses gants et ses collants, et préparez sa robe. »
Gloria et Isabelle acquiescèrent, et soulevèrent Rachele, puis l’assirent sur le lit. Sa longue paire de gants noirs lui fut restituée, ainsi que ses collants, tandis qu’Alexandre avait récupéré une dague. Toujours nu, le vampire attrapa la main de Rachel, et lui sourit brièvement, avant de l’embrasser sur les lèvres.
«
Viens, Rachele, je veux m’assurer que ma Princesse ait encore des griffes… »
Ils sortirent ensuite de la chambre. Se déplacer nu ne dérangeait pas le moins du monde Alexandre, et, s’il avait demandé aux filles de ne pas remettre la belle robe blanche de Rachele, ce n’était pas sans raison. Le duo descendit une volée de marches, et se retrouva rapidement dans les profondeurs du manoir, dans des cachots sinistres. Alexandre ouvrit une lourde porte en bois, et le duo pénétra dans une petite pièce sombre, sans fenêtre.
Le vampire alluma plusieurs bougies, ce qui permit à Rachele de voir trois individus attachés sur le sol. Ils étaient agenouillés, leur tournant le dos, et chacun portait une cagoule sur la tête.
«
Je veux que tu tues l’un de ces types, Rachele, de la façon qui te plaira le plus. »
Qui étaient-ils ? Alexandre n’avait donné aucune indication. En l’entendant parler, les trois hommes se mirent à gémir et à gesticuler, tirant vainement sur leurs chaînes, cherchant inutilement à s’arracher à leur funeste destinée. Rachele, de son côté, devrait également constater, frottant contre sa cuisse, l’érection lancinante de son Maître, qui lui tendit la dague pour qu’elle l’attrape.