Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Une simple halte ? [Zorro Wolfen]

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Nariko

Humain(e)

Une simple halte ? [Zorro Wolfen]

lundi 04 février 2019, 00:58:14

La Cuisse Rouge était une belle auberge située au croisement de plusieurs villages nexusiens, comme Claywich, ou encore Benek. Des villages reculés qui n’étaient pas si paisibles que ça, car ils devaient régulièrement faire face à des attaques de monstres. Situé le long d’un grand lac, Claywich affrontait ainsi souvent des vagues de noyeurs, tandis que Benek faisait plutôt face à des volatiles s’attaquant à ses moulins. Les aventuriers itinérants et les guildes trouvaient toujours ici de menus contrats et quelques quêtes modiques : traque de noyeurs, nettoyage de moulins, d’entrepôts... Des quêtes qui étaient surtout l’occasion pour les guildes d’entraîner leurs faibles recrues.

La Cuisse Rouge apparaissait ainsi comme une halte centrale, qui disposait de sa propre compagnie de gardes, des mercenaires embauchés par l’auberge pour en assurer la sécurité, les Rougegorges. Une compagnie honorable formant juridiquement un syndicat guerrier, disposant ainsi de statuts enregistrés auprès des juridictions consulaires nexusiennes. Disposant de quelques pâturages, la Cuisse Rouge était une importante échoppe locale, un endroit parfait pour rencontrer des informateurs, des donneurs de missions... Car cette région était riche, abritant des ruines antiques, des grottes profondes, et était source de légendes.

C’était en partie pour ça que, ce soir, Nariko, en compagnie de sa fidèle amie Kai, rejoignit l’auberge. Elles avançaient sur un seul cheval, Kai devant Nariko, quand elles aperçurent les lueurs de l’auberge.

« Nous y sommes, Kai. »

Kai renifla doucement l’air ambiant, comme si elle cherchait une quelconque menace. Dans son dos, Nariko portait une énorme épée entourée par une série de bandages blanchâtres. Heavenly Sword était une arme recherchée, convoitée. Nariko avait eu l’occasion de le réaliser à Nexus, et elle ne se rendait pas ici par tourisme. De base, Nariko était venue rejoindre la cité-État afin de trouver des alliés potentiels pour aider son clan face à la menace des Ashnardiens. Elle n’avait rencontré que des ennemis, à l’exception de certains officiers de l’Ordre Immaculé, qui, depuis lors, cherchaient à l’aider à mieux comprendre le fonctionnement de son épée. Plus personnellement, Nariko essayait aussi de comprendre ce qui l’avait ramené à la vie, un mystère qu’elle ne s’expliquait toujours pas. Elle avait jadis réussi à se synchroniser totalement avec les pouvoirs de son épée, ce qui lui avait permis de vaincre l’armée du Roi Bohan, un Maréchal ashnardien redoutable, qui, depuis lors, vivait reclus, meurtri et humilié par sa défaite. Mais le contrecoup de l’utilisation de l’épée avait provoqué la mort de Nariko, qui avait perdu toute sa puissance, et s’était tout simplement effondrée sur place... Avant de finir par revenir à la vie.

La femme rangea son cheval dans l’écurie, payant aux gardes les frais d’entretien et de gardiennage pour la nuit, puis sortit ensuite. Des accents de musique et des ricanements s’échappaient des quelques fenêtres entrouvertes de la Cuisse Rouge, ainsi qu’une délicieuse odeur de grillade qui fit gargouiller le ventre de Kai. Nariko sourit doucement en lui ébouriffant les cheveux.

« Petite goinfre ! Mais je te comprends... Nous nous nourrissons de fruits et de rations depuis plusieurs jours, je crois que nous avons bien mérité quelque chose de plus copieux... »

Nariko était venue dans cette région sur les traces d’une cible particulière, et ouvrit la porte, rejoignant la pièce principale de l’auberge, sentant un agréable courant d’air chaud l’accueillir, ainsi que des odeurs onctueuses, délicieuses, qui ne manquèrent pas de lui ouvrir l’appétit.

Tout partait bien pour le moment...
DC d’Alice Korvander.

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Zorro Wolfen

Créature

Re : Une simple halte ? [Zorro Wolfen]

Réponse 1 lundi 11 février 2019, 02:48:04

Le soleil déclinant baignait les alentours d’une douce lumière dorée, rendant floue la limite entre l’herbe des collines et la route sableuse sur laquelle Zorro se trouvait.

Chacune de ses longues enjambés soulevait un petit nuage de poussière tandis qu’il avançait d’un pas alerte, un léger sourire aux lèvres. Il était plutôt satisfait.

Plus tôt dans la journée, alors qu’il cherchait la route du centre de Nexus, il avait traversé village nommé Claywich. De petite taille, presque un hameau, le village était niché au bord d’un lac, mais étonnement seul des carcasses de bateaux s’y trouvait. En discutant avec les rares habitants, le mercenaire avait appris que depuis quelques temps des monstres, des "noyeurs" avaient construit leur nid sur les bords du lac, en rendant l’accès particulièrement périlleux. Le chef du village avait offert une récompense à toute personne qui les débarrasseraient de la menace, hélas personne n’avait répondu à l’appel.

Cette récompense se trouvait maintenant dans la bourse du Loup Noir, raison de son sourire. Bien que maigrelette, cela avait été de l’argent facilement gagné. Le combat en effet n’avait rien eu de bien compliqué, les noyeurs étant des monstres sommes toute assez faible, n’ayant que le nombre pour eux. La seule difficulté avait été la présence d’un couple de noyadés, genre de version plus évolué des précédents. A ce souvenir, le sourire de Zorro se mua en grimace et il jeta un regard dégoûté à l’épée glissée dans le fourreau à sa hanche.

Alors qu’il affrontait le couple monstrueux sa lame, prise à un bandit et de mauvaise qualité, s’était brisée. Il en avait conservé les morceaux dans son fourreau, plus pour leur effet dissuasif que pour leur utilité – bien que le plus gros tronçon puisse toujours servir de seconde dague, mais il comptait bien en racheter une dès que possible. Cette idée le fit soupirer. Qu’est-ce qu’il pouvait bien regretter son vieil équipement, qui avait disparu lors de son arrivé dans ce monde …

Le soir était bien installé quand Zorro arriva en vue de l’auberge dont on lui avait parlé.

La Cuisse Rouge était un établissement bien connu des gens de la région, véritable carrefour commerciale et halte renommée disposant de son propre corps de garde pour assurer sa sécurité. Autrement dit, un endroit idéal pour écouter les rumeurs, se reposer, se ravitailler et glaner diverses informations.

Le demi-sang ralenti sa marche en approchant, se délectant par avance des délicieuses odeurs qui s’échappaient des fenêtres entrebâillées. Devant la porte, deux gardes le regardaient venir d’un regard suspicieux.

Il faut dire qu’avec sa cicatrice à l’œil, sa barbe qui aurait eu bien besoin d’être taillée, la poussière qui le maculait et les tâches de sang qui marbraient encore son armure élimée, il avait plus l’air d’un bandit de grands chemins que d’un honnête voyageur. Zorro espérait juste que les gardes ne lui poseraient pas de problèmes. Une crainte injustifiée car ils le laissèrent entrer sans problème.

L’intérieur de l’auberge était spacieux et bien éclairé.
Sa main s’égarant par habitude sur le pommeau de son épée, Zorro jeta un coup d’œil circulaire dans la salle, son regard s’attardant un bref instant sur une table en particulier où étaient attablées deux femmes.

Si la première, la plus jeune, était déjà remarquable en soit avec son épais maquillage sur la figure, son air légèrement … égaré et surtout l’étrange arbalète qu’elle transportait, ce fut la seconde qui retint le plus l’attention du mercenaire.

Un corps élancé, musclé, elle était d’une grande beauté avec sa flamboyante chevelure qui lui tombait jusqu’au pied, une des plus belle femmes qui lui ai été donné de rencontrer. Mais plus encore que son apparence, c’était l’objet qu’elle transportait qui interpella Zorro. Bien qu’enveloppé dans des bandages blancs, il en était sûr : il s’agissait d’une épée. Une immense épée, aussi grande que la femme elle-même. Il en était sûr, ces deux femmes et surtout la seconde étaient de loin les plus dangereuses de la salle. Plus redoutables même que l’ensemble de la garde de l’auberge.

Avisant une table libre, l’hybride s’y installa en attendant que l’on vienne prendre sa commande, continuant de balayer du regard les clients, dont certains de plus en plus avinés de toute évidence, son attention retournant régulièrement vers les deux femmes.

Au-dehors, la nuit s’était maintenant installée, dominée par une lune froide dans un ciel d’un noir bleuté.
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#A1A9D1

Nariko

Humain(e)

Re : Une simple halte ? [Zorro Wolfen]

Réponse 2 mercredi 13 février 2019, 01:13:50

Nariko était par nature du genre méfiante, a fortiori quand elle détenait une épée légendaire détenant un pouvoir cosmique, l’Heavenly Sword. Depuis tout temps, son clan protégeait cette épée sacrée, considérant qu’il était sacrilège de l’utiliser. Une tradition que Nariko avait été contrainte de rompre face aux troupes du Roi Bohan, ce qui l’avait amené à constater que le pouvoir d’Heavenly Sword était lié à son porteur. Elle avait communié avec l’épée, elle était devenue une force divine, une puissance inébranlable qui avait affronté à elle seule l’armée du Roi Bohan. Le récit de ce combat était remonté jusqu’à Nexus, et elle savait que cette arme était susceptible d’attirer des curieux. Or, il fallait bien admettre que le duo n’était pas forcément très discret. Dès lors qu’on les recherchait, on finissait bien par les trouver. Elle, qui portait une épée immense recouverte de bandages avec sa longue chevelure rousse flamboyante, et Kai... Nariko avait donc appris à se méfier des étrangers, et ne sociabilisait guère.

C’est ce qui fit qu’elle ne s’intéressa pas plus que cela à l’arrivée d’un nouveau venu, musclé, avec une belle barbe. Il y avait de nombreux voyageurs ici, généralement des commerçants nexusiens, des agriculteurs, des marchands... Ils retournaient probablement pour la capitale, et profitaient d’une nuit à l’auberge.

« Nous devrions entreprendre des quêtes, Kai, nous manquons d’argent...
 -  Des quêtes ?
 -  Afin de chasser des monstres, par exemple... Des activités où tu pourras faire twing twang. »

L’idée fit sourire Kai, dont les yeux s’illuminèrent sur place. Nariko et elle formaient un assez bon duo, car, si Nariko se battait au corps-à-corps, Kai la soutenait avec son arbalète, utilisant sa silhouette fine et athlétique pour trouver de bonnes positions d’appui. Un duo simple, mais complémentaire et efficace. Nariko avala un peu de son potage, tandis que l’auberge commençait à se remplir. Ceux qui n’avaient pas les moyens d’acheter des chambres dormaient dans des sacs de couchage mis dans un angle, tandis que les futs de bière se vidaient, et que les flammes des cheminées crépitaient.

Une soirée paisible, donc... Jusqu’à ce qu’une cloche d’alarme ne résonne. Les troubadours et les sons de xylophone se stoppèrent assez rapidement, et une sentinelle ouvrit la porte de l’auberge.

« Alerte, un troupeau de nekkers arrive depuis la forêt ! »

Les nekkers étaient des espèces de petits monstres avec un long menton pendouillant, se déplaçant en meutes. En soi, il n’y avait aucune raison pour qu’ils attaquent ainsi la nuit, et ils attaquaient surtout en jouant sur leur nombre. Nariko se redressa brusquement, tandis que les autres aventuriers présents se réveillèrent également. C’était l’occasion de se faire bien voir, et, après tout, si personne ne défendait l’auberge, ils n’auraient aucun endroit où dormir.

Nariko sortit donc dehors, et vit les premiers nekkers arriver.

« Twing twang, Kai ! »

De son côté, la jeune femme tira sur un bandage, et, dans les secondes qui suivirent, les bandages se défirent, révélant une puissante épée incurvée sertie de pierres précieuses rouges. Puis Nariko déploya l’épée sans difficulté, et trancha en deux un monstre qui avait bondi droit sur elle...
DC d’Alice Korvander.

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Zorro Wolfen

Créature

Re : Une simple halte ? [Zorro Wolfen]

Réponse 3 mardi 19 février 2019, 01:33:52

Zorro était attablé devant une belle assiette remplie d’une omelette aux herbes accompagnée de morceaux d’agneau confit qu’un serveur, un jeune homme grêle mais d’une redoutable efficacité, venait de lui apporter.
Assis non loin de la cheminée, il mangeait tranquillement, prenant une gorgée de vin à intervalle régulier, tout en tendant l’oreille, à l’affût des rumeurs et autres ragots qui pourraient le mettre sur la piste d’une quête ou autre prime susceptible de lui rapporter de l’argent.
Après tout, certes l’éradication des noyeurs lui avait rapporté quelques pièces, mais il doutait fort que cela lui suffise à tenir bien longtemps. A plus forte raison qu’il voulait remplacer sa lame brisée. Et les bonnes épées étaient chères …

La soirée avança au rythme paresseux des conversations, baignée par les odeurs de feu de bois, de bonne cuisine et d’alcool. Sur une estrade, dans un coin de la grande salle, un orchestre tirait une musique d’ambiance d’instruments que le mercenaire n’avait encore jamais vu et qui se mariait à merveille à la voix suave des deux chanteurs.

Son repas terminé, le Loup Noir s’était un peu écarté de sa table afin d’étendre ses longues jambes et observait la salle à travers ses yeux mi-clos, un nouveau godet de vin doux à la main quand un son discordant de cloche vint briser la quiétude des lieux. Une sentinelle, paniquée, fit irruption dans l’auberge un instant après.

- Alerte, un troupeau de nekkers arrive depuis la forêt !

L’annonce eut l’effet d’une véritable explosion. Les aventuriers présents, plongés jusqu’alors dans une douce torpeur, se réveillèrent brusquement, qui cherchant ses armes, qui donnant des instructions à son groupe, tandis que les marchands et simples voyageurs se rassemblaient au fond de la pièce, dans une sécurité relative.
Du coin de l’œil, Zorro aperçut la jeune femme aux cheveux de feu se précipiter au dehors tout en défaisant les bandages de son énorme épée tandis que son étrange compagnon montait à l’étage avec une agilité de chat.

Le mercenaire, toujours assis, jeta un œil critique à son verre et le termina d’un coup sec, une goutte de vin roulant jusque dans sa barbe, et sorti rapidement dehors en même temps qu’un groupe de jeunes aventuriers.

La situation était pour le moins chaotique.
De partout, des espèces de gnomes difformes dotées d’un genre de jabot de peau flasque couvrant leur cou sortaient soudainement de terre comme des dauphins hors de l’eau, attaquant par groupes entiers avant de replonger aussitôt en laissant de profondes marques de griffures sur leurs victimes.
Cette tactique, bien que rudimentaire, n’en demeurait pas moins redoutable. Une minute à peine s’était écoulée depuis le début de l’attaque et déjà on pouvait compter nombre de blessés graves et de morts parmi les aventuriers les plus inexpérimentés.

Sans même daigner sortir son épée, inutile dans son état actuelle, l’hybride se précipita vers un novice isolé. A peine était-il arrivé à ses côtés qu’une des créatures surgit juste à côté de lui, ses longues griffes tendues vers son innocente victime. Elle n’eut pas le temps de faire plus. Sa tête parti en arrière avec un craquement sinistre quand le poing du lycan la percuta avec violence. Elle retomba lourdement sur le sol, inerte.

Zorro se tourna vers l’aventurier qui était tombé, terrorisé. C’était un gamin. Bon sang, ils les prenaient de plus en plus jeunes ou quoi ? Il s’accroupit devant lui et lui tendit la main, une étrange flamme dans les yeux.

- File te mettre à l’abri !
- Mais …
- Obéis !

Une vibration sous ses pieds informa Zorro de l’approche d’un nouveau nekker. Il pivota subitement sur-lui-même, attrapant au vol une des pattes arrière du monstre, et le fit passer par-dessus son épaule pour le fracasser au sol. Un mélange de sang, d’os et de cervelle jaillit, éclaboussant le débutant.

- Si tu veux un jour devenir un grand aventurier, il te faut d’abord survivre. File ! Et laisse-moi ton arme, je te la ramènerai.

Enfin la jeune recrue déguerpit à toute vitesse, laissant là son épée. Zorro s’en saisit et replongea au cœur de la mêlée.

Le combat dura de longues minutes, mais le flot de nekker ne semblait pas vouloir diminuer. Curieusement, les bêtes semblaient … perdues, paniquées. Mais cela n’enlevait rien à leur agressivité, au contraire. Perdu au cœur du combat, couvert de sang et d’égratignures bégnines, Zorro se retrouva soudainement dos à dos avec la guerrière à l’épée géante, pataugeant dans une épaisse boue rougeâtre, encerclés par des dizaines de créatures démoniaques. La lame de la jeune femme semblait littéralement vibrer d’énergie et de fureur contenue.
Au premier rang du cercle, juste devant Zorro, une des créatures, peinturlurée de rouge, lança subitement un hurlement rauque et fit un bond impressionnant en direction du semi-elfe. Un vrombissement sonore, tel un énorme bourdon, retentit à son oreille et il sentit un frôlement juste à côté de sa gorge. Une fraction de seconde après, le chef nekker était propulsé en arrière, au milieu des siens, la gorge déchirée par un carreau d’arbalète.
Sans même se concerter, les deux guerriers chargèrent, profitant de la surprise effrayée des monstres.

Bien plus tard, alors que la nuit était plus qu’avancée, Zorro était de nouveau assis dans la grande salle de l’auberge, transformée en hôpital provisoire, aux pieds des escaliers menant aux chambres. Partout autour de lui, aventuriers, marchands et voyageurs s’affairaient auprès des blessés. Un peu à l’écart, dans un coin plus sombre, une dizaine de corps gisaient, humblement recouverts d’un drap. Tous n’avaient malheureusement pas survécu à l’attaque.

- Cela suffit ! C’est la cinquième attaque ce mois-ci ! Il faut faire quelque chose. Envoyez plus de monde !
- Calmez-vous Yuan. Vous savez bien que je ne peux pas. J’ai déjà envoyé trois patrouilles traquer ces créatures. Nous les avons toutes retrouvées déchiquetées non loin de ces anciennes ruines.
- Alors fermez-les ruines ! Faites-les s’effondrer ou que sais-je !
- Ca ne servirait rien. Les nekkers sont des fouisseurs. Il leur suffirait de creuser un tunnel. Et nous n’aurions plus aucune chance de comprendre pourquoi ils se sont installés ici ni pourquoi ils nous attaquent.
- Je triple la prime ! Vous entendez tous, j’offre le triple de la récompense à quiconque nous débarrassera de ces démons !

Les rares aventuriers qui se tournèrent vers Yuan, le directeur de l’auberge et de ses exploitations, lui lancèrent un regard de pur mépris avant de retourner s’occuper de leurs blessés.

Avec un soupir, Zorro se releva.

- Je vais m’en charger.

Il se retourna. Quelqu’un avait parlé en même temps que lui. Il eu un sourire en reconnaissant la personne. Il aurait dû s’en douter.
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Nariko

Humain(e)

Re : Une simple halte ? [Zorro Wolfen]

Réponse 4 mardi 19 février 2019, 22:39:04

Les nekkers étaient nombreux, mais, face à tant d’aventuriers et de mercenaires, ils n’avaient aucune chance. Nariko n’était même pas convaincue qu’ils cherchaient à attaquer, car leur attaque était totalement désordonnée, et les nekkers n’attaquaient pas des bâtiments. Ces créatures plutôt lâches préféraient généralement attaquer des chariots dans les forêts. Sans être spécialiste des animaux, Nariko comprit ainsi rapidement que ces créatures fuyaient quelque chose, et, dans leur fuite, attaquaient les humains. Évidemment, il ne fallait pas s’attendre à les voir parler, ou à exprimer ce qu’ils ressentaient. Nariko les affronta donc, soutenue par Kaï, qui restait prudemment en retrait. Ses carreaux d’arbalètes meurtriers tuaient à chaque coup, et Nariko continua à trancher, tournoyant sur place. Malgré sa grosse épée, elle se déplaçait avec une aisance surréaliste. De fait, si quelqu’un cherchait à lui prendre Heavenly Sword, le poids de l’épée aurait été tel que cette personne n’aurait pas pu la manipuler, mais, dans la paume de Nariko, elle était aussi légère qu’une plume, un véritable prolongement de son propre corps.

La danse de Nariko était impressionnante avec sa longue chevelure rousse, qui tournoyait au milieu des gerbes de sang. Elle espérait juste que personne ne reconnaîtrait Heavenly Sword, car l’épée avait tout de même un design très particulier. Son épée frappa encore, démembrant un nekker, et elle lança un filin argenté, agissant comme une sorte de fouet, qui se planta dans l’œil d’un autre nekker, le crevant sur place.

Peu à peu, la bataille se termina, sans aucune perte du côté humain. Nariko se dépêcha de nettoyer son épée, s’assurant que Kaï allait bien, et rangea ensuite l’épée dans les bandelettes. Elle retourna ensuite à l’intérieur de l’auberge, cherchant du regard ceux qui la dévisageaient, sans noter aucun regard en particulier.

*Avec un peu de chance, tout s’est bien passé...*

La jeune femme ne pouvait que croiser les doigts, et retourna à l’intérieur de l’auberge, cherchant à se faire discrète. Ceci dit, une certaine agitation régnait dans l’auberge. Tuer les nekkers avait échaudé le sang des uns et des autres, d’autant que beaucoup étaient convaincus qu’il y avait quelque chose d’autre derrière ces nekkers, ou, en tout cas, qu’il fallait en finir avec ça. C’est ainsi que le gérant de l’auberge, un certain Monsieur Yuan, s’énerva rapidement, et proposa d’en finir, allant jusqu’à proposer une belle récompense.

« Tu entends ça, Kaï ? On devrait y participer, nous manquons d’argent... »

Ce n’était pas Kaï qui allait contredire Nariko. Ceci dit, s’aventurer dans la forêt de nuit pouvait être assez dangereux, mais, vu que les nekkers n’attaquaient que la nuit... Les mercenaires parlaient entre eux.

« On y va, les mecs !
 -  J’vous l’dis, y a quelqu’un qui fait flipper les nekkers, il faut aller dans leur terrier, et tuer la grosse bête ! Un griffon, ou des scolopendromorphes géants, une merde de c’genre... »

Nariko les regarda longuement, et vit des groupes commencer à partir. Elle était tentée d’y aller, oui... Mais s’aventurer de nuit dans une forêt sans la moindre carte... Nariko se déplaça lentement, allant voir Yuan.

« Est-ce que vous avez une carte des lieux ? »

L’aubergiste la dévisagea lentement, louchant sans vergogne sur ses seins... Un regard auquel Nariko était fort heureusement habituée. Elle ne se laissait donc pas surprendre, et l’homme haussa les épaules.

« Cinq pièces de bronze, fit-il en croisant les bras.
 -  Vous vous foutez de moi ?!
 -  Sinon... Tu peux payer en nature aussi. »

Nariko ferma les yeux, tentant de conserver son calme face à l’arrogance de ce sinistre personnage. Il était tout simplement odieux ! Oui, c’était le seul mot qui convenait... Pour rester polie ! Nariko avait aussi envie de lui casser la figure, mais ça ne résoudrait pas son problème...

...Sauf si quelqu’un connaissant la région acceptait de l’aider ?
DC d’Alice Korvander.

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Zorro Wolfen

Créature

Re : Une simple halte ? [Zorro Wolfen]

Réponse 5 lundi 25 février 2019, 02:06:16

Le bruit d’une porte qui claque ramena brusquement Zorro à la réalité.
Clignant des yeux, il regarda autour de lui. Nulle part il ne vit de traces de corps et les blessés, bien que présents, étaient nettement moins nombreux que dans sa vision. Et surtout, personne ne l’était gravement.
Allons bon, que c’était-il passé ? Prit d’un soupçon subit, le mercenaire ramassa une tasse non loin et la renifla avec attention avant de se passer la main sur la figure. Mandragora officinarum. Tout s’expliquait. Une plante utilisée parfois en distillation pour ses propriétés multiples et dont les capacités hallucinatoires étaient particulièrement redoutables sur les lycans. Même les sang-mêlé. Il avait donc tout simplement halluciné une partie des dernières heures, mélangeant les évènements présents avec ceux de son passé.

Néanmoins, à en juger par l’activité régnant alentour, une chose avait été vraie : la récompense promise par Yuan. Les uns après les autres, de petits groupes d’aventuriers quittaient l’auberge, lanterne à la main, partant à la chasse au nekker.

Zorro jeta un énième regard à son épée brisée. Sans doute devrait-il participer lui aussi. Avec la récompense promise, il pourrait sans doute s’acheter une nouvelle lame. Cependant il connaissait mal la région et seul, il risquait fort de revenir les mains vides.
Sortant une vieille carte de son escarcelle – un cadeau d’un des villages qu’il avait traversé en chemin – il s’abîma dans une profonde réflexion.
D’après ce qu’il avait vu, les nekkers étaient d’incroyables fouisseurs et, de toute évidence, ils détestaient la lumière du jour. De plus, ils attaquaient régulièrement les terres autour de la Cuisse Rouge. Par conséquent, ils devaient avoir un genre de tanière, une grotte ou quelque chose du style, située non loin de l’auberge, quelques heures tout au plus, dans laquelle ils se terraient habituellement. Et dont ils avaient été délogés, à en juger par leur comportement.

Le mercenaire regarda son vieux parchemin. L’avantage des cartes anciennes, c’est que même si elles manquent cruellement de précision quand il s’agit de trouver des lieux récents, elles indiquent l’emplacement d’endroits disparus. Des anciens villages, des lieux de cultes. Ou des ruines.
L’hybride tapota la feuille du doigt. Ici, ici et là. Trois anciennes ruines, à trois ou quatre heures de marches tout au plus et qui pourraient correspondre à ce qu’il cherchait. Quant à savoir laquelle était la bonne … Eh bien il n’avait pas à rougir de ses talents de pisteur.

Alors qu’il se levait dans l’intention d’aller observer les traces laissées par les nekkers, des éclats de voix attirèrent son attention. Tournant la tête, il aperçut Cheveux Rouges qui semblait avoir une discussion assez houleuse avec Yuan. De ce qu’il avait compris, le tenancier avait proposé à la jeune femme de lui céder une carte des environs à un prix absolument outrancier. Zorro n’en était pas surpris outre mesure : le personnage puait la corruption à plein nez.

Il réfléchit rapidement. La jeune femme avait besoin d’une carte, voire d’un guide. Lui-même avait une idée de l’endroit où trouver les créatures, même si sa théorie restait à vérifier, mais ne serait pas contre un coup de main, surtout vu l’état de son armement. Alors certes cela ferait diviser la récompense par trois mais … Ces vieilles ruines étaient souvent remplies de divers trésors et parfois même d’armes particulièrement intéressantes. Et au pire, cela lui ferait provisoirement un peu de compagnie. Il commençait à en avoir assez d’être tout le temps seul.
Sa décision prise, il fit demi-tour et s’avança résolument vers les deux femmes.

-Excusez-moi, j’ai cru comprendre que vous aviez besoin d’une carte. Il se trouve que j’en ai une, commença-t-il en montrant son parchemin. Ainsi qu’une idée sur la localisation de ces bêtes. En revanche, un peu d’aide ne serait pas superflue. Une association vous siérait-elle ?
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Nariko

Humain(e)

Re : Une simple halte ? [Zorro Wolfen]

Réponse 6 lundi 04 mars 2019, 00:57:51

Nariko restait calme, essayant de tempérer ses ardeurs, et de ne pas gifler sèchement l’aubergiste. Ce Yuan était un pervers qui devait en avoir marre de se taper des fermières, et, pour son malheur, Nariko était somme toute très belle. Un corps magnifique, légèrement bronzé, avec de belles formes, et une longue chevelure flamboyante qui avait de quoi déchaîner les passions. Évidemment, même à l’époque où elle était encore une simple apprentie, on avait cherché à la violer, à la forcer. Cependant, la guerrière n’était pas du genre à se laisser faire. Elle mordait, elle griffait, elle se battait avec pugnacité, et n’hésitait pas à tuer. Ceux qui pouvaient coucher avec elle se devaient de le mériter, et ce n’était sûrement pas le cas de Yuan.

Devant le comportement de l’homme, Kaï siffla dangereusement, continuant à adopter son comportement félin. En société, Kaï pouvait parfois suivre sa propre morale, ce qui n’était pas sans problème. En l’état, elle aurait pu être capable de décocher un carreau d’arbalète dans le corps de Yuan, ce qui, en vérité, n’aurait pas arrangé leurs affaires. Elle se retourna donc, tandis que Yuan, avec un sourire narquois, les poursuivit :

« Comme vous voulez, Mesdames, mais n’oubliez pas... La forêt est très grande. Sans carte, c’est impossible de s’y retrouver ! »

Nariko ne répondit pas, ce qui amena l’homme à enchaîner :

« Et j’espère que vous avez de quoi payer. Je vous rappelle qu’avec la présence de monstres, je dois embaucher des mercenaires. Les tarifs augmentent donc ! »

Cette fois, la guerrière s’arrêta, et serra nerveusement le poing. À nouveau, l’homme lui offrit un sourire libidineux, montrant clairement qu’il faisait du chantage sur elle en échange d’une autre monnaie que la femme était susceptible de lui offrir. Celle-ci desserra finalement le poing, et haussa les épaules :

« Va te faire voir, sale pervers ! »

Les joues de l’aubergiste s’empourprèrent sur place, signe que ce dernier commençait à perdre sa patience... Quand un homme interpella Nariko dans son dos. Surprise, celle-ci se retourna, et vit un homme assez musclé et barbu, qu’elle avait vu se battre, mais sans y accorder plus d’attention que ça. Il leur montra un parchemin, indiquant qu’il avait une carte, et aurait besoin d’aide pour combattre les monstres. Une aide providentielle qui amena Kaï à sourire joyeusement, un sourire enfantin confirmant son caractère très ambivalent.

Nariko le regarda brièvement, puis hocha la tête.

« Je... Je vous remercie. Je m’appelle Nariko, et elle...
 -  Kaï trouve qu’il sent bon ! » s’exclama alors la jeune femme.

Nariko sourit légèrement.

« Vous ne travaillez pas dans une guilde, Monsieur... ? »
DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.


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