" T'es malades, t'as faillit me noyer ! " puis une bonne gifle envoyée en plein visage. Ce schéma s'était souvent reproduit et me paraissait donc normal, c'était l'alternative la plus probable à la peur et aux requêtes visant à me supplier de ne pas recommencer. A la place de ça Ayumi se montrait compréhensive, allant même jusqu'à dire que c'était les risques, qu'il en était ainsi, pas de quoi me gueuler dessus. J'en fut étonné et ne sut quoi répondre sur le coups d'autant plus que la suite fut encore plus amusante. Alors qu'habituellement j'engouffrais moi même mes proies au fond des eaux de grès ou de force, c'est Ayumi qui plongea de son plein grès en m'emportant avec elle, inversant presque les rôles. C'était vraiment étrange pour une sirène de voir quelqu'un provoquer cette situation...
A...Ayumi ?
L'incompréhension et un regard curieux toise mon visage à en oublier sa main fraiche, qui me fait sursauter lorsqu'elle passe agréablement sous ma culotte. Elle n'en a pas fini, la nuit ne faisait que commencer et m'affronter moi plutôt que les passants à la surface ne semblait même pas être un choix par dépit. Elle en brûlait d'envie, Ayumi l'aurait de toute façon fait et c'est avec une certaine joie devant cette nouvelle que j'enlace mes doigts entre ceux de sa main libre.
Alors faisons le encore... continuons jusqu'à ce que nous soyons toute les deux épuisés...
La pauvre dans la précipitation n'était pas complètement remplit d'air frais et une petit toux incontrôlable envoya danser quelques bulles. Je ne put m'empêcher de la serrer contre moi, de blottir son visage contre ma poitrine comme pour la consoler de cet oxygène qui venait de disparaitre à la surface. J'espère qu'elle tiendrait bon.
Mon corps possède encore quelque chose de spécial... quelque chose qui ravira surement tes rêves les plus vicieux... Mais pour te le montrer je dois être assez excitée... tu devras t'occuper de mon corps et lui faire le plus grand bien pour que je puisse te dévoiler cette surprise. Lui dis-je en caressant le sommet de son crâne et sa jolie chevelure qui ondulait dans l'eau.
Pour autant, il était inconcevable que je ne soit qu'une simple spectatrice, je ne pouvais profiter de Ayumi en restant statique, même si je lui avait déjà offert son orgasme. J'agrippais donc également son autre main pour être sure qu'elle ne quitte pas mon sexe, la gardant précieusement dans ma culotte. De l'autre, je pousse pour attirer Ayumi vers les fonds, visage vers la surface. La lune qui était de sortie éclairait désormais l'eau et baignait son visage comme celui d'une déesse prisonnière des eaux. Elle était si mignonne, et ses joues légèrement gonflées par sa tentative de retenir sa respiration ne faisaient qu'accentuer ce sentiment. Pour l'encourager à continuer de tenir bon, je les embrassaient toutes les deux avant de me plonger dans ses lèvres, sans lui donner vraiment d'air pour le moment, sans même chercher sa langue, je restais simplement appuyée férocement contre ses lèvres en gardant ce contact le plus longtemps possible, frémissant de sa main sous ma culotte.
Pour la motiver à aller plus loin et à accélérer le pas, tout en gardant ce baiser clos, je quittais sa main pour aller poser mes doigts sur ses fesses, une partie de son corps que j'affectionnais particulièrement et à laquelle je prévoyais déjà un futur traitement des plus délicieux, si elle éprouverait l'envie. Avant d'en arriver là, elle devait toutefois m'offrir l'orgasme promis et une petite fessée de motivation s'estompa sur son popotin avant de lui agripper la chaire entre les doigts.
Une nouvelle fessée s'écrase pendant que de concert, le baiser ne s'estompe... ou pas tout à fait. Dans mon recul, j'attrape sa lèvre inférieur entre mes dents et la lui mordille comme une tigresse qui vient de capturer sa proie. Je ne la lâche pas, la gardant entre mes dents en la fixant d'un regard intense et consumé par la tendresse... mais une tendresse sauvage à en faire rougir n'importe qui. C'était généralement un regard comme celui-ci qui précédait des ébats amoureux digne de ce noms, d'une sauvagerie si excitante qu'elle restait ancré dans les mémoires. Oui, je lui réservait bientôt quelque chose qu'elle n'oublierait pas, mais une nouvelle fessée bien plus appuyée fit claquer son derrière dans l'attente de voir comment elle honorerait mon corps.