Cette femme avait le potentiel d’être belle, le potentiel d’être une excellente courtisane. Alexandre l’avait senti dès qu’il l’avait acheté... Mais il fallait encore la dresser pour cela. Elle était encore fière, impertinente, pensant sans doute que, en raison de son joli minois, Alexandre n’oserait pas la dresser comme il le fallait. C’était se méprendre gravement sur la nature du vampire, qui n’était pas connu pour être quelqu’un de très patient... Et qui pouvait parfois se montrer extrêmement cruel. Il ne dressait pas ses esclaves avec la douceur d’une Mélinda Warren, ce n’était pas son style. Il éprouva pendant quelques secondes le fouet, souriant en constatant que Narmacille se montrait encore impertinente, toujours aussi rebelle.
*Qui sème le vent...*
Le fouet vint mordre le cul de Narmacille, comme un serpent affamé. Il se planta dans sa chair, arrachant à la femme un hurlement, qui était autant un cri de surprise que de douleur. Sans doute n’avait-elle pas cru qu’Alexandre irait jusqu’au bout... Ce qui était une grave erreur ! Narmacille hurla encore quand le fouet s’abattit encore sur elle, et continua à se tortiller sur place. Alexandre la fouetta encore, sentant le sang affluer dans tous les sens dans le corps de cette traînée. Il s’arrêta après la première salve de cinq coups de fouet.
Le cul de Narmacille avait pris une teinte rougeâtre, ainsi que le bas de son dos, chaque coup ayant labouré sa chair, faisant perler le sang, qui pointait à vif. Alexandre s’arrêta pendant quelques instants, entendant la jeune femme hurler en le suppliant.
« Normalement, ce n’est pas à moi de faire ça, précisa-t-il. J’ai des bourreaux pour faire ça... »
Il releva alors le fouet, et l’abattit violemment à nouveau sur son corps, arrachant à la femme un autre hurlement. Alexandre fit signe aux gardes, qui sortirent alors, sans demander leur reste. La porte fut ensuite verrouillée, et Alexandre laissa encore passer quelques secondes. Dans son dos, Narmacille, si elle en avait encore la force, put entendre divers bruits, le son de vêtements qui glissaient, puis le cliquètement d’une ceinture tombant au sol. Alexandre se déshabilla intégralement, et se rapprocha du corps de la femme. Elle avait du mal à conserver ses appuis avec ses jambes, le sang commençant à ruisseler sur son corps.
C’était une scène de torture, tout simplement... Mais, si elle espérait susciter la pitié de son bourreau, elle se trompait lourdement. Elle sentit Alexandre se lover contre elle. Sa main vint caresser sa gorge, et ses lèvres s’approchèrent de son oreille... Mais, surtout, elle pourrait sentir, contre le renflement de ses fesses, la bosse tendue et assoiffée du sexe de l’homme. Un membre érectile qui se dressait fièrement et qui la caressa intimement, tandis qu’il se mettait à sourire malicieusement.
« ...J’adore battre les putes comme toi. Supplie-moi, ça m’excite ! »
Il se redressa alors, non sans avoir mordillé au passage le cou de la femme, puis récupéra le fouet. Nu, il abattit le fouet une septième fois, en ponctuant désormais les coups de jurons bien sentis, comme pour rythmer chaque séance :
« SALOPE ! SALE PUTE ! CHIENNE ! SALOPE !! »
Et, à chaque juron, un coup de fouet venait, continuant à ouvrir le corps de la femme, à la saigner... Peut-être espérait-elle tomber dans les pommes, mais la douleur n’avait pas d’effet anesthésiant. Au contraire, la souffrance vous maintenait en vie, et l’homme poursuivit donc, jusqu’à atteindre la vingtaine de coups de fouet.
Narmacille était méconnaissable. Son dos était ravagé, tout comme ses fesses. Du sang dégoulinait sur le sol, glissant le long de ses jambes. Alexandre soupirait lourdement, son érection toujours aussi présente, et attrapa une fiole bleuâtre qui traînait sur la table, et se rapprocha de la jeune femme. Il alla se poster devant elle. Les yeux de la femme flottaient dans le vide, comme si elle peinait à les garder ouverts. Sa main se posa sur le menton de Narmacille, la forçant à relever le regard.
« Ne t’inquiète pas, je vais te soigner, ma belle... Tu dois être présentable pour ce qui va venir ensuite. »
Il relâcha ensuite sa tête, puis décapsula la fiole. C’était un élixir d’Hirondelle, un élixir cicatrisant. On pouvait l’ingurgiter par la bouche, ou directement le répandre sur les plaies, ce qu’Alexandre fit. Le liquide bleuâtre émit quelques sifflements au contact de la peau de la femme. La cicatrisation ne serait pas instantanée, mais, d’ici demain matin, Narmacille serait prête.
En attendant, Alexandre se rapprocha du treuil commandant les chaînes, et les releva, ce qui redressa le corps de la femme. Alexandre put ainsi la forcer à se mettre en position de levrette, et, tout en souriant, la pénétra brutalement.
Pour dresser cette femme, rien n’allait lui être épargné !