Ingrid, enfin, celle qui s’était appelée Ingrid, étant donnée qu’elle avait complètement oubliée, était perdue, confuse... Elle n’avait aucun souvenir, et peu à peu, les vapeurs de la source commençait à s’attaquer à ses connaissances. Les connaissances les plus complexes étaient entrain de commencer à disparaître, peu à peu. Celle des travaux manuels, elles, allaient disparaître un peu après. Cela allait assez vite. Elle était déjà incapable maintenant de lire, quelques soit le texte. Elle ne pouvait pas s’en rendre compte, n’ayant pas de textes sous la main... Elle aurait du écouter son maître ! Celui-ci l’avait bien mis en garde... Peut-être aurait-il du dire les effets de la source ? Ingrid n’aurait jamais voulu avoir des énormes seins, au prix de son intelligence... Mais maintenant, c’était trop tard. Sans intelligence, Ingrid n’avait aucune raison de tenter de sortir de la source, même pour préserver le peu qui lui restait...
-Ah ah ah... Ne te tracasse pas, on est bien ici. Tu es marrante et j'aime bien tes seins... On est amis, toi et moi!
« Oui... Amie... ! »
C’est ça. Elle n’avait pas à s’inquiéter. C’est vrai qu’elle se souvenait de rien -ce qui n’était pas normal, pensait-elle, mais, voilà, quand même ! Elle avait son amie, elle avait... Elle ne savait pas comment elle se nommait, mais elle avait son amie, et elle était toujours là. Donc, elle n’avait pas à s’inquiéter. Tant que son amie resterait avec elle, et bien, elle serait à l’abri, et elle pourrait profiter de cette merveilleuse source. Heureusement qu’elle était là ! Sinon, cela serait très inquiétant, et elle serait totalement perdue, elle ne pourrait rien faire. Mais tant qu’elle était là, elle avait une amie, un soutien, une présence qui lui rappelait que non, elle n’était pas toute seule. C’était... Ouf ! Elle pouvait en profiter et se rassurer... Elle écouta donc la suite des déclarations de cette dernière, rassurée sur sa situation.
-Rooooohhhh, tu as vu? On a tellement de gros seins qu'on peut même pas se serrer l'un contre l'autre. Attends, j'essaie!
En effet ! La fameuse Ayame -bien que celle-ci visiblement avait complètement oubliée elle aussi son nom- venait de tenter de s’approcher de la fameuse Ingrid. Elle tentait de s’approcher le plus proche possible, mais malheureusement -ou heureusement-, les deux femmes étaient maintenant dôté d’immense poitrine. Pour tout dire, celle d’Ingrid avait vraiment énormément augmentée. Ce n’était plus des melons qu’elle avait à la poitrine mais des pasthèques, littéralement... Et c’était à peine de l’exagération ! Elle avait vraiment une poitrine énorme, et qui ferait jalouser d’envie la plupart des femmes, tandis qu’au contraire, elle ferait baver d’envie la plupart des hommes. Assez peu l’inverse, mystérieusement... Mais cela serait possible, qui sait. Il ne faut jamais dire jamais ! Bref, alors, Ayame lui proposa quelques choses :
-C'est bon! Je te tiens! Hahahahahaha.... Vas-y! Essaye, toi aussi de t'approcher!
« Je... Je tente... »
Contrairement à Ayame, on sentait que la source avait des effets différents sur elle. De son côté, c’était fini. Elle avait perdue toute son intelligence. Elle ne savait véritablement plus rien. Avant, Ingrid avait été une maid intelligente, qui dirigeait ses équipes, et qui pouvaient largement être considérée comme une intendante. Cela avait bien changé. Maintenant, on lui donnait un crayon, elle n’était même plus capable de faire un calcul, un simple 1+1. Oh, mais encore pire, elle ne savait même plus comment tenir un crayon... Elle ne savait même plus ce qu’était un crayon... Elle ne savait même plus ce qu’était des vêtements. A son sens, maintenant, tout ce qu’elle savait, c’est qu’elle était une fille, elle pouvait parler... Mais rien de plus. Elle n’avait aucune connaissance, la stupidité incarnée. Et même parler, on sentait que cela était difficile... D’ailleurs, il y avait autre chose qui était difficile pour elle, d’ailleurs, parlons-en.
« C’est... Difficile... »
Mais que diable était-il si difficile à faire ? Et bien, s’approcher de son interlocutrice. En effet, ses seins avaient tellement grossis, que maintenant, elle se retrouvait avec une taille de poitrine absolument immense, qui empêchait de serrer véritablement contre elle son interlocutrice. Mais elle tentait, comme elle avait reçu l’ordre... C’était la principale différence entre Ayame et Ingrid, sans doute liée à leur vie. Ayame avait un comportement encore quelques peu dominateur, alors que le fait qu’elle était devenue stupide, avait rendue la fameuse Ingrid complètement passive. Maintenant, elle se considérait comme encore plus obéissante qu’elle avait jamais été... Soudain, Ingrid commençait à gémir alors qu’elle se serrait, et ses seins commencèrent, à force d’être pressé, à libérer du lait... beaucoup de lait. Elle était telle une vache productrice. Elle gémissait, car ça lui donnait beaucoup de plaisir... Cependant, cela lui fit déclarer :
« Mais... Que sort... De nos seins... ? C’est... Blanc... »
Et oui... Quand je vous dis qu’elle a tout oubliée ! Elle ne savait même plus ce qu’était que le lait... Pour tout dire, elle savait encore manger, mais elle ne savait plus ce qu’était comestible... Cela allait être difficile pour elle de vivre. Quel était le cas d’Ayame ? Peut-être qu’elle avait mieux résister à la source que sa collègue. Quoiqu’il en soit, peu à peu, la source devenait de moins en moins accueillante. Alors, elle était toujours aussi magnifique, je dis pas... Mais moins rassurante, dans le sens, on commençait à entendre des bruits... Des gens, ou des animaux, se cachaient dans les fourrées autour du lac... Des humains visiblement. Des humains qui s’approchaient telles des bêtes sauvages cherchant leur proie, les proies étant ses deux femmes, stupide et entièrement nues, qui étaient là, en ce moment, au beau milieu de la source... Avaient-ils des vocations amicales, ou au contraire, voulaient-ils récupérer ses deux femmes pour des intérêts... Plus personnels ? Ou formaient-ils un groupe, bien plus organisés et intelligent qu’on croit... Malheureusement pour les deux femmes, c’était la dernière réponse la bonne. Ce n’étaient pas des simples esclavagistes, mais une corporation prête à dresser ses deux femmes.