«
Elle est endurante, cette petite… -
Elle a été formée par les Formiens. »
La précision ne manqua pas d’étonner Kimiko, qui regarda Mélinda en haussant les sourcils, surprise.
«
V-Vraiment ? »
Mélinda hocha la tête. Devant elles, Édéline se redressait lentement, la respiration lourde, implorant qu’on vienne encore la baiser. Des «
bites », exigeait-elle. Tout simplement. La vampire ne put que sourire, un beau sourire carnassier, où elle exhiba ses magnifiques dents blanches. Édéline voulait encore du sexe. Soit. Ce n’était pas Mélinda qui allait le lui refuser.
«
Invitons-là à la petite fête, Maîtresse… -
Oui, j’y pensais justement… Mais il faut la préparer avant ça. »
Et les deux femmes se déplacèrent vers Édéline.
La «
petite fête » se déroulait au manoir, dans un salon proche. Quand Mélinda ouvrit la porte, les soupirs et les multiples gémissements purent renseigner n’importe qui sur le sens de cette fête. C’était une magnifique orgie, avec des hommes et des femmes. Les lycéennes, reconnaissables à leurs uniformes, avaient généralement le rôle de soumises, se faisant baiser par des hermaphrodites en combinaisons en latex, en tenues de cuir, ou par des hommes bien membrés et très énergiques.
C’était une magnifique fête, que Mélinda rejoignit donc, en compagnie de Kimiko. Elle avait enfilé
une nouvelle tenue, plus légère, mais, ce qui capta surtout l’attention des quelques personnes qui la virent, ce fut ce que Mélinda tenait au bout d’une laisse… Édéline, dans
un ensemble impressionnant, laissant un libre accès à son intimité et à ses fesses, mais avec un masque de latex sur le visage, qui l’empêchait de voir quoi que ce soit.
«
Les filles ! s’exclama-t-elle.
Je vous présente votre jouet pour cette nuit ! -
Oh… -
J’espère qu’elle est endurante, Maîtresse… -
Eh bien… Vous n’avez qu’à juger par vous-mêmes, mes amours ! »
Elles s’approchèrent alors d’Édéline, en gloussant et en ricanant, palpant son corps, giflant ses belles fesses, ricanant.
Pour Édéline, c’était une sacrée tournante qui s’approchait !