La nuit, La peste et La poissonne ! [PV Lyli]

Saori semblait bien plus calme et apaisée désormais, presque à contrecoeur bien qu'elle en devenait adorable. Aussi rouge qu'une tomate bien mure et le coeur battant, j'aurais presque parié qu'elle était capable de s'évanouir tant elle semblait déboussoler, il s'agissait bien là de son premier baiser entre femmes ! Pourtant malgré ce changement opéré, la belle petite peste tente une dernière fois de me repousser, sans réelle conviction puisque je ne bronche même pas d'un pas en arrière.

Oh si tu le sais très bien me petite peste, ton coeur bondit si fort que je peux le sentir sauter contre ta peau.

Oui, ma main s'était détachée de sa poitrine pour se poser juste sous son sein gauche, et y sentir les battements intenses de son coeur affolé. Je n'avais pas besoin d'autres réponses que celle-ci pour me faire une idée de son état.

C'est vrai, je ne me suis pas présenter, je m'appelle Lyli. Mais la vraie question serait plutôt " qu'est-ce que je suis "... non ?

Un large sourire dessine mes lèvres qui viennent elles même s'ancrer dans un baiser plus brève. Une belle diversion pour quitter sa poitrine et caresser d'un geste lent et sensuel son bas ventre du bout des doigts. Lorsqu'elle peut enfin comprendre sa destination final il est surement déjà trop tard car mes doigts chatouilles déjà de leurs bouts l'intérieur de ses cuisses, en évitant son sexe.

Là non plus je ne pense pas qu'une autre femme y soit déjà aller... à part ta propre main !

Du bout de l'index seulement, je toise le contours de ses lèvres intimes avec une douceur enivrante et apaisante, sans y pénétrer. Une situation propice pour faire retomber ses gardes et loger ma tête dans le creux d'une de ses épaules, pour y embrasser son cou sans retenue, le dévorer comme une friandise

Alors le petit chaton agressive a disparus ? Dommage, ça te donnait un certain charme le côté peste... j'aime quand on sort ses griffes.

Désormais plus à ses aises, la main entre ses jambes presse son clitoris du bout d'un doigts, comme pour presser un interrupteur capable de lui offrir des sensations insoupçonnées

"Qu'est ce que je suis". Cette phrase se répéta encore et encore dans la tête de la petite cheerleader. Comment ça "Qu'est ce que je suis" ? Cette fille a beau être bizarre, c'est une fille, non ? Saori déglutit légèrement, juste avant d'être embrassée de nouveau par la belle sirène, dont les mains s'approchent lentement de ses cuisses et de son sexe. Rougissant encore plus que précédemment, Saori attrapa la main baladeuse pour tenter de la retenir, ne parvenant, avec peine, qu'à ralentir sa progression.

-Qu'est .. Qu'est ce que tu fais ? A ... Arrêtes ça ! C ... N ... Non .. lache t'elle, tout en se débattant un peu. Elle laissera échapper un gémissement lorsque sa nuque se fera embrasser de nouveau, tandis que son corps entier frissonnera sous les caresses.

Haletante, elle tentera de nouveau de se dégager, une nouvelle fois en vain. Elle laissera échapper un petit cri tandis que son clitoris sera caressé par la poissonne. Elle tentera ensuite de croiser ses jambes pour arrêter les montées de plaisir en elle, malgré le fait qu'elle se tende vers cette fille, comme réclamant la suite des évênements.  A bout de souffle, elle finira par dire.

-S .. Stop .. J .. Je ... A ... Arrêtez je ... J'en peux plus ... bégaya t'elle, tandis qu'elle sentait en elle quelque chose prêt à céder. La petite blonde se mordit la lèvre par la suite pour tenter de contenir ses émotions, trahie par le fait que son intimité sécrète fortement son jus d'amour.