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Une hospitalité bienvenue (Elynie-Grayle)

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Elynie Reviade

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Re : Une hospitalité bienvenue (Elynie-Grayle)

Réponse 15 mardi 23 mai 2017, 17:18:53

L'homme avait la possibilité d'emprunter moult chemins pour pouvoir atteindre l'étage le plus haut des lieux, et la seule question vraiment importante était de savoir si oui, ou non, il allait prendre celui qui lui permettrait de s'échapper des griffes de leurs poursuivants le plus rapidement possible, et donc sans que ceux-ci, en bien meilleur forme, ne finissent par les rattraper. C'est vrai que le plus intelligent, en tout cas pour la seule personne du duo qui était encore en état de faire preuve de ses capacités physiques pour sauver sa vie, aurait été de rapidement laisser tomber celle qui était blessée, la laissant ainsi à une mort atroce, sûrement particulièrement douloureuse, mais qui au moins lui assurerait un destin moins funeste, et la possibilité de se trouver sauver par le puissant dragon d'argent lors de son retour dans les environs. Après, rien ne permettait de s'assurer de la réaction de Kin'Dareb dans le cas où il se retrouverait avec le corps mutilé et inerte de sa soeur, et bien des choses pourraient se trouver moins redoutable que la colère d'un descendant de lignée draconique prêt à venger le coup de poignard qui aurait mené Elynie à sa mort. Cette dernière d'ailleurs sentait bien que ses forces lui échappait, et qu'elle n'avait rien pour pouvoir soutenir son camarade hormis sa connaissance des lieux. Quelques cerveaux un peu moins délicats, un peu moins emplies de confiances et de bienveillances auraient sûrement monnayés ses connaissances contre l'assurance de sa sûreté, mais ce n'était pas le cas de la blonde aux oreilles pointues, et cela aurait put, en ce soir, lui coûter la vie...

Mais bien loin de cela, Grayle n'avait rien de l'homme de peu de foi, du brigand ou de l'opportuniste, et avec un manque de douceur qui n'égallait que son empressement immédiat de se retrouver en sûreté, il souleva la jeune femme pour la poser sur son épaule, ne manquant pas de provoquer un gémissement plaintif lorsque le dos de la jeune femme s'arqua, puis entreprit de se mettre à l'ascension, tout en offrant à la prêtresse d'écailles quelques paroles qu'elle n'eut aucun mal à ouïr :

« Je ne te lâcherais pas Elynie. »

Elle n'avait tout simplement pas les forces pour répondre, ni même l'envie, car tout ce qui la touchait actuellement était le contraste effarant entre l'apparente brutalité de l'homme, et son don à lui offrir malgré tout une présence serviable, attentive, qui cherchait à l'aider alors même qu'elle n'avait pas fait l'effort de son coté de se garder une possibilité de survie. Elle pouvait presque se sentir sotte d'avoir prise peur à son approche, quand il était venu la sauver, mais la douleur lancinante qui se trouvait au plus profond de sa chair l'empêchait de se remémorer les événements passés, non sans parler de l'horreur de cette nuit qui l'éloignait bien malheureusement de la moindre trace du passé récent, pour la plonger dans la stupeur et la crainte d'un présent carnassier, où elle se trouvait être la proie de choix d'une troupe étrange et impie. Elle sentit que l'homme qui la portait privilégiait la prudence à la vitesse, et ne pouvait dire, dans son état de confusion, si il s'agissait d'une bonne ou d'une mauvaise chose, mais ce dont elle était certaine, c'est que si les ténèbres de la galeries n'avaient pas encore vomies leurs poursuivants, cela ne saurait guère tarder, et l'avance qu'ils auront prit en gravissant échelles et escaliers sera crucial pour juger de leur survie prochaine. A peine atteignaient-ils le premier rebord qu'elle ne put s'empêcher d'exprimer sa peur par un gémissement terrifié, ses doigts se perdant dans la tenue de l'homme qui la transportait alors qu'elle contemplait enfin, à la lumière de la grande lampe centrale, les formes immondes et écoeurantes des serviteurs tant honnis du chaos, ceux-là même qui approchaient d'un pas lourd, et d'un air vainqueur, en leur direction.

Elle fut mise au sol, elle ne comprit guère. Elle vit son compagnon pousser l'échelle avec un air décidé, et les bruits qui lui firent écho depuis l'étage inférieur ne manquèrent pas de la crisper encore un peu, les plaintes de douleurs s'échappant de leurs ennemis provoquant au plus profond de son coeur un mélange de satisfaction et de peine, elle qui ne pouvait concevoir la souffrance comme une solution en quelques occasions que ce soit ! Elle n'osa poser les yeux plus bas, elle ne voulut le faire pour de biens nombreuses raisons, sa faiblesse, sa peur, son manque de raison, et son incapacité à accepter qu'elle puisse ressentir de la compassion pour ces êtres qui attentaient à sa vie en étaient de bons exemples. Quand Grayle la récupéra pour la transporter à nouveau, elle n'eut guère à ressentir à nouveau les crocs déchirants de la douleur dans son dos, et en remercia presque les grands argentés pour lui octrôyer au moins un brin de réconfort quand à ses lourdes blessures, sans même se douter qu'une telle anesthésie se mettait en place à cause du manque de sang, et de son corps faiblissant face au à-coups répétés qu'elle avait ressentit au coeur de son être. Dans toute sa foi, elle ne répondit guère à l'homme quand il lui adressa quelques douces paroles, et se laissa simplement emporter entre ses bras en fermant les yeux, et en se laissant comblée par quelques innocentes mais saintes prières, attendant que le monte-charge dans lequel ils étaient montés fasse sa lente progression, espérant qu'il soit suffisement rapide pour que le danger ne puissent les attendre au dernier étage.

Elle était en confiance, et ne bougea guère. Peut-être put-il l'entendre, peut-être n'eut-il guère la présence d'esprit de tendre l'oreille, mais entre les lèvres de sa camarades, de rapides prières s'échappaient dans un ton qui semblaient complètement contradictoire avec l'ambiance de peur et de souffrances qui les avaient entourés depuis que le destin avait trouvé savant de leur envoyé quelques envoyés de la mort pour mettre à l'oeuvre leur désir de vivre. Mais voilà, Elynie, jeune prêtresse d'écaille, inconsciente, ou croyante fidèle, cherchait à éloigner le mal et s'assurer de leur simple condition par le biais de mots, dans une langue qui n'avait rien à voir avec le dialecte Sylvandin que l'on pouvait entendre dans les rues, mais qui s'échappaient avec la douceur de mille caresses, une bénédiction longue qui parlait, par quelques syllabes translucides, de la bonté des grands drakes, et de l'empathie incroyable de la race argentés des protecteurs ailés. D'aucuns auraient le malheur de trouver ce genre de choses inconvenues, mais là se trouvaient être les seules défenses de la jeune femme, et elle s'y attachait avec grande foi tandis que le monte-charge atteignait enfin les lieux les plus élevés, et les menait par là-même à l'étage d'Azelma la persécutée, lieu de prudence et de sécurité. De cette position, difficile d'avoir un point de vue global de la pièce, et les poursuivants n'étaient guère en vue quand la prêtresse d'écaille rouvrit lentement les yeux, mais elle eut droit à de légères questions, prononcées à la hâte, par son sauveur, auxquelles elle répondit de sa voix faible, tendant un bras en direction de la porte lourdement renforcée :

« Elynie... dis moi qu'on est arrivé.
 -  Oui... Ahnn... Derrière la porte, une fois... l'avoir fermée... Il faut activer le levier. Après on sera... hors de danger... »

Du moins elle l'espérait. Le chaos était vicieux, et ses ordres avaient développés des sombres savoirs, des connaissances terribles que nul ne saurait concevoir en un monde comme le leur. Elle se laissa porter jusqu'à la lourde porte, accepta d'être posée pour que l'homme, dans toute sa force, puisse l'ouvrir sans douter de ses capacités malgré l'épaisseur de celle-ci, et donc son poids, l'obligeant dés lors à progresser lentement tandis que la prêtresse adossée au mur restait vigilante, observait de sa vision trouble les extrêmités de l'esplanade pour s'assurer que leurs ennemis n'étaient pas encore parvenus à atteindre cette partie du domaine sacré. Le temps jouait contre eux, les bruits d'armures rouillées, et les ricanements gutturaux de leurs poursuivants se rapprochaient, et autant purent-ils se faufiler dans la grande pièce ténébreuse après de longues et cruelles secondes d'efforts de la part de Grayle, autant il fallait désormais refermer la lourde porte, la verrouiller, puis enclencher le levier. Dans le noir de cette salle, il était juste inconcevable que Grayle trouve le mécanisme à temps, aussi ce fut Elynie qui, profitant que l'homme soit occupé à refermer la porte, se traîna faiblement en direction de l'un des coins de la pièce, et vint tendre les doigts de manière plus ou moins ferme en direction d'un cache dans le mur, qu'elle ôta lentement pour atteindre enfin la large barre mécanique. Loué soit les nains pour leurs travaux, elle n'eut qu'à attendre d'ouïr le bruit lourd et métallique du loquet de la porte pour finalement abaisser la longue barre de fer servant d'enclencheur, et se laisser à la secousse violente, mais libératrice, du mécanisme.

Après un lourd à-coup, les bruits de frustrations de leur poursuivants, ainsi que le cri d'un qui vint se faire bousculer par la salle amovible et chuter cinq étages plus bas, Grayle put contempler une situation étrange, grâce aux légères encoches en haut de la pièce, placée à hauteur de regard. Suivant un système de poulies, de chaines, et d'engrenages, le lieu dans lequel ils se trouvaient fut tracté au beau milieu de la grande demi-sphère qu'était le domaine de la prêtresse d'écaille et de son compagnon, les plaçant hors de portée des attaques, et par là-même de leurs assaillants. Triomphante, c'est une Elynie bien pitoyable qui se redressa contre le mur, et vint sourire au voyageur, avec un air un brin soucieux sur le visage toutefois :

« Nous... Nous sommes en sécurité. Les murs sont d'acier... les fenêtres étroites... à moins de quelques horreurs bannis, ils ne pourront nous atteindre... Merci Grayle de m'avoir portée jusqu'ici. »

Grayle le pérégrin

Humain(e)

Re : Une hospitalité bienvenue (Elynie-Grayle)

Réponse 16 lundi 26 juin 2017, 21:42:36

Grayle regardait par une des meurtrières, voyant la salle filer dans les airs, abandonnant en bas leurs poursuivants. Le système était impressionnant. Cette église cachait une véritable petite forteresse ! S'il avait été d'humeur plus joyeuse, il aurait sûrement gratifié les bandits d'un doigt d'honneur et d'une punchline cinglante, qu'il mettait de toute façon, toujours beaucoup trop de temps à trouver.

" Je suis du genre prudent... " dit-il à Elynie, la fixant d'un air qui se voulait doux. Elle était dans un triste état, palotte, le corps fatigué et brillant de sueur, la robe déchirée de partout, la forcant à la maintenir en place. " Mais après l'effort, le réconfort. "

Il s'approcha d'elle et, malgré l'obscurité, il pu voir l'inquiétude envahir le visage de la prêtresse. " Tu a fais trop d'efforts. Repose toi... "

Il la pris tendrement dans ses bras. Il voyait à ses yeux vagues et troublés qu'elle devait être à deux doigts de s'effondrer. Il la serra, par reflexe, contre lui, et elle le laissa faire. Il prit bien garde de ne pas la serrer trop fort pour ne pas la blesser ni ne lui faire mal. Elle sentait bon. Sa peau était douce. Même dans cet état déplorable, elle rayonnait de douceur et de beauté. Son propre coeur se mit à battre moins vite.

Il lui prit doucement les poignets, et l'amena vers le lit. La prêtresse Azelma était prévoyante et intelligente. Quel interêt d'une pièce servant de refuge si il n'y a pas de quoi se reposer dedans ? Il déposa Elynie sur le lit, la manipulant avec précaution, la forçant à s'allonger contre le matelas.

" Je ne te ferais pas de mal. Ferme les yeux et détend toi. Ton frère va bientôt arriver. " dit-il avec douceur. Il n'y avait aucun autre bruit que leurs deux respirations et le frottement des tissus les uns contre les autres. Il ouvrit son sac, qui le suivait, encore et toujours. Il attrapa ce qu'il cherchait.

" Euh... je sais que tu es... plutôt prude. Donc, ne m'en veux pas pour ce qu'il va se passer. C'est juste pour te soigner... et puis, ce n'est pas si mal, crois moi ! "

Il écarta légèrement les restes du haut de la robe d'Elynie. Elle se trouvait à présente avec la poitrine et le dos nus. Il pouvait voir la chair de son opulente poitrine écrasée contre le matelas dépasser légèrement sur les côtés...

* Grayle, calme-toi. *

" J'ai bien peur que ta robe soit foutue... " il entendit un petit sanglot, puis un cri étouffé de surprise quand il s'assit à califourchon sur elle, ses jambes de chaque côté de son corps, son bassin derrière ses fesses, avant de faire couler une sorte de liquide tiède sur la blessure d'Elynie. Il s'agissait d'alcool servant à désinfecter la blessure, mais bourré de tranquillisant, et qui évitait donc à celles et ceux en bénéficiant de hurler de douleur, même si les convulsions du corps d'Elynie indiquaient clairement que la sensation était désagréable. Il passa une de ses mains sur son dos. Presque une main de femme, ferme mais douce, avant d'essuyer un peu le sang, nettoyant la plaie avec patience.

" Tu a eu de la chance... à une seconde prêt il te tranchait en deux... " dit-il d'un air soulagé. Il se saisit d'un tube, qu'il pressa, faisant couler sur sa main une gelée tiède et à l'odeur de fraise. Il recouvrit la blessure du produit. Un gel venant d'un endroit et d'une époque plus avancée que le monde d'Elynie, capable de neutraliser et faire se résorber les pires blessures. Il vit avec bonheur Elynie se détendre alors que la majorité de son dos était recouvert du produit brillant et glissant, qui diffusait une douce chaleur agréable et, surtout, faisait disparaître les pulsations de douleur venant de la blessure.

Outrepassant allègrement ses fonctions de soigneur auto-proclamée, Grayle lui massa le dos avec tendresse, débloquant les muscles crispés, parcourant le long de la colonne vertébrale de ce dos définitivement parfait. Il s’émerveillait devant l'oeuvre d'art qu'était Elynie, avec la sensation coupable de la souiller à chaque instant.

" Est ce que tu va mieux, Elynie ? "

Elynie Reviade

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Re : Une hospitalité bienvenue (Elynie-Grayle)

Réponse 17 lundi 31 juillet 2017, 23:11:51

Les forces obscures se trouvaient loin désormais. Quoique loin était finalement inexacte, il était sûrement bien plus juste de dire qu'ils étaient hors de leur portée, et réciproquement, que ces derniers ne pouvaient eux-même leur porter atteinte désormais, grognant au bord de la grande grotte travaillée des prêtresses d'écailles. Ils étaient passés si près de la victoire qu'il était certain qu'ils ne s'arrêteraient pas là, leurs grognements, leurs hurlements, leurs injonctions impies, prononcés dans des langages qui ne peuvent être retranscrits par l'alphabet de l'humain, étant tout autant de promesse de parvenir à déloger les deux fuyards de leur forteresse de fer, perchée au dssus du vide, et désormais barricadées de manière à ce que nul ne puisse forcer la porte. Elynie les entends, et crains ces vociférations, son essence ressent la haine du chaos, son désir de l'éliminer de l'existence, de quérir son âme pour la donner en pâture aux chaotiques divinités, et les malédictions de leurs langues sont encore suffisamment puissantes pour réveiller la douleur de sa plaie, pour raviver sa souffrance, et teindre la victoire d'un filtre de désespoir. La sombre langue de ces êtres est gavée de magie, et elle y est si sensible, sans parler du marquage produit par la blessure, elle ne peux tout simplement pas lutter, et elle n'a plus les force de se dresser pour résister. Elle reste au sol, épuisée, et essaye simplement d'oublier la présence de ces êtres, d'omettre leurs infâmes propos, avant de finalement ouïr des termes plus doux, plus attentionnés, les termes du voyageurs, qu'elle avait presque oublié dans ce tumulte de grondements gutturaux lui parvenant au travers des meurtrières :

« Je suis du genre prudent... Mais après l'effort, le réconfort. Tu as fais trop d'efforts. Repose toi... »

Elle ne savait pas si elle en avait trop fait, mais elle avait surtout essayée de survivre, comme elle le pouvait, de sa place de faible jeune femme. Ses origines pouvaient être tout à fait divine, cela n'empêchait en rien que son enveloppe charnelle ne possédait pas la moindre puissance, et qu si elle était dans la capacité de faire usage des miracles des dragons argentés, ce n'était pas pour autant qu'elle était en capacité d'en faire usage sans la présence de son frère, qui lui possédait tout les dons de sa race. Finalement, elle n'était rien de plus qu'une humaine plus sensible que les autres à l'inflexion magique produite par les membres draconiques aux écailles miroitantes, et pour ces raisons, elle n'avait pas put faire autre chose que fuir pour vivre. Comble de cela, elle n'aurait d'ailleurs sûrement jamais put s'en sortir seule sans la présence providentiel du pélerin en cette soirée, car il avait été le seule, en cette soirée, à prouver plus d'une fois ses capacités physiques, et ce de manière suffisamment remarquable pour forcer le respect. Quand il vient la quérir entre ses bras, quand elle se sentit soudain soulever de terre, avec un couinement faible dut à la blessure lézardant sa peau pâle et fragile, ce fut avec une certaine honte qu'elle estima qu'elle ne devrait plus se laisser aller à tant de gentillesse de la part de son invité. Il en avait tant et tant fait, il avait braver tant de danger, et pourtant il était encore là, debout, vif, agile et fort, alors qu'elle n'avait même pas la fierté suffisante pour se tenir droite sur ses jambes. En ce moment, et même si l'homme ne serait sûrement pas de cet avis, elle se sentait au-dessous de tout, et la brume de son esprit ne l'aidait pas à se trouver la moindre excuse pour sa faiblesse.

Toutefois elle sentit qu'il la transportait. Elle voulue dire quelque chose, mais que ce soit par faiblesse, ou par les horribles psalmodies qu'elle seule semblait entendre, elle ne parvenait pas à faire quoi que ce soit d'autre que respirer, et tenter de regarder autour d'elle ce qu'il se déroulait, les ténèbre des lieux l'empêchait bien malgré ses tentatives. Elle était ûre que Grayle lui parlait, de cette voix tendre qu'il adopte bien malgré lui à chaque fos qu'il discute avec la prêtresse, mais elle a beau essayer de comprendre ce qu'il vient d eprononcer, elle ne parvient tout au plus à déchiffrer qu'une ou deux syllabes, rien de suffisant pour comprendre son propos, et encore moins pour lui permettre de répondre de manière logique. Elle souhaiterait lui dire qu'il ne doit plus non plus faire d'effort, qu'ils sont en sécurité, que désormais ni l'un ni l'autre ne sauront souffrir des attaques de leur opposant, et que Kin arrivant, ils n'auront plus qu'à s'échapper, rapidement, une fois que les ennemis auront été défait et mis en fuite par les griffes du drake argenté... Mais elle ne parvient à rien fait d'autre que soupirer, son corps dénué de force l'empêchant d'entrouvrir les lèvres de manières à faire évoluer un simple souffle en paroles. C'est dans cette situation qu'elle se sent lentement poser sur le matelas le plus proche, le lit d'Azelma, qu'elle n'avait jamais eut l'occasion de connaître déjà, étant pour la première fois cette nuit obligée d'user de cette chambre pour se protéger. C'était doux, c'était frais, et étrangement la poussière s'y trouvait absente, chose aussi étonnante qu'anecdotique finalement, vue que l'actuelle prêtresse d'écaille ne pouvait tout simplement y réfléchir, exténuée.

Entre la conscience et l'inconscience, elle ne put réellement réagir aux actions de l'homme. La gêne ou la honte était un peu lointaine, elle n'avait pas l'esprit suffisamment claire pour comprendre ce qu'il se déroulait, et même si l'homme continuait d'échanger, de lui offrir réconfort dans ses termes, et attentions dans ses gestes, elle ne pouvait rien faire d'autre que produire de légers geignements, des petits "Hmms" qui lui permettait de signifier qu'elle avait entendue, même si elle ne comprenait pas la plus petite syllabe. Quand il s'occupa de sa plaie, son corps se tendit bien malgré lui, tout simplement par réaction naturelle à la douleur, et même si pour la première fois elle s'exprima autrement, à savoir au travers d'un hoquet supris, celui-ci n'était guère signe d'un rétablissement quelconque, mais plutôt d'une certaine forme d'inconscient qui parvenait, encore, à la faire agir sans son propre gré. Finalement son être n'était qu'une forme humaine qui agissait par automatisme, mais au moins cela prouvait qu'elle était encore vivante. Sa plaie, baignée dans les onguents de l'homme, cessa de saigner suite aux soins qu'il avait appliqué, mais pour autant, il était important de constater que malgré l'efficacité, et les propriétés mystiques de ses mixtures, la large blessure prenait énormément de temps à se refermer, conservant sa gravité par le biais de quelques pratiques occultes dont la lame fatale avait sûrement fait l'objet. Le plus important restait toutefois qu'elle reprenait lentement des forces, et les quelques douceurs supplémentaires dont lui fit don le voyageur en était aussireponsables. Si peu aurait tant fait sans en profiter un peu, surtout en jugeant de la relative conscience de la jeune femme aux cheveux d'or... Rien que pour cela, Grayle allait sûrement mériter toutes les récompenses.

« Est ce que tu va mieux, Elynie ?
 -  Hmmnn... ... Grayle ? »

Elle était enfin parvenue à dire quelque chose, ce qui était bon signe pour son rétablissement, mais pour autant, son regard vide et sa respiration bien légère laissait encore présupposé de son apparante faiblesse, et ainsi de son manque de conscience de la situation. Elle ne savait pas encore qu'il était assis à califourchon sur elle, et le manque de réactivité de sa chair ne l'avait pas encore informée du fait qu'elle n'avait plus de tenue au niveau de la partie supérieure de son corps, chose qui en d'autre occasions aurait toute capacité de la mener vers une panique totale, et une tentative désespérée de dissimuler à autrui son être, par totale pudeur. Non pour l'instant, dans le vague et dans l'absence désormais de douleur, tout ce qu'elle chercha à faire, ce fut de se retourner, et si le mouvement ne put être accompli, bienheureusement pour Elynie, grâce à la présence du voyageur sur ses hanches, ce dernier eut pour récompense de ses loyaux services une vision qu'il n'avait sûrement guère espérer, le corps de la prêtresse se cambrant, se tordant de biais, pour finalement... dévoiler la poitrine de la femme à ses yeux. Et vu qu'elle força un instant, il put la contempler de très longues secondes, avant que soncorps et son esprit abandonne, et qu'elle s'échoue à nouveau sur les draps, mollement. Désormais libre de tout danger, désomais soignée mais toujours exténuée, tout son corps se détendit, et son sprit de survie l'abandonna enfin, ne lui laissant qu'un besoin primaire : Dormir, se reposer, et offrir à son corps le temps de se remettre :

« Je... vais dor...mir... »

Grayle le pérégrin

Humain(e)

Re : Une hospitalité bienvenue (Elynie-Grayle)

Réponse 18 mardi 29 août 2017, 20:01:37

Les yeux fatigués de Grayle devinrent ronds comme des soucoupes lorsqu'Elynie se retourna. Sa peau pâle était brillante de sueur, épargnée par le sang qui se trouvait dans son dos. Il fut incapable de se retenir de contempler sa poitrine. Deux seins massifs, ronds et pleins, opulents et généreux, ceux d'une femme faite pour l'amour et l'enfantement. Il retourna temporairement en enfance, ayant faim de ces tétons. Il voulait les gouter, la téter, caresser, pétrir cette poitrine, y plonger son visage. Son esprit et son corps furent, pendant ce bref instant de félicité, entièrement concentrés sur la poitrine de la jeune fille, qui finit par se ré-allonger sur le lit, mettant fin à cette involontaire récompense.

« Je... vais dor...mir... »

" Heu... hein ? "

Il cligna des yeux, et se réveilla de son rêve. Il la regarda paniqué. Son corps, encore bouillant de l’adrénaline des combats passés, était empli d'un désir urgent.  Stressé par le risque de mort imminente et le danger, sa libido était au maximum.  Victime de l'instinct primal de l'animal qui, après avoir frôlé l'extinction, désire se reproduire pour perpétuer l'espèce. Et voilà... voilà qu'il était avec une jeune femme absolument magnifique, fatiguée, nue et vulnérable, avec personne pour les déranger. Il se voyait déjà avec elle. En train de la prendre, avec la fougue et la passion des jeunes amants, de la faire crier de plaisir même contre son gré, se frotter contre elle, la lécher, connaître son corps par coeur. Il en mourrait d'envie. Ses mains, même furtivement pressèrent le corps féminin un peu plus fort.

Elle était là et elle ne pouvait rien faire contre lui. Il respira avec force.

* Non Grayle... ne fait pas ca. Tu n'a pas le droit. Elle ne mérite pas ca. * Un autre flash. Il s'insulta. Pourquoi est ce qu'il se sentait toujours aussi bien auprès d'elle, mais quand la situation était horrible ? * Bordel, c'est juste une fille ! Y en a plein d'autres ! Ce sera pas mieux avec elle qu'avec une autre ! Gâche pas tout ! *

Il se rendait compte qu'il bandait comme un ours. Il regarda le corps de la douce prêtresse. Il devait lui répondre.

" Oui... attend. "

Il s'écarta d'elle dans un suprême effort de volonté, la contemplant quelques instants. Sa robe était foutue et en lambeaux, tenant à peine. Autant l'enlever, non ? Si ? peut-être ?. Quoi que... lorsqu'elle reprendra ses esprits...

Il ne lui enleva pas la robe. Il fit se retourner la prêtresse à moitié endormie et souleva ses jambes, tirant la couverture du lit, et bordant Elynie dans le lit.

" Tu va prendre froid. " dit-il en remontant la couverture de lit matelassée jusqu'aux épaules de la douce blonde, qui gémit de bonheur. Il déglutit en la regardant, son esprit noyé dans une confusion de désirs aussi violents que contraires à sa morale. Au dehors de leur pièce refuge, aucun bruit. Pas d'assassin, ni de dragon.

* Ils peuvent revenir. *

Il se pencha sur Elynie, caressant doucement ses longs cheveux, avant de chuchoter à son oreille.

" Dors sans crainte Elynie. Je veille sur toi. "
« Modifié: dimanche 16 avril 2023, 17:27:14 par Grayle le pérégrin »


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