De malade à esclave. [PV Lyllia]

J’étais à l’hôpital, étant tombée inconsciente sur le trottoir, emmenée en urgence. Quand je repris connaissance le médecin de la famille était à côté de moi. Il n’y avait personne, ayant un sourire jaune en constant que mes parents avaient décidés de m’abandonner, j’avais un maigre espoir qu’ils soient là, à croire qu’ils avaient vraiment un cœur de pierre devant l’agonie de leurs ancienne fille. Le médecin de l’hôpital vint à le faire l’annonce que je devrais rester un temps dans la chambre afin de constater ou non un rétablissement. Le médecin familial fut bien plus dur dans ses propos, considérant que j’étais en droit de savoir.  La maladie avait bizarrement accélérée, on vint à me demander si j’avais consommé des produits illicites ou bu, chose que je répondais négativement.  La seule théorie que je pouvais faire c’est que le cancer avait réagi à l’aura démoniaque de la succube que j’avais invoqué il y a de cela deux semaine. Le résultat final était que le cancer se propageait dans mon cerveau et que cela allait engendre davantage de douleur, mais aussi des troubles dans mes mouvements. Le médecin me fit part d’un terrible choix, continuer à vivre ou se faire assister pour se suicider. La proposition était faite pour m’éviter de trop souffrir.  Mon choix ne se fit pas attendre, je voulais vivre, peu importe la douleur que j’avais, je ne voulais pas écourter ma vie plus que celle que la maladie avait décidée. On vint à m’annoncer qu’il ne me resterait qu’un mois maximum à vivre, la maladie allant rapidement détériorer mon cerveau et me tuer du fait que mes poumons ou mon cœur pouvait stopper leurs fonctions.  Je vins à signer une décharge, pour me permettre de rester le dernier moi hors de l’hôpital.

Je fis l’achat d’une petite maison en plein bois. Comme il ne me restait qu’un mois, je vins à stopper mon travail, stopper aussi d’aller en cours, stopper de rencontrer des personnes, n’allant en ville que pour recevoir les médicaments me permettant de dormir autant que possible.  

Ce ne fut qu’après une semaine que mon corps semblait arriver à ses limites. La peur vint à comprimer mon cœur, je voulais vivre plus longtemps, je ne voulais pas mourir. Qu’est-ce que j’avais été sotte de vouloir jouer la fille têtue. Il ne me restait qu’une solution.  Je vins à vider mon compte en banque, venant le clore au passage. Je fis l’achat pour faire le rituel que j’avais appris, le complétant de quelques connaissances tirées d’ouvrages ancien. Je vins à allumer les bougies. Tout était fait dans la précipitation, je ne savais pas le temps que ça prendrait, je ne voulais pas rendre mon dernier souffle, je comptais offrir ma vie pour survivre, je n’avais pas grand-chose à perdre de toute manière. Le cercle avait été tracé, il ne restait plus qu’une offrande à faire pour que la succube apparaisse.

Je saisis un couteau et voulu une première fois me planter la main, mais inconsciemment ma main vint à éviter, ce fut pareil pour la seconde fois.  Mon corps vint à trembler, il le fallait, il fallait du sang pour lancer le rituel, sang qui serait consommé pour ouvrir ce portail entre le monde des vivants et celui des démons.  Je tremblais comme une folle avant de crier et réussi à planter cette foutu lame dans la paume de ma main. Je vins à étaler le sang dans le cercle, étant un brin blême, avant de faire un bandage et commencer à réciter les paroles pour invoquer.  Les mots avaient été choisis pour demander l’aide d’une puissante succube, énonçant dans mon invocation le souhait de faire un contrat. Il ne se passait rien dans un premier temps.

Je vins à perdre mes forces, tombant à genoux, venant à sentir des larmes venir. Je me mis à murmurer qu’un démon répond à mon appel. Je ne désirais pas que cette maladie me tue, je désirais pouvoir vivre et montrer à mes parents que j’étais plus forte que ce truc et qu’eux.  Je me rendais bien compte que mon désir de malédiction envers mes parents n’était que de l’orgueil, de l’envie et de la colère. Si je n’avais pas été paresseuse dans le fait de me battre contre leurs décisions. Avant de me rebeller je ne faisais que profiter des bienfaits de la richesse, une simple fille gourmande et avare. Cela me fit rire en y repensant. J’appelais des démons de la luxure, seul pêché capital qui ne m’avait pas imprégné le corps et l’âme. Encore tremblante te en larme je vins à gémir.

- Je vous offrirais tout ce que j’ai, répondez juste à mon appel. Je ne reculerais pas, que Lilith et Satan en soit témoin.

J’avais énoncé ses deux démons, bien connu dans le monde démoniaque, espérant qu’un démon puisse venir.  Je ne pouvais savoir que mes derniers propos avaient une forte influence dans certaines sphères des démons.  

Si personne ne répondait à l'appel d'une invocation, c'était souvent pour deux raison majeur. Soit l'invocateur n'avait pas assez de puissance pour se faire entendre, soit les êtres appelés étaient déjà occupés. En outre, il s'agissait de succubes pour le coup, du clan Magoa plus précisément. Hors, toutes étaient occupée à fêter la naissance d'une nouvelle âme souillée et corrompue à la luxure, qui venait de renaître et, ainsi, agrandirent le clan. Une fois encore, la méthode accélérée de la plus jeune succube du clan venait de porter ses fruits et, de fait, les succubes festoyaient l'événement s'en violant la nouvelle venue dans une immense tournante.

Enfin... Presque toutes. Lillya était en effet occupée à optimiser sa magie car, pour elle, il n'y avait pas que le sexe qui comptait mais aussi la puissance. La jeune succube voulait être digne de sa mère, la matriarcale du clan et, outre agrandir celui-ci avec les âmes qu'elles ramenait, devait également augmenter sa puissance, apprenant ainsi des magies que même ses sœurs plus âgées de plusieurs siècles qu'elle, ne connaissaient pas. Elle restait toutefois dans les domaines de prédilections des démons. Jamais il lui viendrait à l'idée d'apprendre la magie blanche ou des sorts aquatiques, alors qu'elle pouvait nager dans des lacs de laves et se guérissait grâce au sexe.

Elle était au prise avec un sort relativement complexe lorsque l'appel résonna dans son crâne, insistant, au point de lui faire rater son sort qui se dissipa dans un nuage de fumée. Elle était tellement énervée qu'elle se matérialisa directement sur Terre sans prendre la peine de se faire toute belle, c'est à dire se mettre entièrement nue et se parfumer pour masquer l'odeur de souffre. Aucun artifice non plus. Elle se contenta d'apparaître simplement, mains sur les hanches et de mauvaise humeur.

- Ça pouvait pas attendre 5mn ?! C'est déjà difficile d'apprendre des sorts de flammes ténébreuses, je vais jamais y arriver si on me dérange tout le temps !

Lillya baissa alors le regard et vit une humaine particulièrement faible... Non, c'était au delà de cela. La succube pouvait le sentir, son corps était mourant, à l'agonie. Vu son état, il y avait peu de chance qu'elle réussisse à la faire jouir sans rendre l'âme... Et du coup, elle ne pourra pas la lui prendre et cette humaine aura réussie à lui faire perdre son temps. Grommelant de nouveau, elle ajouta alors, en croisant les bras:

- Dis moi rapidement ce que tu veux avant que je ne prenne ton âme comme dédommagement pour m'avoir dérangée.

Avec son apparence jeune et sa voix fluette, il était toutefois sans doute difficile de la prendre au sérieux.

Une très forte odeur se mit à empester la maison, une odeur agressive, du souffre ?  Je pus entendre une voix de très féminine, mais clairement pas celle qu’une adulte, relevant les yeux, je pus admirer une jeune adolescente à la peau rouge. Les attributs démoniaques étant clairement mit en évidence, je ne pus qu’avoir un léger sourire sur mon visage. Elle ne semblait pas de bonne humeur, à croire que tous les démons ont ce trait de caractère.  Au moins avais-je réussi à invoquer un démon, tout espoir n’était clairement pas perdu. Je vins à essayer de me redresser, mon corps tremblait et retomba quand une toux vint à me prendre, venant à cracher du sang au sol. Il fallait faire vite, je pouvais entendre mon souffle devenir sifflante, mes poumons peinaient  à respirer.  La théorie comme quoi la présence démoniaque accélérait ma maladie se prouvait, je devais faire vite, sans quoi j’allais mourir bêtement. 

- Je veux vivre, prenez tout ce que j’ai. Je ne veux pas…

Une toux un peu plus violente vint à surgir, avec son lot de sang. L’odeur de soufre masquait efficacement celle du sang, qui empesterait certainement la pièce.  Je pris appuis sur un mobilier non loin, mes jambes peinaient à supporter mon poids, mon corps manquait de fore, sans parler de ce manque de faim qui avait un impact sur mon corps. C’est en enfonçant presque mes ongles dans le bois du meuble, que je vins à regarder la succube.

- Tant que je peux vivre, prenez mon âme et faites en ce que bon vous sembles.

Le temps jouait trop contre moi, je pouvais sentir la lame froide de la Mort se coller contre mon cou, attendant son heure pour me voler la vie.  Si l’impact de ma première rencontre était similaire à celle-ci, je pourrais très bien mourir cette nuit, si ce n’est plus tôt. Je n’avais pas le temps de questionner la créature. Mon souffle devenais de plus en plus difficile, ma vue semblait se troubler. Merde, il faut que je m’assure qu’elle comprenne ce que je veux. 

- Je …. veux … vivre … c’est … tout. 

Je tentais de rester concentrer sur la créature, attendant d’entendre sa réponse. Elle n’avait techniquement aucune raison de refuser, m’accrochant à cet espoir qu’elle dise oui et ne me refuse pas  ma demande. Je savais pertinemment que je vendais mon âme à un démon, mais aucune autre créature n’avait répondu à mon appel, aussi les autres pouvaient se faire voir. 

Merde alors, à entendre la demande de plus en plus faible de cette humaine, celle-ci semblait exactement vouloir ce que Lillya menaçait de faire. Du coup, ce n'était plus vraiment une sentence si elle accédait à sa requête, mais il était hors de question de repartir les mains vides pour autant. Et elle ne pouvait pas non plus dévorer son âme. De un, vu son état, il lui faudrait boire des litres de potions pour faire partir le goût d'une malade et, de deux, elle n'aura pas eu le temps de s'amuser avec elle. C'est alors qu'elle d'une idée, tout à fait à la hauteur de l'affront qu'elle lui faisait en mourant littéralement sous ses yeux, avant qu'elle n'ait eu le temps de faire quoi que ce soit.

- Très bien, j'emporterais ton âme avec moi, mais tu sera mon esclave pour l'éternité.

Habituellement, les âmes que Lillya emportait le devenaient pour une période plus ou moins longue, avant de devenir un membre du clan à par entier. Mais elle, vu qu'elle allait emporter la sienne sans avoir pu tester son endurance en préalable, allait la servir pour toujours. De toute manière, vu son état, la succube doutait fortement qu'elle aurait pu devenir puissante. Elle tendit donc sa main pour capturer son âme. Toutefois, elle le la retira pas de son corps tout de suite. Remarquant que sa présence semblait accélérer le dégradation de son corps, Lillya décida de la laisser dans celui-ci encore quelques instant en conservant le lien magique avec son âme. Et cela entraîna sa décomposition accélérer.

Il fallut un bon quart d'heure d'agonie avant que l'enveloppe de chair deviennent poussière. Mais l'humaine pouvait constater qu'elle était toujours la et que la douleur avait disparue. Techniquement, elle était morte, à l'état de fantôme. Mais bel et bien présente.

- Tu vois, ton corps n'existe plus, mais tu es toujours la. Si je relâche le lien, il est plus que probable que tu disparaisse également. Les âmes sont si fragiles sans enveloppe. Ne t'en fait pas, je compte bien t'emmener avec moi, aux enfers. Le processus sera long, sachant que tu dois accumuler des énergies négatives dans un incubateur, avant de pouvoir renaître en succube. Si tu désir toujours vivre, malgré ce qui t'attend, je veux l'entendre de ta bouche. Et avant toute chose, dis moi donc ton nom.

Je vins à entendre la succube venir à me dire qu’elle emporterait on âme, devenant son esclave à jamais. J’allais hocher de la tête, alors que je sentis comme une main pénétrer en moi, me donnant un frisson dans le corps, alors que la pièce était chaude. Je sentais mon souffle osciller, ma vue continuait de se brouiller, mais cela n’était pas le plus effrayant. Je pouvais voir mon corps pourrir de l’intérieur plus rapidement, mon souffle devenait douloureux, je sentais la mort venir, mais elle n’était pas douce bien au contraire, j’avais mal, très mal et ma voix n’arrivait pas à sortir de ma gorge. Plus la mort approchait plus je sentais mon corps partir en lambeau. Je pouvais sentir ma peau se détacher de mon corps, mes poumons se remplir de sang. Le désespoir vint à ronger ma raison, elle m’avait mentit, elle me tuait, au final elle n’avait que s’abreuver de mon espoir.  Puis d’un coup il n’y eu plus rien, observant, tremblante, mes mains, qui étaient semi-transparente. J’eus un peu de mal à écouter les dires de la succube. Je ne pus retenir un frisson de frayeur en pensant disparaître comme ça.  Elle me parlait d’un processus pour devenir une succube, un être comme elle, mais avec un statut d’esclave.  JE ne pouvais empêcher mon corps fantomatique de trembler, l’expérience e la décomposition du corps avait été une terrible épreuve. Je voulus répondre une première fois, mais rien ne sortait de ma bouche, mes lèvres et ma mâchoire tremblait de peur.  Je ne pouvais m’infliger de blessure et je dûs mobiliser toute la raison qui me restait pour essayer de saisir son bras.

- Je me nomme Angel Candide Hustaing.

C’était étrange de sentir une sensation d’étouffer alors que l’on a plus de corps. Etait-ce ça le syndrome du membre fantôme ? Je vins à baisser la tête et le buste, même si je continuais de trembler comme une misérable feuille.

- Faite de moi une succube, je vous servirais éternellement.

Les mots étaient dits, même si intérieurement je me disais que j’allais certainement être assez maladroite comme succube. Je ne voulais pas savoir si le fait d’être encore vierge allait engendrer des choses. Je ne pensais qu’à ma survie pour le moment et la succube avait clairement le droit de vie et de mort sur mon âme. Le fait qu’elle ait dit qu’elle m’emmènerait en Enfer me rassurait, au moins n’allais-je pas errer ici et disparaître.

Lillya tiqua sur son nom. Angel, c'était pas terrible pour un être démoniaque. Un peu comme si une ange s'appelait Lilith vous voyez ? C'était à croire que cette humaine avait décidée de la faire chier jusqu'au bout.

- Pour ton bien comme pour le notre, tu n'utilisera que ton second prénom. Candide va beaucoup mieux qu'Angel pour une succube, si tu veux mon avis. Quant à ton nom de famille, tu peux l'oublier. Il ne te servira plus de toute manière.

Ceci étant dit, la succube aspira son âme en elle, non pas pour la dévorer, mais pour la conserver, le temps de la transférer dans l'un de ses incubateurs. Et c'est ce qu'elle fit dès qu'elle se retéléporta dans sa chambre. Lillya attrapa une de ses citrouilles évidée et n'y scella l'âme de sa nouvelle esclave. Celle-ci pouvait être paniquée mais honnêtement, la jeune succube n'en avait rien à faire.

- Tu restera la dedans le temps qu'il faudra à ton âme pour se corrompre et être viciée. J'ai sentie que tu était déjà très imprégnée par la plupart des péchés capitaux hormis la luxure. Je vais donc poser ton incubateur dans un endroit où le clan organise régulièrement des orgies avec d'autres démons. Et tu sera aux premières loges pour ne rien rater. Ton désir de participer et ta frustration de ne pas pouvoir nous rejoindre accéléreront le processus.

Prenant sa citrouille avec elle, Lillya arpenta les couloirs du domaine de son clan, permettant également à Candide de voir à quoi pouvait ressembler un palais démoniaque occupé principalement par des succubes. Elle croisa plusieurs de ses frères et sœurs, qui avaient tous la particularités d'avoir la peau rouge. Visiblement, l'orgie venait de se terminer. Elle passa également devant des fenêtres, donnant sur l'extérieur.

Lorsqu'elle arriva dans la salle des fêtes, essentiellement composée de lits et de tables basses, celle-ci était quasiment vide et du sperme trainait un peu partout, que des esclaves nues et enchaînées nettoyaient à coups de langue. Lillya posa sa citrouilles sur une étagère en hauteur, de façon à ce qu'elle puisse tout voir dans la salle.

- Il y a environs trois orgies par jours, tu ne risque donc pas de t'ennuyer durant les prochaines semaines.

 La succube vint à me dire que je ne devrais pas utiliser mon premier prénom, ce qui était assez logique, un démon nommé « Ange » ça ne le ferait pas trop, elle vint aussi à me dire de ne plus utiliser mon nom de famille, de l’oublier. Ce qui promettait d’être un peu difficile au début.  Je m’attendais à ce que la succube se présente, mais visiblement elle comptait le faire plus tard, je me vis me faire aspirer en elle et je n’eus pas tellement le temps de cogiter sur ce qui se passait, que je me voyais dans une citrouille. Comme incubateur je me serait attendu à quelques chose de plus répugnant ou de spacieux, mais je n’avais pas le droit de me plaindre, mieux valait ne pas l’énerver.  Elle prit la peine de m’expliquer la suite, cette citrouille permettait visiblement de corrompre els âmes.  Je vins un peu à tiquer au terme vicié, ne sachant pas si cela allait me changer radicalement ou non. J’étais déjà bien heureuse de pouvoir avoir une seconde vie, même si c’était avec une laisse autour du cou.  Heureusement que je n’avais pas de corps, sinon mes joues se seraient sans doute empourprée en entendant le mot « orgie ». Elle va m’indiquer que le spectacle allait me donner de plus en plus envie, ce qui aiderait à la transformation.

Je vins à me faire trimballer observant ce que je pouvais voir à travers les trous de la citrouille. Je ne pouvais sortir de la citrouille, étant la seule chose qui semblait avoir un effet sur mon corps fantomatique. Je fus surprise de voir d’autre démon, constatant la similitude avec la succube qui m’avait sauvé, ils avaient la peau rouge, était-ce un rang spécial chez le démons ?  Je vins à jeter de petits coups d’œil vers l’extérieur, quand les « yeux » de la citrouille étaient vers cette direction.  C’était comme si j’étais une petite fée dans une citrouille.  La succube se mit à me placer de telle manière à avoir la possibilité de tout voir par les « yeux » de la citrouille. Je vis les autres esclaves se mettre à rendre la salle propre avec leurs langues.  Je ne pouvais cacher le fait que ce spectacle me surprenait. 

Ma bienfaitrice, si on pouvait la considérer comme ça, vint à me laisser. Entendant les esclaves laper les moindres traces de semence en poussant de petit soupir de plaisir. Je n’eus pas à attendre un peu plus pour que des démons entrent. Je pus constater encore des créatures avec la peau rouge, avec d’autres qui n’avaient pas cette particularité.  Les esclaves vinrent près des démons, les caressants  et venant procurer du plaisir. Encore une fois j’aurais eu le visage rouge en observant cela. Je pus constater une chose négative avec ce corps, je ne pouvais me boucher les oreilles, subissant les cris de plaisir, les gémissements, tous les bruits obscènes. La première orgie fut très riche en sensations, l’air dans mon espace semblait être chaud, comme si j’étais excitée, je pus souffler en voyant le groupe partir, après de longues heures.  Mais, mon état ne s’apaisait pas pour autant. 

Les orgies se mirent à se succéder. Le fait de ne pas avoir à manger, ni de dormir me fit rapidement perdre la notion de temps, pensant que les orgies s’enchainaient les unes après les autres, les esclaves faisant un fabuleux travail avec uniquement leurs langues, semblant ne jamais combler leurs estomacs de cette substance gluante et odorante. Quelques fois,  de la semence venait à s’étaler sur la citrouille où j’étais, ayant une vue imprenable sur le visage, la bouche et la langue des esclaves qui montaient pour venir nettoyer, ce qui m’excitais toujours et encore.

Si les deux premières semaines j’offrais de la résistance à l’envie de la luxure, les semaines qui suivirent vinrent à grignoter mon « innocence ». Après la fin du deuxième mois, mon corps vint à gagner en substance, me permettant, enfin de pouvoir me masturber, alors que je voyais les autres s’amuser sans moi. Je désirais pouvoir y être, appuyant à l’intérieur de la citrouille et venant à gémir pour que l’on me sorte d’ici. Le son ne semblait pas pouvoir sortir. Ma bouche s’ouvrait quand j’observais une succube ou une esclave prendre un membre en bouche, m’imaginant être à sa place. L’apparition de ma queue de succube me permit d’ajouter une source de plaisir, mais comparé aux orgies qui étaient devant moi, ce n’était pas suffisant, je n’avais pas assez de main pour pouvoir tout ressentir.

Au cours de ses trois mois je pus voir ma maîtresse de temps à autres, essayant de la faire signe que je voulais sortir, que je voulais participer, mais soi elle en m’entendait pas, soit elle jouait à ne pas m’entendre. Je crus quelques fois, peut-être était-ce mon imagination, quelle me regardais avec un grand sourire, alors qu’elle s’amusait dans l’orgie.  Les trois mois de voyeurismes permirent d’acquérir des connaissances, étant cependant condamnée  à jouer avec c que mon corps m’offrait, essayant de simuler une fellation avec ma queue de démon, même si ce n’était pas assez épais et que cela ne jouissait pas.  Mon corps vint à mûrir et je n’en pouvais plus, il me fallait du sexe avec d’autres personnes, mon simple corps ne suffisait pas.

En trois mois j’avais presque oublié tout de ma vie d’humaine, il ne restait que quelques brides, comme mon prénom, le fait qu’être esclave de la succube était un choix et que je devais obéir fidèlement à cette dernière.  Le sexe et les orgies étaient mes sources d’intérêts, désirant ardemment y être au lieu d’être emprisonnée au simple statu d’observatrice.

Après avoir scellée l'âme de Candide dans son incubateur et à un lieu de choix, Lillya reprit le cours de sa petites vie tranquille, reprenant son apprentissage magique là où elle en était avant d'être interrompue. Durant les mois qui suivirent, elle eu droit à beaucoup d'autres invocations, ramenant parfois une âme ou deux en souvenir, qui subissaient également le séjour en citrouille. La succube s'amusait alors et les mettre à proximité de cadence. Plusieurs âmes enfermées au même endroits, à subir le même supplice, pouvait parfois créer des liens dans la luxure, et créait une certaine camaraderie chez les esclaves qui, si elles étaient soumises au clan, pouvaient agir comme elles l'entendais entre elles.

Chaque fois que Lillya participait à une orgie familiale, elle regardait les âmes dans les incubateurs, observant la progression de la corruption. Candide ne s'en rendait pas forcément compte, mais les citrouilles émettaient de la lumière, comme si une flamme brûlait à l'intérieur. Lorsque la flamme devenait noire, l'âme était alors prête à renaître sous sa nouvelle forme. Ainsi, au cours d'une énième orgie, 3 mois après l'arrivée de Candide, la succube vit que la flamme de son incubateur était d'un noir d'encre et afficha un grand sourire, tout en se faisant défoncer par un incube de la famille. Elle attendit qu'il inonde son intimité de sa chaude semence pour s'éloigner de l'entremêlement de corps, ce qui ne manqua pas d'en interpeller certain.

- Ou vas tu Lillya chérie ? Cela ne fait qu'une heure que nous baisons. Tu en as déjà assez ?

- Non grande sœur Inazia, juste qu'une nouvelle succube est prêté à naître ❤

Elle pris la citrouille de la concernée entre ses mains et vint la poser au centre de la salle, dans un pentacle similaire à celui utiliser pour les invocations, sauf que celui-ci avait été tracé dans un mélange de sang et de sperme, formant une sorte de pâte qui avait durcie et séché. Autour, les amants et amantes cessèrent toute activité. La naissance d'une nouvelle succube était toujours un événement. Lillya plaça ensuite sa main au dessus et balança un pur rayon de magie rose, ce qui la brisa en plusieurs morceaux.

L'âme, aussi noire que la nuit, sembla se mouvoir, tourbillonnant sur elle même, avant de finalement prendre une forme humanoïde. Lorsque la magie se dissipa enfin, ce fut pour laisser place à une magnifique créature à la peau rouge et possédant une courte chevelure d'un noir de jais. Pour l'heure, elle était aussi nue qu'un nouveau né, mais il n'était pas encore temps de lui trouver des vêtements. Lillya lui tendis son pied avec un joli sourire.

- Bienvenue dans ta nouvelle vie, Candide ❤

Je pus observer une nouvelle fois ma maîtresse, avec une jolie blonde, qui se trouvait accompagné d’un incube. Il prenait beaucoup de plaisir avec ma maîtresse et je n’étais qu’une simple observatrice, venant à vouloir sortir de force pour être roche de ma maîtresse en chair et en os. Les autres compagnes furent du même avis, venant à des fois ressentir leurs envies, essayant de faire ressentir les miennes.  Voir l’incube se donner dans l’antre de ma maitresse ne faisait qu’augmenter mon envie d’être là. Je la vis venir vers moi, me plaquant contre la paroi interne de la citrouille, voulant qu’elle me saisisse, ce qu’elle fit. Je fus bien moins agitée une fois qu’elle m’avait pris, me déposant au-dessus d’un sorte de rituel, mais ce n’était que le début. 

Je sentis une puissance venir m’imprégner, me donner de la force, alors que m coquille vint à se briser, comme l’aurait fait un verre tombant d’une table. Mon corps vint à gagner en consistance, s’imprégnant de tout ce qui était dans la salle, les odeurs, les phéromones, les résidus de magie rose. Je pouvais ressentir par tous mes sens, constatant que mon corps était très sensible au touché, sensation assez peu utilisée alors que j’étais dans la citrouille.  La naissance était grisante, comme si d’un coup le plaisir venait à asperger mon corps.  J’avais le souffle court, mon corps montrant des signes évidant de plaisir, alors que mes paupières s’agitaient pour humidifier mes yeux. Mon nez pouvait sentir cette divine odeur de semence et de luxure, ma bouche était légèrement ouverte, essayant de ressentir le goût de la fornication. Mes oreilles essayaient de capter le moindre gémissement. 

Ma maîtresse vint à me tendre son joli pied, il n’y avait rien de plus beau, venant à fébrilement le saisir, comme s’il pouvait se briser à tout moment, venant à dire d’une voix qui était terriblement sensuelle.

- Merci maîtresse.

Je vins à baiser le pied, le léchant avec ferveur, frottant ma joue dessus, comme pour imprimer l’odeur de ma maîtresse sur moi. Je n’avais pas à demander comme l’appeler, maîtresse était suffisant en soi. J’étais totalement dévouée à ma maîtresse, ma queue de démon ondulant en attente de recevoir des ordres. J’espérais que je plaisais à ma maîtresse et ferais mon possible pour ne pas la décevoir.

Candide était vraiment magnifique en succube et le fait qu'elle ait la peau rouge des Magoa laissait entendre qu'elle avait finalement assez de puissance en sommeil pour intégrer le clan. Mais même si la matriarcale l'intégrait au clan et en faisait une de ses sœur, la dévotion qu'elle afficha à son égard montrait clairement que Candide acceptait pleinement le fait d'être son esclave à jamais. Avec un désir palpable, la nouvelle succube lécha amoureusement son pied, tandis que l'incube approcha son vît tendus de sa belle croupe.

- Elle est délicieuse p'tite sœur... Il me tarde de voir si son cul est tout aussi bon.

L'autre succube quant à elle, vint à se faire pousser un membre masculin et se positionna de manière à pénétrer sa fleur, au moment où le mâle débuta sa sodomie. L'orgie autour reprit bientôt de plus belle et Lillya se mît entre sa sœur et sa nouvelle esclave, debout. Inazia ne tarda pas à venir pénétrer son petit cul avec sa queue caudale, faisant gémir sa cadette de façon adorable.

- Haaaaa... ❤

- Hi hi ❤

- Hmmmm.... Occupe toi de ma chatte, Candide ❤

Lillya fit exprès de ne pas préciser cet ordre, afin de lui laisser plus de marge de manœuvres.