Elle avait beaucoup de mal a rester en selle. Chaque mouvement de Keral manquait de peu de jeter la blonde au sol. Elle avait beau s'aggriper de toutes ses forces, Ariel sentait ses doigts glisser. Devant elle, l'homme lui posa une question, mais elle ne comprit pas. Ou etait ce le petit cri qu'elle poussa? car une main vient la saisir comme une poupée de chiffons, pour la jeter devant lui. Ariel poussa un autre cri de surprise. Ses fesses rondes lui firent un peu mal en rebondissant sur la selle de cuir dure. De meme sons visage cogna contre le torse du demon a l'occasion d'un mouvement du lezard. "Aie!" En même temps Ariel se précipita pour attraper l'homme par la taille. "Ahhhh je vais tomber!!!" Elle fermait les yeux tres fort. Pour les proteger du vent qui lui fouettait le visage et la faisait pleurer. Aussi, elle ne remarqua pas a position soudainement plus erotique, sa jupe retroussée jusqu'au triangle de son pubis, a cause de la traction d'Helel un peu plus tot, son visage plein de cheveux presque blanc tout rouge a force d'etre frappé par le vent.
Juste a ce moment la, la monture cessa sa course folle. Ariel osa ouvrir les yeux derrière les mèches defaites de sa coiffure. Par contre elle n'osa pas defaire son etreinte, pas pour le moment. Les yeux d’azur de la sirène tombèrent sur le mur naturel qui se dressait devant le duo d'infortune. Ariel leva ses yeux abasourdies. "Il vaut peut etre mieux en faire le tour ..." Tout en commençant a tourner la tete pour chercher un autre chemin. Quand soudain, le lezard s’élançât a l'assaut de la falaise. Terrorisée, Ariel n'eu d'autre choix que de serrer de toutes ses forces le torse du démon. Elle poussa un premier cri de surprise qui se mua en hurlement de terreur pure a mesure que l'animal grimpait. Même si cela ne dura que quelques secondes, Ariel eu le sentiment que l'escalade prit une eternité.
a bout de souffle, prostrée contre Helel, elle ne retrouva son calme qu'au moment où ce dernier passa la main dans les meches pales et la questionna. Réfléchir a ses questions trouver les mots pour lui répondre, détourna la jolie blonde de sa peur.L'annonce de passer la nuit dans une auberge, a l'abris du froid et des prédateurs rassura également la sirène. Elle tremblait encore, de la terrible grimpée. Et du froid de la nuit qui tombait. D'autant plus que les longs cheveux de la jeune femme etaient encore humide. "Je viens d'un autre monde. Quelque part où il n'y a que de l'eau ou presque. Et j'essaye de rentrer. Mais je n'y arrive pas. Alors en attendant de vis dans une ville toute grise et avec plein de bruit."
la jeune femme se tut un moment, enroulant ses bras autour d'elle pour essayer de garder un peu sa chaleur corporelle. Le reste du voyage se passant sans encombre, Ariel se prit a somnoler, le menton contre la poitrine, la joue appuyée sur les pectoraux du démon. Bercée par la lente progression de Kéral qui peinant a cause du soir, et du poids doublé a porter. Puis a un moment un eclat de lumière parut dans le noir, comme un phare au milieu d'un océan de ténèbres. La monture eu comme un regain d’énergie et se rua vers cette étincelle. La battisse se dessina progressivement.Ariel se frotta les yeux, un peu contente d'arriver enfin. Elle sursauta et gémit au cri de la vouivre. Ses prunelles scrutèrent la noirceur autour d'eux pour essayer de voir ce prédateur. Elle hochat la tete. il etait effectivement temps de se mettre l'abris.
La sirène découvrit les lieux avec une curiosité fatiguée. Son minois las suivit le male qui installa Keral dans un stalle avec bassin. Dans celle d'a coté se trouvait un centaure à la langue fendue en deux. il discutait avec un palefrenier, lui tirait la langue et lui susurrait des choses a l'oreille.
Elle se détourna du duo quand le bras d'Helel s'enroula autour de sa taille. Ariel le suivit docilement jusqu'au comptoir de bois. Sagement et intimidée, elle l'écouta demander une chambre pour trois. Quand Ariel voulu prendre un logement a son tour, l'homme l'en empêcha. Elle comprit alors qu'un des trois lits etait pour elle. "Pourquoi trois lits?" demanda la Sirène en s'asseyant. La chaise qu'elle occupait etait si haute que ses pieds ne touchaient pas le sol. Elle eu rapidement la réponse a sa question car bientot une personne s'approcha de leur table et pris place.
Ariel ne put pas tout de suite voir de qui il s'agissait car elle portait une capuche profonde qui masquait son visage. En même temps, on servit leur repas. L'aubergiste posa un rôti de veau fumant, accompagné de carottes et de pommes de terres. L'odeur etait plus qu’alléchante.