Oui, ce n’était pas la première fois que les Amazones organisaient ce qu’elles appelaient un « sabbat ». Une fête ancestrale qui avait pour but de célébrer la vie, et qui, malgré la propagande de l’Ordre Immaculé, était encore célébrée par quelques groupes. Il y avait, bien sûr, les sorcières, mais aussi les Amazones. Et, au sein de la Horde, le sabbat avait pour but, non seulement de se faire plaisir, mais aussi de renouveler les stocks de cyprine. Les Chamanes amazones avaient depuis longtemps utilisé la magie rose et les fluides sexuels. En ce qu’ils abritaient la vie, ces fluides étaient des ingrédients magiques très puissants.
Zoänne était donc ravie d’avoir pu invoquer une personne autre que son père, a fortiori une belle et puissante Magoa. Sa bouche était magnifique, et elle pouvait sentir la magie rose affluer en elle, tout autour du corps de la Succube, dont le délicieux petit cul était terriblement agréable à pétrir. Zoänne, avec son corps musclé er bien bâti, frissonnait et soupirait à ce contact. Loin d’être vierge, l’Amazone s’était, pour autant, rarement sentie autant excitée qu’en ce moment. Et c’était encore pire pour Nyala, visuellement très attirée par Andarielle, une attirance accrue et renforcée par toute la magie rose qui sortait. Mythilène, en réalité, était la plus calme des trois, car son corps émettait des défenses naturelles à la magie rose, mais, même malgré ça… Et bien, il aurait fallu être la plus frigide des femmes pour ne pas apprécier Andarielle. Belle, perverse, sulfureuse et provocante, elle était à l’image des Succubes, et Mythilène observa donc le magnifique baiser entre elle et son élève. Un baiser très sensuel, une magnifique promesse pour des moments très intenses à venir.
Andarielle rompit donc son baiser, et, amusée, annonça alors à Zoänne que, effectivement, elle avait été surprise alors qu’elle se faisait plaisir, et voulait donc qu’on lui fasse plaisir, en léchant ses cuisses. La belle Zoänne sourit en retour, puis reporta ensuite son attention sur les deux autres femmes.
« Oh, je ne crois pas, non… Nous, les Amazones, sommes de bien mauvaises spectatrices, nous préférons toujours agir… »
Elle lui sourit, et l’embrassa encore, puis embrassa ensuite ses épaules, et suçota l’un de ses seins, tandis que Mythilène se rapprocha, en emmenant Nyala avec elle. Les deux femmes pénétrèrent ainsi dans le cercle, et Nyala s’empressa de se rapprocher, et embrassa la femme sur les lèvres, ses mains gantées se posant sur les hanches de la femme. Zoänne, elle, était désormais à genoux, devant la belle succube, et approcha ses lèvres de son sexe, en profitant pour renifler l’odeur de sa cyprine… Une odeur délicieuse et magnifique, très parfumée, puis elle fourra sa langue en elle, déplaçant ses mains pour venir les appuyer sur les fesses de la Succube.
Nyala l’embrassa donc, mordillant les lèvres d’Andarielle. À défaut d’avoir perdu sa virginité rapidement, au sein de la Horde, l’Ouvrière avait appris à faire des baisers, et elle estimait être plutôt douée là-dedans. Elle aussi était presque nue, ne portant que des gants et de longues bottes léopard. Elle embrassa donc les lèvres d’Andarielle, et, pendant ce temps, Mythilène se retrouva, à son tour, dans le dos de la femme. Elle avait retiré son pagne bleuâtre, ainsi que son manteau, et était donc, elle aussi, toute nue, avec sa peau blanchâtre et ses multiples tatouages. Ses mains se posèrent sur les courbes de la femme, et elle lui mordilla le cou, avant de profiter des mains de Zoänne pour glisser l’un de ses doigts dans les fesses de la Succube, son doigt remuant dans son délicat fondement.
« Nous te souhaitons la bienvenue, Andarielle… La dernière fois, c’est moi qui avais invoqué une Succube… Je me rappelle encore de son insatiable appétit… La moitié de la Horde, au moins, avait couché avec elle, et elle en redemandait encore… »
La Chamane parla d’une voix calme, posée et sensuelle, tout en remuant son doigt, son autre main venant caresser le ventre de la femme, grattant sa peau, remontant finalement, glissant entre le ventre de Nyala et celui de la Succube, pour venir masser l’un de ses seins. Elle le pinça à hauteur du téton, et tira dessus, avant de le relâcher, et de continuer à le masser.
« Oui… Toi aussi, tu es… Terriblement appétissante… T’offrir nos corps va être un véritable régal… »
Et pas qu’un peu !