Cela faisait des jours que j'entendais des histoires de corps mutilés et à chaque fois, on me parle d'une petite fille mignonne mais mystérieuse et quand je regarde les cadavres, toutes la rages et la folies transpirent dans les plaies béantes des corps sans vie. Plus au Nord, dans un village que l'on nomme Astios, on commence à crier de plus en plus au meurtre sauvage et deux thèses s'affrontent lors des réunions sur la place publique. La première thèse est l'attaque d'animaux sauvage, mais même la plus grosse des bêtes ne peut faire cela, et la deuxième thèse est le rite satanique, rituel afin d'invoquer un démon ou un Dieu démoniste. Pauvres fous, ils sont loin, mais très loin du compte.
Après deux jours de voyage qui me semble interminable, je peux enfin voir les palissade d'Astios. La nuit vient de tomber et je trouve que j'arrive au bon moment afin de pouvoir constater et peut être interceptée l'auteur.
- Maitresse, nous y voilà !
Je me tourne et je fixe le capitaine de ma garde
- En même temps, quand la palissade est juste à une portée d'arc, même un borgne pourrait la voir, imbécile.
Le garde fait un pas en arrière sachant pertinemment qu'il faut pas rester devant moi si je suis énervée, je peux me montrer très « méchante » à ce moment là.
- Vous resterez en dehors de la ville, dressez le camps et plus vite que ça !!! Et si vous voyez une petite fille, ne tentez rien, de toutes façons, elle vous tueras rapidement, avant même que vous puissiez faire quoi que ce soit !
- Oui, Divine Maitresse !!!
Le capitaine se prosterne et quitte les lieux. Je saute de la charrette tractée par quatre purs sang noirs et je me dirige vers la porte d'entrée. Je suis vétue de mon gilet rouge à capuche que je place sur ma tête afin de me cacher quelque peu. Le gilet descend jusqu'à mes fesses, cachant ceux-ci, et je ferme le gilet afin de cacher mes attributs mammaire.
Lorsque j'arrive aux pieds de la porte, un garde se poste devant moi, lance pointée vers moi.
- Halte, qui êtes vous ? Répondez !!!
Le garde s'avance un peu plus vers moi, réduisant ainsi la distance entre lui et moi.
- Répondez ou je vous tues petite folle !!!
Je pousse un petit rire ce qui fait enrager le garde qui tente l’estocade sur moi. J'attrape la lance rapidement et fais dévier la course du garde qui perd l'équilibre et tombe à mes pieds.
- Maintenant, que vais je faire de toi ?
Le garde tente de se relever rapidement mais je lui donne un coup de genou qui balaye de droite à gauche la tempe du soldat qui s'écroule un mètre de moi. Je me mets à rire à gorge déployée, j'adore faire mal et faire souffrir. Je marche vers le garde qui, désarmé, commence à sentir son pseudo avantage devenir une futur mort. Quand, arrivée près de lui, celui-ci commence à courir le plus vite possible, cela m'excite encore plus, une proie qui fuit comme un lache, mais j'ai d'autres plans en tête pour le moment et je n'ai pas le temps pour cette petite créature pleutre.
La porte de la ville n'est pas bloquée et j'entre enfin dans cette ville. La ville d'Astios est vide et sombre, pourtant, la population se nombre à deux miles habitant mais il semble avoir déserté tous les recoins de la ville. Je marche dans une rue qui fait fasse à la porte et j'arrive sur une petite place où il semble qu'il y avait un marché, mais tout ce que je trouve maintenant c'est des corps sans vie, femmes, hommes et enfants. Certains semblent avoir été massacrés et d'autres ne présentent aucunes blessures externes.
- Par les enfers, en deux jours et Astios est déjà ville fantôme ?
Autour de moi, aucun bruit, même pas celui des hiboux ou des grillons et mêmes les moustiques, pourtant nombreux en cette belle saison d'été, sont silencieux. Les corps semblent récent car aucunes odeurs pestilentielles ne se font sentir actuellement. Mais qu'est ce qui c'est passé ici ? Cette phrase tourne dans ma tête, je suis un peu en colère car je ne suis pas l'origine de ce massacre.