INTERLUDE #5
Note : Les interludes sont des sortes de making-of. Ils sont ici pour expliquer d'une certaine manière les choix faits durant l'écriture et la conception. Un interlude se trouvera à chaque « fin de partie » pour expliquer un peu plus en détail le texte. Si vous ne voulez pas vous arrêter dans la narration de l'histoire ou bien ne pas connaître l'envers du décor et donc ruiner un peu la « magie » du texte, il est conseillé de les passer. Ils ne feront pas plus d'une page pour faciliter les choses.
Nous voici réunis pour le dernier interlude, donc. Je me sens vide, en ce moment. C'est peut-être le fait d'avoir terminé le texte. Rassurez-vous cependant ! Il reste l'épilogue, puisque vous vous demandez sans doute (ou pas) ce que sont devenus Red et Mila.
Vous savez, il y a toujours cette émotion après avoir fini un livre ou une série, ou même un film. Ce petit sentiment de vide, qui vous fait vous dire « Bon... et maintenant ? » quand vous refermez le bouquin, ou quand vous décollez le nez de l'écran. Cela faisait au moins un an que je n'avais pas ressenti cette émotion en tant qu'auteur. J'étais vraiment plongé dans mon univers sur les dernières parties, ce qui fait que ça reste pas génial par rapport à ce que j'ai pu faire dans d'autres textes (Je pense par exemple à Souviens-toi Exécute Oublie, le texte sur la Valkyrie, Avalon) mais il y a du mieux.
Ce petit sentiment de solitude clôt vraiment bien ce texte pour moi. Silent Actor, c'est... tout est dans le titre. L'acteur silencieux. Ils ont joué un rôle incroyable dans l'histoire du monde : ils l'ont sauvé, ce qui n'est pas rien ! Et voilà que personne ne les félicitera pour ça, personne ne les portera en triomphe. Personne ne saura même que le monde était en danger.
Et surtout, personne ne connaîtra leur existence. Ils ont sacrifié jusqu'à leur existence aux yeux des autres pour sauver un monde qu'ils n'auraient pu ne jamais connaître.
Des acteurs silencieux, dans un bouquet final si solitaire, finalement.
J'aimerais maintenant revenir sur le titre de certaines parties.
Prenons par exemple le titre de la partie 1, Another Code. Je n'avais pas la place de dire pourquoi j'ai décidé, tout d'abord, de donner des noms aux parties. C'est simple, c'est pour donner une plus forte identité à chaque partie. Ce sont plus que des chapitres ou des parties : ce sont des histoires à part entière. Another Code, c'est simple. Un autre code, un autre moyen de dire deux choses : premièrement, il s'agit d'un autre opus de l'histoire de Mila Morgana. Deuxièmement, un autre personnage, et donc Cender... enfin, Red.
La partie 3, aussi, avait un titre sur lequel il y avait quelque chose à dire. Je parlais dans l'interlude consacré à la partie 3 de The Trash-Heap Princess and Apostrophe, une chanson de sasakure.UK. J'ai aussi vaguement mentionné le fait que le nom de partie, Non-World Harmonize, est aussi une chanson de sasakure.UK. Il s'agit en fait de deux chansons étroitement liées : The Trash-Heap Princess est la suite de Non-World Harmonize. Les deux mettent en scène la princesse aux déchets, d'où mon envie de mettre Non-World Harmonize en titre de partie. Et puis, admettez que « L'harmonisation du non-monde » ça colle assez bien pour ce texte, tout de même.
Enfin, revenir sur le titre de la partie 5, Ending, Beginning. Aucune grande référence ici, non. C'était juste comme je l'ai mentionné brièvement dans le texte la fin d'un grand début. Ending, Beginning, c'est simple à traduire, c'est tout bête : « Fin, Début ». Pour moi, cette partie signe la fin de ce texte, Silent Actor, mais ce n'est que le début des aventures pour Mila et Red. Bien que je n'écrirai sans doute plus sur eux. Je ne juge de rien, je n'étais pas censé écrire la suite de Depuis les Ombres, à travers le Temps à la base. Il se pourrait donc que je décide un jour de reprendre la plume et le personnage de Mila.
Merci infiniment de m'avoir lu ! On se retrouve donc pour l'épilogue, qui viendra clore ce texte une fois pour toutes. Pas d'interlude pour l'épilogue, il est bien trop court pour ça.
Petite note ici pour les curieux. Ce texte, épilogue compris, fait en tout 21 800 mots. Soit 43 pages Word.
Oui, c'est plutôt beaucoup. Sachant que Depuis les Ombres, à travers le Temps faisait 14 100 mots.
On arrive donc à un total de 35 900 mots pour les deux réunis. Ca fait une bonne heure de lecture au bas mot.