Identité : Grayle le pérégrin
Âge : Plusieurs millénaires. Il en a perdu le compte exact.
Sexe : Masculin
Race : Humain (originaire d’une terre alternative)
Sexualité : Hétérosexuel, ouvert envers les non-humaines
Physique :
Grayle a l’apparence d’un jeune homme définitivement sorti de l’enfance mais qui vient à peine d’entrer dans l’âge adulte. On peut estimer son âge apparent autour de 19 à 24 ans. Son visage est assez bien fait, peut-être un peu banal au goût du jeune homme, laissant deviner quelqu’un qui sera viril dans quelques années ou décennies. Bien qu’il n’ait aucune barbe, Grayle possède des sourcils assez épais surplombants ses yeux bleus, parfois cachés par les mèches de sa chevelure rebelle.
L’homme dépasse le mètre 80 et pèse près de 75 kilos. Il possède des jambes et un bassin très musclées, donnant l’impression d’avoir été arrachée à un homme plus large pour être collées sous son torse. Il a les muscles du voyageur, ceux forgés naturellement au fil des ans, mais pas celui du guerrier ou de celui qui pousse de la fonte.
C’est une impression de fiabilité et de douceur qui émane de l’humain, le genre de personne en qui on a naturellement confiance. Ses pas sont légers et sûrs, ses gestes lents mais précis. Ses mains, étonnement, sont très marquées et calleuses, faisant penser à un artisan expérimenté, tout en étant petites et étonnamment douces.
Au niveau des vêtements, Grayle s’habille selon l’endroit où il se trouve. Ses seuls vêtements « permanents » sont de solides bottes de voyage, un pantalon de lin rayé blanc et vert et une chemise beige avec des lacets sur le devant, permettant de la nouer jusqu’au cou ou l’ouvrir jusqu’au nombril.
Inventaire:
Grayle possède un sac magique et une sacoche magique, ainsi qu’une ceinture dont pendent deux couteaux, qu’il manie avec une effroyable dextérité.
Le sac magique est à peu près aussi grand qu’un sac eastpack. S’il n’est pas sans fond, il peut stocker bien plus d’objets que sa taille ne le laisse supposer, Grayle pouvant même y ranger une planche de surf. Sa capacité est plus proche de l’armoire normande que du sac, et Grayle, très prévoyant, y range suffisamment d'objets variés pour qu'il en trouve un adapté à la situation dans laquelle il se trouve.
Si une autre personne fouille dans son sac, elle ne trouvera absolument rien. Le sac est également extrêmement léger, peu importe ce qui y est stocké. Il est aussi indestructible, et réapparait près de Grayle s’il en est séparé plus de 10 minutes ou se trouve à plus de 100 mètres. Grayle est toutefois capable de le faire réapparaître à volonté si besoin.
Chaque semaine, le sac génère des objets qui dépendent de l’endroit où se trouve Grayle (s’il est en montagne, du matériel d’alpiniste par exemple). Les objets sont de grande qualité mais se dégradent et sont inutilisables après une semaine.
Chaque jour, la sacoche de Grayle génère de la nourriture de qualité correcte. La nourriture varie en fonction de l’endroit où il se trouve, et sera toujours composée des plats de la région, ou de la nourriture animale la plus commune.
Caractère :
Curieux est le premier mot qui définit Grayle. Véritable éponge à savoir toujours envieuse d’en apprendre plus, Grayle est immunisé à l’ennui, trouvant toujours quelque chose à faire, ou un sujet auquel s’intéresser et penser. Il n’a pas la curiosité pénible de l’enfant, mais celle posée du sage, de celui qui a vu et vécu plus de choses que beaucoup de personnes. Véritable mine d’informations et d’histoires, Grayle est aussi un conteur qui se plaît à raconter sa vie à qui veut l’entendre. C’est un homme très stable émotionnellement, extrêmement humble malgré ses « pouvoirs ».
Grayle a vécu son lot d’horreur, témoin de la guerre, de la famine, des génocides et des catastrophes naturelles voir planétaires. S’il reste toujours positif, il n’est pas naïf, ni innocent. Il a déjà tué, et sûrement pire. Malgré cela, il déteste la « vraie » violence. Il aime se battre, pour s’entraîner ou dans le cadre d’une compétition, et il a une grande estime pour les combattants, mais il est écœuré par la guerre.
Grayle est aussi très peu impressionnable. Il a sûrement connu pire ou plus écœurant que vous, et a déjà été spectateur de quelque chose de plus horrible que ce que vous pouvez imaginer. Les menaces lui font tout juste hausser un sourcil. Sa seule peur, c’est d’être enfermé dans un endroit dont il ne saurait sortir. Mais même dans le cas où cela arriverait, Grayle n’a pas peur de la mort. Il considère avoir déjà assez vécu pour partir sans regret.
Grayle n’est absolument pas repoussé par les abhumains, et se montre d’un naturel et d’une cordialité tout à fait surprenante avec les aliens ou monstres qu’il croise. Grayle adore voyager et découvrir de nouvelles choses, et l’exotisme ne l’effraie pas. Il a même développé un très fort fétichisme pour les femelles non-humaines.
Même si toutes les rencontres, amis et ennemis de Grayle ne sont que temporaires, et que celles et ceux qu’il croise mourront sûrement bien avant lui, il s’attache assez vite et chéri chaque instant passé auprès de ceux qu’il aime. C’est un ami fidèle, un amant généreux, et un ennemi peu rancunier.
Grayle est incapable d’utiliser la magie, ce qui le frustre énormément, et a fait naitre chez lui à la fois un grand respect et une petite jalousie des magiciens et magiciennes. Il s’est découvert une grande vulnérabilité à la magie (particulièrement celles influant le comportement) et se méfie naturellement de celles et ceux pouvant lui faire perdre la tête.
Histoire :
Grayle est né sur Terre, en 1158. Du moins, sur sa terre. Pas la vôtre. Grayle est originaire d’une Terre alternative, venant d’un autre plan que notre Terre ou Terra. Sa planète d’origine ressemble en de nombreux points à la planète bleue, à une nuance près : la présence de magie et de dieux.
Né dans une famille pauvre, Grayle a grandi dans un équivalent de notre Moyen-Âge. Un Moyen-Âge dans l’ensemble plus paisible grâce à la présence physique de Dieux très peu portés sur les guerres de religions entre croyants. Evoluant au milieu d’une société polythéiste, Grayle eu une enfance assez banale, aidant sa mère couturière et son père potier. Il parle de cette époque avec une mélancolie évidente, maintenant que ses parents, ainsi que ses frères et sœurs sont morts, de même que tous leurs descendants.
Dans un monde où les Dieux marchent au milieu des hommes, les miracles et bénédictions se font communs. Grayle est un de ceux ayant été béni par un être divin. Une déesse, plus particulièrement, Mahadevi, déesse des voyages et de la route éternelle.
Elle fit de Grayle un pérégrin, un de ces voyageurs immortels et éternels chargés de parcourir les mondes et les univers. Pourquoi Grayle et pas un autre ? Dans quel but ? Nul ne le sait, si ce n’est Grayle et Mahadevi. Il refuse de le dire, et n’aime pas en parler.
Devenu un pérégrin, Grayle quitte son monde, sa terre devenant ironiquement celle qu’il connaissait le moins.
Et il voyagea, découvrant des dizaines, des centaines de monde, des milliers de pays et peuplades. Extraterrestres hostiles, peuplades primitives, aliens avancés, machines immortelles, Formiens, Jedi, volcans, déserts, constellations, continents flottants, créatures mythologiques, autant de choses que Grayle a pu contempler.
Durant ses voyages, Grayle a découvert la technologie. Le jeune homme, originaire d’un monde moyenâgeux, regarde encore avec fascination ces vaisseaux spatiaux, ces hologrammes et ces télévisions, quand bien même ces éléments sont devenus familiers.
Le jeune homme a été tour à tour marin, mercenaire, sans-abri, explorateur, prostitué, marchand, espion, esclavagiste et esclave, passant par des dizaines de petits boulots, condamné à marcher et voyager encore et encore, sans jamais trouver nul repos ou foyer. Il a vu avec surprise d’autres Terres, dont la nôtre, même s’il n’a pas encore visité Seikusu.
Aujourd’hui, une éternité après avoir quitté les siens, Grayle vient de franchir un portail vers Terra. Un autre monde, un monde qu’il ne connait pas et dont il va fouler la terre durant des années, des décennies, peut-être des siècles, ou peut-être quelques jours, qui sait…
Un monde où il espère trouver ce qu’il cherche depuis tout ce temps…
Autre :
Grayle peut emprunter librement les portails de toute sorte, arrivant toujours sans encombre au point d’arrivé, et n’étant pas affecté par les dysfonctionnements pouvant survenir.
Grayle est éternellement jeune et quasiment immortel. Il ne peut pas tomber malade, ni s'épuiser, ni être empoisonné d’aucune manière que ce soit. Ses blessures, y compris des membres coupés et/ou arrachés, se régénèrent en quelques secondes, y compris dans le cas d’une décapitation. Une métamorphose forcée ne durera également qu'une fraction de son temps d'origine, tout au plus quelques jours dans le cadre d'une métamorphose permanente (comme le vampirisme). De même, il ne sent pas la douleur au-delà d’un certain stade, et est immunisé à toute attaque psychique directe. Il est toutefois très vulnérable à la magie, surtout celle influant le comportement.
Les voyages de Grayle intensifient cette capacité de régénération. A l’inverse, rester plusieurs jours au même endroit va l’affaiblir continuellement, jusqu’à ce qu’il ne soit plus qu’un humain extrêmement fragile. Une semaine suffit pour en faire un simple humain, et quelques-unes pour le faire vieillir, puis mourir.
Grayle possède une très forte affinité avec les langages (humains comme aliens ou animaux) et assimile ces derniers extrêmement vite.
Grayle se bat avec des couteaux en cortose, offerts par un mercenaire mandalorien. Après des siècles d’entraînement, il est devenu VRAIMENT bon à leur maniement, ainsi qu’à tous les couteaux en général. Ses capacités physiques (force, réflexes et vitesse) restent toutefois très humaines, et un être surnaturel n'aura aucun mal à le surclasser. C’est aussi un excellent cuisinier et secouriste.
Situation de départ : Très expérimenté