Il avait été piégé où il s'était trompé... mais comment se tromper d'odeur, ce n'était pas possible ! Apparemment si, cet homme avait deiux parfums sur lui que ne portaient pas la personne qui l'épiait, la rose et le musc, deux parfums trop différents pour appartenir à la même fgemme, ainsi, il était chez l'une et allait chez l'autre d'une manière qu'il voulait ou croyait discrète... et cette odeur avait échappée à ces deux femmes ? Alors qu'elle ne se plaignent pas d'être trompées.
Mais l'odeur persistait, aussi, il savait que la personne était là, pas loin, très proche même. Il laissa partir l'impudent et renifla ostensiblement pour essayer de deviner d'où venait l'odeur. Il n'eut pas la peine d'en faire plus, elle se signala d'elle même, d'un léger applaudissement très court. Au moins, d'une certaine manière, elle était bonne joueuse. Elle avait compris qu'il savait qu'il était suivi et avaitdécidé de se montrer avant qu'il ne la découvre. C'était une bonne idée. Et très habile, ainsi, elle gardait contenance et montrait une forme d'honnêteté qu'elle n'aurait pas eu en continuant de se cacher, un moyen de ne pas avoir de désavantage.
Son nom était étrange celui d'une pierre, bon au moins, si elle n'avait pas le nom d'une pierre précieuse, cela éliminait les filles de joie.... oui, il n'y avaient que les filles de joie pour porter des noms comme saphir ou rubis... mais amethyste, non, là, ça sortait de l'ordinaire et en même temps, c'était trop long pour qu'on l'oublie facilement...
Le déplaisir était là, mais devant le beau sexe, il se força tout même à effectuer une légère courbette avec un sourire sur les lèvres, forcé, le sourire. Il n'était pas un goujat, ni un malpoli, lui, au moins, il avait de l'éducation... il ne suivait pas les gens ainsi et se préentait à eux avec toute la décence nécessaire, chose qui n'étit apparemment pas le cas de son interlocutrice.
Le reste n'était pas banal... le coup de l'assassin qui ne veut pas assassiner, ce n'était pas piqué des vers... Il eut un sourire, sincère, sincèrement amusé. Il s'agissait d'une mauvaise farce. L'ordre immaculé, ben voyons... une bande de fanatiques sans le moindre intérêt, sans la moindre valeur... et elle elle se présentait là, à découvert, clamant ses objectifs qui lui auraient coûté la vie... et il devait acquiescer, faire profil bas et s'en aller la queue entre les jambes, comme un animal, ou en laissant sa queue se conviulser derrière lui, comme un lézard.... hors de question, il avait de la fierté, un minimum de fierté qui n'était pas négociable !
« Allons madame, cessez de vous moquer je vous prie, je n'ai déjà guère confiance en vos propos, ce n'est pas en me parlant de cela que vous allez faire grimper votre côte. Car quand bien même vous auriez raison, pensez vous que l'on puisse fuir toute sa vie ? Et peut-on vraiment considérer cela comme une vie ? Je ne crois pas madame. »
Il sourit et eut une légère inclinaison du buste.
« L'ordre ne recrute que des fanatiques, et si vous pensez ce que vous dites, ce dont je doute fort, alors vous n'êtes pas plus fanatique quie moi, dans ce cas, vous ne servez pas l'ordre. De plus, quelle piètre assassin se serait fait repréré il y a plusieurs heures de cela ? A votre avis madame, pourquoi ai-je pris les ruelles ? Pourquoi savais-je que l'on me suivait ? Peut être parce que votre odeur persistait tout le temps. Quand vous filez quelqu'un que vous ne connaissez pas, masquez votre odeur. Votre fragrance est certes délicieuse,mais trop remarquable dans une ville comme celle là... »
Petite leçon de filature pour les nuls... mais bon, revenons sur une note plus agréable.
« Néanmoins, madame, imaginons que je prenne votre parole sans la mettre en doute. L'ordre me cherche et veut me faire assassiner, y a-t-il un seul endroit au monde si ce n'est dans la tombe où je puisse être en paix ? »