La mécanique d’un plan parfaitement huilé était ce qu’il y avait de plus beau au monde ! Enfin, c’était son point de vue et celui de tous ceux qui montaient un coup ! Sauf que lui, c’était pour la bonne cause ! Il ne faisait pas ça par plaisir personnel… quoiqu’un peu, si… disons que cela mêlait devoir et plaisir !
Cela faisait bientôt un an qu’il l’avait croisée et qu’elle peuplait sa vie, ses songes, et qu’il l’admirait en secret. Il l’avait vue et ne jurait que par elle. Il revoyait la scène comme si c’était hier, cette vision qui avait changé sa vie. C’était un six mai… il l’avait fêté voilà deux jours. Très vite après l’avoir regardée, il avait plongé dans l’obsession la plus complète.
Le six mai, il avait allumé la télévision et était tombé sur une de ces émissions qui ne valaient pas un pet de lapin (ça aurait été insultant pour le pet comme pour le lapin !), où l’on voyait défiler des invités tous aussi médiocres les uns que les autres pour un évènement en particulier, l’anniversaire d’une personnalité où chacun lui rend un hommage à sa manière, et il avait failli éteindre, failli seulement, car lorsqu’ul avait porté la main à la zapette, il s’était arrêté. La personne qui venait de monter sur scène pour rendre son hommage personnel. Une jeune femme, l’avait intrigué et il avait commencé par flasher. Puis il l’avait vue danser. Et là ça avait été fini.
Petit à petit il avait affiché tous les articles, toutes les photos qu’il avait pu trouver ou obtenir bon gré, mal gré, dans une grande pièce qui en était tapissé. Il avait même commencé à apprendre l’espagnol car elle parlait espagnol ! Il en avait peut êtr e fait trop mais c’était ce qui lui semblait être les choses à faire. Quand il avait besoin de courage, de force, de quoique ce soit, il allait dans cette pièce et le regard de la jeune femme le ressourçait.
Il avait même envoyé des espions chez elle, vous savez, un petit rat, un ou deux insectes, qui lui avaient parlé de tout, depuis sa marque de shampooing jusqu’à ses gouts en terme de lingerie en passant par ses talents, comme par hasard ce qu’elle savait cuisiner, ce qu’elle mangeait. Il avait même plusieurs cahiers dans lesquels des emplois du temps avaient été fait demi-heure par demi-heure, comment elle était vêtue dans les moindres détails, qui elle avaitvu à quelle heure précise, ce qui s’était dit, tout était inscrit dans ces cajhiers…. Il la surveillait, l’admirait et veillait sur elle. Maintenant il voulait qu’elle ne soit plus qu’à lui… il en était arrivé à jalouser toute personne qui l’approchait, homme ou femme. Elle n’était rien que pour lui !
Il avait lâché cinq colonies de cafards, huit de rats chez son manager, avait ibvirté des mites alimentaires chez sa dernière relation sérieuses ainsi que des blattes dans les canalisations de ce dernier. Un chat avait empilé des corbeaux mort pour lui sur le palier de la danseuse comme avertissements. Elle ne l’avait pas écouté, et ce soir elle était sur scène, et selon ses propres dires quand elle l’avait annoncé à la télévision, elle serait à la disposition des fans pour signer des autographes à la fin de sa prochaine prestation sur scène, il avait décidé d’intervenir.
A partie de ce soir, il n’y aurait plus que lui qui poserait les yeux sur elle. Mais d’abord il avait fallu bien des préparatifs. Il avait du s’arranger pour se procurer un passe pour les loges. Il avait fallu une présence confirmée de rats pour cela, ensuite, il avait fallu s’y présenter au bon moment. Ça n’avait pas été dur étant donné la situatrion : des rats dans les loges, de quoi faire baisser irrémédiablement le cachet des lieux, alors on faisait comme il pouvait. On prenait le premier créneau de libre, même s’il était en soirée, pendant une prestation, même.
Ensuite, se retrouver seul… disons que pour cela il avait eu recours à de la triiche, une triche assez violente quand on y réfléchissait. S’était depuis cinq ou six jours échappés du zoo - quel hasard ! un groupe de dangereux prédateurs. Un ours à lunette, qui attendrait chez lui, elle aurait un gros nounours pour elle comme ça, un once, et un ligre. Autant vous dire que ça avait déchainé la chronique, mais il allait s’en servir. L’once serait vue à proximité, attirant les gardiens, et le ligre le suivrait dans les bâtiments pour eêtre sur qu’e Soledad ne soit pas contre le fait de devoir partir avec lui…
Le soir S était arrivé, er il était aux alentours de vingt et une heure, elle aurait fini dans une demie heure, alors autant terminer de tout préparer sur place, il installa ses produits sur place comme s’il était un vrai dératisuer, mles cachant un minimum, comme il avait été demandé et s’était faufilé dans la loge de la danseuse, le croisement stérile de lion et de tigre sur les talons. Celui s’était couché de manière à ce que l’on ne le voit pas en entrant mais qu’il empêche de sortir.
A peine était-il entré qu’il avait sortit un grand sac et avait commencé, en humant son parfum à y ranger toutes les affaires de sa star. Il fallait qu’elle ne manque de rien. La camionnette était garée dans l’entrée de service, donc il n’y aurait pas de témoins venus pour la prestation. Il ferma le sac, non sans avoir plongé son visage dans les vêtements de rechange comme dans les vêtements sales de la jeune femme pour respirer son odeur, son parfum, et se glissa dans un coin sombre, n’attendant plus qu’elle.