La petite était tellement excitée qu’elle était littéralement en train de baver, incapable de retenir sa salive. Elle déglutissait sur place, à genoux devant sa future Maîtresse, léchant son minou. L’intéressée la laissait faire, esquissant un sourire, tout en commençant à se poser une question centrale : allait-elle lui ôter maintenant sa virginité, ou plus tard ? Elle était bien placée pour savoir que le premier acte charnel était généralement très important pour les êtres vivants. Allait-elle la lui retirer maintenant, ou serait-elle suffisamment cruelle pour la faire languir ? Le choix était difficile. Mélinda, pour le coup, ne savait pas trop ce qui était le mieux. Hikiko était en train de se lancer dans la voie de la lubricité à la même vitesse qu’un glacier en train de fondre en plein milieu de l’Océan Indien. La petite vampire caressait les cheveux d’Hikiko, indécise, lorsque cette dernière agit.
En quelques secondes, Mélinda se retrouva allongée sur el sol, et sentit la pointe de ses seins, durs, alors que son corps commençait à être chaud. Blotties l’une contre l’autre, les deux femmes devaient être terriblement belles à regarder. Une ode magnifique et honnête à la plus simple beauté, à cette beauté féminine et pure qui faisait fantasmer l’humanité depuis des millénaires. Haletant et gémissant, émettant de petits cris doux, Hikiko se blottissait contre Mélinda, essayant de frotter son sexe contre le sien.
*Hum... Quelle frustrée... Je me demande depuis combine de temps elle se masturbe seule chez elle le soir…*
Hikiko se laissait aller, guidée par son désir, oubliant toute forme de gêne... Et Mélinda sut qu’elle allait lui ôter sa virginité, car elle-même se sentait de plus en plus excitée. Cette belle petite lycéenne était bien tentante, et, pour en rien arranger, faire l’amour en public était quelque chose qui, loin de rebuter Mélinda, contribuait à l’exciter. Elle n’était pas du genre à se déplacer à poil dans la rue, non, simplement à apprécier l’exhibitionnisme pour ce qu’il était : la capacité de se moquer des conventions sociales... Et puis, il n’y avait rien de plus excitant, pour elle, que de faire l’amour auprès d’un public, et de sentir peu à peu ce public se déhancher, les envier, loucher sur leurs formes, et, quand Mélinda était d’humeur généreuse, les inviter à les rejoindre. Comme beaucoup de femmes refusant de se l’admettre, se faire prendre par une tripotée de mecs bien membrés en chaleur étaient un fantasme assez fort pour elle, aussi fort que celui d’être entourée par une quinzaine de superbes poupées prostrées à ses beaux petits pieds... Et, contrairement à bien des humains, elle avait déjà accompli ce genre de fantasmes.
« Ahhh….! Ahhh…! Je… je t’aime… !! »
Le bref sourire victorieux de Mélinda fut englouti par le baiser plein de passion de cette femme. Mélinda ferma les yeux, et entreprit d’y répondre avec la même passion, une main sur la nuque de la femme, et l’autre pelotant ses fesses, les griffant très légèrement. La langue d’Hikiko s’agitait frénétiquement dans sa bouche, et Mélinda gifla alors ses fesses, provoquant un bruit sonore le long des étagères, afin qu’elle se calme un peu. Elle remua en suite lentement sa langue, et caressa celle d’Hikiko, jouant avec cette dernière. Sa propre langue glissait sur celle d’Hikiko, poursuivant un singulier ballet, magnifique, une danse simpliste et envoûtante, qui dura de longues minutes.
Yeux clos, Mélinda se contentait de profiter de ce moment, gémissant lentement, le bruit de leurs chairs claquant ensemble, de leurs lèvres claquant entre elles, se répandait autour d’elle. Elle respirait parle nez, afin de ne pas avoir à rompre ce baiser, sentant sur son visage les narines précipitées d’Hikiko. Elle la sentait, toute chaude, et elle devait se forcer pour que ses canines ne sortent pas. Si Hikiko se coupait sur ses dents pointues, Mélinda sentirait dans sa bouche le goût du sang, et elle lui sauterait littéralement au cou. L’un de ses doigts glissa le long de la croupe d’Hikiko, et, à son tour, elle alla la sodomiser, enfonçant le bout de son doigt dans sa rondelle, le remuant lentement. Elle se glissa d’avant en arrière, fondant sur son corps, tout en lui mordillant joyeusement les lèvres.
Ce petit jeu dura ainsi un certain nombre de minutes, avant que Mélinda ne finisse par retirer ses lèvres. Elle savait maintenant ce qu’elle allait faire. Elle avait bien enfoncé son doigt, le faisant totalement disparaître dans le fondement d’Hikiko, et c’est de la même manière qu’elle entreprit de le retirer.
Mélinda poussa alors un peu, et allongea ainsi Hikiko sous elle. Mélinda posa chacune de ses mains sur les épaules de la femme, lui souriant.
« Tu m’aimes ? Vraiment ? »
Elle l’embrassa dans le cou, léchant sa peau, remontant tendrement vers son oreille. Elle se trouvait à quatre pattes au-dessus d’Hikiko.
« Redis-le. Sois sincère, convaincante, et je t’enlèverai ta virginité. »