Les rues ne sont pas très sûres (Iruka Seichi)

Nexus était une ville immense, très intéressante à visiter, et débordante d'activité quelle que soit l'heure du jour ou de la nuit. Mais une telle concentration de personnes en un même endroit n'est pas sans dangers, et nexus était aussi une ville dans laquelle il était aisé de se perdre pour une nouvelle venue.
Dans la peau de la nouvelle venue, il s'agissait d'Edessa, et de sa semi candeur qui l'avait amenée sans trop qu'elle sache comment dans les quartiers moins respectables de la ville. Dans ses souvenirs, elle se baladait juste pour une petite promenade nocturne dans les beaux quartiers de la ville, avec ses fontaines et ses places illuminées. Et puis elle ne retrouva pas le chemin de l'auberge où elle avait louée sa chambre. Alors elle avait commencée à chercher son chemin, pour finalement se perdre encore plus car elle n'osait pas demander de l'aide à d'autres personnes.
Elle se dit qu'elle aurait peut-être du lorsque les maisons n'étaient plus aussi bien entretenues, et que les gens n'avaient plus l'air aussi commodes que dans les autres parties de la ville. Edessa était habillée légèrement, se trouvait dans un endroit mal fammé, et elle avait tout d'une femme qui ne savait pas où elle se trouvait.
Alors forcément, ce qui devait arriver arriva.

Alors petite demoiselle, on est perdue ?

Edessa se retourna pour se trouver face à trois hommes, qui avaient l'air tout sauf...gentils. L'un d'eux avait un cache oeil, et tous avaient de sales tronches de bandits, ainsi que quelques dagues à leurs ceintures.

Euh non tout va bien...mais c'était gentil de...

Tu va nous suivre poupée, et tout de suite.

Je n'ai pas...HNNNNNF !

L'un d'eux s'était saisie d'elle, notamment en plaquant sa main sale et rugeuse sur la bouche d'Edessa pour qu'elle ne puisse pas crier. Et ils l'ammenèrent dans une ruelle éloignée, cela dit, vu qu'ils étaient passés devant quelques groupes de personnes qui ne levèrent même aps le petit doigt pour l'aider, Edessa était de toutes manières désespérément seule. Ils la balancèrent sur le sol, leurs dagues dégainées étaient menaçantes. Elle se sentit très inquiète, et les larmes lui montèrent aux yeux. Succube elle était, mais cela ne signifiais pas qu'elle trouvait cette situation plaisante...

Maintenant tu va te montrer très gentille petite, sinon on pourrait s'énerver...

Le passé, le présent, le futur, tout cela forme un tout. Le futur est une question, chose que l'on se pose sans arrêt. Quel sera l'avenir de ci ou l'avenir de ça ? Est-ce que je serais heureux demain ? Untel le sera ? Ou bien peut-être se passera-t-il cela ? Tant de questions qui se posent rien qu'à l'évocation de ce mot. S'en est presque effrayant. Heureusement il représente une faible partie de ce qu'on consacre de nos pensées...
Le présent lui commence déjà à être plus noir que le futur.
Le futur lui est une incertitude, tandis que le présent est le moment où arrive les choses, ce moment où l'on ne peux pas reculer ou avancer pour passer l'instant... De là nait le futur d'ailleurs...
Quand au passé, des trois, c'est sûrement le plus noir des choses pour nous. En effet, le passé est l'archive de notre personne, on y stock ses joies mais surtout ses peines. On dit d'ailleurs vivre dans le passé, cela signifie que qu'on n'arrive pas à se détacher de cette donnée qui n'est plus, mais qui reste dans l'esprit. Bien des malheurs sont gardés dans ce petit tiroir de la mémoire mais qui garde tant... Moi personnellement je n'avais pas à me plaindre à ce niveau là, je n'ai jamais vraiment eu de mésaventures terribles au point de me marquer.  Mais d'autres...


Je soupirais en cette fin d'après midi. Le temps lui était toujours aussi agréable à regarder, la vie nous donnant là un de ses chef d'oeuvre. Le ciel était d'une couleur qui aurait donné envie à plus de mille artistes la passion nécessaire pour sortir, affronter la légère brise et dessiner ce paysage magnifique. On aurait presque cru aux couleurs d'une aurore boréales. Je laissa mes yeux se balader sur ce paradis à ciel ouvert. Que faire de plus ? Immortaliser ce moment ? Comment … ? ma feuille n'est plus qu'un torchon et mon désir, souvenir. Malheureusement l'envie de dessiner est passé, je ne dessine plus depuis un long moment. Peut-être ais-je perdu la foi. Ou bien alors ais-je tout simplement perdu la main.... Non... Admettre cela est une chose qui ne me tenait pas à coeur, j'aimais dessiner, je sentais cette flamme en moi, mais celle-ci est enfermé en moi, si seulement une clé ouvrait le verrou qui pourrait rallumer ce brasier d'envie..

Assis sur une chaise dans un bar peu fréquenté de Nexus, j'admirais la chose avant d'être interpellé par... Une sorte de convois. Une demoiselle semblait trainé et pas de plein gré. Je décidais donc d'aller voir ce qui se passait. Payant rapidement l'addition, je sortis puis les suivis écoutant leurs paroles. Alors qu'ils passaient aux menaces, je vins à frapper un premier gars l'assomant avant de me placer devant la demoiselle les yeux devenus rubis.

" ... Laissez la tranquille ou bien c'est moi qui vais m'énerver..."