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Prélude / Comment Saboter un Monde Imaginaire en Trois Leçons-Par Clochette Tintelune|VAL
« Dernier message par Clochette Tintelune le samedi 13 décembre 2025, 18:43:09 »
Identité : Clochette Tintelune.
Âge : Impossible de savoir avec précision. Des siècles, des millénaires ? Elle se présente sous la forme d’une jeune femme (ou fée) d’environ 25 ans.
Sexe : Féminin.
Race : Fée (Créature).
Sexualité : Strictement hétérosexuelle.

Physique :

Clochette est une fée. De ce fait, elle est normalement aussi grande qu’une main humaine moyenne. Elle possède un corps souple et séduisant, tout à fait féminin. On pourrait la penser fragile, avec sa taille fine soulignée par ses hanches généreuse, la taille menue de ses épaules ou ses longues jambes fuselées. Mais elle a le dos solide, la belle. Assez pour supporter son harmonieuse et sulfureuse poitrine.

La fée possède également un visage aux traits fins, doux, avec un petit nez mutin surmontant une paire de lèvres pulpeuses de la teinte d’un fruit bien mûr. Ses grands yeux font penser à des émeraudes, tranchant avec sa peau laiteuse et sa crinière d’or.

Si la fée à gagné l’aptitude à adopter une forme humaine, elle ne reste malgré tout pas bien grande. Elle peut peut-être atteindre le mètre soixante quand ses longues boucles d’or sont ramenées en un chignon sur le haut de son crâne. Et, que ce soit sous sa forme humaine ou féérique, la jeune créature ne quitte jamais sa robe fétiche, faite de feuilles d’arbre tressées et cousues entre elles, mettant en valeur autant sa poitrine arrogante que sa taille fine ou ses hanches fertiles. La robe s’arrête à mi-cuisse, cachant à peine une féminité glabre qui n’a jamais connu de sous-vêtements.

Enfin, la belle n’a jusque-là jamais eu besoin de chaussures et se trimballe donc pieds nus en permanence.

Caractère :

Sa nature féérique fait de Clochette un être facétieux, émotif et hyper-sensible. Elle a du mal à prendre les choses au sérieux, en général, sauf quand ça la concerne personnellement. Bien qu’elle ait apporté son soutien indéfectible pendant longtemps à Peter Pan, la petite charmeuse est un être profondément égoïste. Il n’y a qu’à voir comment elle s’était sentie menacée quand Wendy Darling avait débarqué à Neverland, le Pays Imaginaire, avec ses frangins, amenés par Peter lui-même.

Clochette, émotive et hyper-sensible, peut à tout moment passer de la joie la plus intense au chagrin le plus tragique, ou encore entrer dans une rage puissante avant de se retrouver en train de supplier pour qu’on la tringle férocement. Cette dernière partie est récente, cela dit. Jusque-là, entourée par des garçons prépubères, la belle n’a jamais été tourmentée par ses hormones. Mais depuis que celles-ci ont été réveillées, la petite fée s’est découvert un appétit sans fin pour les plaisirs de la chair.

On ne peut cependant pas dire que Clochette est d’une grande intelligence. Ce n’est pas un fin stratège et, si elle l’est moins qu’au départ, elle reste une fée naïve qui peut aussi bien faire confiance rapidement qu’entretenir une rancune farouche pendant des siècles.

Histoire :


Clochette a toujours vécu à Neverland, le Pays Imaginaire. Elle y est née, de l’imaginaire d’un enfant probablement, et elle a éclot dans une fleur de nénuphar. Si, au début, la petite fée s’est contentée de découvrir les lieux, elle a vite été prise de fascination pour un garçon qui revenait sans arrêt, qui explorait, qui jouait, et qui planifiait de ne jamais quitter les lieux. Quand elle a enfin cessé de l’observer pour lui parler, elle a été captivée. Enivrée par le garçon, par sa soif d’aventures, elle a fini par décider de rester avec lui pour toujours. C’est lui, qui l’a nommée, à cause du petit bruit tintinnabulant qu’elle faisait lorsqu’elle riait. Un petit son de clochettes, qu’il disait, et elle a adoré.

Clochette et Peter vécurent longtemps seuls, jusqu’à ce que le garçon décide d’aller parcourir le monde humain à la recherches d’enfants ne désirant pas grandir. C’est ainsi que les Garçons Perdus ont commencé à arriver sur Neverland, d’où ils ne prévoyaient pas de partir. Ensemble, la petite bande a continué de vivre des aventures épiques, se servant de leurs imaginations pour créer des mondes fantastiques, des combats homériques, et des scènes de banquets festives.

Puis le Capitaine Crochet débarqua sur la scène. Ce n’était pas le produit de l’imaginaire d’un enfant, lui, ça non ! C’était un adulte, un vrai ! Grand, à la chevelure sombre, ténébreux… Il n’avait pas encore perdu sa main, au début, mais se battait avec un crochet de boucher, d’où son nom. Un vrai méchant qui désirait conquérir Neverland et piller les trésors s’y trouvant. Lui et son équipage commencèrent à piller les côtes de l’île, dérangeant la tribu d’indiens qui y vivaient et prit même Tiger Lily en otage. La petite princesse indienne était une grande amie de Peter et des Garçons Perdus. Sentant son paradis menacé, le jeune garçon entreprit alors de contrer le Capitaine Crochet à chacun de ses plans diaboliques.

Clochette ne saurait dire combien de temps s’écoula alors. La lutte entre Crochet et Peter était inlassable, provoquant des blessures dans les deux camps. Un jour, Crochet perdit sa main sous les crocs acérés d’un crocodile. Mais, dans son équipage, il possédait une enchanteresse qui -si elle ne pouvait pas faire repousser sa main avec la magie- le sauva de la perte totale de sang et lui greffa son crochet fétiche au bout du moignon.

La lutte continua, encore et toujours. Clochette luttait d’arrache-pied avec Peter pour sauvegarder Neverland. Arriva Wendy Darling et ses frères, un beau matin. Ils étaient accompagnés par Peter lui-même, et la petite fée sentit sa place menacée. Bien que faisant bonne figure, elle n’appréciait pas particulièrement l’humaine, l’érigeant au rang de rivale pour l’attention de Peter.

Le temps passant, Wendy finit par retourner dans le monde des humains, avec ses frères, et Clochette avait de nouveau l’attention entière du garçon qui ne voulait pas grandir. La bataille avec Crochet continua, et Peter restait toujours un petit garçon facétieux qui voletait grâce à la poussière de fée offerte par sa petite compagne minuscule.

Lors d’un affrontement particulièrement sévère, Clochette fut touchée par un éclat de plomb. Découvrant du même coup que les fées étaient particulièrement vulnérables à ce métal, la petite blonde ne pensait pas en réchapper. Perdant rapidement du sang, laissée pour morte par Peter après que ce dernier avait échappé de peu à un boulet de canon, Clochette acceptait déjà que sa fin était inévitable. Elle serait probablement la première personne qui mourrait à Neverland.

Mais l’enchanteresse de Crochet la trouva avant qu’elle n’expire. Avec la bénédiction du Capitaine, qui voyait là un bon moyen d’enfin vaincre Peter Pan, elle la sauva. La magie à l’œuvre fut intense. Clochette état aux portes de la mort et l’enchanteresse dévoila tout son talent tandis qu’elle repoussait l’inéluctable. Elle travailla pendant des heures durant, jusqu’à ce qu’elle soit satisfaite de ses efforts.

Clochette avait été sauvée, et par ses ennemis.

Pendant sa convalescence, la petite fée eut la surprise de constater que toute cette magie utilisée sur elle avait entraîné des conséquences imprévues. Alors qu’elle discutait avec la magicienne, perdant un peu le contrôle de ses émotions parce que l’enchanteresse n’arrêtait pas de dire de vilaines choses sur Peter, elle se retrouva soudain bien plus grande qu’elle n’y était habituée. De taille humaine. Dans la moyenne basse, mais humaine malgré tout.

Perdue, apeurée, Clochette fut cependant rassurée par la magicienne. Ce n’était pas la fin, et peut-être qu’elle pouvait retrouver sa taille de fée, si elle se calmait un peu ?

Effectivement, quand la jeune femme eut arrêté de faire son cinéma, elle put se concentrer et souhaiter très fort retrouver sa taille habituelle. Alors que sa convalescence se terminait, elle prit plus de temps pour se remettre et apprendre à maîtriser ce nouveau don.

Avec surprise, elle n’avait pas une seule fois vu le capitaine pirate tandis que c’est l’enchanteresse qui passait le plus clair de son temps avec elle. Quand les matelots venaient lui rendre visites, ils étaient tous gentils, lui souhaitant de se rétablir vite. Le responsable du plomb dont l’éclat avait blessé la fée s’était même confondu en excuses. Il n’avait jamais voulu lui faire du mal il souhaitait juste l’impressionner assez pour qu’elle fuit.

Finalement, Clochette était tout à fait remise. Elle maîtrisait sa taille également, éliminant la raison pour laquelle elle était resté si longtemps à bord du navire pirate. Faisant part à la magicienne de son envie de repartir, de retrouver Peter, elle fut surprise de recevoir sa bénédiction. Elle était libre de partir quand elle le désirait… Mais si elle voulait bien dîner avec le capitaine avant, avec sa taille humaine, ce serait chouette quand même.

Acceptant, un peu méfiante mais suffisamment confiante après ce séjour sans troubles, Clochette se retrouva à partager une volaille rôtie accompagnée de petits légumes avec le terrible Capitaine Crochet. Qui ne lui paraissait pas si terrible, à présent que l’appréhension était passée. Naïve, facilement influençable, la petite fée se fit retourner l’esprit à tel point qu’elle recula son départ. Chaque soir, elle dînait avec Crochet, et chaque soir, elle repoussait un peu plus le moment de partir.

Quand elle prit finalement son envol, ce n’était pas la Clochette avide de retrouver Peter qui voletait dans le ciel nocturne. C’était une petite fée qui avait compris -ou qui avait été persuadée perversement- que Peter faisait du mal aux enfants et se faisait du mal à lui-même en refusant de grandir. Grandir faisait parti de la vie, et rester à jamais coincé dans son enfance était tragique ! Jamais ils n’expérimenteraient la vie telle qu’elle devait être, c’était du gâchis ! Jamais ils ne découvriraient les plaisirs qui pouvaient exister entre un homme et une femme, ainsi que Clochette l’avait découvert au terme d’un de ses dîners avec Crochet.

Armée de ses meilleures intentions, la belle suivit scrupuleusement le plan établi par Crochet et la magicienne. En quelques semaines, les Garçons Perdus avaient exprimé leur souhait de retourner chez eux, de grandir enfin, et Peter avait dû se résoudre à les laisser partir. Il ne restait plus que lui, pour protéger Neverland. Les Indiens, bien que natifs du Pays Imaginaires, ne lutteraient que si leurs terres étaient menacées.

Crochet mena alors son attaque. Son agente infiltrée distrayait suffisamment Peter pour qu’il puisse le capturer. Et la magicienne fit état de son pouvoir considérable en influençant l’esprit du garçon pour qu’il souhaite finalement, lui aussi, rentrer chez lui et grandir.

Débarrassé du Garçon Qui Ne Voulait Pas Grandir, Crochet se proclama alors Roi de Neverland.

Mais le Pays Imaginaire n’est pas une simple contrée. En son cœur, c’est une entité vivante, façonnée par les milliards de rêves d’enfants. Neverland refusait de se laisser dominer par un adulte, et la magie qui l’avait créé se rebella. Un maëlstrom de courants magiques se réveilla, formant des vortex un peu partout, ébranlant la contrée comme jamais auparavant. Clochette, malheureusement, fut l’une des victimes de ce tourbillon infernal d’énergies mystiques. Happée par un vortex, elle fut éjectée dans le monde humain après un temps indéfinissable.

La voilà ainsi, perdue, échouée à Seïkusu. Petite fée haute comme trois pommes qui voletait dans ce monde moderne et industrialisé, ou bien séduisante jeune femme -pas très grande- qui se trimbalait pieds nus et en petite tenue dans les rues, le résultat était le même. Elle était exilée de Neverland et devrait apprendre à vivre seule, à se débrouiller dans ce monde inconnu. Elle n’avait plus Peter à ses côtés. Elle n’avait plus les Garçons Perdus. Elle n’avait plus l’enchanteresse, ni même Crochet.

Survivre ne devait pourtant pas être bien difficile, mh ?

Autre :

Clochette est une fée. En tant que telle, elle est très sensible à la nature.
Elle a aussi acquit la capacité à adopter une taille humaine.
Enfin, à la suite de ce tourbillon de magie qui l’a éjectée du Pays Imaginaire, elle a la capacité de sentir le surnaturel. Sorcières, vampires, démons, mutants… Failles vers Terra…
Ah, et si la poussière de fée que produit Clochette permet de voler pendant une durée déterminée, elle peut aussi rendre... Stone. Oui, addiction comprise. Mais sans les effets néfastes sur la santé.
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Prélude / Re : Déesse, pardonne-lui, il n'a pas encore péché [Validée]
« Dernier message par Deirdre le samedi 13 décembre 2025, 18:27:48 »
Mesdames, oyez les bienvenues. Peut-être au plaisir de vous croiser avec un de mes persos.  ;)
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Les alentours de la ville / Re : Vapeurs écarlates [Lucian Kalvenhaar]
« Dernier message par Lucian Kalvenhaar le samedi 13 décembre 2025, 11:44:25 »
L'ambiance tamisé de la salle donne à la pièce qui se joue un charme certain, seulement, ce qui la rend aussi unique et captivante n'est pas la chorégraphie technique du personnel en coulisse mais bel et bien le jeu d'acteur parfaitement maîtrisée de la jeune femme en son centre. Personne n'ignore le regard qu'on adresse aux individus dont la morphologie ne rentre pas dans un cadre stéréotype et nombreuses sont les personnes qui se sente mal à l'aise de ne pas en être, peu s'affirme. L'amour de soi-même, une question de perspective et d’ego qui se travaille de manière solitaire dans un premier temps puis par la suite, publiquement. Il est plus qu'évident que cette femme toute en chair et en courbe a dépassé ce stade de pensée, qu'elle en est même au point de la révélation, de la révolution. Le charme et l'élégance n'appartient pas qu'un une catégorie de corpulence, bien au contraire, en cet instant, tous ont les yeux posés sur elle et il suffit de prêter l'oreille pour constater que les rires amusés ne sont pas moqueur et critique mais admiratifs. Un regard plus posé et observateur, il en faut peu pour que le démon puisse voir se dessiner sur les pommettes de certains hommes des rougeurs révélatrice de leur culpabilité et pensée inavouée. Cet ensemble de réactions misent à nues ne font que conforter Lucian dans sa prise de décision, bien heureux d'avoir franchi la porte pour assister à cet événement.

Était-ce voulu ou non, peut-être s'était-il montré trop insistant et inquisiteur dans sa manière de la détailler, quoiqu'il en soit, qu'importe ce que peut en être la raison, l'actrice semble avoir jeté son dévolu sur sa personne. Inconnu parmi beaucoup d'autre, étranger aux coutumes et ignorant du scénario établi, il se surprend à s'encrer plus profondément dans son siège lorsqu'elle vint papillonner  dans sa direction, se demandant un instant si cela n'est seulement dû aux choix de sa table. Il ne peut empêcher son regard de croiser le siens, rencontrant alors ses iris couleur noisette  non sans éprouver un fourmillement parcourir tout son être. Cette sensation qu'il vient de ressentir, il ne s'y confronte que lors de rencontre significative qui ne sont généralement pas sans importance, comme un instinct qui lui dicte que la personne qu'il a en face de lui aura, qu'il le veuille ou non, un impact sur son futur proche ou lointain. Un pressentiment qui ne donne pas d'information sur sa bienveillance ou l'inverse, le laissant seul juge de cette interprétation et de son devenir. En cet instant, ce n'est pas un malaise qu'il ressent ni même une mise en garde mais une sorte de gêne, une bonne gêne. L'expression du visage qui lui fait face et communicatif, contagieux même puisqu’il en vient à échanger avec elle un sourire qui se veut discret mais approbateur, enclin à devenir sa fleur le temps d'un moment.

Le battement de ses ailes, l'envolée de ses gestes qui papillonne autour de lui transporte avec élégance la fragrance de son parfum qui enivre et ajoute plus encore de charme à son personnage. Là encore, il décèle la délicatesse et le soin mit dans chaque détaille, allant de sa tenue à son maquillage, peut être même aux moindre grain de beauté perceptible. Une courte seconde il se mordille la lèvre avant que son derme ne soit effleurer par la volupté de son souffle en son creux qui l'interpelle et le surprend. Elle enjoint la prise de contact et même si cela fait peut-être parti du script ou du fan service, il y accorde une attention particulière, comme une invitation à répondre plus tard lorsque la situation s'y prêtera. Enfin, l'arythmie prend une autre tournure, les lumières se font dansantes et l'atmosphère environnant trouve un nouveau souffle quand intervient l'éphèbe qui l'accompagne.  S'il éprouve du regret à la voir s'éloigner de lui, ce n'est qu’éphémère et vite oublier lorsqu'il a le loisir de pouvoir à nouveau poser son regard sur sa silhouette qui virevolte d'une table à l'autre jusqu'à retourner à la scène principale ou se sont concentrés tous les projecteurs.

S'il lui est déjà arrivé de participer à des soirées explicites si ce n'est dire obscènes lors de ses échanges commerciaux nobliaux en Terra, il peut affirmer son rougir que ce qu'il a sous les yeux en cet instant n'a rien à leur envier.  Des femmes nues, mises en avant dans des positions révélatrices, prise même dans un ébats public, il se souvient y avoir toujours ressentit une sorte d'aversion, de dégoût, ce qui est loin d'être le cas lorsque son regard à l'instar d'un insecte pour la lumière est irrémédiablement captivé. Outre l'aspect burlesque octroyé à la scène, l'effeuillage qui se joue est pour lui bien plus prenant et excitant  que ce qu'il a déjà pu voir au court de son millénaire. Il manifeste la fausse pudeur, elle apporte l'élégance, elle transporte l’envoûtement et, s'il n'a pas l'occasion de poser son regard ailleurs, il est plus que certains que ce n'est pas le torse parfaitement taillé de son partenaire qu'on dévore mais l'exposition maîtrisée de chaque partie de son corps qui se dévoile jusqu'à la limite voulu, pas trop mais pas assez à la fois, faisant naître l'envie d'en découvrir plus sans pour autant laisser en bouche le regret que ce ne fut pas le cas.  Une fin tout bonnement calculée qui laisse en chacun la sensation d'un merveilleux moment passé.

Il faudra plusieurs longues minutes à Lucian pour se remettre de ses émotions mais aussi bien pour  analyser ce qu'il venait de voir ainsi que la suite de la marche à suivre. Initialement venu pour en apprendre un peu plus sur les goûts musicaux de cette époque afin d’apporter une nouvelle couleur à la palette artistique qui se joue au sein de son établissement, il se questionne sur comment y parvenir. Pris dans son interrogation, le mouvement de foule autour de lui fini par attirer son attention, les suivant alors du regard jusqu'à ce que ses yeux se posent sur la source de cette agitation. Il se souvient de l'invitation, ou du moins l'avait-il interpréter de cette manière, et se décida alors à y répondre en troquant son siège pour un autre.  Ainsi donc, après s'entre faufiler parmi la foule, il parvint à rejoindre le comptoir pour prendre place juste à côté de l'acteur et vedette de la soirée à qui il adresse naturellement un sourire qu'il s'étonne à avoir sans que celui-ci ne soit pensé.

- Je vous ai connu moins habillée, mais je dois avouer que toute vêtu, vous n'en perdez en rien votre charme.

Introduit-il dans un timbre qui se veut amicale, espérant qu'il n'ait pas mal agît, qu'il n'ait pas mal compris, qu'il ne l'importune pas en venant à sa rencontre comme elle avait pu le faire plus tôt. Prenant place à ses côtés, il posa à nouveau son regard sur elle pour mieux la détailler avant de choir sur son faciès non sans percevoir un échauffement.

- Excusez-moi par avance si je me montre trop cavalier, votre prestation m'a grandement impressionné et j'aurai souhaité en voir davantage. Ne se rendant pas compte sur le moment que cela pourrait porter à confusion. - J'ai chez moi, une troupe d'artiste, nous offrons à nos clients des spectacles, mais rien de ce genre. Je veux apporter de la nouveauté, mais pour cela,  l'aide d'une experte est recommandé.

Il marque une courte pose, cherchant ses mots , le regard braqué sur le comptoir, sa main masquant ses lèvres le temps de la réflexion avant de se redresser et se tourner à nouveau dans sa direction

- Ce que je veux dire, c'est que j'apprécierai beaucoup que vous acceptiez chez nous pour des cours particulier ! Affirme-t-il dans une forme d'enthousiasme maladroit.
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Centre-ville de Seikusu / Re : [Cypress Thornwood] That Beautiful Monster
« Dernier message par Cypress Thornwood le vendredi 12 décembre 2025, 23:25:58 »
Jamais Cypress n’aurait cru pouvoir rougir autant. Même la veille, avant que les choses ne se développent plus passionnément avec Hadrian, elle n'avait pas autant eu l'air de ressembler à une écrevisse. Elle ignorait s'il s’agissait du thème de la conversation -jamais la brunette n'avait abordé ce sujet à haute voix autre que ses ancêtres- ou la manière presque clinique de répondre de Vanessa. Au moins, les réponses étaient-elles informatives. Et si, la gorgone en était sûre, la chaleur de ses joues pouvait être décelée dans le noir le plus complet, au moins elle repartait avec des réponses certaines.

« [···] Considérant l'absence de jouets chez vous [···] »

Mortifiée, elle se rappela que la goule avait fait un tour chez elle pour lui ramener des affaires. Mais elle ignorait si elle pouvait être plus gênée par l'absence de sex-toys qui avait été remarquée, ou par l'hypothèse qu'elle aurait pu en avoir.

« [···] mais rien dans votre historique médical ne laisse supposer que vous êtes vulnérable à ce genre d'épuisement. »

Si Cypress était rassurée de ne pas être sujette à ces engourdissements, ces courbatures, à force de pratiquer, elle était tout autant gênée qu'impressionnée par les recherches poussées de Vanessa à son encontre. Et soulagée, aussi, de savoir qu'elle ne se sentirait pas aussi fourbue à chaque fois. Et rassérénée, également de… Vous avez l'image, là ?

La brune offrit un sourire à la jeune femme qui tentait son possible pour la réconforter, pour lui apporter ce soutien que Cypress voyait beaucoup entre deux femmes amies. Mais qu'elle n’avait jamais vraiment éprouvé, n'étant pas forcément du genre à s'épancher sur des sujets intimes, ou à rechercher particulièrement le contact amical de jeunes de son âge. La manière de s’y prendre de la goule était particulière. Distante, mais de bonne volonté.

«  [···] Les fluides des vampires ont des effets sur la physionomie humaine [···] »

A nouveau, la gorgone rougit férocement. Elle repensait clairement aux ébats de la douche la nuit dernière. A la manière dont son esprit s'était emballé au réveil, en constatant l’absence du vampire à ses côtés. Était-ce de ce genre d'effet que Vanessa évoquait ? Ou bien était-ce seulement son inexpérience des relations entre un homme et une femme ? Elle prit note de sa question pour la poser après.

« [···] ne vous aventurez pas à boire le sang de Monsieur [···] »

A ce niveau, il n'y avait aucun risque. Si ce qu'elle avait conjecturé plus tôt s'avérait être vrai, l'odeur attrayante du sang d'Hadrian recelait une vérité bien plus sombre. Elle ne tenait pas vraiment à la découvrir.

« [···] il viendra un moment où vous vous demanderez ce qu'est d'être mordue [···] je ne vivais que pour renouveler l'expérience. »

Si la possibilité d'envisager à ce qu'Hadrian la morde par curiosité aurait peut-être pu arriver, les précisions de Vanessa assurèrent que ce ne serait pas le cas. Même si de bonne composition, la gorgone restait farouchement indépendante. La possibilité de se retrouver focalisée sur une seule idée fixe, qu'une seule personne soit son monde, l'horrifiait. Elle n'était déjà pas certaine que, de se demander ce qu’une morsure vampirique provoquait, cette idée aurait pu lui effleurer l'esprit. Mais elle était absolument convaincue à présent que ça n'arriverait pas.

Après un instant de silence, une expression presque horrifiée sur les traits, l'étudiante secoua la tête en fermant les yeux un bref instant. Constatant, en ouvrant la bouche, que son estomac réclamait d'être nourrie, la jeune femme proposa d'aller faire quelque chose à manger.

« Peut-être désirez-vous quelque chose en particulier ? J'ignore ce qui se cache dans les placards encore, mais je peux tenter de voir… »

Elle se leva en même temps, se dirigeant vers la cuisine avec la ferme intention de se changer les idées après cette discussion. Avant de se figer sur place, se rappelant de la question qui lui était venue plus tôt.

« Um… Commença-t-elle alors que sa rougeur, qui avait commencé à s'estomper, revenait de plus belle. Vous avez dit que les fluides des vampires ont des effets sur la physionomie humaine… Um… Quels fluides ? Et quels effets, surtout ? »

Autrement dit, est-ce que sa réaction au réveil était la sienne ou avait-elle été influencée ? Et si oui, était-ce uniquement un certain fluide aux propriétés fertiles -inexistantes apparemment chez les vampires- ou bien la salive comptait aussi ? Elle ne se souvenait pas du nombre de fois où ils s'étaient embrassés. Est-ce que ça rentrait dans ces fluides ? Qu'en était-il de la transpiration ?

Secouant de nouveau la tête, la brunette sentait que son esprit inquisiteur s'emballait un peu trop. Mais elle attendait de voir ce que la goule lui répondrait.
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Centre-ville de Seikusu / Re : [Cypress Thornwood] That Beautiful Monster
« Dernier message par Hadrian Kensley le vendredi 12 décembre 2025, 18:24:01 »
"Je crois que bonsoir s'applique encore jusqu'aux petites heures du matin", commenta Vanessa à la réponse de l'invitée de son maître. "Mais à chacun ses habitudes. Bon matin, mademoiselle."

Le regard de Vanessa ne quittait pas Cypress alors qu'elle allait s'éloignait vers la salle de bain, et qu'elle se changeait. Impossible de juger si l'assistante du Tremere la regardait vraiment, ou remplissait juste son rôle de surveillance, du moins de l'extérieur. À l'intérieur, Vanessa examinait soigneusement le corps de la jeune femme, pour s'assurer qu'il n'y avait aucun signe de conversion qui aurait pu lui laisser croire qu'elle avait affaire à une nouvelle maîtresse; entre Hadrian et sa "fille", elle devait déjà partager ses attentions, elle n'était pas certaine qu'elle pourrait gérer les caprices d'une troisième maîtresse, encore moins un nouveau-né, et encore encore moins un mélange de gorgone et de vampire qui donnerait un résultat qu'elle n'était pas sûre de vouloir connaître.

Une fois habillée, elle revint, et prit place sur le canapé.

"Est-ce que les… Um… Courbatures ? Persistent longtemps, après une première initiation ?"

"Ça dépend toujours des femmes. Considérant l'absence de jouets chez vous, et l'absence de partenaire dans votre passif, vous n'avez pas vraiment eu de préparations adéquates. Il n'est rien que cette bru- que Monsieur Hadrian aurait pu faire de plus."

"Sont-elles toujours présentes après chaque… Étreinte ?" poursuivit Cypress.

"Non. Si les courbatures étaient récurrentes, aucune femme ne s'y prêterait de façon régulière. Certaines, plus fragiles, peuvent effectivement être sensibles et courbaturées après chaque rencontre, mais rien dans votre historique médical ne laisse supposer que vous êtes vulnérable à ce genre d'épuisement."

Le ton neutre de Vanessa, pour la première fois, semblait presque rassurant dans sa façon de parler. Elle conservait un incroyable professionnalisme, bien sûr, mais il y avait quelque chose de serein dans sa façon de parler.

"Mmh, plus important encore… Un vampire est-il fertile, nécessitant la prise de… Um… Contraceptifs ?"

"Non."

Voyant l'air inquiet de la jeune femme, Vanessa se permit un bref moment d'humanité et s'approcha d'elle, s'asseyant à ses côtés, mais avec un bon mètre de distance entre elles. D'un geste peu convaincant mais sincère, elle posa une main sur l'épaule de Cypress et y mit un geste de support et de compassion en serrant doucement les doigts.

"Les vampires sont morts. Leurs fluides sexuels, tout comme leurs cellules, sont infertiles. La seule façon, pour un vampire, de se reproduire est de tuer, et de réanimer un cadavre pour créer un nouveau vampire. C'est un rituel de sang. Il *existe* des vampires capable de se reproduire, selon mes rapports, mais ce sont soit des vampires d'une toute autre catégorie, ou alors le produit d'un rapport sexuel entre un vampire de sang extrêmement dilué et d'un ou d'une humaine."

Elle sembla hésiter un moment, avant de reprendre la parole.

"Si vous permettez, mademoiselle, je dois quand même mentionner trois choses, et cela parce que je me doute qu'il y a peu de chance que cette conversation vienne naturellement. La première est que, malgré tout, je recommande l'usage de contraceptifs lorsque possible. Les fluides des vampires ont des effets sur la physionomie humaine, et bien que vous soyez… différente… je ne peux m'empêcher de prendre en considération les chances que vous soyez fondamentalement humaine. Deuxièmement, à moins d'être grièvement blessée, ne vous aventurez pas à boire le sang de Monsieur, et cela doit être *absolument* une histoire de vie ou de mort. Et troisièmement… il viendra un moment où vous vous demanderez ce qu'est d'être mordue… je vous recommande fortement de résister à la curiosité. Je n'ai expérimenté le Baiser qu'une fois dans ma vie, pour une raison d'urgence où Monsieur devait absolument se nourrir, et Monsieur a dû réarranger mon cerveau pour oublier cette sensation, parce que, semblait-il, je ne vivais que pour renouveler l'expérience."
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One Shot / Re : Faux casting pour un anniversaire réussi
« Dernier message par Himeko Sakuraki le vendredi 12 décembre 2025, 16:51:52 »
Les choses sérieuses commençaient enfin et ce n’était pas pour déplaire à la vieille actrice, il avait seulement eu besoin d’un petit coup de pouce. Maintenant il n’y avait plus qu’à espéré que les deux apollons réussiraient à tenir le rythme et à combler ses désirs. Elle se laissa faire lorsque la main de l’autre japonais se posa sur sa tête pour  l’attirer à lui en engouffrant son sexe dans sa bouche entrouverte, elle commença à faire tourner sa langue autour de la friandise pour suivre le mouvement pendant qu’il accélérait le mouvement petit à petit.

Elle essayait de ne pas suivre le mouvement de la tête elle-même pour le laisser prendre l’ascendant mais ce n’était pas facile pour elle de se retenir, heureusement qu’il n’attendit pas très longtemps pour venir lui titiller la gorge. Il avait la taille parfaite pour l’étouffer sans qu’elle ait trop de mal à le garder en bouche et une fois recouvert de salive, cela glissait tout seul, une bonne queue comme elle les aimait. Elle manqua de le mordre de surprise lorsqu’elle reçu une fessée pâtissière tant elle était absorbée par ce qui lui glissait dans la bouche, l’italien se décidait enfin à entrer dans la partie avec un peu de retard.

Le japonais fit le relai au bronzé qui lui attrapa les cheveux pour venir à son tour prendre possession de sa bouche, il n’avait pas oublié la nourriture et elle acceptait volontiers de lécher ce qu’il lui apportait en plus de la sucette. Pour être sûr qu’il soit bien à l’aise, elle commença elle aussi à bouger la tête pour faire aller et venir le long pieu de chair dans sa bouche contrairement à ce qu’elle avait fait avec Jin qui avait du tout faire lui même. Pour ne pas le laisser se reposer, elle leva le bras pour aller attraper le sexe du japonais pour l’empoigner avec force et le branler avec un coup de poignet professionnel.

Son autre main qui tenait encore le chou qui avait servit à lustrer Jin alla se poser sur la crème que ses fesses avait reçu pour en glisser sous sa culotte et commencer à se caresser en tartinant son entrejambe au passage avant d’y glisser la pâtisserie. Elle s’était déjà inséré beaucoup de chose dans le vagin au cours de sa carrière mais c’était la première fois qu’il s’agissait d’une pâtisserie, il n’y avait plus qu’à savoir qui irait la rechercher et comment, il fallait bien qu’elle aussi joue son rôle pour montrer ce dont elle était vraiment capable.
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Le Seikusu Palace et cinéma / Re : Servir de snack dans la salle de ciné (PV)
« Dernier message par Ashley Minawa le vendredi 12 décembre 2025, 13:43:07 »
Le corps d’Ashley était une arme de séduction dévastatrice, sa silhouette finement ciselé par l’exercice était magnifier par cette généreuse poitrine aussi douce que lourde et même si sa taille lui posait parfois problème elle ne la changerait pour rien au monde. Comme tous les hommes, le garçon à qui elle écrasait le visage semblait plus qu’apprécier le traitement et avait même poser ses mains sur elle pour la peloter en même temps qu’elle se frottait à lui, c’était assez hésitant mais elle appréciait tout de même. Elle aimait bien les jeunes hommes peu expérimenté, certes elle n’avait pas toujours autant de plaisir qu’avec des hommes rodés à l’exercice mais ça lui permettait de prendre l’ascendant et de montrer comment faire. Et quel garçon refuserait de laisser une fille comme Ashley s’occuper de lui à part un fou.

Elle suivit le mouvement lorsqu’il la fit se reculer pour se mettre à lui prendre un sein en bouche, elle gloussa devant cette prise d’initiative plaisante. Elle profita qu’elle l’ait bien en bouche pour se presser de nouveau contre lui pour faire balancier dans l’autre sens afin de pouvoir le rejoindre sur le siège, profitant de leur largeur dans cette section pour se glisser les genoux de chaque coté des jambes du fan de hentai, se retrouvant ainsi à califourchon sur lui. Elle gémissait doucement de façon régulière pour lui montrer qu’elle appréciait comment il s’occupait de son sein.

De son coté, elle avait bien envie de faire avancer les choses et elle colla son fessier au sexe qui avait repris en vigueur depuis qu’elle lui faisait goûter sa poitrine. Elle posa ses mains sur son propre fessier pour écraser le membre qui avait déjà exploré sa bouche et faire de petit va et vient en se déhanchant sensuellement :

« N’hésite pas à mordre ou à y aller plus fort, je ne suis pas en sucre et j’aime bien quand c’est intense. »

Elle n’était pas une petite chose fragile et elle n’avait rien contre un peu plus de piquant même si elle ne lui donnait pas plus d’instruction que cela, il avait de quoi faire pour s’amuser sur sa poitrine. Quant à elle, elle décida de pimenter la chose à sa manière en lâchant ses fesses pour se redresser un peu en allant prendre le sexe en main pour le maintenir bien droit afin de venir s’asseoir dessus en le faisant s’enfoncer dans son anus en lâchant un gémissement un peu plus sonore que les autres alors qu’elle le faisait pénétrer en entier. Plutôt que de remonter et commencer des va et vient, elle préféra de lents mouvements circulaires en le gardant bien ancré en elle.
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Centre-ville de Seikusu / Re : [Cypress Thornwood] That Beautiful Monster
« Dernier message par Cypress Thornwood le vendredi 12 décembre 2025, 13:13:49 »
Cypress n'émit absolument aucune objection lorsqu'il la tira à lui, la faisant prendre place sur ses cuisses en plaçant les siennes de chaque côté. La chemise remontait à présent franchement, dévoilant la courbe de sa croupe tandis que sa fleur à nue se calait contre l'entrejambe du vampire. Elle se livrait sans réticences aux baisers qu'il lui offrait, se gorgeant de la douceur et de la passion qu'il y mettait, moulant son buste contre son torse.

Un petit rire salua ses paroles. Elle était bien d'accord. Même si elle adoptait un rythme nocturne pour profiter de sa présence, il avait bien d'autres affaires à gérer, ce qui ne laissait sans doute que peu de temps pour le plaisir. Sa condition de vampire faisait qu'en plus, il ne choisissait pas vraiment quand il « dormait », étant soumis au lever et coucher du soleil.

« Le plus tôt ce sera réglé, le plus tôt vous serez libre de sortir à votre aise, conclut-il, même si elle n'aurait pas forcément pensé à sortir, mais plutôt à découvrir ces plaisirs qu'elle n'avait fait qu'entrevoir la nuit dernière. »

A regret, profitant des derniers baisers et des dernières caresses qu'il lui offrait, l'étudiante reprit sa place sur le lit quand il l'y reposa. Opinant légèrement quand il annonça le temps de son « absence », elle lui sourit doucement et l'observa s'habiller pour sortir. Elle scrutait sans gêne le corps nu de l’homme, appréciant chaque ligne qui le définissait, alors qu'il se couvrait d'un costume sombre, élégant, avec une touche d'écarlate coordonnée pour mettre en valeur sa silhouette, son regard et sa peau pâle.

Elle laissa échapper un éclat de rire amusé quand il spécifia que sa préparation soigneuse était nécessaire, ne le jugeant absolument pas pour vouloir donner une bonne impression, distinguée, élégante et autoritaire. Elle le trouvait d’ailleurs tout à fait séduisant, avec ou sans le costume seyant.

« Prenez soin de vous, ne put-elle s'empêcher de murmurer, rougissante, alors qu'il repartait vers la sortie après être revenu pour lui faire savoir que Vanessa passerait plus tard et complimenter sa tenue. »



La gorgone, faute d'autre chose à faire, s'était replongée dans sa traduction, reprenant sa place sur son coussin face à la table basse. C'est ainsi que la goule la trouva lorsqu’elle arriva. Absorbée par un passage délicat, occupée à converser par sifflements avec ses ancêtres en débattant de l'idée derrière les runes qu'elle déchiffrait, Cypress n'entendit pas tout de suite Vanessa poser sa valise et aller ranger les sacs de l'épicerie dans la cuisine.

Ce ne fut que lorsque le thermos tinta brusquement en tombant au sol que la brunette porta le regard vers la jeune femme, surprise, écarquillant légèrement les yeux. Avec tout ça, elle en avait oublié qu'elle devait lui apporter ses affaires.

« Oh ! Bonjour… Um… Ou bonsoir plutôt ? Quelle heure est-il déjà ? S'empêtra la gorgone dans les salutations, jetant un coup d’œil à l'ordinateur qui lui indiquait 1h56 du matin. Mmh, non, bonjour est adapté. »

La goule semblait perturbée de voir l'étudiante ainsi -peu- vêtue. Mais elle finit par se reprendre et sa première préoccupation fut de l'habiller un peu plus décemment. Acceptant la culotte, le pantalon, le pull-over et les chaussettes, la brunette se déplia de sa position en tailleur pour se relever, remerciant Vanessa d'un sourire. Elle se dirigea vers la salle de bain pour se changer avant de s'arrêter quand l'assistante d'Hadrian lui proposa son oreille si elle voulait se confier. Tournant la tête vers la jeune femme, Cypress lui sourit d'un air radieux et hocha la tête avant d'aller finalement enfiler ses vêtements. Ou plutôt « des » vêtements. Elle ne reconnaissait pas le pull-over et devina que c'était là l'un des achats qui avait été glissé dans sa valise.

Revenant de la salle de bain en étant clairement plus décente, l'étudiante tira profit de l'offre de la goule et s’installa face à elle, laissant de côté la traduction pour le moment. Se lever et marcher était étrange, sa féminité toujours endolorie de sa première expérience sexuelle.

« Est-ce que les… Um… Courbatures ? Persistent longtemps, après une première initiation ? Sont-elles toujours présentes après chaque… Étreinte ? Fut la première chose qu'elle demanda, rougissante. »

Pour Cypress, qui n’avait auparavant jamais été prête à se laisser ravir par les plaisirs de la chair, c'était une question essentielle. Une autre lui vint, d’ailleurs, alors qu'elle repensait aux ébats sous la douche.

« Mmh, plus important encore, décréta la brunette en fronçant les sourcils. Un vampire est-il fertile, nécessitant la prise de… Um… Contraceptifs ? »

Elle n'en revenait pas de ne pas y avoir pensé immédiatement. Autant il avait utilisé un préservatif pour la première fois, autant il n'y en avait pas eu sous la douche. Et probablement la gorgone était-elle fautive, trop accaparée par les délices découverts pour penser à se protéger.
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Les contrées du Chaos / A princess's duty [Zorro Wolfen]
« Dernier message par Shion le vendredi 12 décembre 2025, 07:14:36 »
[Introduction]

"Silence."

À la cour du Roi Serenos, le silence règne. Personne, pas même les nobles, n'a le droit de parler sans l'autorisation du Roi.

Le souverain, maître des trois royaumes d'Ayshanra, était accoudé à son trône, la tête appuyée sur son poing. À sa droite, le siège de la Reine, toujours vide, toujours libre.

"Je remercie cette cour pour son intérêt pour mes activités nocturnes et mon statut marital. Cependant, cette fois, comme à toutes les fois, je n'ai pas l'intention, l'envie, l'inclinaison ou le besoin de remplacer Laryë. Seigneur Pelemetho. Quel est le prochain article de l'ordre du jour?"

Pelemetho ajusta sa toge puis ses lunettes sur son nez, avant de fouiller le parchemin roulé devant ses yeux. Le vieil homme aux cheveux gris et à l'œil fatigué marmonna les mots qui défilaient devant lui, à la recherche du prochain article.

"Ah… Votre Majesté, la Cour Impériale des Araniades demande à Sa Majesté si Sa Majesté sera parmi eux pour la fête des Oasis qui se déroulera dans trois mois à compter de… la semaine passée."

"Non."

Un jaharn, "maître" ou "seigneur" des Araniades, leva alors la main. Le Roi lui adressa le plus bref des regards, et lui fit signe de parler de la main.

"Majesté… pardon d'insister," fit alors l'un des nobles. "Mais en tant qu'Empereur… En tant que pupille du précédent Empereur, vous n'ignorez pas que cette célébration a besoin de la présence du maître pour procéder… ou du moins d'un membre de la famille Impériale… Et comme Sa Majesté, dans son ascension, a fait exécuté ou exiler tous les membres de la fratrie impériale…"

Le visage du Roi se tourna vers l'homme qui parlait beaucoup trop librement, et celui-ci baissa la tête, évitant ce regard froid, les poings serrés.

C'est Pelemetho, ce grand diplomate, qui prit donc la parole, se tournant vers le souverain qui, à ce geste, fit taire le jaharn, et donna le droit de parole au seigneur meisaen.

"Majesté, si vous ne comptez pas vous y présenter vous-même… pourquoi ne pas y envoyer un de vos enfants?"

"Aldericht est aveugle et il est indispensable pour le royaume. Grymauch est en ce moment dans les Terres du Nord, et ne reviendra pas avant des mois, et donc il sera trop tard pour partir. Aurora est une dame de l'Ordre de l'Orchidée, son devoir demande à ce qu'elle reste en Meisa, et Maegera est au Nexus avec ses maris."

"Et… la princesse Laurelian, Majesté?"

Un vent de malaise se répandit dans toute la salle du trône. Tout le monde présent, et même ceux absent, savait que le Roi n'aimait pas que l'on mentionne sa dernière fille. Personne ne savait vraiment pourquoi; était-ce qu'il la détestait à ce point qu'il désirait la garder loin des affaires de la royauté, ou l'aimait-il au point de vouloir la protéger envers et contre tous? Pourquoi est-ce que le Roi semblait toujours se froisser dès le moment que sa jeune fille était mentionnée?

"Votre Majesté, la Princesse ne quitte que si peu souvent le palais," continua Pelemetho, contre les avertissements discrets de l'assemblée. "Cette pauvre fille mérite de pouvoir élargir ses horizons, de voir de belles choses. Pardonnez l'insolence de votre serviteur, mais je crois qu'elle bénéficierait d'un changement d'air."

Le Roi siffla entre ses dents.

"Elle est vulnérable et sans défense. Incapable de même fuir si un danger se présente. Vous me demanderiez de l'envoyer sur les routes?"

"Avec une escorte, sire."

"Elle refusera tout garde royal."

Devant la patience du Roi qui semblait s'effriter au fur et à mesure qu'il parlait, Pelemetho sembla sur le point de faire marche arrière et de reprendre son silence, mais il eut soudainement une idée.

"Sire… j'ai un homme qui pourrait faire l'affaire. Ni un garde royal, ni même un Meisaen, mais un mercenaire. Et pas n'importe lequel; c'est un homme que j'ai vu survivre et protéger ses charges contre les chances les plus improbables. Je l'ai moi-même engagé pour escorter ma femme lors de son voyage annuel chez mes beaux-parents, et…"

[Le départ]

C'était un doux matin d'automne, quelques jours seulement à la suite de la convocation du Roi, que la Princesse Laurelian, ou Shion de son nom d'esclave, quitta enfin sa demeure avec ses quelques bagages transportés jusqu'à la charrette par un groupe de serviteurs. Pas de décoration superflue, pas d'étendards, rien qui puisse laisser savoir que la personne qui voyageait était de sang royal, autre qu'un papier scellé du sceau royal qu'elle conservait dans un cylindre en fer rangé dans son sac.

 L'idée de voyager ne lui était pas horrible, mais encore plus important pour elle, c'était de juste avoir un peu de distance avec son père, et donc elle avait presque sauté sur l'opportunité, surtout en sachant qu'elle ne serait pas accompagnée de membres de la Garde du Roi, mais par un groupe de mercenaires. Bien que tous avaient été, évidemment, proposés à grand renforts de recommandations et de garanties d'honneurs. Du groupe de trente mercenaires, seulement six étaient Meisaens ou Meisaennes. Le reste était composé d'étrangers et étrangères qui donnait au groupe davantage l'air d'une bande de brigands de grande route plutôt que l'escorte d'une princesse. Celui à qui avait été confié, cependant, la sécurité et le commandement de ce groupe était un homme qui répondait au nom de Zorro Wolfen, un homme que la princesse avait donc ordre d'obéir en toute chose, tant que cela concernait sa sécurité, un ordre qu'elle avait l'impression de devoir désobéir dès la première occasion, ne serait-ce que pour froisser le sourcil du Roi.

Alors que les serviteurs s'occupaient de charger les charrettes de vivres et d'équipement, la princesse s'avança jusqu'à l'homme et, délicatement, le frôla du bout d'un doigt posé sur son épaule, avant de lui offrir la main.

Devant Zorro se trouvait donc une jeune femme aux cheveux d'argents et aux yeux dont la couleur passait parfois de l'améthyste au saphir interchangeablement, portant une robe de lin autour de la hanche, ses pieds chaussés de sandales de qualité mais d'apparence humble. Son buste était nu, exposant une peau claire comme le sel et une poitrine élégante aux tétons rosés. Sur ses épaules étaient passés un voile tissé à la main protégeant sa peau des rayons du soleil, et contrairement aux princesses étrangères, elle n'arborait aucun artifice lié à sa position; elle était dénué de bijoux et de richesse. La seule chose trahissant son noble titre était le fait qu'elle était simplement trop jolie et soignée pour avoir vécu une vie rude.

"Je crois que c'est à vous que je dois présenter mes remerciements pour ma protection au cours de ce voyage. J'ai cru bon de faire au moins l'effort de me présenter. Je suis ravie de faire votre connaissance, sieur Wolfen. Je me nomme Laurelian, quoi que pour ce voyage, je vous en prie… appelez-moi Shion."

Un sourire fendit ses jolies lèvres vermeilles. Elle semblait vouloir faire bonne impression, ou peut-être endormir la vigilance du mercenaire à son égard. Qui peut le savoir?
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Centre-ville de Seikusu / Re : [Cypress Thornwood] That Beautiful Monster
« Dernier message par Hadrian Kensley le vendredi 12 décembre 2025, 01:39:44 »
Au moins, elle n'était pas déçue par ses mots, ce qui eut le bénéfice de relâcher un peu la tension qu'il sentait. Parler aussi sincèrement lui faisait l'effet d'avaler un verre d'alcool fort d'une traite; ca lui brûlait presque la gorge. Mais au moins, cette discussion semblait s'approcher de sa fin naturelle, et donc, ils pouvaient passer à autre chose.

Il sentit soudainement le doigt de Cypress, et son ongle, gratter le pourtour de sa blessure. La sensation était… inconfortable, pour le moins, mais elle était déjà plus gentille dans son exécution que Vanessa, qui aurait aussi bien pu le faire avec un torchon qu'avec une sableuse industriel, donc il ne rechigna pas trop, la laissant bandager sa blessure. Aussi longtemps qu'il l'eut, il ne pensa pas que quelqu'un se montra déjà aussi délicat à le traiter, que ce soit ses goules, littéralement des esclaves de l'esprit accroc à la vitae, ou Lilyanne, qui était juste trop petite et peu adroite pour faire le travail proprement.

Lorsqu'il sentit les mains de la jeune femme sur lui, puis son visage s'approcher du sien, il tourna la tête pour voir ce qu'elle faisait, et leurs lèvres se pressèrent les unes contre les autres. Un baiser doux, délicat. Elle avait raison; il avait des choses à faire. Des ennemis à tuer. Des choses à voler.

Mais cela pouvait attendre encore un peu.

Il la prit par la hanche et la tira contre lui, la faisant passer sur ses cuisses, en travers de lui, et passa ses bras autour de sa taille, la gratifiant d'un baiser plus passionné, puis d'un autre. Ses bras se resserrèrent contre elle, pressant son corps contre le sien, et il la garda comme ça, l'embrassant plusieurs fois, comme pour se donner, ou lui donner, assez de douceur pour endurer le reste de la soirée.

"Il manque d'heures dans une nuit pour faire, et vous faire, tout ce que je voudrais, mais vous avez raison; les affaires demandent. Et le plus tôt ce sera réglé…"

Il glissa une main sur la cuisse de la jeune femme et caressa le grain de sa peau, passant délicatement un de ses ongles nacrés sur sa peau à peine plus foncée eue la sienne.

"Le plus tôt ce sera réglé, le plus tôt vous serez libre de sortir à votre aise."

Il posa un baiser sur son cou, un autre sur sa joue et enfin un dernier sur ses lèvres. Ses bras la serrèrent une dernière fois, avant qu'il ne la repose sur le lit et se lève, manifestement à contre-cœur, car les plaisirs et les caresses de Cypress étaient un pronostic plus intéressant que celui de sortir, mais il le devait.

"Il est possible que je sois absent pour une nuit ou deux, si tout se passe bien. Si plus long…"

Il réfléchit un moment en se disant que dans le pire des cas possibles, il serait mort, donc pas vraiment un problème conséquent. Il secoua la tête.

"Ca ne sera pas plus long," se contenta-t-il de dire en retirant le peignoir, ouvrant les tiroirs de sa commode pour s'habiller.

Comme à son habitude, et simplement parce que c'était l'uniforme le plus imposant qu'il ne possède, il enfila un complet, noir cette fois, avec une cravate noire, une chemise rouge ainsi qu'un mouchoir de poche rouge. Il agrippa un peigne, ajusta ses cheveux noirs, lissa sa moustache et ajusta sa barbe, avant de se tourner vers son amante, et se dit qu'à se préparer ainsi, il devait avoir l'air fort vaniteux.

"Je vous assure que toute cette présentation est absolument nécessaire," dit-il, un peu pour la convaincre elle, mais il ne pouvait pas nier que c'était également pour lui-même.

Avec un dernier sourire, il se dirigea vers la porte et disparut de l'encadrage.

L'instant d'après, il réapparut dans le cadre de la porte, la regarda de la tête aux pieds.

"… Je ferai savoir à Vanessa de vous apporter vos vêtements. Mais je dois avouer… magnifique."

Une fois le compliment passé, il disparut de la porte, et Cypress entendit la porte d'entrée s'ouvrir et se refermer, la laissant seule.

***

Ce n'est que deux heures plus tard que Vanessa apparut dans la pièce, sans même que la porte n'annonce son arrivée. Ce soir, plutôt que son complet, elle portait simplement une blouse blanche, déboutonnée jusqu'à la naissance de sa poitrine, ainsi qu'un pantalon lui remontant jusqu'aux hanches, bouclé d'une ceinture en fil d'argent et des escarpins noirs La Venelle. Elle posa la valise de Cypress sur la table du salon, et se dirigea vers la cuisine, sa main droite chargée d'au moins huit sacs d'épicerie.

Après avoir rangé l'épicerie, elle porta enfin son attention vers Cypress et sembla figer de surprise, la menant à lâcher son thermos à café sur le plancher, où il émit un tintement sonore de protestation. Son visage ne trahit, comme d'habitude, aucune émotion particulière, mais son langage corporel, inerte, laissa supposer qu'elle devait ne pas être complètement sûr de comment adresser cette situation. Son regard darda sur la jeune gorgone, jetant un œil vers le cou dénudé de la jeune femme, et sembla un peu rassurée de ne pas y voir de morsure.

Finalement, après avoir retrouvé le contrôle de son cerveau, ses jambes et sa langue, elle s'approcha de la jeune femme, fouilla dans ses affaires et tira une culotte en dentelle cramoisie ainsi qu'un pantalon. Elle sembla prendre un soutien-gorge en renfort, mais elle s'arrêta pour jeter un coup d'œil à Cypress, et remit le soutien-gorge dans la valise, comme pour dire "inutile d'emprisonner une œuvre d'art", et choisit pour elle un pull-over noir, neuf et confortable, ainsi que des chaussettes.

"J'ignore si vous voulez en parler ou non," dit-elle avec une voix calme. "Mais je vous écoute si besoin."

Elle ne précisa pas de quoi elle parlait, mais au moins, la porte était ouverte. Elle n'était pas naturellement de nature à discuter les indiscrétions d'autrui, mais elle supposa que cette expérience avait eu un effet sur la demoiselle, et comme celle-ci ne semblait pas avoir de copines… pas qu'elle eusse la possibilité de leur en parler même si elle en avait…
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