Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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One Shot / Re : Je l'aurais un jour, je l'aurais... (PV avec CT)
« Dernier message par Randal Dragunov le lundi 01 décembre 2025, 23:06:41 »
A chacune de nos rencontres c'est la même rengaine avec elle qui prend le dessus et moi qui me retrouve complètement rincé de bout en bout. Aujourd'hui les choses vont changer. En tout cas je vais profiter de chaque occasion qu'elle va m'offrir. A commencer par ses chevauchées multiples qui me permettent de la plaquer le dos contre le mur pour mieux la baiser.

Mon coeur bat si fort dans ma poitrine que j'ai l'impression de l'entendre résonner dans mes oreilles alors que j'halète lourdement en la regardant droit dans les yeux les secondes suivantes. Malgré le fait d'avoir une main coincée, je ne me gêne pas pour poser la seconde sur son petit cul parfait. Sa peau est chaude, brûlante même... et pourtant si douce en même temps que c'est presque criminel.

Chaque gémissement de se part fait gonfler et durcir ma bite le temps d'une fraction de seconde. Chaque mot qui s'échappe de se bouche m'offre un regain d'énergie pour la pilonner plus fort contre ce mur sans penser au risque d'effondrement. La seule chose que je veux voir détruite c'est elle. Tout ce qu'elle mérite c'est d'être baisée sans aucune pitié pour la rendre méconnaissable.


- Ce soir c'est toi qui va finir au sol, incapable de te lever.


Un coup de rein de ma part vient confirmer mon premier propos. Tout mon bassin ondule dans un mouvement compact pour qu'elle ressente toute mon énergie. Mon gland vient cogner et s'écraser au fond de sa chatte tout en écartant tout ce qui est sur son passage. Les mots qui s'échappent de ma bouche sont accompagnés de longs soupirs car l'oxygène commence à manquer. Ma gorge est de plus en plus sèche vu que je respire la bouche ouverte.


- C'est fini... De jouer avec moi. Tu vas jouir, encore et encore, au bout de ma queue. Et quand je l'aurais décidé, je viendrai te remplir ta chatte et souiller ton visage d'ange.


En remarquant qu'elle tient en place en se retenant à mon corps comme si elle était suspendue au rebord d'une falaise, ma main commence à malaxer son cul avec poigne. Le manque d'espace ne me permet pas de venir claquer dessus aussi fort que je le souhaite même si ça ne m'empêche pas d'essayer et de reproduire le geste à plusieurs reprises. Je veux l'entendre crier encore plus fort. Qu'elle me dise à  quel point elle aime ça et qu'elle en veut encore plus.
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Blabla / Re : Mon voisin du dessus
« Dernier message par Saël Thorne le lundi 01 décembre 2025, 20:36:09 »
Ô VDD si tu savais ce que je souhaite ! Je veux juste un duel en bonne et dûe forme. M'assurer que ta VDD est bien celle que j'ai toujours connue sur les champs de bataille.   :D
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Blabla / Re : Mon voisin du dessus
« Dernier message par Em le lundi 01 décembre 2025, 19:42:19 »
Oh, tu sais, VDD, si ton VDD veut que tu le domines, j'ai tout ce qu'il faut chez moi~
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Blabla / Re : Mon voisin du dessus
« Dernier message par Anéa le lundi 01 décembre 2025, 14:44:20 »
Troublé pour si peu, mon cher VDD... Ca ne sera qu'un avantage lorsque je vous botterai le fessier.  ::)
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Les alentours de la ville / Re : It's as much fun to scare as to be scared (Céleste Trahan)
« Dernier message par Randal Dragunov le dimanche 30 novembre 2025, 23:00:23 »
Ce n'est plus trois mais quatre femmes qu'il a autour de lui. Toutes plus chaudes et cochonnes que la précédente. Inutile d'aller chercher loin pour comprendre ce qui l'excite à ce point. La présence de Céleste, collée contre lui, en train de l'astiquer n'arrange rien. Et une fois de plus Randal tient parole auprès de sa partenaire. Avoir une autre main que la sienne s'occuper de tout le fait soupirer d'un plaisir non dissimulé alors que la douche blanche arrive rapidement pour la gagnante de ce challenge. La personne qui verra la vidéo terminée comprendra à quel point son éjaculation fut agréable aux angles hasardeux.

Tout le monde se fait arroser copieusement sous la direction de la sorcière qui dirige les opérations d'une main de maître. Ferme mais généreuse avec le trio de jeunes femmes qui s'en amusent. Quelques moqueries fusent sur la femme aux cheveux bleues qui ne s'attendait clairement pas à un tel résultat. A croire que les hommes qu'elle a rencontré jusque là parlaient plus qu'ils n'agissaient.

L'objectif du portable reste fixé sur les jeunes femmes qui s'embrassent entre elles. Des doigts viennent se tremper sur la couche de sperme crémeux qui est collé au visage de leur amie. D'autres viennent jouer avec son corps brûlant. Elles ont chaud et veulent plus. Mais une autre femme aura toujours la priorité aux yeux du mafieux. Elle n'a même pas besoin de le pomper pour lui nettoyer la queue pourtant. Pourtant elle semble le faire avec un certain plaisir avant de lui faire comprendre qu'il était temps de rendre les choses plus croustillantes.


- Inutile de me le demander deux fois.


Le regard de Randal est planté sur le cul rond et ferme de la belle qui a fait vriller et bander tous les hommes qui ont eu la chance de croiser sa route ce soir. Ce cul il commence à le connaître après l'avoir exploré à plusieurs reprises. Est-ce que sa forme humaine suffira à le ruiner à un degré suffisant ? Probablement que non... L'idée lui trotte dans la tête jusqu'à lui donner envie de vérifier la théorie.

D'une main il bloque la nuque de Céleste pour la refaire plonger bouche la première contre son gland. Sa bite est gonflée. Elle est dure. Chaque veine la fait pulser pour prouver son envie. Pourtant cela ne lui suffit pas. Le résultat doit être à la hauteur de ses attentes.
A peine aura-t-elle le temps de voir la chose venir qu'il vient lui foutre une claque puissante sur le cul. Allant jusqu'à faire sursauter la blonde et la rouquine qui s'échangent un regard surpris sans s'y arrêter. Et vu que les choses semblent se poursuivre, la belle créature à la chevelure de feu rejoint Céleste en ouvrant la bouche en grand pour lui gober une boucle dans un son de succion un poil forcé. Ce simple contact fait tressauter le membre de mafieux dans la bouche de la sorcière.


- Hmmmm ! C'est parfait, continuez. Faites-moi bander aussi fort qu'avant pour que je puisse lui casser le cul à l'en faire cracher ses poumons.


C'est alors que la femme aux cheveux bleus, au visage encore souillé, vient rejoindre le groupe pour lui offrir sa contribution. Avoir trois bouches s'occuper de sa queue en long, en large et en travers fait rapidement son effet. Peut-être même que sa bite est encore plus imposante ? Lui y croit dur comme fer en tout cas. Et hors de question de douter ou de perdre une seconde.


- Viens par là !


Il n'y a aucune tendresse, ni violence inutile d'ailleurs, dans le geste de Randal alors qu'il attrape la sorcière par sa crinière pour l'emmener jusqu'au sofa sur lequel il l'envoie valser tête la première. Son genou est à peine posé sur le cuir du siège qu'elle se fait déchirer brutalement le cul. La percé est soudaine et puissante. L'énorme et puissant chibre qu'elle lubrifiait l'instant précédent est entré dans son rectum aussi facilement qu'on pourrait couper du beurre avec un couteau brûlant.

Le plaisir que celui lui procure est d'une intensité folle. Le mafieux ne peut s'empêcher de souffler fort en levant les yeux vers le plafond. Une main dans les cheveux de Céleste pour lui appuyer le visage contre le cuir et l'autre sur la peau soyeuse de son cul. La tenir ainsi sous son étreinte tout en profitant de la douceur de sa peau a pour effet de le faire frémir à chaque fois. Tout son corps le ressent et l'exprime. Autant vu de l'extérieur que de l'intérieur.
Le corps étranger qui est planté en elle se met à remuer en repoussant ses parois sensibles au passage. Il tente de jouer avec les limites et la flexibilités de ces dernières pour voir jusqu'où il va pouvoir les étendre ce soir.

Si Céleste est partie s'amuser avec d'autres hommes avant de venir le retrouver, ils deviendront vite qu'un lointain souvenir. D'ailleurs, aucun autre homme ne pourra passer après lui ce soir. Car il va laisser son empreinte sur son corps de façon claire et évidente.
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Le quartier de la Toussaint / Re : Ride the white horse [Pv. CORA]
« Dernier message par Cora Travers le dimanche 30 novembre 2025, 22:19:46 »
Cora n'est clairement plus consciente de ce qu'elle dit, de ce qu'elle balbutie plutôt. Le filtre entre son cerveau est sa bouche a disparu, s'il a un jour existé même à faible dose. Révéler son plus grand secret à Ryo lui semble tout à fait naturel. Elle n'est même pas consciente qu’ils manquent d'avoir un accident.

« Oups ? Mais ouais, cool ! S'écrie-t-elle quand il annonce avoir failli les tuer. J’n'ai pas 'core fait d'test sur d'la biog-bioloj- sur des trucs vivants. Juste sur des trucs inan'mé, marmonne-t-elle ensuite, butant sur des mots qu'elle prononce pourtant tous les jours. »

Ses joue rosissent alors que le grand flic se montre compréhensif et la complimente en même temps. Elle lui sourit alors que ses mèches roses tombent devant son regard hagard. Et elle ne bouge pas de la voiture tandis qu'il fait un arrêt pour aller acheter un peu de poudre blanche top qualité. De toute manière, elle est toujours trop stone pour faire quoi que ce soit alors que l'effet du cocktail qu'il lui a offert en début de soirée retombe. Elle se contente de fumer sa clope pendant qu'il est sorti, mécaniquement, sans vraiment y faire attention, et jette le mégot en direction d'un cendrier sur le trottoir sans voir si elle a réussi à viser correctement.

Même si elle ne rêve que d'une douche chaude et purifiante, elle ne dit pas non à ce petit cadeau qu'il lui ramène en revenant. Avec des gestes assurés malgré la soirée passée, elle se sniffe une petite dose de ce qu'il ramène. Et elle se sent revivre malgré la crasse. Malgré son corps fourbu. Avec un grand sourire, elle s'apprête à remercier son amant quand il dirige brusquement sa tête vers son sexe qu'il vient de sortir.

Un « Mmpf » s’étouffe contre la raideur qui se glisse entre ses lèvres sans douceur, et elle tousse et bave autour alors qu'elle n'avait pas eu le temps de se préparer. Mais elle s'adapte vite, la mutante. Surtout qu'elle adore particulièrement quand Ryo se montre ainsi sans gêne et brutal. Et que de s'étouffer contre sa queue est quand même bien meilleur que sur celles des quatre hommes qui viennent de la souiller un peu plus tôt.

Elle ne pourrait pas dire combien de temps elle a passé à exercer sa mâchoire déjà fatiguée contre le chibre épais du flic. Mais elle y mettait tout son cœur malgré tout, bavant avec application autour de cette queue veineuse, s'étouffant contre le gland qui forçait sa gorge maltraitée à l'accepter et profitant du moment, savourant la sensation exquise de sentir le colosse finalement remplir sa bouche de foutre.

Cora avala comme elle pouvait, essayant de ne rien laisser à côté, et se redressa enfin alors que Ryo relâchait la pression contre son crâne. Le vrombissement de la Mustang s'était arrêté. Regardant par la fenêtre, la blonde voyait qu'ils étaient arrivés.

« Oh, j'vais p’voir aller sous la douche, soupire-t-elle d'une voix rauque alors qu'ils sortent de la voiture. Tu m'rejoins après, darling ? Suggère-t-elle, souhaitant avant tout se débarrasser des fluides du maire-adjoint et de ses associés, mais n'étant absolument pas contre chasser le souvenirs de leurs queues en elle par celle de Ryo. »

Elle n'attends pas vraiment sa réponse, lâchant la paire de talons dans l'entrée après qu'il ait ouvert la porte et chancelant, trébuchant, jusqu'à la salle de bain.

Une fois arrivée, sans tomber une seule fois malgré plusieurs frayeurs, elle se dépêche de retirer les lambeaux de sa robe avec des doigts gourds et de la mettre dans la poubelle. Clairement, elle était irrécupérable. Puis elle se glissa dans la douche, démarrant le jet et attendant que l'eau soit chaude juste comme elle aimait… Pour se laisser tomber à genoux alors que ses jambes ne la portaient plus et se frotter presque frénétiquement avec du savon, shampouinant ses cheveux furieusement, espérant éliminer toute trace de la soirée.

Son esprit refusait d'accepter ce qui s'était passé et fut particulièrement soulagé quand elle fut enfin propre, s’efforçant d'effacer les dernières heures de sa mémoire, de les refouler si profondément que seul un hypnotiseur pourrait les mettre au jour. Si Ryo la prenait au mot pour la rejoindre sous la douche, il la trouverait assise, le dos contre le mur et les genoux ramenés contre son imposante poitrine, le regard dans le vague alors que le jet d'eau continuait de l'abreuver d'une eau presque fumante.
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Centre-ville de Seikusu / Re : [Cypress Thornwood] That Beautiful Monster
« Dernier message par Hadrian Kensley le dimanche 30 novembre 2025, 22:00:01 »
"Hadrian, puis-je essayer… Quelque chose ?"
"Essayer qu-"

Encore une fois, comme toujours, Cypress le prit de court. Elle ne le laissa même pas l'interroger, et la position changea dans une succession de gestes assez rapide pour qu'il n'eut pas le temps de s'y opposer.

Il aurait pu continuer contre le gré de la jeune femme, et de la voir se faire violence à ses caresses lui arracha ce même inexplicable sentiment de frustration que les animaux ressentaient à se faire arracher un jouet, un sentiment qu'il réprima immédiatement derrière ce masque de gracieuseté qu'il utilisait si fréquemment. Il remarqua notamment l'effort qu'il lui prit d'utiliser ce masque avec Cypress, comme s'il se sentait mal de lui mentir. Il prit une note mentale d'adresser ce problème plus tard.

Il se retrouva donc assis sur le banc, et vit cette jeune femme poser un genou à sa droite, et un autre à sa gauche, se rapprochant encore jusqu'à ce que leur corps se touchent de nouveau. Il leva la tête pour la regarder, et recueillit sur les lèvres s'abaissant vers lui un autre baiser passionné. S'y abandonnant, le vampire dégusta les lèvres et la langue de cette jeune femme, alors que ses mains, réchauffées par l'eau chaude de la douche, se posa sur ses cuisses, et les remonta lentement jusqu'à ses hanches, non sans faire un arrêt fort mérité sur cette croupe ronde et voluptueuses pour un délicat, mais mérité, pétrissage. Une fois sur les hanches, il la soutint, autant qu'elle le laissa la soutenir.

" Je ne vais pas mentir en disant que j’en ai toujours rêvé, mais… Je suis curieuse… Des sensations qui changeraient dans cette position…"

"Eh bien, il n'y a qu'une façon de le savoir, autre que la théorie," dit-il sur le même ton susurrant.

Il la tira doucement vers le bas, jusqu'à ce qu'elle soit bien assise sur lui, son membre, naturellement dressé vers le plafond, glissant sous elle, le gland traçant la raie de ses fesses avant de s'arrêter au bas de son dos, jusqu'à ce que le visage de Cypress soit devant le sien. Il remarqua, cette fois-ci, la différence de taille, car malgré le fait qu'elle était assise sur ses cuisses, le visage de la jeune femme était de nouveau plus bas que le sien. À peine, mais quand même. Cela le fit un peu sourire.

Il se pencha donc sur elle et s'empara de ses lèvres de nouveau.

Les mains du vampire quittèrent les hanches de la gorgone et descendit jusqu'à ses fesses pour reprendre le pétrissage de tantôt, ses doigts tâtant et massant cette chaire tendre et, pourtant, il détectait du muscle non négligeable. Peut-être le résultat du port des talons hauts, ou encore du gym. Il se rendit compte, encore une fois, qu'il ne savait pas grand-chose de cette jeune et élégante créature au-delà de ce qu'elle lui en avait brièvement dit, et de ce qu'il avait vaguement lu sur un rapport.

Les mains soulevèrent doucement les fesses de Cypress, la relevant sur les genoux, et le sexe du vampire se retrouva de nouveau sous elle. Comptant un peu sur sa capacité à se tenir d'elle-même, les mains d'Hadrian remontèrent sur ses hanches, et il ajusta légèrement l'angle pour que son sexe soit bien aligné avec le sien et, des mains, la poussa vers le bas, faisant fléchir les genoux de la jeune femme jusqu'à ce que sa virilité se presse à sa fleur, puis s'enfonce lentement en elle alors qu'il la fait descendre toujours plus bas.

Encore une fois, la chaleur et le plaisir du coït enveloppa son membre turgescent, enflammant ses sens et lui arrachant un soupir de plaisir. Il l'embrassa encore une fois, avant de poser son front contre l'épaule de Cypress.

"Vous me donnez chaud, Cypress," dit-il, incapable de décrire plus exactement cette sensation de bien-être qui se répendait en lui.

Il se demanda si c'était également son cas, et donc il leva les yeux vers le visage de la jeune femme pour y lire son expression.

Il posa ensuite un baiser sur ses lèvres.

"Serait-ce déplacé de vouloir vous regarder explorer vos sensations?"

Autrement dit; il voulait la voir prendre son pied, la voir rechercher et saisir ce plaisir de ses propres actions, plutôt que de les lui prodiguer. L'idée de la voir danser sur lui, et se stimuler pour son propre plaisir et les expressions que ce beau visage lui montrerait enflammait encore plus l'esprit du vampire.
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Le quartier de la Toussaint / Re : Ride the white horse [Pv. CORA]
« Dernier message par Ryo le dimanche 30 novembre 2025, 20:05:23 »
Ryo manque sortir de sa voie et emboutir une camionnette arrivant en face. La Mustang fait une embardée, vrille de travers, se rétablie et freine à bloc pour s’arrêter près d’un abri bus heureusement vide.

« Putain de merde ! »

Cora n’est pas en mesure de lui glisser une blague de magicien de sous le manteau. Elle est limite stone est tient plus à cet instant de l’épave que de la fille capable de produire n’importe quoi d’intelligent. Ce qu’elle vient de faire, c’est de l’inné et ça pue les emmerdes à plein nez. Des cas comme elle, Ryo en a côtoyé quelque uns. Seikusu est une cité particulière, il s’y passe des trucs. En coulisse, il se raconte des trucs qu’il faut appréhender avec prudence et que même les pires des tordus évitent d’aborder. Le gouvernement est dans le coup, les services secrets de nombreux pays aussi donc, à ce niveau-là de jeu, Ryo n’est rien du tout. Le flic a déjà eu à faire avec une folle dingue de la gâchette increvable qui se régénérait dès qu’elle saignait. Il a buté une créature qui n’aurait jamais dû sortir d’un film d’horreur et il a aussi baisé une vampire mais ça, il préfère l’oublier. Ces faits remontent à quelques temps déjà et il s’était promis de s’en tenir éloigné. A chaque fois, ces aventures ont merdé et il a sévèrement morflé.

Mais là, c’est dans sa caisse que ça arrive et putain de merde, avec la nénette qui lui sert de vide-burnes en ce moment ! Donc, fais chier !
Maintenant, Ryo, il réfléchit vite et l’explication miteuse de Cora l’aide à prendre sa décision. Là, le mieux serait de la balancer dans le port, emballée dans un sac lesté, mais elle a du bol : sa tare peut être utile.

« Hey, cool ! C’te surprise que tu me fais. J’ai failli nous tuer. »

Une clope, ça reste une clope. Un billet de cent dollars, c’est autre chose. Si ce qu’elle dit est vrai, dans deux mois ils sont il est millionnaire et se la coule douce dans un coin peinard où personne voudra le buter.

« Ah ouais ? Vraiment ? Et ça marche donc avec à peu près tout ton truc ? »

Parce qu’il ne faut pas se créer de faux espoirs non plus… En plus, c’est louche non ? Qu’est ce qu’elle fout comme laborantine à tenter de grapiller trois sous alors qu’elle détient un trésor qui pourrait faire d’elle … un truc énorme.

« Le dire à quelqu’un ? Non ma chérie, tu m’es trop précieuse pour que je te fasse du mal. »

C’est discutable après la soirée qu’ils viennent de passer mais elle n’est pas en mesure de le contredire. Elle a déjà du mal à parler …

« Moi je trouve ça cool. J’y crois aux mutants. J’ai toujours dis que l’humanité avait besoin d’évoluer de la bonne manière et maintenant que je te connais, toi et notre petit secret à nous deux, je ne me suis pas trompé. »

Putain ce qu’il raconte comme merde, c’est minable mais au point où  il en est, il pourrait mettre un nez rouge pour la faire rire si elle le voulait. Heureusement qu’il la tient sous sa coupe …

« Je serais muet comme une tombe bébé. Mais pour fêter cette nouvelle, on va faire un détour chez un pote à moi qui vend de la premium. Tu mérites ce qui se fait de mieux. »

Le pote, c’est Yoshi, qui se procure de la blanche directement sur le continent d’en face, à la source, sans passer par la case mélange. Elle est pure et à user avec précaution. Son gramme, Ryo il le paie une fortune mais bon … il s’en branle, c’est pour la bonne cause. De retour dans la caisse, Cora n’a pas bougé.

« Tiens, envoie-toi ça, une pointe suffit, doucement, pas plus. »

L’effet est sidérant et avant qu’elle ne sorte une connerie stupide de plus, il la prend par la nuque et amène sa tête entre ses cuisses. Il vient de se libérer, qu’importe qu’elle flaire le jap’ à plein nez. Il a besoin de réfléchir et ne veut pas l’entendre. Y’a un peu de route pour rentrer au loft. Là, il la foutra au lit, l’enculera à sec peut être, et se projettera dans le futur. Un futur bien doré …
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Blabla / Re : Mon voisin du dessus
« Dernier message par Saël Thorne le dimanche 30 novembre 2025, 16:22:48 »
Que ma VDD m'excuse, je suis troublée par ma VDD.  :D Je suis votre homme si vous souhaitez être ma partenaire d'entraînement pour se battre.
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Les contrées du Chaos / Re : La salade magique [PV Guillot/Deidre/Lucian]
« Dernier message par Deirdre le dimanche 30 novembre 2025, 16:17:01 »
La sang-mêlé se redresse sans un bruit, secouant la poussière noire qui s’accroche encore à ses ailes. Elle observe Guillot un bref instant : la franchise brute dans ses yeux, la modestie crispée dans ses épaules. Tout en lui donne l’impression d’un homme qui avance même quand le sol tremble sous ses pieds, et qui ne triche jamais avec la droiture.

Elle s’avance alors, droite, le visage éclairé par la lueur mourante du brasier.
Deirdre. Ancienne Commandante de la Guilde des Mercenaires d’Argent… et hybride ange-fée.

La jeune femme incline légèrement la tête.
Ravie de faire votre connaissance, Paladin Guillot de Belloy.

Le ton est simple, mais solide ; une présentation sans ostentation, coupée au fil d’une lame nette.
Déjà, elle se détourne. Ses mains s’activent.

Elle ramasse des branches sèches, effleure quelques feuilles encore vertes. Kan en apporte d’autres, discret mais prompt. En quelques mouvements précis, un nouveau foyer naît, plus stable, plus sûr. Les flammes s’élèvent dans un crépitement doux, enfin capables de rivaliser avec l’obscurité des Contrées du Chaos.

Deirdre s’accroupit, sort les ustensiles qu’ils ont encore, prépare un bouillon dont la vapeur atténue peu à peu les relents brûlés de la créature abattue.

Lorsque chacun trouve place autour du feu, elle inspire, et sa voix se déploie, claire, douce, presque fragile : Un chant énochien.

Les syllabes célestes roulent comme des perles anciennes, lumineuses, irréelles :
Zodramé… Tal’shiran véan, frères d’acier, cœurs liés, dans l’ombre comme dans la flamme…

La mélodie flotte sans effort dans l’air qui se reconstruit après la tempête magique. Et tandis qu’elle chante, ses yeux glissent sur chacun :

Barbak, d’abord, insolent, excessif, mais authentique, presque incandescent de loyauté brute. Une entière confiance envers lui.

Guillot, jeune paladin encore neuf pour ce monde, mais animé d’une lumière sincère, presque têtue, qui pourrait devenir redoutable avec le temps.

Lucian, tendu comme une lame sortant du forgeage, précis, fermé, ciselé de danger parfaitement maîtrisé.

Kan, terranide fragile sous ses bravades, paraissant trop jeune sous le poids des responsabilités, trop précieux pour être sacrifié à une veille inutile.

Le chant s’éteint sur une note claire, courte, chuchotée. Deirdre rouvre les yeux, et ses deux wakizashis brillent contre ses hanches, lames nues, jamais gardées en fourreau. La dague angélique repose contre son flanc, tenue seulement par la pression de sa ceinture.

Elle fixe alors Guillot, dont le regard reste hanté par ce qu’ils ont affronté.
Vous vouliez savoir qui nous sommes… mais permettez que je commence par ce que c’était.”

Elle désigne du menton les restes noircis que les braises font encore grésiller.
Cette chose n’était pas un monstre ordinaire. C’était une aberration ancienne. Quelque chose ressemblant fort à ma terre d’origine.

Un silence tombe, lourd. Même Barbak cesse de marmonner contre un caillou.
Ce genre d’horreurs existait pendant les guerres sacrées. Quand on forgeait des armes vivantes pour détruire les paladins et les mages.

Elle attrape un fragment calciné, le brise entre ses doigts. Les fibres internes luisent faiblement, comme si la sève cherchait encore à mordre.
Elles respirent la magie. La goûtent. La reconnaissent. Et elles dévorent tout ce qui leur ressemble : la Lumière d’un paladin… l’Arcane d’un mage… et l’essence d’un être comme moi.

Sa voix se fait plus basse, grave :
Elles ne sont pas naturelles. Elles imitent le végétal, mais leurs fibres…

Elle montre les veines internes.
…sont tressées comme des nerfs fabriqués, mêlés à du sang.

Elle laisse tomber le fragment, qui roule dans la terre.
Voilà pourquoi elle s’est jetée sur vous trois. Voilà pourquoi mon vent a faibli. Et voilà pourquoi elle a brûlé si vite : ces choses n’existent pas pour durer. Elles existent pour tuer.

Le silence qui suit n’est pas écrasant, il est réfléchi, presque initiatique.

Puis elle se tourne vers Kan.
Kan. Avec tout le respect du monde… vous ne prendrez aucun tour de garde.”

Le guide sursaute, prêt à protester. Elle continue, posée mais impériale :
Votre place est de nous mener à travers ces terres, pas de nous protéger de leurs ombres. Vous êtes nos yeux. Pas notre rempart. Et si vous vous épuisez, nous serons aveugles.

La sang mêlé ponctue d’un regard, un vrai regard de commandante. Kan se tait, avalant sa réplique.

Deirdre se tourne vers les autres.
Personne ne veille seul. Pas ici. Les Contrées du Chaos ont des oreilles. Croyez-moi, je me suis déjà battue en ces terres. Et quelque chose sait que nous sommes passés.

Ses ailes frémissent involontairement, un souvenir nerveux du drain magique qui l’a traversée.
Je prends le premier tour. Avec qui le souhaite.

Elle observe tour à tour Lucian, Guillot… puis Barbak. Ce dernier croque dans une patate brûlante avec l’air de chercher la bagarre contre le tubercule lui-même.

Un souffle amusé glisse des lèvres de l’ange-fée.
Mon mouflon adoré… si tu veilles avec quelqu’un, évites d’invoquer des flammes. Les arbres ne nous le pardonneraient pas deux fois.

Elle saisit la louche, sert chacun avec un calme méthodique.

La vapeur du bouillon s’élève, ronde, apaisante, comme si elle voulait envelopper leurs nerfs encore en tension.
Mangez. La nuit sera longue. Et elle écoutera tout ce que nous dirons.

La jeune femme relève le menton, un éclat d’assurance dans le regard.
Alors autant lui apprendre nos noms. Le nom de ceux qui vont réussir cette quête !
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