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Sujets - Daisy Johnson

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Complements de script / Le S.H.I.E.L.D.
« le: samedi 10 décembre 2016, 01:09:01 »
S.H.I.E.L.D.
(Strategic Homeland Intervention Enforcement Logistic Division)

« S.H.I.E.L.D., ce sont les initiales de quoi, exactement ?
 -  Strategic Homeland Intervention Enforcement Logistic Division...
 -  On s’est donné beaucoup de mal pour que ça fasse ‘‘BOUCLIER’’* »


(Extrait de la première conversation entre l’Agent Daisy Johnson et l’Agent Phil Coulson
* : en anglais, « shield » signifie « bouclier »
)






Organisme de défense internationale, le S.H.I.E.L.D. est une agence de contre-espionnage opérant sous égide de l’ONU, créée au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale afin de traquer les criminels nazis pour les traduire en justice. Sous l’impulsion de la Guerre Froide, l’organisme s’est fortement occidentalisé, de telle sorte qu’il est maintenant intégré au sein de l’OTAN, et que le Directeur est concrètement choisi par les ressortissants occidentaux.

Conçu initialement pour lutter contre les nazis, le S.H.I.E.L.D. est aujourd’hui un organisme de premier plan, disposant de son propre site Internet, et dont les missions ne sont pas clairement définies. Son rôle est de lutter contre toutes les menaces paranormales et surnaturelles, que cela soit un fantôme dans le grenier de la maison familiale, ou une invasion extraterrestre. S’il dispose théoriquement de la capacité d’agir dans chaque État-membre de l’ONU, toute intervention du S.H.I.E.L.D. nécessite, préalablement, l’approbation du Conseil de Sécurité des Nations-Unies. Cette règle s’est renforcée avec la chute du Mur de Berlin, car, auparavant, le S.H.I.E.L.D. intervenait avec l’approbation de la Maison-Blanche.

Néanmoins, l’organisme qui a été créé en 1947 n’est pas une structure toute neuve. En réalité, le S.H.I.E.L.D. est une organisation beaucoup plus vieille que ça, et est la forme moderne d’une très ancienne congrégation, la « Confrérie du Bouclier », formée il y a plusieurs millénaires. Ainsi, avant de vous détailler l’organisation à proprement parler, il sera nécessaire de commencer par évoquer la longue histoire de la Confrérie.




PLAN DU COMPLÉMENT






I – LA CONFRÉRIE DU BOUCLIER

Qu’est-ce que la Confrérie ? Une très ancienne organisation, dont le but a toujours été de protéger la Terre contre les menaces surnaturelles, essentiellement celles venant de l’espace. Congrégation très secrète, elle a influé sur le cours de l’Histoire, abritant en son sein des personnages aussi illustres que Nicholas Tesla, Léonard De Vinci, ou encore Nostradamus.

1°) LA CRÉATION – KHÂSEKHEMOUI ET LES BROODS

[-2650 avant J.-C.]

L’existence même de Khâsekhamoui est sujette à caution par les historiens modernes. Ce Pharaon égyptien a régné sur l’Empire égyptien de -2674 à -2647, soit un règne de trente ans. Historiquement, son règne marqua la fin de la Deuxième Dynastie thinite, période d’unification historique entre les deux grandes parties de l’Empire égyptien, le sud, et la partie nord, en proie au chaos, jusqu’à l’arrivée de Khâsekhamoui, qui parvint à unifier le Nord et à le pacifier. Les informations relatives à cette période de l’Histoire figurent essentiellement dans un document, récupéré en 1822 à Memphis, capitale de l’Ancien Empire égyptien, par un diplomate italien, Bernardino Drovetti. Quand Drovetti récupéra ce document, le « Parchemin de Turin », il était en bon état. L’Histoire rapporte que le document fut endommagé pendant son transport, et que Champollion, en le récupérant en 1824, ne put totalement le restaurer, de telle sorte que divers morceaux du Parchemin furent perdus.

En réalité, le Parchemin fut censuré par ceux qui ne voulaient pas qu’on apprenne comment Khâsekhamoui parvint à unifier l’Empire, et à vaincre les Nubiens. Les Égyptiens durent en effet affronter une menace nettement plus sérieuse que les Nubiens, une menace venue du ciel, qui se manifesta par une puissante explosion venue du ciel. Un vaisseau spatial s’écrasa au milieu de Thèbes, et, de sa carcasse enflammée, une nuée sinistre en émergea : les Broods ! Ces créatures insectoïdes, hideuses et monstrueuses, sont des êtres abominables, des envahisseurs qui annihilent les civilisations et dominent des mondes, afin de les assimiler à leur Essaim. En ce sens, les Broods sont des êtres très proches des Formiens, et peut-être même une sous-race de la Fourmilière.

Quoi qu’il en soit, les Broods déferlèrent sur l’Égypte antique, semant le chaos, déchaînant moult fléaux, et ravageant des villes entières. Alors que le désespoir traversait tout le peuple, Pharaon se dressa contre eux. Il portait un équipement d’exception, qu’il avait fait forger dans les lointaines colonies au sud de son Empire, où il existait des mines produisant un métal incassable, qu’on ne trouvait nulle part ailleurs, et que d’autres appelleraient, plus tard, « vibranium ». Armé d’un bouclier et de sa lance, Khâsekhemoui réunit tous les hommes qu’il lui restait, et se jeta dans une bataille ultime contre les Broods. Le combat fut terrible, car les Broods étaient supérieurs en tout point aux humains, si ce n’est en leur courage. Khâsekhemoui avait réussi à convaincre son peuple que les Broods n’étaient pas un châtiment divin, mais un fléau, et qu’ils devaient protéger la Terre de ces monstres afin d’honorer leurs Dieux.

La bataille dura des jours, car rien ne semblait venir à bout des Broods, qui ne cessaient de se multiplier, sortant de leurs cocons, toujours plus furieux, toujours plus assoiffés de sang. Khâsekhemoui se battait avec une rage indescriptible, sa lance magique broyant les Broods, jusqu’à ce qu’il ne se heurte à la Reine des Broods, qui vit en lui le meneur de cette résistance aussi surprenante qu’acharnée. Elle se rua sur lui, le frappant de plein fouet, manquant de le tuer, mais ses dents se heurtèrent à son bouclier, se brisant dessus. Du pied, il repoussa le monstre, et abandonna sa lance, inutile à si courte portée, puis se redressa sur la carcasse d’un des Broods protégeant la Reine, et attrapa son bouclier à deux mains, puis l’abattit de toutes ses forces sur la gorge de la Reine, l’égorgeant, et frappa, encore, encore et encore, jusqu’à ce que le sang visqueux de la bête ne lui obstrue la vue, ne recouvre son torse, mais frappa encore... Et, quand la Reine fut morte, les Broods, désemparés, perdirent toute agressivité, et furent aisément défaits par les Égyptiens ayant survécu.

Alors, dans un hurlement de rage et de victoire, Khâsekhemoui brandit haut et fort le Bouclier qui avait vaincu le Cataclysme venant des Cieux.



Après cette glorieuse victoire, Khâsekhamoui mourut, succombant à ses blessures mortelles. La régence fut assurée par Ihmotep, qui, utilisant le sacrifice de Khâsekhamoui, parvint à unifier l’Égypte, tant les hommes furent impressionnés par son exploit. Néanmoins, il comprit rapidement qu’il était dangereux d’en parler, car, peu à peu, ses sujets se convainquirent que les Broods étaient un châtiment des Dieux. Son fils, le célèbre Djéser, fut ainsi à l’origine, historiquement, d’une grande réforme religieuse dans le pays. De fait, Djéser signifie « Le Saint » en égyptien. Djéser utilisa les Broods comme la preuve que Pharaon était l’élu d’Horus, car, sans Pharaon, les Égyptiens auraient été massacrés par ces monstres. Grâce à l’aide de ses conseillers, notamment du fameux vizir Menka, et de son chancelier, Ihmotep, Djéser développa une doctrine religieuse associant étroitement pouvoir séculier et pouvoir régulier, faisant de Pharaon une stature semie-divine, et instillant l’idée, auprès de ses sujets que, sans la protection de Pharaon, les Broods reviendraient.

Par la suite, le fils de Djéser, Sekhemkhet, devint Pharaon, et, sous ce règne, dont il ne ressort aujourd’hui quasiment plus rien (même les dates de son règne ne sont guère connues), le fils de Djéser prit la décision de brûler définitivement les carcasses des Broods, et de s’assurer que plus personne ne soit au courant de l’existence réelle de ces monstres hideux. Ce fut Ihmotep qui s’en chargea, avec l’aide de Menka, et d’autres proches conseillers. Ensemble, ils prirent la décision de voyager dans les confins du monde, car Ihmotep était convaincu que les Broods n’étaient pas une menace ayant disparu, et voulait s’assurer que plus jamais ils ne reviendraient. Véritable savant, Ihmotep mena cette ultime quête, emmenant avec lui le Bouclier de Khâsekhamoui, et forma autour de ce Bouclier une congrégation, une assemblée.

La Confrérie du Bouclier fut formée.


2°) L’EXPANSION – ZHANG HENG ET LA CÉLESTE MADONNA

[114 après J.-C.]

L’Empire égyptien vécut pendant plusieurs millénaires, avant de peu à peu ployer sous le poids de multiples invasions étrangères. Le point final, marquant la chute de ce légendaire Empire, émana des Perses, qui annexèrent l’Égypte, en faisant une province de l’Empire achéménide. Les Achéménides parvinrent à unifier les plus grandes puissances antiques sous un giron commun, puisqu’ils parvinrent à défaire, non seulement les Égyptiens, mais aussi les Babyloniens, et concentrèrent ainsi les plus anciennes civilisations antiques. Les Achéménides furent ensuite défaits par Alexandre le Grec, à l’époque de l’âge d’or de la Grèce antique.

Pendant que le jeu des civilisations se faisait, la Confrérie, elle, s’adapta à chaque fois. Quand Cambyse II annexa l’Égypte à l’Empire perse, il se dressa contre la Confrérie. Assoiffé de pouvoir, quand il apprit l’existence d’armes secrètes, il s’empressa de vouloir les utiliser, devenant ainsi la première menace pour les héritiers d’Imhotep. Ceux-ci, qui agissaient comme des gardiens, n’avaient cessé, au cours des évolutions de l’Égypte, de protéger l’héritage d’Imhotep, le Bouclier, et les corps des Broods, à partir desquels les gardiens avaient commencé à développer des armes redoutables. En utilisant le sang des Broods, les fils d’Imhotep avaient réussi à développer des maladies virales extrêmement puissants, que Cambyse II voulait utiliser pour soumettre les autres puissances africaines, comme les royaumes de Libye, de Cyrénaïque, et de Nubie. Sa cible, en réalité, se portait surtout sur des royaumes africains plus lointains, car, en se renseignant sur les disciples d’Imhotep, il apprit l’existence du bouclier de Khâsekhemoui, ce bouclier incassable, et tortura certains des membres de la Confrérie. C’est ainsi que Cambyse II apprit que le bouclier avait été forgé à partir de mines dans les profondeurs de l’Afrique, près de l’Éthiopie. Cambyse II partit donc, décidé à récupérer ces mines, sans savoir que, après avoir tué une partie des disciples d’Imhotep, son esprit avait été contaminé par le sang des Broods, le rendant fou. Il pourchassa les disciples d’Imhotep, détruisant ainsi de nombreux temples et autres monuments cultuels, cherchant leur secret, et attaqua l’Éthiopie pour s’emparer de leurs mines de métal, et échoua.

Malgré les menaces, la Confrérie évolua, et, alors que les civilisations changeaient, elle se scinda en diverses branches, qui se réunissaient continuellement. Après l’attaque de Cambyse II, la Confrérie avait choisi de dissocier ces deux plus puissantes armes :


  • Le Bouclier fut conservé à l’Ouest,
  • La Lance fut envoyée à l’Est.



Les Broods avaient été la première menace que la Confrérie affronta, mais une autre menace, bien plus majeure, se présenta à elle, à l’autre bout du monde. La Chine connaissait approchait alors de la fin de la dynastie des Han, période considérée par les historiens comme l’un des âges d’or de son histoire. Les Han parvinrent à unifier et à pacifier le royaume, tout en développant le commerce, aussi bien intérieur qu’extérieur, puisqu’ils furent à l’origine de la fameuse « route de la soie », cette grande route commerciale partant de la Chine jusqu’en Occident. Les Han furent néanmoins aussi connus pour d’autres choses. Sous leur règne, les premiers courants taoïstes se développèrent, le bouddhisme arriva, et la dynastie des Han fut surtout une grande période artistique et poétique, avec l’émergence de grands penseurs, comme Wang Chong, ou encore... Zhang Heng.

Écrivain dès l’âge de douze ans, Zhang Heng fut escorté en l’an 112 à Luoyang, capitale impériale, et fut nommé Chef Astronome. Ce que la Cour ne savait pas, et devinera plus tard, du moins certains de ses rivaux, c’est que Zhang Heng était un membre de la Confrérie. Il y avait bien des siècles auparavant que les héritiers d’Imhotep étaient venus jusqu’ici, et Zhang Heng les découvrit à Luoyang. Ses capacités intellectuelles et artistiques en faisaient un membre de choix, et la Confrérie, consciente du poids grandissant que la Chine prenait, avait décidé de se rapprocher de cet Empire.

Ce choix leur fut salutaire, car, en l’an 114, l’espace se rappela à nouveau à la Terre, quand un Céleste arriva.

Les Célestes sont surnommés « Les Dieux de l’Espace ». Ces êtres gigantesques sont connus pour leur taille immense, et portent une énorme armure. La nature réelle des Célestes est peu connue. Ces individus surpuissants sont considérés comme des êtres omnipotents, craints et adulés par bon nombre de planètes. L’un des Célestes les plus connus est le redoutable Galactus, un Céleste qui a pour particularité de se nourrir de planètes. Les Célestes ne sont donc, ni bons, ni mauvais, et sont toujours encore des sources d’interrogations. Personne ne sait ce qui se trouve en eux. Sont-ils des robots surpuissants conçus par une très ancienne race extraterrestre ? Des armures abritant, en leur sein, des individus ?

Ces questions, Zhang Heng ne se les posa même pas quand la Céleste Madonna arriva à Luoyang. La panique s’empara des soldats devant cette immense créature dorée. Zhang Heng détenait alors la Lance de Khâsekhamoui, mais se refusa à l’utiliser, préférant, dans un premier temps, dialoguer avec ce géant. En effet, si le Céleste venait de se poser depuis plusieurs heures, il n,’avait commis aucun acte hostile. Zhang Heng grimpa alors au sommet d’une pagode, et récita à Madonna un fu pour lui montrer qu’elle avait affaire à des individus civilisés.



Madonna fut convaincue par Zhang Heng, et lui expliqua qu’elle était ici pour s’occuper d’un cas problématique. Elle était venue sur ce monde pour accomplir une tâche bien précise : y planter un « Œuf de Céleste », qu’elle portait en son sein. L’Œuf allait grossir au cours des millénaires, et deviendrait un Céleste, qui, en venant au monde, se nourrirait en consumant la Céleste le portant... Sauf si cette dernière parvenait à mettre l’Œuf dans le noyau d’une planète. Alors, l’Œuf se nourrirait du noyau, et permettrait à sa conceptrice de survivre. Au stade où elle en était, Madonna hésitait entre planter cet embryon, soit sur Terre, et ainsi détruire ce monde, soit sur la Lune, et détruire l’astre lunaire, ce qui provoquerait une pluie d’astéroïdes sur la surface de la Terre, et tuerait assurément toute l’humanité.

Devant ce choix cornélien, Zhang Heng proposa à Madonna une alternative, et l’invita à utiliser la puissance du Soleil pour stocker son bébé. Madonna écouta sa proposition, et l’accepta, et plaça son embryon dans le Soleil. Madonna repartit ensuite, et la Confrérie, à nouveau, s’assura de conserver l’héritage de cette dernière.


3°) LE DÉCLIN – JABIR IBN HAYYAN ET LA MACHINE HUMAINE

[750 après J.-C.]


L’expansion de la Confrérie continua. Au gré des menaces qu’ils arrivaient à repousser,  les deux branches de la Confrérie, le Bouclier et la Lance, tendaient à se séparer. La distance les séparant était importante, et, tandis que la Lance arrivait à se structurer derrière le puissant Empire chinois, le Bouclier, lui, connut le jeu et le mouvement de balancier des civilisations. Les Perses succédèrent aux Égyptiens, puis les Grecs, et les Romains, qui churent également... Le Bouclier était alors toujours situé au sud de la Méditerranée, et paya douloureusement ce choix.

En 750, le califat des Omeyyades toucha à sa fin. Ce glorieux califat avait réussi à régner sur une très importante partie du Bassin méditerranéen, puisque, à l’apogée de leur règne, les Omeyyades régnaient sur trois continents à la fois. Leur course en Europe fut stoppée par Charles Martel à la bataille de Poitiers, en 732. Le califat avait sous son autorité de multiples peuples et cultes différents, Chrétiens, Juifs, Zoroastriens, et autres, vivant en son sein. Ce faisant, les Omeyyades autorisèrent la liberté de culte, une nécessité pour pouvoir régner sur de si vastes territoires. Bien trop grand pour lui-même, le califat s’effondra progressivement, peinant à assurer l’ordre et la stabilité sur un territoire qui s’étendait de l’Espagne jusqu’aux frontières de la Chine. En 750, donc, le califat disparut lors de la bataille du Grand Zab, et fut remplacé par une nouvelle dynastie, les Abbassides.

Ibrahim fut le dernier calife omeyyade, dont le règne, particulièrement court, ne dura que deux mois. En 750, il se rapprocha de Jabir Ibn Hayyan, un homme qui avait vécu presque toute sa vie à Koufa, en Irak, près de Bagdad. Passionné de mysticisme, Hayyan est surtout connu pour être le père de la chimie, défenseur de la théorie de l’expérimentation, estimant que ce n’était que par les expériences que la science pouvait progresser. Historiquement, Hayyan est connu pour être le premier homme à avoir penser l’alchimie de manière scientifique, faisant donc de lui le père de la chimie.

Hayyan fut un membre central au cours de la riche histoire de la Confrérie. À cette époque, le Bouclier, malgré les vicissitudes passées, avait réussi à cacher davantage ses recherches et ses technologies sophistiquées. L’essor des Omeyyades jusqu’en Espagne était pour eux l’occasion de se renseigner davantage sur les territoires au nord de la Méditerranée, mais, en réalité, les membres de la Confrérie ne voyaient plus aucun intérêt au nord depuis la chute des Grecs et des Romains. Pour eux, il n’y avait là-bas que des barbares et des sauvages, qui avaient fait chuter le puissant Empire romain, contraignant le Bouclier à retourner au sud.

Le califat des Omeyyades était assez proche de la Confrérie, car ils disposaient d’un territoire très vaste, et la Confrérie avait soutenu le califat, espérant ainsi les aider à maintenir leur autorité, et à parvenir à unifier le monde. Après l’arrivée de Madonna, la Confrérie savait combien les humains étaient insignifiants face aux puissances cosmiques, et il leur semblait nécessaire d’unifier le monde entier. Si la Lance rencontrait des succès, le Bouclier estimait que la chute de l’Empire Romain était la preuve qu’il fallait se concentrer sur les Arabes. Les Omeyyades, tolérants et pragmatiques, apparaissaient comme des individus sages. C’est ce qui avait amené la Confrérie à se rapprocher des califes omeyyades, et, quand Yazīd III, douzième califat omeyyade, fut tué, et que le califat était en train de se désagréger, la Confrérie se rapprocha de Ibrahim pour tester une nouvelle technologie, une arme qui, si elle marchait, assurerait le renouveau des Omeyyades.

Cette arme fut développée par Hayyan, et fut appelée « La Machine Humaine ». Elle reposait sur l’esprit de ruche des Broods, ainsi que sur certains apports de la technologie futuriste des Célestes, et consistait à transférer l’esprit de mille individus en un seul, afin de créer un nouvel être humain, un Dieu vivant, qui disposerait de pouvoirs cosmiques. L’idée était ainsi, par le biais de la Machine, de créer un « Céleste humain », sur la base des travaux menés par Zhang Heng après sa conversation avec Madonna.

Le Bouclier réunit une grande partie de ses disciples, et Ibrahim réunit également ses hommes, et tous entreprirent l’expérience, destinée à sauver les Omeyyades... Et l’expérience fut un échec. Les mille cerveaux furent reliés le long de la machine à Ibrahim, et l’énergie déployée fut telle qu’elle surchargea tout ce dont Ibrahim était capable. Il fut désintégré sur place, lui, ainsi que tous les membres de cette expérience.

Les Omeyyades s’effondrèrent, et les Abbassides prirent le pouvoir. La Confrérie du Bouclier, elle, fut sévèrement ébranlée par cet échec, et mettra plusieurs siècles avant de récupérer de son influence. L’Ouest sombra avec elle dans l’obscurantisme. La tolérance religieuse disparut, la civilisation arabe commença à décliner, et les survivants de la Confrérie fuirent vers l’Espagne, car les Abbassides, ayant entendu parler des expériences alchimiques menées par Ibrahim, ordonna la mise à mort de tous les membres de la Confrérie, vue comme une secte infidèle et impie.

Il fallut des siècles à la Confrérie pour se remettre en marche... Jusqu’à ce qu’un nouveau Céleste n’arrive sur Terre.


4°) LE RENOUVEAU – GALILÉE ET GALACTUS

[1582 après J.-C.]


Avec la chute des Omeyyades, la tolérance religieuse disparut. Le signe évident du déclin de la civilisation arabe fut la décision, prise par les Abbassides, de fermer, au 10ème siècle, les « portes de l’interprétation » du Coran. Avec cette décision centrale, il existait plusieurs grandes écoles musulmanes chargées d’enseigner et d’interpréter le Coran, notamment pour en fournir une approche juridique, les madhhab. Ensemble, ces écoles fournirent une interprétation actualisée de la charia, qu’on appelait le fiqh. Une telle interprétation était largement favorisée par la Confrérie, car elle permettait de poursuivre l’esprit du Coran, qui avait voulu limiter les effets de la polygamie. L’interprétation que les spécialistes du Coran faisaient des sourates s’appelait l’Itjihâd, et cette pratique fut donc abolie au 10ème siècle, donnant lieu à une interprétation beaucoup plus rigoureuse et dogmatique du Coran. L’un des acteurs majeurs de la fermeture de l’Itjihâd fut ainsi le soufi Al-Ghazâlî, symbole du dogmatisme musulman.

Le déclin de la civilisation arabe contraignait les membres de la Confrérie à fuir en Europe, où ils virent que les Barbares d’antan avaient commencé à grandir, et à se fédérer dans des monarchies balbutiantes, qui étaient nostalgiques de l’Empire romain. Ils virent ainsi les tentatives de résurrection de l’Empire romain, et commencèrent à se reconstruire sous Charlemagne, mais en ayant une approche politique différente. Pour eux, il n’était désormais plus question d’interférer dans les affaires politiques, comme ils avaient pu le faire lors du conflit entre les Omeyyades et les Abbassides. Les descendants d’Hayyan n’avaient pas oublié le massacre provoqué par l’utilisation de la Machine Humaine, et la Confrérie commença à se structurer, les dirigeants de la Confrérie comprenant qu’il était trop dangereux de présenter aux membres les plus jeunes leurs plus puissantes technologies. La Confrérie se hiérarchisa donc, tout en se rapprochant de la Papauté. L’Europe médiévale avait deux leaders à sa tête : le Pape, représentant le pouvoir spirituel, et l’Empereur du Saint-Empire romain germanique, symbolisant le pouvoir temporel. Sachant combien le pouvoir était vacillant, la Confrérie se rapprocha donc du Vatican.

La Confrérie se reconstruisit ainsi, pansant ses blessures, tout en continuant ses expériences, notamment pour perfectionner la Machine Humaine. Ce fut notamment Léonard de Vinci qui parvint à améliorer la Machine Humaine, et prit conscience de son pouvoir phénoménal. De Vinci perçut également les perturbations dans le Soleil, et ignorait encore qu’un Œuf de Céleste était en train de grossir dans l’étoile de leur système solaire. De Vinci construisit notamment le nouveau quartier général de la Confrérie, sous le Vatican : la Cité Immortelle.

Pour autant, ce fut au prochain siècle que la Confrérie rencontra sa plus terrible menace. Un nouveau Céleste revint sur Terre, et, contrairement à Madonna, lui ne voulait pas juste se contenter de poésie. Galactus arriva finalement sur la Terre, afin de se nourrir d’elle. Maître du pouvoir cosmique, Galactus maîtrise toutes les formes d’énergie qui existent, et, partant de là, la matière elle-même. Potentiellement infinis, ses pouvoirs lui permettent ainsi de créer de la matière, d’agir sur la vie et sur la mort. Ses pouvoirs cosmiques phénoménaux sont tempérés par le fait que, pour les employer, Galactus doive régulièrement se nourrir d’énergie vivante, ce qui explique pourquoi il dévore des planètes riches. La Terre représentait tout ce dont il avait envie, et il s’y rendit donc. Face à lui, personne ne pouvait se dresser.

La Confrérie n’avait pas le pouvoir de repousser un Céleste, et le monde ne dut son salut que grâce à l’évolution de la Machine Humaine. Le scientifique Galilée travailla en effet sur la Machine Humaine, et, à partir de cette dernière, développa une nouvelle arme, d’une puissance incroyable : « La Machine de la Création ». Cet appareil fonctionnait sur le modèle que la Machine, consistant à relier 1 000 personnes entre elles, mais, cette fois-ci, contrairement à la précédente expérience, l’idée n’était pas de tout concentrer en une seule personne pour augmenter ses capacités, mais d’utiliser un homme et une machine pour recentrer toute cette énergie. La machine fut déployée sur Galactus, et rechargea ses batteries, en créant artificiellement un monde que Galactus peut avaler, et repartir ensuite. Ce fut un lourd tribut pour la Confrérie, qui perdit, outre un millier de disciples, vit également Rome être pulvérisée en grande partie.

Néanmoins, ce tribut n’était pas le seul à payer, car Galactus avait émergé au-dessus de Rome, et quantité de gens l’avaient vu. Or, il était toujours dans l’intérêt de la Confrérie que l’Histoire ne sache rien de ces envahisseurs extraterrestres. Un échange de correspondances secrètes passé entre Galilée, alors Patriarche de la Confrérie, et le Pape Grégoire XIII, permit de trouver une solution :


Spoiler (cliquer pour montrer/cacher)

Le passage du calendrier julien au calendrier grégorien avait été discuté avant l’émergence de Galactus, bien entendu, et fut notamment demandée par le très important Concile de Trente, qui débuta en 1545, et se termina en 1563. La différence entre les deux venait à ce que le calendrier julien soit retardé par rapport au calendrier grégorien, dans la mesure où, contrairement au second, le calendrier julien fait que les millésimes multiples de quatre sont des années bissextiles (366 jours), alors que, dans le calendrier grégorien, une année séculaire n’est pas bissextile, mais commune. Entre les deux calendriers, il y avait donc un décalage de 10 jours en 1582, ce qui, officieusement, couvrait la destruction d’une partie de Rome.

Par ailleurs, la Confrérie, suite à cet épisode, commença à se méfier de l’Église catholique, qui commençait, comme l’Islam, à sombrer dans les affres du dogmatisme et du fanatisme. Comme le Papé Grégoire XIII l’avait subodoré, le passage du calendrier julien au calendrier grégorien ne suffit guère à étouffer le mouvement de protestation. La machine de Galilée était terrible, et l’Église ordonna sa destruction. Encore une fois, le rapprochement entre la Confrérie et les pouvoirs publics se retourna contre elle, car, si la Machine était supprimée, comment pourrait-on se protéger quand Galactus reviendrait ? Galilée fut finalement poursuivi par l’Inquisition en 1633, pour avoir publié l’ouvrage « Dialogue sur les deux plus grands systèmes du monde », où Galilée confirmait la théorie de l’héliocentrisme, en affirmant que c’était la Terre qui tournait autour du Soleil, et non l’inverse. L’Inquisition ne plaisantait pas avec ce qu’elle considérait comme un blasphème, et, à titre d’exemple, on peut citer la condamnation au bûcher du savant Bruno Giardino, le 17 février 1600, après avoir été torturé pendant plus de huit ans par l’Inquisition.

Derrière le débat entre l’héliocentrisme et le géocentrisme, il y avait, surtout, la position de la Machine de la Création. Giardino fut ainsi longuement torturé pour révéler la position exacte de la Machine, car Galilée l’avait soustrait à l’attention de la Confrérie, donnant lieu à l’embryon du schisme qui, des siècles après, détruirait la Confrérie définitivement. Galilée avait vu la puissance des Célestes, et refusait que la Machine soit détruite, se heurtant à la majorité des autres membres de la Confrérie, qui ne voulaient pas se heurter avec l’Église, et estimaient que cette machine était trop puissante pour eux.

Désemparé, Galilée finit par détruire sa Machine, et, en récompense, le Pape commua sa sentence de prison en une assignation à résidence. Galilée passa le reste de sa vie dans sa villa à Florence. Ce fut là, alors qu’il y vivait reclus, qu’il reçut la visite d’un autre membre de la Fraternité, et d’un ancien membre. Nostradamus vint le voir... Ainsi que Léonard de Vinci.


5°) LA LUTTE – LES ILLUMINATIS ET LA TRAHISON DE LA LANCE

[1789 après J.-C.]

Les guerres de religion ensanglantèrent l’Europe, et échappèrent au contrôle de la Confrérie du Bouclier. Elles furent la preuve que, malgré l’arrivée de méthodes scientifiques, et l’évolution du monde, le mythe restait encore profondément ancré en l’Homme. Les luttes entre Chrétiens et Protestants, au mieux, indifférèrent les membres de la Confrérie, au pire, les agacèrent. L’Homme méritait-il vraiment d’être protégé ? Et, si oui, contre qui fallait-il protéger l’Homme ? Des menaces cosmiques qui n’arrivaient qu’une fois tous les millénaires, ou contre lui-même, si prompt à se massacrer au nom de concepts creux et trompeurs ?

Les guerres de religion eurent deux grandes conséquences sur la Confrérie. D’un point de vue externe, elles amenèrent ses membres à s’éloigner de l’Église, ce qui avait déjà commencé avec le procès de Galilée, et ne fit donc que se poursuivre, la Confrérie ne voulant pas se retrouver mêlée à la lutte entre les deux mouvements chrétiens. D’un point de vue interne, elles conduisirent à une dissension entre les membres de la Confrérie, semant les graines de la zizanie entre ceux qui considéraient qu’il ne fallait pas intervenir, et ceux qui estimaient que la raison devait gouverner les hommes, et qu’il était donc temps d’agir, d’interférer avec le monde, de ne plus être de simples gardiens silencieux, mais des éducateurs. Cette seconde frange se considérait comme des modernisateurs, s’opposant à la vision conservatrice du rôle de la Confrérie, et rejetait les apports mythologiques du monde, au profit d’une vision scientifique de ce dernier, et, en somme, technocratique.

Les débats furent emportés par les conservateurs, et les guerres de religion, elles, se continuèrent. La Confrérie du Bouclier, elle, avait installé son siège principal en France après le procès de Galilée, et assista à la fin des guerres, avec l’édit de Versailles de 1787. La Révolution Française émergea ensuite, et c’est à cette occasion que le conflit entre les conservateurs et les modernistes revint. Ce débat que la plupart des frères de la Confrérie croyaient enterrés ressurgit à l’occasion de deux évènements : d’une part, l’arrivée de la Révolution Française, mais aussi, d’autre part, l’arrivée de la Confrérie de la Lance.

La Confrérie de la Lance était le nom que les disciples d’Imhotep avaient fini par prendre, en partant à l’Est. La Confrérie de la Lance était relativement similaire à celle du Bouclier, et, pendant longtemps, les deux confréries avaient évolué de manière autonome l’une de l’autre, mais en entretenant de fortes relations, puisque les deux confréries concouraient aux mêmes objectifs. Malheureusement, à l’occasion de la Révolution, il apparut que la Confrérie de la Lance avait changé. Les émissaires de la Lance vinrent dans un Paris assiégé, et proposèrent aux émissaires du Bouclier de former une grande alliance commune. Pour eux, la Révolution était le signe que la Raison allait pouvoir triompher, et que les idées des Lumières allaient pouvoir se diffuser dans le monde entier. Et ces idées se heurteraient aux réactionnaires de tout bord. Pour survivre, ces idées avaient besoin de l’aide de deux confréries unifiées sous un seul giron. La Lance, toujours plus offensive que le Bouclier, voulait agir, et renverser les vieilles monarchies européennes avant qu’elles ne se retournent contre la France, et répandre un nouvel ordre mondial fondé sur la science et sur la raison.

Ce discours résonna favorablement aux oreilles de bien des membres de la Confrérie du Bouclier. Ce courant finit par s’emparer de la Confrérie, et ses agents commencèrent à agir. La France vivait alors dans un fort contexte d’insécurité. La chute du Roi, les conflits, et la menace d’une invasion prussienne, faisaient un terreau parfait pour aider à propager des cultes, inspirés de l’idéologie des Lumières. On vit ainsi fleurir, de 1792 à 1794, une série de cultes de la « Raison », dont le plus important fut le culte de l’Être Suprême, si important qu’il était même textuellement indiqué dans le préambule de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen.

Un « culte de la Raison » se développa, forme de scientisme qui amena la Confrérie du Bouclier à progressivement réaliser qu’elle était face à deux ennemis : une sédition dans ses propres rangs, et la Confrérie de la Lance. Une enquête interne permettra aux membres du Bouclier de réaliser qu’ils étaient sous l’influence d’un démon, Zaërith, qui avait su exacerber certaines tensions sous-jacentes au sein de la Confrérie pour prendre le contrôle de plusieurs de leurs membres, et bénéficiait du soutien de la Confrérie de la Lance, elle-même corrompue par une menace ancestrale, remontant aux premiers jours de la Confrérie du Bouclier : l’Hydre. Une créature reptilienne qui avait fait irruption sur Terre en même temps que les Broods, capable de manipuler les esprits, et qui rêvait de contrôler le monde.

Ces deux ennemis s’étaient alliés, et, sous le signe de la Terreur, envisagèrent d’en finir avec les derniers membres de la Confrérie du Bouclier, en récupérant l’ultime artefact de la Confrérie : le Bouclier de Khâsekhemoui. Les agents de la Lance avaient amené la Lance de Khâsekhemoui, et la bataille finale eut lieu dans le château abritant les reliques du Bouclier, après de multiples affrontements dans les rues et les catacombes de Paris. Ce fut un combat sanglant et violent. La Confrérie de la Lance était sûre de remporter la victoire contre des ennemis désorganisés et affaiblis. La victoire était tellement assurée que l’Hydre en personne mena la charge finale... Et, quand la Lance de Khâsekhemoui fut récupérée par l’un des agents du Bouclier, elle transperça l’Hydre, et la tua. Un revirement inattendu qui ébranla considérablement la Confrérie de la Lance, et amena les agents séditieux du Bouclier à fuir.

En répression, la Confrérie du Bouclier guillotina tous les membres de la Confrérie de la Lance, brûla le cadavre de l’Hydre, et poursuivit les agents rebelles de leur propre ordre. Néanmoins, ils ne parvinrent pas à tous les rattraper, et certains s’étaient enfuis avec leurs artefacts. Ces agents rebelles devinrent, par la suite, les Illuminatis. Zaërith, la démone à l’origine de leur rébellion, prit conscience qu’affronter frontalement la Confrérie n’était pas un bon moyen de mettre ses plans à exécution, et opta donc, comme pour l’Hydre auparavant, pour la discrétion.

Quant à la Confrérie de la Lance, elle fut détruite... Et mettrait des siècles à se reconstruire. Quant à l’Hydre, il faudra, là encore, des siècles, avant de réaliser que sa mort n’avait nullement signifié sa fin.


6°) LA CHUTE – NEWTON ET LE NOUVEAU CÉLESTE

[1936 après J.-C.]

L’une des dernières inventions de Léonard de Vinci fut faite à partir des informations recueillies par Zhang Heng sur les Célestes, grâce à Madonna, la Céleste qui dialogua avec Zhang Heng. Se fondant sur des documents que Zhang Heng avait transcrit sans en comprendre le sens, Léonard parvint à percer le secret du voyage dans le temps, et devint ainsi un voyageur temporel. Voyageant donc dans le temps, il s’était rapproché d’un membre perturbant de la Confrérie, Nostradamus, un individu très en avance sur son époque, puisqu’il était doté du fameux gène-X, et était capable de lire l’avenir, et d’avoir des visions extralucides. Nostradamus avait rejoint la Confrérie, mais en était parti, et fut recueilli par de Vinci, qui révéla à Galilée qu’un Céleste était en gestation dans le Soleil, et que, bientôt, il sortirait, et détruirait le système solaire. Il était donc important de reproduire la Machine, et de la perfectionner.

Pendant les dernières années de son existence, Galilée transmit à Nostradamus son savoir. Entre-temps, la Confrérie évolua, et eut un nouveau leader : Isaac Newton.

Avec Newton, la Confrérie acquit le plus grand Patriarche qu’elle ne puisse jamais avoir. L’intelligence de Newton était potentiellement infinie, et il devint très rapidement le Patriarche de la Confrérie, et entreprit un voyage initiatique vers la cité légendaire d’Ashomia, une cité abritant les « Déviants ». Ces créatures sont une expérience issue des Célestes. À l’époque de la Préhistoire, les Célestes se rendirent sur Terre, et y prélevèrent une tribu qui y vivait, composée d’homo erectus. Ces cobayes furent confiés aux expériences d’un Céleste, Gammenon, dont la spécialité est, justement, de récupérer de multiples échantillons d’êtres vivants pour se livrer à des expériences génétiques. Gammenon créa donc une nouvelle race d’êtres humains, les homo descendus, aussi appelés « Déviants ». Les homo descendus furent ensuite ramenés sur Terre, et évoluèrent peu à peu.

Newton avait entendu parler de cette cité dans les écrits des anciens membres de la Confrérie, et s’y rendit en personne. Newton fut rapidement capturé par les Déviants, et forcé de s’accoupler avec l’une d’entre elle, Morda. Il s’y abaissa, afin de découvrir leurs secrets, et parvint, peu à peu, à se fondre dans la cité d’Ashomia. Il accéda ainsi à leur plus important secret, transmis par les Célestes, une solution qui permettait un rajeunissement perpétuel des cellules. Newton récupéra cette formule, puis détruisit la cité, et retourna à la Confrérie. Il développa la formule, et parvint ainsi à créer l’Élixir de la Vie, le rendant immortel.

À l’humanité, il légua ses connaissances en matière astronomique, en imposant la loi universelle de la gravitation, et simula sa mort à Kensington en 1727. Grâce au savoir des Déviants, Newton devint le Maître incontesté de la Confrérie, et retrouva Nostradamus. Il lui injecta son élixir, et le força ensuite à lui dévoiler les plans secrets de la Machine, ainsi que ses fameuses prophéties. Devant le refus de Nostradamus, Newton le tortura pendant des siècles, tout en continuant à diriger la Confrérie.

Les siècles passèrent, l’humanité atteint l’âge industriel, puis la Première Guerre Mondiale éclata. Un conflit mondial qui provoqua des millions de morts, mais qui, surtout, par sa violence et son nombre incroyable de morts, brisa d’anciens murs magiques, notamment un sceau sous Verdun, ouvrant une Porte des Enfers. La Confrérie dut se déplacer pour fermer la Porte, et vit ensuite, après la fin de la Grande Guerre, les rouages de la Seconde Guerre Mondiale se mettre en place.

Ce fut là, pendant l’entre-deux-guerres, que Léonard de Vinci revint. Il avait inventé une combinaison capable de plonger dans le soleil, et avait récupéré l’Œuf de Céleste, et le présenta à la Confrérie, en se dressant contre Newton. Le Maître voulait en effet que la Confrérie sorte de l’ombre, et joue un rôle plus intensif dans le monde moderne. Un nouveau conflit mondial se préparait, et le Bouclier et la Lance étaient tous les deux menacés. En Asie, en effet, le Japon se livrait à une guerre particulièrement violente contre la Chine. Pour Newton, ces éléments étaient la preuve qu’il fallait agir, et ne plus laisser aux hommes leur liberté, maintenant qu’ils avaient inventé des armes capables de provoquer des catastrophes terribles.

Newton voulait agir, De Vinci refusait, et tous se battaient autour de la prophétie de Nostradamus, qui annonçait que le monde serait détruit avec la Seconde Guerre Mondiale. Convaincu que le monde touchait à sa fin, Newton voulait agir, alors que De Vinci, lui, préconisait à la Confrérie de continuer à agir en tant que Bouclier, et à ne pas chercher à commander aux hommes. C’est pour trouver une solution que la Confrérie organisa un conseil, destiné à savoir quoi faire, non seulement du futur de la Confrérie, mais aussi de l’Œuf de Céleste, les deux étant liés. En effet, si la Confrérie décidait de suivre la voie de Newton, alors elle utiliserait l’Œuf pour soumettre les grandes puissances. Inversement, si la Confrérie choisissait la voie de De Vinci, l’Œuf de Céleste serait à nouveau banni.

Les conversations duraient, sans que le Conclave ne parvienne à trouver une solution. La solution fut finalement trouvée par l’un des disciples de Newton, le Baron Wolfgang Von Strucker, qui utilisa les technologies de la Cité Immortelle pour accélérer la croissance de l’Œuf, et créa un Céleste. Face à lui se dressa un Américain, Nicholas Joseph Fury, qui tenta, en vain, de l’empêcher de réveiller le Céleste. L’Œuf arriva rapidement à maturation, et dévasta la Cité Immortelle.



La Cité Immortelle s’effondra sur elle-même, ensevelissant le Céleste, qui fut également grièvement blessé par les canons défensifs de la Cité. La Confrérie disparut ainsi sous les décombres, emportant avec elle de nombreux agents, et quantité de ses technologies... Mais plusieurs survécurent. Deux hommes, notamment, parvinrent à s’extirper des ruines branlantes de la Cité, et se firent mutuellement face, séparés par un éboulement.

Fury d’un côté.

Strucker de l’autre.

S.H.I.E.L.D... Et HYDRA.

2
Centre-ville de Seikusu / Parents Disparus [Cindy Moon]
« le: dimanche 06 novembre 2016, 16:31:55 »
« Ophélia Sarkissian... Une orpheline née en Hongrie, qui, comme beaucoup d’orphelins et de déshérités, a rejoint HYDRA. On ne sait pas trop comment... Probablement par son orphelinat, c’est la spécialité de l’HYDRA. Elle a rejoint un programme d’entraînement expérimental, et a été formée par le fameux Commandant Kraken.
 -  Lui...
 -  On l’a combattu quand nous avons fait partie des escapades secrètes de Fury. Le Commandant Kraken était alors le co-leader de la nouvelle HYDRA. Mais Ophélia a toujours été son prodige, une élève surdouée, qui est devenue la Vipère. Elle a commencé ses actions à New York, dirigeant des cellules terroristes infiltrées sur le territoire américain. »

Coulson présentait le briefing aux agents de l’opération, tout en montrant des images d’archive, montrant la femme et de multiples agents verts aux prises avec Captain America. Ophélia s’était séparée pendant un temps d’HYDRA, en fondant sa propre équipe terroriste, la Serpent Squad, et avait recherché un artefact ancestral censé lui permettre de dominer le monde, La Couronne du Serpent. La légende dit que quiconque pose cet artefact sur sa tête se retrouve investi de pouvoirs démoniaques surpuissants, héritant du démon Set. La Couronne offrait quantité de pouvoirs variant en fonction des capacités de la personne la portant, mais pouvant aller jusqu’à altérer la réalité.

La Vipère avait été vaincue, mais avait réussi à se refaire une santé en s’emparant de l’île de Madripoor, une île indépendante au large de Singapour, connue pour être un haut-lieu de piraterie, et qui, historiquement, avait d’ailleurs été sous le commandant de pirates et de flibustiers. Bénéficiant de sa souveraineté, Madripoor est réputé pour être l’un des plus importants paradis fiscaux du monde. Et c’était là qu’Ophélia s’était implantée, et avait renoué contact avec l’HYDRA, utilisant les vastes ressources financières de Madripoor pour financer l’organisation terroriste. Si on l’appelait toujours Vipère, elle était maintenant connue sous un autre nom...

...Madame Hydra.

Aussi sensuelle que fatale, aussi belle que cruelle, Madame Hydra avait joué avec bien des cœurs, comme celui de Wolverine. Elle avait réussi à prendre le contrôle de Madripoor, et avait affronté divers menaces, qui avaient fait vaciller son autorité, comme quand Tony Stark, lorsqu’il était Directeur du S.H.I.E.L.D., entreprît d’attaquer secrètement l’île pour renverser Madame Hydra.

« Le problème est que nous ne pouvons pas attaquer frontalement Madripoor, qui est un État-membre de l’ONU, et très actif dans le commerce international. L’île fait partie de l’OMC, de l’ASEAN, et clame haut et fort que la corruption élevée est un fantasme occidental. »

Et on ne pouvait guère sortir l’argument du régime non-démocratique pour envahir le pays. Ces considérations politiques, Quake les connaissait, et en avait toujours eu horreur. D’un autre côté, elle était la poulain de Fury, quelqu’un qui considérait que la souveraineté étatique était un doux mensonge, un bouclier que les tyrans et les dictateurs brandissaient pour protéger leurs multiples exactions.

« Nous avons une piste, sur une base ennemie, dissimulée dans les Alpes japonaises. »

La base en question était bâtie à flanc de montagne, visible de l’extérieur, où elle formait une sorte de curieux temple sinistre. Officiellement, l’endroit était un temple bouddhiste, mais les enquêtes du S.H.I.E.L.D. avaient permis de relever que ce n’était qu’une couverture, et que la base était liée à Madame Hydra. Elle se situait dans l’un des endroits les plus touristiques des Alpes japonaises, Kamikochi. Une magnifique vallée entourée de montagnes, composée de forêts de bouleaux et de mélèzes, où les touristes prenaient des photos sur le pont Kappa. Des agents du S.H.I.E.L.D. avaient pris des photographies des lieux, faisant du repérage sous couvert d’activités touristiques.

Coulson montra ainsi des photographies prises par la nuit près de la base ennemie, permettant de voir des hélicoptères se poser sur des héliports situés de l’autre côté de la montagne, au milieu de massifs montagneux profonds. On pouvait y voir, sous un épais renfoncement rocheux, plusieurs héliports suspendus dans le vide. Un hélicoptère noir s’y était posé, et la date du cliché, apparaissant en bas à droite, témoignait de la rapidité de l’opération : la photo’ avait été prise il y a deux jours.

On vit alors, sur d’autres clichés, une femme en sortir.

« Madame Hydra... Elle est dans cette base. Ce qui veut dire que, si on a de la chance, elle y est toujours. Vous comprenez donc toute l’importance de cette mission ? »

Cette fois, il s’adressait aux autres agents présents dans l’habitacle du vaisseau furtif, qui hochèrent la tête. Ils étaient des commandos expérimentés, qui savaient combien cette opportunité était précieuse. Sur Madripoor, Madame Hydra était intouchable, mais, en-dehors...

« Donc, on démantèle cette base, et on la capture ?
 -  Sommairement, c’est le plat. Nous avons des équipes d’alpinistes qui nous assisteront depuis le sol. Cependant, nous ignorons ce qui se trouve là-dedans, alors... Inutile de dire qu’il faut être extrêmement vigilant. D’après les relevés énergétiques que nos satellites ont capté, c’est une grosse structure. Et, si Madame Hydra en personne s’y déplace, la zone doit être importante. »

Depuis que le S.H.I.E.L.D. avait arrête Zemo, et le détenait maintenant à la prison spéciale « Pleasant Hill », Madame Hydra avait gagné en influence au sein d’HYDRA. Quake espérait aussi retrouver le Commandant Kraken dans la base.

Pour l’heure, les Quinjets se rapprochaient en mode furtif, et les agents se préparaient à sauter dans le vide, utilisant les winguists et leurs jetpacks pour rejoindre la base ennemie. Daisy était nerveuse, comme à chaque fois qu’elle se préparait à mener une mission... Mais elle ferait ce qu’on attendait d’elle, et tapa entre ses poings, comme pour se donner du courage.

3
Territoire de Tekhos / La Conspiration Novaquienne [Ririna Novac]
« le: dimanche 06 novembre 2016, 16:29:58 »
Le tir de la dame provoqua une violente explosion, qui la repoussa.

« Tu es qui, toi ?!
 -  La nana qui va t’en coller une !
 -  Et comique, avec ça... »

Son adversaire, aussi belle que redoutable, appuya à nouveau sur ses gâchettes, tirant de puissantes balles explosives que Quake s’efforça d’éviter, tout en s’abritant derrière un container. Les tirs provoquaient de puissantes explosions, et elle serra ses poings, puis contre-attaqua en déployant des ondes sismiques, des vibrations qui fendillèrent l’air. Elle renversa la femme, mais, au même moment, des commandos en armures s’approchèrent, et la mitraillèrent.

*Merde !*

Plutôt que de se heurter à une ribambelle de balles perforantes, Daisy choisit à nouveau de s’abriter, et courut le long de l’entrepôt, filant entre les containers et les épaisses étagères industrielles, tandis que les commandos la traquaient, et lui tiraient dessus. Quake ne s’était pas attendue à un tel accueil quand elle avait infiltré cet entrepôt. Dépassée par les évènements, elle se dirigeait vers le chemin qu’elle avait emprunté pour venir ici, à savoir une trappe d’aération, mais, alors qu’elle s’en approchait, un puissant tir plasmique frappa devant elle, et provoqua une violente explosion qui la renversa, tout en faisant s’effondre plusieurs étagères industrielles.

La déflagration repoussa Quake, qui rebondit sur le sol, et se releva, juste à temps pour envoyer une nouvelle vibration sismique, qui frappa deux ennemis. Tous les containers abritaient des munitions, des armes lourdes, que les mercenaires comptaient exporter illégalement de ce pays pour les revendre aux plus offrants.

Il y a de cela quelques semaines, Daisy était intervenue sur une mission en Latvérie, qui lui avait donné un furieux air de déjà-vu*. Elle s’y était rendue pour démanteler un trafic d’armes technologiques très avancées, comme il y a quelques années, quand elle avait fait partie de la « guerre secrète » de Fury, au terme de laquelle le vieux commandant avait finalement été démis du S..H.I.E.L.D., et était maintenant traqué par Maria Hill. Cependant, Fury avait eu raison... Trop tôt. Il avait supputé l’existence d’un vaste trafic d’armes et de technologies avancées ayant pour principaux clients des super-vilains, faisant ainsi de ces derniers des terroristes agissant sur le sol américain. L’un des éléments centraux de ce trafic était un vieil homme répondant au nom de Phineas Mason, un ingénieur très intelligent, mais aussi machiavélique, qu’on appelait « le Bricoleur ». C’était lui qui se chargeait d’équiper des super-vilains, le tout en étant soutenu par la Latvérie. Daisy pensait avoir démantelé ce trafic en pulvérisant le Château-Latvérie il y avait des années, mais elle était maintenant convaincue que la Latvérie n’avait été qu’un des éléments de la chaîne.

Depuis quelques mois, le trafic d’armes avait, non seulement repris, mais s’était aussi considérablement amplifié, puisqu’il impliquait, non seulement les super-vilains, mais aussi les criminels. Cartels sudaméricains, seigneurs de guerre africains, fondamentalistes islamistes, mafieux... Daisy avait entendu dire que même Oswald Cobblepot, Le Pingouin, avait reçu sa propre cargaison à Gotham City. Et, cette fois-ci, l’épicentre du trafic n’était plus la Latvérie, mais Seikusu, et, plus particulièrement, les Guramu, le plus puissant clan yakuza de la ville. Ils avaient des clients dans le monde entier, et, en enquêtant sur eux, Daisy avait appris qu’ils étaient en lien avec une force paramilitaire se trouvant sur une réalité alternative reliée à la Terre par Seikusu : Terra. Cette force paramilitaire était une milice sévissant du côté de Tekhos, et s’appelant Son of Men, abrégée SoM. SoM, donc, était une milice militant pour l’égalité des sexes, et qui, à ce titre, organisait de multiples actions, allant des explosions au kidnapping, à la prise d’otages, au piratage informatique... Le S.H.I.E.L.D. avançait très précautionneusement, car ils agissaient en territoire inconnu, dans un autre monde.

Leur enquête avait néanmoins permis à Daisy et à une petite équipe de se rendre vers Novac, une sorte de paradis technologique rattachée à Tekhos (Daisy n’avait pas trop compris le délire autour de cet archipel), se composant d’une grande métropole, Novac City, autour de laquelle se trouvaient différentes îles. Novac était aussi un grand port, et c’était dans cette ville que le S.H.I.E.L.D. avait traqué les fournisseurs des Guramu, et avaient vu cet entrepôt. Il se trouvait dans la zone portuaire, et Daisy avait choisi de s’infiltrer, tout en étant soutenue par les deux autres membres de son équipe, Melinda May et Mockingbird.

« Euh... Les filles ? Je vais avoir besoin d’un peu de soutien, là... »

Toute une partie de l’entrepôt s’était effondrée, car l’un des tirs plasmiques des ennemis avaient atteint un container chargé d’explosifs, provoquant une puissante explosion, qui avait pulvérisé un mur, et fait s’effondrer un morceau du toit, tout en provoquant un épais champignon de feu qui s’envola dans les airs pendant quelques secondes.

Pour ce qui était de la discrétion, on pouvait repasser...



* : Cf. RP « Inoxydables »

4
Prélude / Quake's Agent Of S.H.I.E.L.D. [Violidée ~♥]
« le: jeudi 03 novembre 2016, 12:10:10 »
Citer
DOSSIER S.H.I.E.L.D. NUMÉRO 9283112-89DJ


Agent Daisy Johnson
  • VRAI NOM : Daisy Louise Johnson
  • ALIAS : Cory Sutter (nom donné par ses parents adoptifs) – Skye – Quake
  • IDENTITÉ : Secrète
  • SITUATION : Célibataire
  • PARENTS : Jennifer Kim Johnson (mère biologique), Calvin Zabo (Mister Hyde, père biologique), Grégory et Janet Sutter (parents adoptifs)
  • BASE D’OPÉRATIONS : S.H.I.E.L.D.
  • LIEU DE NAISSANCE : Nouvelle-Orléans, Louisiane, États-Unis
  • STATUT LÉGAL : Citoyenne américaine sans casier judiciaire (casier effacé lors de son admission au sein du S.H.I.E.L.D.)
  • OCCUPATION : Agent du S.H.I.E.L.D.
  • AGENT SUPERVISEUR : Phil Coulson
  • TAILLE : 160 cm
  • POIDS : 52 kilos
  • CHEVEUX : Noirs
  • POUVOIRS/ARMES : Niveau 7, mutante aux pouvoirs sismiques, capable de créer des tremblements de terre à grande échelle


NOTE DE NICK FURY

Daisy a été l’agent idéal depuis son recrutement. D’ordinaire, je ne me tourne pas vers de fraîches recrues pour quelque chose d’aussi important, mais cette fille a du talent. Et elle crève d’envie d’utiliser ses pouvoirs. J’ai horreur d’admettre que je l’ai entraînée pour quelque chose de ce genre, mais c’est la vérité. Parfois, pour les missions secrètes, il faut même cacher l’opération aux supérieurs. J’espère juste qu’elle est prête.

NIVEAU 10 – NOTES SUPPLÉMENTAIRES

On a lâché une sacrée vie sur le dos de l’agent Daisy Johnson. Et c’est moi qui l’ai lâchée, en fait. En relisant les retranscriptions, je m’en veux un peu pour la façon dont ça s’est passé. J’aurais pu faire preuve d’un peu plus de tact, mais ça n’a jamais été mon point fort. Vu la situation dans laquelle je l’ai trouvée, il était clair qu’elle avait besoin d’être ramenée à la réalité. Vol à la tire. Études déplorables. Pirate informatique. Un Q.I. ahurissant. Si se faire arrêter ne suffisait pas à la secouer, je me disais qu’être interrogée par le chef du S.H.I.E.L.D. ferait l’affaire.

Johnson a bien vécu son entraînement. Elle a montré une vraie aptitude. Surtout pour les opérations secrètes. Même sans son talent sismique, elle aurait fini en tête de sa promotion. Je suis heureux de l’avoir trouvé en premier  parce qu’elle a beaucoup de colère rentrée et Dieu sait où elle aurait pu échouer. C’est l’une des meilleures que nous ayons parmi nos agents aux super-pouvoirs.

Mentalement, elle est forte. Elle ne semble avoir rien hérité du bagage chargé de son père. Il lui en reste pourtant un terrible pouvoir (il semblerait que Zabo ait fait des expériences sur lui-même pendant des années avant d’affronter Thor). Un tremblement de terre pourrait être vraiment utile durant l’une de nos missions les plus intenses. Imaginez la surprise du type qui voit non seulement le S.H.I.E.L.D. lui tomber dessus, mais un tremblement de terre par-dessus le marché. Une arme comme ça, ça ne se créé pas.. Enfin, peut-être que quelqu’un comme Fatalis peut le faire, mais vous me comprenez.

Je dois admettre que je me sens un peu coupable d’impliquer une fille si jeune dans nos opérations. Mais si je n’avais pas mis la main dessus, ça aurait été quelqu’un d’autre. Et mieux vaut qu’elle travaille avec nous plutôt que dans le camp adverse. Espérons juste que je n’aurais pas à le regretter.



PHYSIQUE :


Plutôt mignonne, c’est un résumé général qui conviendrait plutôt bien pour résumer l’apparence de Daisy. Belle, Daisy est une » jeune femme à la peau sombre, avec un teint très latino’, assurément un héritage de sa mère. Elle est de taille assez petite, a des cheveux noirs mi-longs, descendant généralement à hauteur de ses épaules, des yeux noirs, une élégante silhouette. En mission, elle a pour habitude de porter un uniforme de combat noir, et porte très souvent des espèces de gantelets métalliques à hauteur des mains, qui lui permettent de canaliser son pouvoir.

Pour le reste, il n’y a rien de particulier à dire ; regardez l’avatar, ou les images sur le Net, et vous serez fixés !



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MENTAL :


Daisy Johnson est une jeune femme très têtue. Elle a un sacré caractère, forgée à force de vivre dans la rue, et de combattre des individus plus gros qu’elle. C’est une véritable tête brûlée, en réalité, qui a bien du mal avec l’organisation très close et paranoïaque du S.H.I.E.L.D. Elle n’aime pas le concept de « hiérarchie », concept qui est poussé à l’extrême au sein du S.H.I.E.L.D., ou, en fonction de votre grade, vous avez accès à plus ou moins d’informations. Daisy déteste ce genre de systèmes, elle qui tient énormément à sa liberté, et n’aime pas trop savoir que le S.H.I.E.L.D. s’accommode avec aisance des libertés individuelles, au profit du besoin de sécurité. Autrement dit, Quake a du mal avec le cynisme inhérent aux agences d’espionnage, tout en sachant que ces agences sont un mal nécessaire, car permettant de combattre des menaces cauchemardesques.

Elle ne se voit d’ailleurs travailler dans aucune autre agence que le S.H.I.E.L.D., où elle a réellement le sentiment d’aider les autres, et de contribuer à rendre le monde meilleur. Daisy, par ailleurs, est une spécialiste en informatique, ce qui lui a permis de craquer une fois certaines données du S.H.I.E.L.D., sans savoir qu’elle téléchargeait en réalité des données volontairement fournies par l’agence pour permettre de la traquer. Daisy a ainsi un goût prononcé pour la manifestation de la vérité, ce qui l’amène souvent, là encore, à se heurter avec sa hiérarchie, qui défend le culte du secret jusqu’à l’extrême.

Néanmoins, Daisy est avant tout quelqu’un de très loyale, une femme extrêmement compétente, et qui remercie beaucoup ses deux mentors, Nick Fury Senior, pour lui avoir donné une seconde chance, et Phil Coulson, un autre agent du S.H.I.E.L.D., qui lui a appris tout ce qu’elle sait actuellement. Motivée, elle a développé ses talents, de manière à pouvoir ne pas dépendre uniquement de ses pouvoirs.



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HISTOIRE :

1°) Skye, hacktivisite et voleuse à la tire


Élevée par les Sutter, Cory a toujours été une fille un peu ingrate. Ses parents adoptifs ont eu beau faire tout ce qu’ils pouvaient pour elle, Daisy a toujours été persuadée qu’on lui cachait quelque chose sur ses origines. Ses parents ne lui avouèrent jamais ce qu’elle était vraiment, ce qui n’empêcha guère Cory de se montrer très curieuse, tout en étant assez rebelle. Cory mena donc une adolescence un peu turbulente, inconsciemment en quête d’identité. Véritable garçon manqué, elle se battait contre ses camarades, et se découvrit, au collège, une passion profonde pour l’informatique, y voyant en réalité surtout le moyen de reprendre son enquête, et retrouver ses parents biologiques.

Ses pérégrinations informatiques l’amenèrent à se rapprocher du S.H.I.E.L.D. Sous le pseudonyme de « Skye », elle rejoignit un réseau d’activistes, des pirates informatiques n’ayant qu’un objectif en commun : révéler au grand public les secrets du S.H.I.E.L.D. Ce réseau s’appelait « Rising Tide », et était plutôt bien organisé, menant des attaques sur des sites Internet susceptibles d’obtenir des informations confidentielles, utilisant le principe de l’attaque par déni de service, tout en laissant une image de présentation sur chaque site Internet qu’ils arrivaient à pirater, délivrant leur signature, la même qu’ils laissaient quand l’un de leurs sites était repéré par les informaticiens de l’agence d’espionnage.

En piratant les bases de données du S.H.I.E.L.D., Rising Tide parvint à diffuser secrètement sur le Web quelques vidéos classées :




Avec Rising Tide, Skye espérait ainsi pouvoir retrouver sa famille biologique. Elle dut malheureusement s’éloigner de ses parents, quand le S.H.I.E.L.D. remonta sa source. Rising Tide, en réalité, était un collectif infiltré par l’HYDRA afin de lutter contre le S.H.I.E.L.D.

Échappant aux agents du S.H.I.E.L.D., Skye continua ses recherches, jusqu’à se rendre dans un magasin de disques, où elle tenta d’en voler plusieurs, afin de les revendre, et, ainsi, se faire un peu d’argent. Malheureusement, la police la surprit, une patoruille se trouvant dans le quartier. Sous la panique, ses pouvoirs se manifestèrent, et, depuis ses mains, d’épaisses vibrations sismiques jaillirent, et pulvérisèrent le magasin, la plongeant dans le coma.

Quand elle se réveilla, ce fut pour être face à un homme qui allait changer sa vie : Nick Fury.



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