Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Sujets - Yumena A.

Pages: [1]
1
Le parc et son sous-bois / Chantage particulièrement bestial [ Nikolaus ]
« le: dimanche 30 décembre 2012, 12:36:54 »
C'est très tôt ce matin que je me réveillais, malgré que nous soyons en week-end.

Je me levais de mon lit pour rejoindre le salon en silence. Juste une lumière y était allumée; je pus reconnaître mon beau père qui buvait tranquillement son café tout en lisant le journal. J'eus un sourire, il n'y avait que lui pour se réveiller aussi tôt que moi. Il avait beau avoir pris la place de mon père auprès de ma mère, je ne lui en voulais pas, bien que mon père me manquait. Non, mon beau-père était quelqu'un de bien, avec qui je m'entendais. Ma mère avait souvent craint que je ne puisse me faire à l'idée que j'avais un "nouveau père", comme ce qui se passe dans beaucoup de familles lorsqu'elles volaient en éclats à cause d'un divorce. Moi, j'avais relativisé en me disant que mon père était heureux, et que ma mère aussi, une fois l'amour retrouvé. Et je pouvais chaque vacances assez longues retrouver mon père en Italie. Et puis, j'avais rencontré Louise, et ça n'aurait pas été possible sans que nous rentrions au Japon. Certes, si je ne l'avais pas rencontré je n'aurais jamais souffert d'un tel amour impossible, mais aimer comme je l'aimais, c'était beau. Et je préférais souffrir d'amour que ne jamais le connaître, cet amour...

Je m'installais donc à côté de mon beau-père, qui avait déjà prévu une tasse à café pour moi. Je le remerciai d'un sourire; tous les deux étions, chose amusante, pareils le matin. Pas un mot tant que le café n'est pas avalé. Ceci fait, je retournais dans ma chambre pour enfiler une jupe et une chemise. Rapide brossage de dents, et je revenais dans le salon sur la pointe des pieds, lorsque je passais devant les portes des chambres des parents et de Louise, ma mère et elle dormant encore. Une fois dans le salon, je fouillai dans un tiroir et en sortis une laisse. Mon braque, Prato, comprit immédiatement et vint comme un fou à ma rencontre. Je clipsais laisse à son collier et laissa échapper un chuchotement à l'égard de mon beau-père. "Je vais me balader. A toute."
Et je sortis de l'immeuble.

Presque tous les week-ends, j'effectuais ce petit rituel. Notre chien avait besoin d'être sorti régulièrement quand même, bien que l'appartement soit grand. J'aimais bien partir très tôt me balader au parc, lorsqu'il n'y avait personne. Théoriquement. Je n'aimais pas être dérangée le matin.. Enfin, nous n'aimions pas être dérangés le matin. Car souvent, lors de ces balades où il n'y avait personne, Prato avait tendance à vouloir jouer.. et non comme tous les autres chiens normaux jouaient avec leurs maîtres. Nos jeux étaient bien plus amusants, je pense. Et bien plus agréables. C'est donc dans un endroit reculé du parc, proche de l'entrée du sous bois, où personne ne nous dérangerait à cette heure-ci, que je voulus me poser un peu, et m'assis au sol, m'adossant contre un arbre. Jambes écartées et repliées. Mon chien se mit entre elles, face à moi, venant me lécher le visage. Beaucoup de personnes ne supportaient pas que leur chien leur lèche le visage, j'avais du mal à comprendre pourquoi refusaient-ils cette démonstration d'affection. Je riais tout en lui caressant la tête. Il vint me lécher le cou, et je ne fis que rire encore plus. Une idée me passa par là tête, et je me penchais un peu sur le côté pour regarder au niveau du sexe de l'animal. Je souris; c'est bien ce que je me disais. Le pénis de mon cher compagnon animal était sorti de sa cachette. Je me penchais légèrement en avant, ma main caressant son corps jusqu'à ce qu'elle atteigne le membre gonflé d'envie de l'animal.

- De toute façon, il n'y a jamais personne à cette heure-ci...

Et je retroussais un peu ma jupe, découvrant l'intégralité de mes cuisses, que j'écartais un peu plus, mon intimité déjà à nu, livrée à l'animal. Quand je sortais promener aussi tôt mon chien, je ne voyais pas l'intérêt de porter une culotte. De toute façon, qui irait regarder sous ma jupe, à part mon braque ?

Je poussais un profond soupir lorsqu'il commença à me lécher les lèvres intimes, avidement.


2
Les alentours de la ville / Comme si ça allait marcher... [ Maverick ]
« le: dimanche 30 décembre 2012, 02:17:25 »
- Oh, Louise c'est pas cool de m'abandonner ce soir. T'aurais pu leur proposer de venir plutôt !

- Franchement, tu me vois leur dire " les filles, ça vous dit pas de venir faire une soirée pyjama pour pas que ma soeur flippe toute seule chez moi au lieu d'aller à cette super grosse fiesta qui s'organise pile le soir où mes parents ne sont pas là? " ah, non, sûrement pas.

- ... Pourquoi pas ?

- Ohlalala amuses toi un peu aussi.. Je file Yuyuuuu, à demain!

- Mrouaaais.. à demain. Fais gaffe à toi hein, bois pas trop, et rentre pas trop tard demain. PAS DE BÊTISEEEES


Trop tard. Elle ne m'écoutait plus, elle était partie. Une fois que j'eus fermé la porte à clef, je me ruai à la fenêtre pour la voir sortir et rentrer dans une bagnole où se trouvaient déjà quelques copines à elles que je connaissais. Je poussai un soupir. Ah, les jeunes filles de nos jours...

Nos parents étaient partis dans l'après-midi pour ne revenir qu'après-demain soir. Petit week-end en amoureux... quand on a deux grandes filles qui se débrouillent très bien toutes seules, on peut se permettre de les lâcher le temps d'un week-end. Ils avaient besoin aussi de leur intimité, à tous les deux. De plus, ma mère me faisait entièrement confiance pour garder la maison; j'avais été toujours quelqu'un de calme, réfléchi, et raisonnable à la maison. Excepté le soir où je m'adonnais aux plaisirs sexuels solitaires et bestiaux. Mais ça, elle ne le savait pas. Et tant mieux. Enfin, elle me faisait confiance pour que tout se passe bien ce week-end. Elle savait que Louise était bien plus extravertie que moi, et ferais volontiers quelques folies en leur absence. Son père, ne s'inquiétait pas. Il avait également confiance en elle. Mmmh... s'il savait qu'elle en avait profité pour filer à une soirée qui sera sans doute bien arrosée.. il serait moins confiant le bougre. J'aurais peut-être dû la retenir, mais tant pis. Elle était partie, c'était fait, et je pouvais lui refuser très difficilement quelque chose.. comment ne pas craquer sous ce regard, après tout. Surtout quand il est cerné d'une dose de maquillage parfaite, ni trop ni moins, qui mette son superbe regard de saphir en valeur. Ce qu'elle était belle ! au naturel comme apprêtée pour une soirée.

Soirée que j'allais passer en solitaire, vêtue d'un simple grand tshirt blanc et d'une culotte pour pyjama. Enfin, en solitaire... tout était relatif. J'avais mon Prato avec moi, et ce n'était qu'à moi de décider ce que je ferais de ma nuit...
Ma première décision fut d'aller dans la chambre de Louise, suivie de mon braque. Je pris une grande inspiration. Son odeur était si présente.. Je m'asseyais sur le bord de son lit, et caressait du bout des doigts les draps. doucement, tout en restant assise, je me penchais sur le coté pour rapprocher mon visage de son oreiller. Son parfum.. si doux.. je frémis de plaisir. Je me redressai et attrapai d'une main l'oreiller, et y enfonçait mon nez, yeux fermés, m’enivrant de cette odeur que j'aimais tant. Doucement, ma main libre se mit à caresser mes cuisses avec envie. Je sentais déjà mon bas recevoir les premières et timides coulées. Sous cette pulsion, j'ouvris les yeux. Et je remarquai quelque chose sur le lit. Un bouquin.

Curieuse, je le saisis et le posais sur mes genoux, et l'ouvrit pour le feuilleter. J'eus un rire. Un soit-disant livre de magie et d'incantations.
Ma demi-soeur avait toujours été extrêmement intéressée par les univers de fantastique et de science fiction. La magie, c'était son truc à elle. Elle m'en parlait comme une grande passionnée, comme si elle y croyait réellement. Ca m'avait toujours fait rire; je n'y croyais pas, mais j'aimais l'écouter en parler des heures. Je ne savais pas qu'elle s'était procurée un tel livre fait comme si c'était un véritable grimoire d'incantations.
J'eus un nouveau rire. Mes jambes légèrement écartées, je sentis la truffe de Prato se faufiler entre mes cuisses pour renifler la cyprine qui tachait mon bas. Il y donna quelques coups de museau insistants au niveau de mon bouton de plaisir, ce qui me fit frissonner et rire à nouveau, alors que je sentais le bout de mes seins pointer lorsque je frémissais. L'envie grimpait, mais j'étais curieuse. Je pris une page au hasard. Nouveau rire..

La page indiquait comment incanter un être mi homme mi animal. La page s'illustrait de centaures, de sirènes, de minotaures, et autres créatures anthropomorphiques. Ecoutes ça Prato... il suffirait apparemment de réunir le désir ardemment sexuel d'un animal et d'un humain et d'incanter au bon moment pour qu'il apparaisse.. d'ailleurs, c'était du latin, chose que je savais lire grâce aux cours de latin de collège, en Italie. Je souris, enjouée.

- Comme si ça allait marcher...

J'hoquetai. Mon charmant toutou insistait et tentait de me lécher malgré le tissu qu l'empêchait d'attendre réellement mon intimité; mais ce n'était pas pour autant que je ne ressentais rien.. et, pour rire de la sotte fantaisie de ce livre, je me remis à lire à voix haute, tandis que mon braque insistait de plus en plus.

- Hic crudelis amor tauri, suppostaque furto Pasiphae, mixtumque genus prolesque biformis.. Minotaurus inest, Veneris monumenta nefandae ; hic labor ille domus et inextricabilis erro.. hmmmmannn!

Je poussais un long soupir de plaisir, que je n'eus pas le temps de finir.
Un bruit assourdissant me fit sursauter de frayeur. Je fermai les yeux.

Et les rouvris.
J'étais tétanisée et ne pouvais plus bouger. Mon chien s'était enfui de la chambre en entendant le bruit, apeuré.
Je me retrouvais seule face à la chose qui se trouvait dans la chambre de ma soeur. Une bête. Géante. Poilue. Cornue.

J'avais invoqué un minotaure.

3
Refectoire / Oh non.. pas des spaghetti [ Cassidy Green ]
« le: samedi 29 décembre 2012, 23:36:16 »
Encore une journée banale dans ce lycée.
Bon dieu, ce que j'avais hâte d'en sortir. Tous les jours c'était la même chose. Réveil, douche, je m'habille, j'avale un café, ma mère me dépose avec Louise, je vais jusqu'à ma salle de cours, je suis en avance, je suis déjà assise quand les trois quarts des élèves de la classe rentrent, je ne dis pas un mot pendant le cours, élève studieuse, j'entends la sonnerie de la première heure, je ne sors pas de la salle pendant la pause de deux heures de cours, je préfère rester assise. Je regarde les élèves revenir dans la salle deux minutes après la seconde sonnerie qui marque la fin de l'interclasse, je ne dis rien non plus pendant la seconde heure, mais je regarde souvent ma montre. Je m'ennuie, je pense à Louise et au final je me force à ne plus penser à elle ou je risque de finir avec mon bas trempé si je repense un peu trop à son corps. Deuxième sonnerie. Une belle pause où je traverse souvent quelques nuages de fumée de cigarette. L'horreur. Ce que je peux ne pas supporter ça... Je retrouve quelques amies. On discute un peu, je me rend compte que je n'ai presque rien à leur raconter. A vrai dire, soit elles ont leur copain sous la patte et à ma grande exaspération ils se roulent des galoches à chaque seconde, c'est à se demander s'ils respirent de temps en temps, soit elle se plaignent de ne pas en avoir, soit elles se plaignent d'en avoir un bien trop con. Et moi, à côté de ça, je me vois mal leur répondre " eh les filles, vous savez pas quoi ? moi je me suis toujours pas faite ma demi-soeur ! " Mmmmh, non, non. Elles ne voudraient certainement pas savoir ce à quoi je pense si souvent. Elles ne voudraient certainement pas savoir qui est la personne qui me tient le plus à coeur, et elles ne voudraient sûrement pas plus savoir comment je remédiais à mon manque... d'affection, disons. Non. Honnêtement, il valait mieux que je les écoute avec un sourire au lèvres, sans rien dire.
Puis, nouvelle sonnerie. Et rebelote. Cours d'une heure, pause de cinq minutes, cours d'une heure. Parfois, pas de pause entre les deux heures, ça dépend de la clémence de nos chers professeurs. Voilà, une matinée comme les autres, sans rien qui ne puisse un peu secouer ma vie.

Et enfin, sonnerie du midi. Les lycéens se ruent en dehors des classes, vont vaquer à leurs occupations. A vrai dire, la plupart se ruent dehors ou au réfectoire pour une bonne raison; ils ont faim. Parfois, lors de la dernière demi-heure de cours, on avait droit à des concerts de gargouillements, pour ceux dont l'estomac est un peu trop vide. Cela tire souvent quelques rires dans la classe. Dans ceux qui sortent, il y a ceux qui ont de la chance d'habiter près, ceux qui sont malins et qui ramènent dès le matin avec eux de quoi manger, et il y a les pauvres,les malheureux lycéens qui vont manger au réfectoire. Après, tout dépend des personnes, de la sensibilité de leur palais. Personnellement, je n'étais pas si difficile que ça, donc je ne me plaignais pas souvent. A quelques exceptions près.

Il arrivait parfois que l'on ai des spaghetti. Souvent en sauce, carbonara ou bolognese. Et lorsqu'on tombait sur ce plat là, j'avais envie de pleurer. Comment est-ce qu'on pouvait rater un tel plat ?! Enfin, je devais être excessive, puisque certaine de mes amies ne voyait pas de problème à leurs spaghetti. Mais je peux vous dire que quand on est italien ou qu'on a mangé des véritables plats de spaghetti italiens, on ne voit plus les pâtes de la même manière, oh que non. Ce plat était pour moi le souvenir des soirs où mon père rentrait assez tôt pour nous faire la cuisine. Un délice d'enfance... Pourquoi tant le massacrer ?

C'est donc avec une mine dépitée que je regardais la cantinière me servir une grosse louchée bien louche de notre plat. Et ils osaient appeler ça des spagetthi bolognese...

Je m'assis seule, n'ayant aujourd'hui personne pour m'accompagner, et plongeais ma fourchette dans mon plats tout en poussant un long soupir.

4
La sonnerie retentit, annonçant la fin des cours du matin. Je regardais les autres élèves de ma classe se précipiter pour ranger leurs affaires, et se ruer en dehors de la salle. Ils se pressaient; tous n'avais qu'une envie tout le long du cours, c'était de s'en aller. Ils voulaient fumer leur clope, retrouver leurs amies, leur amour, leur nourriture... Quoiqu'ils voulaient rejoindre, moi, je fus la dernière à sortir de la salle, prenant mon temps pour ranger chacune de mes affaires dans mon sac. Lentement. Un par un. Prends ton temps Yume, prends ton temps.. La prof en avait assez de m'attendre pour fermer la salle, elle était prête à partir. Impatiente, elle préféra s'en aller sans fermer à clef la salle, me laissant le soin de refermer simplement la porte derrière moi. Il n'y avait rien à craindre dans cette salle de classe banale, rien à voler, ce n'était pas un problème de la laisser ouverte. A part quelques élèves venant squatter sans méchanceté, il n'y avait pas de risque de mauvaise tournure. Part contre, moi, ma journée allait définitivement prendre une mauvaise tournure. Et c'est pour cela que je prenais autant mon temps pour sortir de la salle. J'étais loin, très très loin, d'avoir envie de sortir de cette petite salle où j'étais seule et où je me sentais plutôt bien. Non, décidément, je ne voulais pas affronter le regard doux mais parfois si perçant de madame Isley.

A vrai dire, elle ne m'a pas expliqué exactement pourquoi j'étais convoquée dans ce bureau. Un surveillant était rapidement passé dans la classe ce matin pour me passer un mot, comme quoi je devais me rendre dans son bureau à la fin des cours. Ce ne pouvait être à cause de mes notes; la biologie était une des matières qui m'intéressait le plus, et je m'y débrouillais très bien. J'avais souvent songé à devenir vétérinaire ou quelque chose dans le genre; le contact des animaux me rassurait. Et pour ce genre de futur, la biologie est primordiale... je ne pouvais pas me permettre d'y avoir de mauvais résultats. Peut-être était-ce pour me parler de l'an prochain, mes possibles études ? Me conseiller ? Non, il y avait des rendez-vous d'orientation exprès pour ça. Je n'avais rien à me reprocher au lycée, ne serait-ce les quelques fois où j'avais fait fuir des garçons rôdant autour de ma soeur gênée, profitant qu'ils soient plus jeunes pour la débarrasser. Mais je ne les avais jamais violenté. Jamais je n'avais triché en examen. Alors pourquoi bon Dieu me convoquait-elle ? Quelques en étaient les raisons, je n'avais pas forcément un bon pressentiment. Mais je me forçais pourtant à me calmer, je ne devais pas être pessimiste, si cela se trouvait il n'y avait aucun mal à cette convocation. Je devais garder mon sans froid et arrêter de paniquer pour si peu...

Mais c'est tout de même la boule au ventre et la gorge serrée que j'arrivais dans l'aile où se trouvaient les bureaux des professeurs. Mes chaussure claquaient discrètement sur le sol du couloir, où il n'y avait plus personne; les professeurs devaient être en train de manger. Je m'autorisais une petite prière. Oh pitié, qu'elle soit en train de manger avec eux.

Je pris une inspiration, et toquai à la porte de son bureau avant de poser la main sur la poignée... qu tourna. Mince. Elle était là.

Je passais timidement ma tête dans l'ouverture de la porte.

- Bonjour, je peux rentrer ?

Une phrase de la Bible me revint. Saint Matthieu disait; " On juge l'arbre à ses fruits " . Pour le moment, les seuls fruits que je pouvais voir, c'était les charmantes rondeurs de mon professeur qui en avaient fait baver plus d'un et d'une.
Glurps.

5
Gymnase en plein air et piscine / Allez, cours ma grande, cours [ Asuka Ayaka ]
« le: samedi 29 décembre 2012, 19:07:28 »
Je tapai violemment sur mon réveil qui venait de lancer sa sonnerie si stridente et insupportable. Argh, encore un réveil difficile... Lachant un soupir, je renfonce ma tête dans mon coussin, encore groggy. Une chose humide et moelleuse vint baver dans ma nuque.

- Arrggghhhh.. Prato, c'est bon c'est bon.. je suis réveillée..

Je grognais, mais j'étais bien heureuse d'avoir ce chien chaque matin pour m'empêcher de retomber dans les bras de Morphée. Je finis ainsi par me redresser, m'étirant de tout mon longs, bras levés au ciel. Je me frottais un peu les yeux avant de caresser furtivement la tête du braque, pour ensuite le lever pour de bon. Je ne pris pas la peine de prendre une douche, un brin de toilette m'eut suffit. Bien oui; je n'allais tout de même pas prendre une longue douche chaud avant mes quelques heures de sport imposées par le lycée. Je prendrai une douche après la séance, aux vestiaires. J'enfilais directement une culotte, un jogging, une brassière, un débardeur blanc, et un sweatshirt par-dessus le tout. J'attrapais mon sac de sport, ne vérifiant même pas si j'avais pris toutes mes affaires, de rechange et de douche. Je filais dans la cuisine, où Louise renait déjà son petit déjeuner depuis au moins un quart d'heure. Je n'arrivais pas à comprendre comment elle pouvait autant manger dès le matin. Elle faisait exprès, tous les jours, de se lever bien plus tôt que d'habitude pour prendre un long petit déjeuner, bien complet. Moi, si je devais ingurgiter tout ce qu'elle avalait, je pense que je vomirai tout sur le champs. J'aimais beaucoup manger et étais très curieuse culinairement, mais le matin, j'étais toujours incapable d'avaler quoique ce soit, ne serait-ce qu'un café et un bout de pain ou de brioche. Je m'assis à table, aux côtés de ma demi-soeur, vêtue de son uniforme scolaire qui lui allait si bien.

Une fois sorties de table, un rapide brossage de dents, et on s'engouffrait, ma mère, Louise et moi, dans la voiture. Tous les matins, c'était le même train-train. Sauf les quelques fois où j'avais sport dès la première heure, et là, le trajet différait légèrement. Ma mère me déposait d'abord Louise à l'entrée, et ensuite elle me déposait au gymnase. Lorsque Louise descendait de la voiture, c'était toujours ma petite dose de bonheur de ma matinée. Lorsqu'elle se glissait du siège, ses cuisses se découvraient, toute en sensualité. Une fois descendu, elle avait ce petit geste léger, où elle passait un coup de main sur sa jupe pour la remettre en place. Elle se retourne, fais au revoir de la main, et file vers le portail. Je la regarde partir, pensive.

A mon tour de descendre. Je suis arrivée tôt au gymnase aujourd'hui; il n'y a qu'une élève déjà présente, je suis la deuxième. Enfin, tôt, tout était relatif. En général les élèves arrivaient à l'heure, mais lorsque je dis à l'heure, c'est à pile. Très peu prenaient de l'avance.. Et moi, je faisais partie de ceux qui arrivaient tôt. Beaucoup traînaient car ils n'aimaient pas le sport; moi, cela a toujours été un moyen de me défouler. Et l'on dit; un esprit sain dans un corps sain. Je n'avais pas l'esprit sain, autant que je fasse un effort pour le corps, non ?

Je saisissais mes longs cheveux entre mes mains, les nouant en une queue de cheval haute sans un mot.

6
Prélude / Yumena A - (Valiprimée avec du kiff !)
« le: samedi 29 décembre 2012, 04:27:14 »
    A D U C C I O   Y U M E N A




    • Yumena ADUCCIO, Yume pour ses proches
    • Demoiselle
    • 18 ans
    • Simple humaine
    • Aime les courbes féminines. (Très) fortes tendances zoophiles. Si elle connaissait l'existence des futanaris et demoiselles hermaphrodites, sans doute les aurait-elle aimées...
    • Expérience uniquement zoophile, ou par masturbation. Autant dire; elle sait ce que c'est que de se prendre quelque chose entre les cuisses, mais jamais dans un contexte normal (ou du moins à peu près...)




            C'est en courant que je montais les escaliers, et me ruai dans ma chambre sans prendre la peine de refermer la porte derrière moi, me jetant immédiatement à plat ventre sur mon lit. Cette position là, bras croisés devant moi, mon visage y étant enfoui, je l'avais bien nombreuse fois prise, depuis qu'Elle était rentrée dans ma vie. Un grincement de porte attira mon attention, suivit d'un poids soudain en plus sur mon lit. J'eus un frisson lorsque je sentis quelque chose de froid et humide se glisser entre mes cuisses. Lasse, je resserrai celles-ci et me mis sur le dos, mon regard descendit jusqu'à l'origine de ce contact froid.

    - C'est pas le moment, Prato...

    Je soupirai, et pourtant je me décalais un peu sur le côté pour laisser de la place à l'immense braque qui vint s'allonger à mes côtés, bien que le chien de notre famille - enfin, tout était relatif, disons que c'était devenu plus MON chien que NOTRE chien - n'aie pas le droit de venir sur quelconque lit de la maison. Et pourtant, Prato, nom dont l'origine n'est autre que la ville toscane d'où vient mon père, italien pure souche, oubliait souvent cette interdiction, étant donné que je l'y invitais souvent moi-même. L'avantage avec les chiens à poil court, c'est qu'ils n'en perdent pas autant que les autres. Ma mère ne se doutait donc toujours pas que mon chien venait m'y rendre visite. Car oui, à dix-huit ans, je vis toujours sous le toit de mes parents. Heureusement qu'il ne me reste qu'une année au lycée et qu'à la fin de celle-ci je vais pouvoir gagner en intimité et en liberté... Et avec cette liberté me venait l'espérance que je puisse me défaire de mes sentiments.

    * * *

    Je m'appelle Yumena Aduccio, et je suis torturée par le mot Tabou.

    Je suis née de l'atypique et charmante union d'un italien et d'une japonaise. L'un était grand, brun, européen, l'autre était petite, pur stéréotype de la beauté asiatique. Comme vous pouviez vous en douter, les différences physiques sont loin d'être négligeables, mais il a fallut qu'une chose les réunisse; Dieu. Et DIEU ! Que j'aurais préféré qu'ils aient une autre enfant que moi, qui n'ai jamais aimé les plus de 6 heures de catéchisme par semaine. Sans jamais réellement y croire. Si seulement ma mère n'avait pas décidé de quitter le Japon pour ce séminaire à Rome, elle se serait contentée de trouver un gentil mari japonais avec les mêmes convictions qu'elle. Et je n'aurais peut-être pas été moi... Cela dit, je ne regrette en rien mes origines italiennes. J'ai en effet hérité de mon père malgré mes traits du visage, si fins, et mes yeux noirs en amande,  qui trahissent la prédominance des gènes asiatiques de ma mère. J'ai également hérité des longs cheveux fins et lisses; ils sont sombres, mais ne sont pas de jais. Mère que je dépasse de loin en taille; merci papa, je mesure plus d'un mètre soixante-sept, véritable exploit chez mes cousines nippones qui sont toujours en dessous du mètre soixante. Autre chose qu'elles m'envient en secret; ma poitrine. Elle n'est pas gigantesque, opulente, gargantuesque; mais elle est belle. Et assez grosse pour que les petites poitrines de ma famille asiatique les reluquent jalousement. Mon père a toujours plaisanté à ce fait, disant que Dieu m'avait gâtée, étant une jeune fille pleine de formes, que ce soit à ma poitrine qu'à mes hanches et fessier; et ma mère, contradictoire, pestait contre mes pauvres seins et fesses qui attiraient beaucoup trop de regards d'hommes à son goût. Etrangement, ce dernier détail ne m'avait jamais fait ni chaud ni froid. J'acceptais mon corps tel qu'il était, mais ne m'en vantais pas en cherchant à l'exhiber aux yeux de la gente masculine. Bien que je ne la laissais pas indifférente, il n'en était rien pour les effets que eux pouvaient me faire. Jamais un homme ne m'avait réellement attirée, ce que je pouvais affirmer à ma mère en toute franchise, chose qui la réconfortait tant, elle qui voulait que je me préserve pour l'homme avec qui je me marierai. Par contre, moi, je m'en inquiétais quelque peu... mes amies, dès le primaire, avaient chacune un amoureux, un béguin secret; moi, je devais en prendre un au hasard, pour en avoir un à leurs yeux, et être comme elles.

    Mais jamais je n'ai eu un seul de ces prétendus béguins.

    J'ai passé une bonne partie de mon enfance en Italie, à Prato. J'y ai fait tout mon primaire, vivant dans une assez bonne ambiance familiale, dans une grande maison un peu en périphérie de la ville. Ma vie y était assez tranquille et banale, sans quelconque élément qui ne vienne perturber mon quotidien, malgré le cadre extrêmement croyant de mes parents, particulièrement de ma mère. Des bonnes notes, des copines, pas d'amoureux. Début du collège, début des petites histoires d'amourette sans importance, toujours pareil. J'étais bien plus motivées par des soirées pyjama entre filles que par des batailles livrées contre les garçons de la cour. Bien que soirée pyjama entre filles impliquait discussions sur les garçons. Je me encore me souvenir clairement, comme si c'était hier, l'une de ces soirées. " Et toi Yume, le garçon de tes rêves, tu le vois comment ? - Oh je sais pas... - Allez essaye quand même ! - Je dirais pas trop grand, les cheveux plutôt clairs.. j'aime bien aussi quand les yeux sont clairs. " Les filles s'étaient mises à rire, la seule dans la troupe qui avait les yeux et cheveux clairs me prit dans ses bras en feintant d'être un homme vaillant venu voler mon coeur. Mes rires se rejoignirent aux leurs; bien qu'étant une personne timide, très douce et relativement calme, j'aimais sourire et ne me privais pas d'un bon rire entre amies. C'est au milieu de mon collège que les choses se gâtèrent. Juste quand je commençais à réellement grandir, mûrir, et que mes seins prenaient peu à peu du volume et que mes hanches s'élargissaient, mes parents divorcèrent.

    Mon père avait beau être croyant lorsqu'il avait rencontré ma mère, au fil des années, sa ferveur pour la religion s'était dégradée petit à petit, pour un jour le pousser à ne plus supporter les convictions de ma mère. Mais quelque chose, ou plutôt quelqu'un avait déclenché la décadence de sa ferveur. Et c'était un homme. Un collègue de travail, avec qui mon cher père s'entendait merveilleusement bien, jusqu'à s'éprendre de lui, lui faisant oublier que l'amour, c'est théoriquement une femme et un homme... Ma mère le prit mal, très mal; mais le divorce se fit dans les règles, de façon assez pacifique, efficacement. Plus le divorce était rapide, plus tôt ma mère retournerait vivre au Japon. Avec moi, qui venait d'apprendre, grâce à mon père, qu'aimer quelqu'un du même sexe, c'était possible.

    Ma mère m'apprit aussi qu'elle était capable de se reprendre très rapidement. Une fois réinstallés au Japon, dans un grand appartement, ma mère retrouva en deux temps trois mouvements du boulot, et un homme. Encore un européen; ma mère avait des goûts exotiques. Celui-ci était blond, récemment déçu par sa femme qui l'avait quittée pour un autre, avec qui il avait également une fille. Les présentations furent rapides. Ma nouvelle demi-soeur se nommait Louise, et était blonde aux yeux bleus. Un peu plus petite que moi, elle était d'une beauté époustouflante. J'avais déjà vu de jolies filles de mon âge aux cheveux et yeux clairs, oui; mais jamais je ne m'étais sentie ainsi troublée par un visage. Et pas uniquement par un visage ! non. Par tout un corps. A nos premières rencontres, j'avais été bien timide, comme à chacun de mes premiers rapports sociaux. Mais peu à peu, j'ai appris à la découvrir, à la connaître. Âgé de deux ans de moins que moi, je finis de mûrir plus tôt qu'elle, et je pus la voir grandir à mes côtés, devenant chaque jour un peu plus fatale. Etant dans le même établissement scolaire, je savais très bien qu'elle avait du succès auprès des garçons, bien plus que moi je n'en avais, d'ailleurs. Je m'étais alors toujours montrée très protectrice, faisant fuir tous les imprudents qui rôdaient autour de ma si belle petite soeur. Ce que je ne savais pas, c'est que je la voyais tout autrement qu'une soeur...

    Il est arrivé une fois où l'ont s'est douchées ensemble par souci de rapidité.
    Jamais je n'étais rentrée dans la salle de bain ou dans la chambre de Louise alors qu'elle était nue. C'était la première fois que je pouvais parcourir de mes yeux son corps entier; et je ne pensais pas que cette vision aurait un tel effet sur moi. Je la regardais retirer ses habits sans pudeur, uns à uns, jusqu'à ce qu'elle envoie au sol dans un geste involontairement gracieux ses sous-vêtements. Elle était nue, devant moi, entrant dans la douche. Mon regard allait de ses chevilles, si fines, à sa nuque, si délicate.. mais j'avoue être restée longuement à la chute de ses reins. Elle se tourna vers moi. Ses seins. Oh mon dieu ! De tels seins. Une poitrine de taille moyenne, parfaite à mes yeux. Deux jolis ronds roses qui prennent vite froid sur le bout de ces belles collines blanches. " Tu viens ? " Oui, oui, j'arrive. Gênée, je me déshabille, et la rejoins. Elle rit. " Je me sens toute gamine à côté de toi. " Je la regarde, inquisitrice. Elle n'est pas grande, mais tout de même ? Et, sous mon regard intimidé, elle pose ses deux mains sur ses seins, les remontant pour leur donner un effet de volume. " Ils ressemblent à rien à côté des tiens ! " Et elle rit à nouveau. Je souris, attendrie, et ne dis pas mot.
    Cette scène me tortura l'esprit tout la nuit. J'imaginais chaque détail de son corps. Particulièrement ces deux zones que je n'avais jamais pu admirer jusqu'à cette hasardeuse douche. Et je ne me rendis pas compte, que ma main s'était glissée sous le draps, caressant doucement mon entre-jambe, dont un liquide s'écoulait lentement.
    J'avais tout juste découvert la masturbation.

    Dès ce jour, je fus de plus en plus perturbée par Louise. La voir au Lycée, l'entendre prendre sa douche le soir, et mourir d'envie de la rejoindre, ne serait-ce que pour l'admirer. Impossible. Et mes désirs n'en étaient que plus ardents, tellement que c'en devenait presque insupportable. Je devais me masturber longuement tous les soirs. Mon intimité s'humidifiait très souvent, sensible. Le moindre effleurement la réveillait. Poter un sous-vêtement m'en devenait même parfois gênant, car je sentais les frottements du tissu contre mes lèvres intimes. J'avais besoin d'assouvir cette faim de sexe, sans pouvoir y remédier. Tabou. Je ne devais pas toucher à une femme, et encore moins à ma demi-soeur... Ma mère ne le supporterait jamais. Et encore, Louise répondrait-elle à mes avances ? J'en doutais. Je ne pouvais rien faire, et j'étais même incapable de jeter mon dévolu sur une autre lycéenne, car je n'avais d'yeux que pour Louise. Mon unique solution arriva de façon inattendue, le premier soir où j'ai gardé Prato dans ma chambre pour la nuit.

    Depuis le premier soir où j'avais commencé à me toucher, je fermais à clef ma chambre, ne laissant personne rentrer, même pas mon chien. Un soir, alors qu'il s'était endormi au pied de mon lit, je me dis qu'il ne me dérangerait pas. Je fermai la porte à clef, et me mettais nue, pour ensuite m'allonger sur mon lit. Sans m'occuper de mon braque qui s'était éveillé et me regardait, je commençais mon rituel de plaisir. Au bout de quelques minutes, alors que j'avais la tête basculée en arrière, je retins un cri de surprise. Autre chose s'était rajouté à mes doigts. et cet autre chose, c'était la langue de mon chien, qui lapait la cyprine qui s'écoulait de mon sexe. Pendant une seconde,je voulus le chasser. Mais au second, puis troisième coup de langue, je me rendis compte que c'était agréable. La nuit d'après, il me pénétrais.
    Zoophilie. Un autre tabou à mon palmarès.

    Voulant taire mes fantasmes en me faisant prendre par mon chien, j'en ai recréé d'autres. La pénétration par un autre être, c'était bon. Vraiment bon. Mais je voulais souvent du nouveau. Plus d'excitation. Quand on est tenu à carreau toute son enfance et adolescence, on a qu'une envie au bout du chemin; bafouer toutes les règles qui vous ont cadré. Mais encore faut-il oser passer à l'action... Et ça, je n'y étais toujours pas assez prête.

    * * *

    Et c'est aujourd'hui que j'ai pour la première fois été touchée par une autre personne que moi ou mon propre chien.

    Dans le métro, on tombe bien vite sur quelques mains discrètes qui s'aventurent sous les jupes des lycéennes.. surtout lorsqu'elles sont en manque de sexe, que par respect pour leur mère bien trop religieuse elles sont vouées à attendre leur mariage pour coucher, et que pour rien au monde elle ne refuseraient quelques doigts adroits le temps de rejoindre leur arrêt.

    Oh Louise, si tu pouvais m'entendre et me soulager...




    • Découverte du Forum: Google is my friend. Après je sais pas si je pourrais le faire connaître, mais si j'en ai l'occasion, je le ferai (-:
    • Normalement, tout est dedans. Si y a besoin de donner plus de détails (au final j'ai pas si bien décrit caractère et physique...) je suis à l'écoute (ou à la lecture plutôt...) voilàààà




    RP EN COURS


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