Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Sujets - Ursula Ranger

Pages: [1]
1
Vous nous quittez déjà ? / La gorgone revient vous pétrifier.
« le: jeudi 22 novembre 2012, 13:47:29 »
Coucou tout le monde !

Je m'excuse pour ma loooongue absence.
J'ai eu quelques décès proches de moi, et je n'avais pas du tout la motivation d'rp ou même d'ouvrir les forums sur mon navigateur.

Bon, du coup, je reviens. Petit à petit, parce que je me suis rouillée à rien écrire pendant cet temps.
Et je met Sabrina en pause le temps de me refamiliariser avec le rp. Puis j'ai plus trop d'inspiration pour elle alors bon...
J'vais tenter de répondre avec Ursula, mais j'garantis rien. P'tet bien que je vais faire un troisième compte qui me donnera plus d'inspiration, et petit à petit reprendre les deux autres.. :)

Des bisous pour vous !

2
Les alentours de la ville / A la poursuite d'un suspect (Gabriel)
« le: lundi 10 septembre 2012, 12:51:20 »
6.00 AM

Le téléphone sonna. Police de Seïkusu. On demandait ses services. Dans un bâillement, Ursula confirma qu'elle serait la. Elle rejeta sa couverture, et pose ses pieds nu par terre. Elle enfila ses chaussons, réprimant un frisson. Le crime n'attend pas. Elle bâilla une nouvelle fois et remua ses doigts engourdis. Les yeux bouffis de sommeil, elle passa sous la douche rapidement. Une douche froide, pour achever de se réveiller. Puis elle se vêtit sans faire étalage de luxe, pour une fois, n'enfilant qu'un jean bleu délavé taille basse et un débardeur blanc à bretelle large.

Chaussant ses escarpins à 100 € (qui lui avaient permit d'amocher un méchant avant qu'il ne la maîtrise), elle saisit sa mallette contenant tout ses outils de légiste pour pouvoir aller sur les lieux du crime sans repasser par le labo. Ses doigts se refermèrent aussi sur les clés de sa Maserati GranCabrio et elle chopa sa veste avant de sortir de chez elle. Dès qu'elle referma la porte, l'alarme s'enclencha et elle partit la conscience tranquille.

6.20 AM

Se garant rapidement près des véhicules de polices, elle sortit sa carte de sa veste et la présenta au lieutenant en faction près de la scène de crime.

- Je viens pour le corps...
- Très bien. Allez-y Docteur Ranger.

Il haussa bien un sourcil devant sa tenue et devant la voiture qu'elle avait, mais il ne dit rien, très professionnel. Ursula s'approcha alors du cadavre. S'accroupissant, elle prit enfila ses gants et prit la température du foie.

- Cet homme est mort il y a moins d'une heure.

Elle continua son inspection tandis que la police scientifique numérotait et photographiait les preuves alentours. Avec son magnétophone enclenché, elle enregistra ses premières analyses. Puis elle laissa ses collègues emporter le corps pour l'amener au labo. L'autopsie aurait lieu un peu plus tard dans la journée.

- Docteur ? Vous devriez allez apporter vos conclusions préliminaires à l'agent Valmy.

Ursula hocha la tête et remballa son matériel. Puis elle se dirigea vers un homme blond que lui désignait le lieutenant.

- Excusez-moi... Agent Valmy ? Docteur Ranger. Je voudrais vous faire part de mes première conclusions...

Elle n'attendit pas la suite et, tout en rangeant son magnétophone dans son sac, elle commença :

- Cet homme a été tué il y a approximativement une heure. Il présente de nombreux coups de couteaux et des membres brisés. Mais ce qui l'a tué, c'est lorsqu'on a arraché son coeur. La cage thoracique est littéralement broyée, et c'est le seul organe qui manque.

3
Les alentours de la ville / Au coeur d'une prise d'otage. (SP)
« le: mardi 10 juillet 2012, 17:31:34 »
3.00 AM

Un soupir, puis un autre, puis encore un autre. Et encore un autre. Des tapotements d'ongles contre une table d'autopsie en ferraille. Ursula Ranger, légiste de son état, retient une exclamation d'agacement, et se tourne vers la jeune femme derrière elle qui semble s'ennuyer ferme. Les gants de latex masquent la pâleur de la peau de la légiste, mais le sang les maculent. Le scalpel qu'elle tenait dans la main étincelait avec la lumière aveuglante du projecteur au-dessus de la table.

- Si vous ne trouvez pas ceci à votre goût, miss Wu, vous pouvez aussi sortir de cette pièce et ne plus y remettre les pieds.
- De... ? Oh. Mais pas du tout. Je tiens à rester jusqu'au bout. C'est juste que ce n'est pas aussi passionnant que je l'espérais.
- Et qu'espériez-vous, au juste ? Une prise d'otage pendant une autopsie ? Un cadavre qui revient à la vie ? La découverte d'une bombe dans la vessie du corps ?
- Non.. Juste... Les séries sont plus intéressantes. Il y a tout le temps un beau flic musclé qui vient demander les conclusions...

Retenant un soupire désabusé, Ursula ferma les yeux et compta jusqu'à cinq avant de reprendre, d'un ton sec :

- Et bien, les séries sont ce qu'elles sont. De la fiction. Maintenant, si vous n'avez voulu ce stage de médecin légiste juste pour pouvoir admirer la gent masculine de la police de la ville, vous êtes tombée au mauvais endroit. Alors soit vous rester concentrée sur ce que je fais et ce que je dis, ne posant que des question pertinentes, soit vous dégagez d'ici fissa.

La jeune fille cessa de mâcher son chewing-gum d'un air insolent, et prit un air penaud avant de se pencher sur le cadavre. Satisfaite, Ursula reprit son autopsie.

9.00 AM

Après avoir bâillé tout son saoul, Ursula démarra sa voiture, et déposa la stagiaire chez elle avant de retourner chez elle. Avant, elle passa voir Travis et Carla, voir comment ils se remettaient de l'épisode de l'attaque du mois dernier. La pauvre Carla avait été traumatisée par l'homme venu leur rendre visite. Travis avait eu quelques côtes brisées, mais aucun d'eux n'avait été plus violenté que ça. Malgré tout, Ursula se sentait responsable.

11.00 AM

Après être passée chez Travis, Ursula était rentrée brièvement chez elle. Elle s'était changée, abandonnant le chemisier de soie et la jupe de tailleur pour un jean noir à la mode, un peu plus "jeune" et moins "friqué", accompagné d'un débardeur rouge, aussi pétillant qu'un coeur battant. Mais moins gore. Son look "femme du monde" laissé au placard, elle ressemblait à n'importe quelle jeune femme de cette ville. Même sa chevelure n'était pas coiffée, restant libre sur ses épaules.

Elle avait chaussé une paire de ballerine, et se dirigeait à présent vers la banque pour changer une liasse de billets de 100 $ en Yen. Elle devait ensuite les offrir à une oeuvre de charité de la ville. Elle avait envie de privilégier l'association de l'asile psychiatrique de Seïkusu, qu'aucune subvention ne venait aider.

Passant les portes de la banque, elle fut précédée par deux hommes à l'air impeccable, en costumes hors de prix et neuf. Alors qu'elle attendait dans la fille, ces deux hommes sortirent tout à coup des armes lourdes de leurs sacs. Ursula fut saisie d'horreur. Mais depuis le mois dernier, Méduse ne pouvait plus sortir pour la protéger. Elle était seule, pour la première fois de sa vie. Et même si elle n'aimait pas transformer les hommes en pierres, elle détestait encore plus ce sentiment de vulnérabilité. Elle en regrettait même de ne plus sentir la Gorgone s'emballer et forcer ses barrières mentales. Là, elle n'avait qu'un chuchotis dans son esprit. Un chuchotis rageur, mais infime.

L'un des deux hommes s'empara d'une femme enceinte et lui attacha une bombe au-dessous du ventre. Un écran montrait les chiffres suivant "14.00", autrement dit, quatorze minutes.

1.00 PM

Deux heures. Ça faisait deux heures que la légiste était retenue en otage. La femme enceinte, toujours munie de la bombe, était affalée aux pieds d'un des hommes. Les flics entouraient tout l'immeuble, mais les vitres étaient couvertes. Les preneurs d'otages menaçaient de lancer le décompte de la bombe.

Ursula, réfugiée dans un coin, s'était vue délestée de ses 10 000 $. Les deux hommes réclamaient un hélicoptère, et un laisser-passer pour quitter le pays. Ils avaient déjà tiré sur deux personnes, et une était particulièrement mal en point. C'est lorsqu'elle commença à convulser que la légiste osa se dresser face aux voleurs.

- Cet homme va mourir si je ne fais rien. Je ne suis pas médecin, je suis légiste. Mais je peux le sauver.
- On t'a pas sonnée. Retourne t'asseoir avec les autres.
- S'il meurt, vous pouvez dire adieu à vos exigences. Tant que personne n'est mort, ils n'ont pas le droit d'intervenir. Mais s'il y a un seul mort, ils vont débarquer.

Il y eu un instant de silence, puis le second homme s'approcha d'elle. Plaquant le canon de son arme contre la tempe de la légiste, il grinça :

- C'est vrai ça ? C'est pas du pipo ?

Avalant difficilement sa salive, Ursula hocha la tête.

- Je travaille avec la police. Je connais leurs méthodes. Laissez-moi le soigner, je vous en prie.

Elle pria en silence pendant la minute qui suivit, avant que finalement, le premier opine du chef.

- C'est bien parce que t'as l'air trop honnête pour mentir... Va. Mais au moindre mouvement suspect, je te descend, et j'active la bombe.

Ursula lâcha un soupir soulagé, et se précipita aux côtés du blessés. Elle n'avait pas sa mallette, mais elle fit avec les moyens du bord, réclamant un peu d'eau fraîche, compressant la plaie pour arrêter l'hémorragie, et prenant son pouls. L'homme n'était pas bien vaillant, mais il avait cessé de convulser. Si seulement quelque chose pouvait distraire les deux hommes... Les arrêter... Elle pria pour qu'il n'y ait pas d'autres blessés.

4
Le quartier de la Toussaint / Prise d'otage ou kidnapping ? (Félicia)
« le: lundi 09 juillet 2012, 23:40:54 »
Ce n'était pas rare que l'avis d'Ursula Ranger soit demandé sur les scènes de crimes. Elle quittait souvent son labo pour faire les prélèvements préliminaires. C'est souvent, également, qu'on l'appelait alors qu'elle dormait, ou qu'elle faisait les courses. Pour pallier à cet inconvénient, la légiste gardait une mallette avec le nécessaire pour pouvoir effectuer ses prélèvements préliminaires.

Aujourd'hui, aux alentours de quinze heures, elle était à prendre un verre chez Travis. On était Samedi, donc normalement, Ursula ne travaillait pas. Sauf appel urgent. Appel urgent, qui ne tarda pas à arriver d'ailleurs. Une collègue à elle, Krysta, se trouvait sur une scène de crime. Non, en fait, elle se trouvait être la scène de crime.

- Bon. Désolée Travis, je dois y aller. C'est important. La nouvelle légiste du labo.. Elle a pas fait long feu...
- T'en fais pas Ranger, j'comprends. J'sais pas comment tu fais pour voir toute ces horreurs sans sourciller.

Après les politesses d'usages -écourtées-, Ursula prit sa voiture et roula jusqu'au lieu du crime. Sa mallette à la main, elle s'approcha des rubans jaunes à pas lents, n'ayant malgré tout pas envie de voir la petite blondinette étendue sans vie. La jeune fille si pleine de vie ne pouvait avoir été tuée comme ça, hein ?

Malheureusement, la dure réalité rattrapa la légiste lorsqu'elle aperçu un corps au teint laiteux, crayeux. Les cheveux d'or de la blonde était ternis. La racine était bleuie, comme ses doigts et ses lèvres. Des hématomes lui couvraient le visage, et le reste de son corps nu était couvert d'entailles, de lacérations et de divers hématomes. Elle avait été torturée.

Tout en effectuant ses prélèvements, Ursula repensait à Mardi, la dernière fois où elle avait vu la blondinette en vie. Elle devait voir son nouveau copain dans la soirée. Elle l'avait rencontré la veille, et elle était tombée sous son "Charme Ténébreux". Et maintenant, quatre jours après, la voilà morte après avoir sans doute beaucoup souffert.

En y repensant, la légiste se demandait toujours pourquoi la blondinette avait été mutée au service des autopsies. Elle détestait les cadavres. Mais il fallait reconnaître qu'elle avait un sacré don pour trouver la cause de la mort. Elle avait bon à tout les coups, durant les deux semaines où Ursula l'avait côtoyée. En riant, Krysta lui avait dit qu'il s'agissait d'un pouvoir qu'elle avait. Elle pouvait voir l'avenir aussi, et faire reculer ses ennemis avec une charge énergétique. Mais Ursula ne l'avait pas prise au sérieux. Et si c'était vrai ? Après tout, ces phénomènes surnaturels arrivent. En étant la réincarnation d'une certaine Gorgone, la légiste le savait bien. Et si quelqu'un d'autre avait découvert les dons de la jeune femme, et avait voulu les utiliser à son propre avantage.

Remuant ces questions dans sa tête, Ursula prit la température du foie. Selon le résultat donné par la sonde, et selon la rigidité cadavérique, Krysta était morte depuis près de dix heures. Il était quinze heures trente, donc elle avait dû mourir vers cinq heures et demi ce matin. Récupérant ses affaires, elle fit signe que c'était bon, qu'on pouvait bouger le corps. Et, ses prélèvements en main, elle s'approcha d'un apprenti au bureau des légistes.

- Gregor !

Le dénommé Gregor devait avoir tout juste dix-huit ans. Il sursauta à l'entente de son nom, et se mit presque au garde à vous.

- Oui, m'dame ?

Elle laissa passer le « M'dame ». Tant qu'il ne l'appelait pas Ursula...

- Quand est-ce que tu as vu Krysta la dernière fois ? Je n'étais pas au labo Jeudi, mais moi c'était Mardi.
- Et bien... C'était Mardi également m'dame. Je n'ai pas souvenir de l'avoir vu le reste de la semaine. Et pourtant, je triais les documents dans la salle d'entrée, je n'aurais pas pu la louper.
- Merci Gregor. Fait donc part de cette remarque à l'inspecteur Takahana. Il t'en sera reconnaissant.

Après un dernier « Oui m'dame ! », le jeune homme tourna les talons.

Ursula déposa ses affaires dans la voiture, et roula jusqu'au labo. Il n'y avait personne encore, tout le monde devait être sur la scène de crime. Ursula déposa ses prélèvements aux chargés d'Analyses, et se dirigea vers le petit bureau de Krysta, espérant trouver quelques indices sur le déroulement de sa semaine. Elle fouilla, avec une pointe de culpabilité, pendant quelques dizaines de minutes, avant de tomber sur un carnet. Mi-agenda, mi-journal intime. Elle le feuilleta la partie agenda jusqu'à la date de Mardi dernier, et lu « Voir Tristan, au Tech'Bar ». Elle feuilleta aussi la partie journal intime, jusqu'à tomber sur quelque chose d'étonnant. La jeune femme avouait la découverte de ses pouvoirs, ses faiblesses remarquées, etc.. Elle avait aussi noté l'intérêt que Tristan lui avait porté une fois qu'elle le lui eut avoué après avoir trop bu.

Ursula fronça les sourcils. Ce Tristan ne lui inspirait décidément pas confiance. Elle déposa le journal dans le casier des preuves. Takahana le verrait et pourrait enquêter. Elle retournait à la salle d'autopsie lorsqu'un bras musclé s'enroula autour de sa gorge, la plaquant contre un torse qu'elle devinait tout aussi sculpté. Une piqûre dans le creux de son cou la fit tressaillir. Son téléphone sonna à cet instant, et une voix grogna près de son oreille :

- Décroches. Si tu dis un mot de trop, j'te brise les doigts.

Effayée, Ursula sentit Méduse s'agiter. Mais sans même avoir besoin de la retenir, la Gorgone ne parvint pas à prendre le contrôle. C'était inédit. Elle obtempéra alors, décrochant son téléphone, et soufflant d'une voix blanche :

- Ranger, j'écoute ?
- C'est Travis. Je... Je suis désolé. Tu es en danger. Sauves-toi. Un type super fort est venu... J'ai été obligé de lui dire pour toi... Il aurait tué Carla sinon... Je suis tellement désolé !
- ... C'est pas grave... Merci de m'avoir avertie Travis... Je.... IL EST DÉJÀ LÀ ! PRÉVIENS TAKAHANA ! JE.. [...]

Le téléphone dernier cri fut violemment ôté de ses mains et fracassé contre le mur en face d'elle, tandis que l'homme derrière elle, ayant probablement deux têtes de plus qu'elle, resserrait sa prise sur son cou et la traînait avec lui.

- J't'avais prév'nue. Tu vas payer ça petite garce... Et ta Gorgone pourra pas te défendre. J'ai le truc pour mettre hors d'état de nuire les monstres dans ton genre...

Sans qu'elle ne puisse répondre, le bras sur sa gorge écrasant sa trachée, Ursula se sentait défaillir. Elle monta de force dans une camionnette, et le bras la lâcha brutalement. Le brusque afflux de sang à son cerveau la fit chanceler. Elle tomba à genoux, sur le point de perdre connaissance. Mais elle entendit clairement le moteur démarrer. Reprenant doucement ses esprits, Ursula tâta les poches de son jean noir. Elle n'avait rien. Elle ne portait qu'un chemisier pourpre par-dessus, et elle n'avait pas de poches. Sa chevelure, lâchée sur ses épaules, ne comportait rien qui puisse l'aider à triompher de son ravisseur. Elle n'avait que ses escarpins aux talons aiguilles. A 100 € la paire, ça devrait être une bonne arme...

Pour l'instant, elle ne pouvait rien faire. Elle ne savait pas où le ravisseur allait. Mais elle se posa des questions sur celui-ci. Elle optait pour le fameux Tristan. Et puis elle pensa à Travis. Que lui était-il arrivé ? Allait-il bien ? Et Carla ? La jeune femme était sa compagne depuis moins de deux mois, mais elle était adorable. Elle avait tout de suite accepté Ursula et ses différences.

Penser à cela la déprima. Elle ôta ses escarpins, et se prépara à se jeter sur le ravisseur dès qu'il ouvrirait la porte... Mais pour le moment, d'après les bruits que faisait la camionnette, ils devaient être près des docks, dans ce quartier mal famé. Le quartier de la Toussaint...

5
Titubante, haletante, une jeune femme avance à tâtons dans le noir complet. Ses mains éraflées effleurent les murs. Ses pieds nus, entaillés, écrasent des bouts de verre sous ses pas. Elle laisse des traînées de sang sur son passage. Elle-même est en sang. Son visage surtout. A la place de ses yeux, deux plaies béantes s'ouvrent et le liquide oculaire en coule. Sa bouche est entrouverte. Elle sanglote silencieusement. Nue, intégralement, elle frissonne violemment aussi. Son corps est marqué d'hématomes. Et, surtout, entre ses cuisses. Du sang se mêle à du sperme. Des griffures parsèment sa peau. Sur l'entièreté de son corps. Ses tétons sont bleuis. Autant de froid que parce qu'ils ont été maltraités. La jeune femme n'a plus de voix, à force de crier. Enfin, elle tombe au sol. A genoux. Et, dans un dernier effort, elle hurle au secours. Elle hurlent tant et si bien que sa voix stridente parvient aux oreilles d'un groupe de dealeurs. Lorsqu'il découvrent l'état de la jeune femme, affalée sur le sol, ils se figent. Deux vomissent. Le troisième, lui, se précipite sur la victime et la retourne sur le dos, prenant son pouls. Faible, mais bien là. Aussitôt, il appelle les secours. Puis la police. Et il essaie de maintenir la jeune fille en vie. Lorsque son souffle se tarit, il entame un massage cardiaque et insuffle de l'air dans ses poumons par du bouche-à-bouche, un peu dégoûté quand même par le saignement oculaire sur les joues. Mais il tient bon. Et la jeune fille respira à nouveau. Bientôt, les sirènes des ambulances et de la police retentirent, et les deux dealeurs ayant vomis s'enfuient, prenant peur. Mais le troisième reste, quitte à se faire arrêter pour possession de drogue. L'état de la jeune fille l'émeut. Lui soulève le coeur. Et pourtant, ça remue quelque chose en lui. Des souvenirs. Un corps pareillement mutilé. Mais sans vie. Bleui par le froid. Abandonné dans une décharge où les éboueurs ne passaient plus. Vu quelques jours auparavant.

Les infirmiers prennent en charge la victime. Les officiels de police prennent soin du dealeur. Ils l'emmènent au poste, pour sa déposition. Là, ils leur révèle également qu'il a déjà vu un corps aussi mutilé. Il indiqua le lieu, et la date de sa trouvaille. Les médecins légistes sont appelés. Et le Docteur Ursula Ranger aussi.


Elle bâilla au volant de sa Mazerati, mais garda les yeux grand ouvert, se garant à une place libre à proximité de son bureau. Ça ne servait à rien d'aller sur la scène de crime, elle avait déjà été salie, contaminée. Et elle datait de plusieurs jours. Alors elle effectua directement l'autopsie. Ça lui prit bien trois heures. Lorsqu'elle sortit apporter son rapport d'autopsie, il était huit heures. Elle accepta le chocolat chaud que lui tendait l'inspecteur avec qui elle était en relation le plus souvent. Ils avaient arrêté un homme déjà, avec les maigres informations qu'ils avaient. Ils pensaient que c'était le bon. Et ils pensaient également que c'est lui qui avait tué d'autres femmes, deux ans avant. Ils l'avaient déjà arrêté auparavant, puis relâché faute de preuves. Mais, après avoir épluché les rapports de crimes similaires datant d'il y a deux ans, elle doutait que ça soit le même agresseur.

Pour être assuré de la culpabilité de l'arrêté ou de son innocence, ils avaient appelé quelqu'un que connaissait le Sergent Yamazaki. Ursula avait hâte d'entendre ce qu'il pensait de l'homme arrêté, s'il confirmait son hypothèse ou l'infirmait. Il devait être en train de parler avec l'accusé à cet instant, aussi s'assied-t-elle sur une chaise, près du Sergent Yamazaki qui attendait la fin de l'interrogatoire.

6
Le coin du chalant / Ranger's Cases & Jones' Mysteries.
« le: mercredi 06 juin 2012, 02:41:33 »
Hop, autre affaire ici.

Volontaires ?
Un criminel, ou bien des âmes courageuses ? Un héros ? Un zéro ? Un complice de Tristan ?



Rp's Ursula Ranger aka "La Méduse".

Rp's Sabrina Jones aka "The Archaeologist".

RP's en cours. Ordre chronologique.

1. En Pause ?... Crime Scene. Do Not Cross. (Senji).
2. En Pause ?... Sullen Place. (Apophis).
3. Abandonné... Murderer & Rapist into the town. (Nigel).
4. En Cours... Prise d'otage ou kidnapping ? (Felicia).
5. En Pause ?... Au coeur d'une prise d'otage. (SP).
6. En Cours... A la poursuite d'un suspect. (Gabriel).
RP's en Cours. Ordre Chronologique.

1. En Pause... Another Relic. (Iruka).
2. A Venir... TITRE. (Magister).

Voilà.

7
Le parc et son sous-bois / Crime scene. Do not cross. (Senji)
« le: mercredi 06 juin 2012, 02:40:12 »
3.35 AM

A cette heure-là, le docteur Ursula Ranger dormait, paisiblement allongée dans un lit deux places à draps de soie noire. Elle n'était pas pauvre, dès le départ. Mais avec son salaire de médecin légiste pour la police criminelle de Seikusu, c'était encore mieux. Elle pouvait se payer les meilleurs draps en soie noire brodés d'or de la ville. Elle avait aussi les meilleurs bijoux technologiques comme alarmes ou portable. Elle pouvait entretenir sans mal la quinzaine de serpents tous plus rare et exotiques qu'elle acquérait. Mais ce qui lui plaisait le plus, c'était d'être sortie de cette sphère de la 'haute' qui se pavanaient et étalaient leur fric hérité. En contrepartie, elle avait certaines obligations. Comme celle d'être absolument parfaite à son travail. Et pour cela, répondre -à n'importe quelle heure- à n'importe quel appel et aller de suite sur la scène de crime.

C'est pourquoi, quand le portable dernier cri sonna, Ursula Ranger ne sursauta pas mais tâtonna brièvement sur la table de chevet avant de trouver l'objet qui vibrait et sonnait sans discontinuer. D'une voix pâteuse, elle articula quelques mots.

- Ranger. Qu'y a-t-il ?

Le silence plana un moment tandis qu'elle écoutait, et elle raccrocha.

4.00 AM

Au volant de la dernière Maserati GranCabrio d'une valeur de 134 868 €, Ursula s'arrêta à l'entrée du sous-bois du parc. Elle prit son sac Galliano d'une valeur de 328 €, avec tout ce dont elle avait besoin sur place pour prendre soin de la victime, et marcha d'un bon pas avec ses sandales Luis Onofre coûtant à peine 365 € sur le sol couvert de gravillons et de terre battue. Elle marcha pendant dix minutes avant d'atteindre les rubans jaunes indiquant la scène de crime. Se présentant devant l'officier qui gardait l'entrée, elle sortit son badge de la poche de sa tenue Cupcake de Carla Raffi pour la présenter à l'officier.

- Docteur Ranger.
- Allez-y Docteur.

Elle passa sous le filin jaune et noir, avançant jusqu'au cadavre. Il s'agissait d'une jeune femme nue présentant de nombreuses brûlures sur tout le corps, ainsi que des hématomes, des entailles, et de longues traces de sang. Sortant une sonde de son sac, elle la fit traverser la peau afin de prendre la température du corps.

- Alors Ranger ? Heure de la mort ?
- Au vu de la température du foi, je dirais entre 1.00 et 2.00 AM. Si vous voulez savoir la cause de sa mort, je vais devoir attendre de l'avoir autopsiée pour ça. La victime présente plusieurs blessures perimortem et postmortem. Elle semble également avoir la nuque brisée. Mais impossible de déterminer la cause de sa mort. Elle...


Après avoir enfilé ses gants, Ursula écarta les jambes de la victime et fit un prélèvement d'A.D.N sur ce qui semblait être du sperme.

- ...semble avoir été violée. Les hématomes sur ses cuisses et les traces de ce qui pourrait être du sperme excluent le rapport consentant.

Elle se releva et héla un membre de la brigade scientifique qui passait par-là. Elle déposa son prélèvement dans un sac en plastique puis indiqua au jeune homme qu'ils pouvaient emporter le corps jusqu'à son labo.

- A-t-on le nom de la victime, son âge ?
- Pas de papiers. On l'a trouvée comme ça. Nue, sous plusieurs branches. Jamais je ne m'habituerais à ça, malgré tout les cas que l'on a.
- C'est sûr lieutenant. On ne peut jamais s'habituer aux atrocités. Je vous appelle dès que j'ai du nouveau pour l'autopsie de cette pauvre fille.


Elle tourna les talons ensuite, avec la ferme intention de rejoindre son labo qui se situait non loin des locaux de polices, eux-même tout proches du parc.

8
Prélude / Ursula Ranger, la Méduse des temps modernes. - { Validée }
« le: samedi 26 mai 2012, 18:45:50 »
NOM, Prénom et Surnom : Ursula RANGER, plus souvent appelée Ranger ou Docteur Ranger.
Âge : 24 ans.
Sexe : Féminin.
Orientation sexuelle : Hétéro uniquement.
Situation de départ : A eu quelques expériences.
Race : Humaine, possédée par la Gorgone Méduse.
Job : Médecin légiste.



- Mais ce n'est plus un appartement ! C'est un vivarium géant !
- Voyons Marc... Ce n'est que quelques serpents...
- Non ! C'est plus que ça ! C'est une obsession ! J'étais d'accord pour tolérer un ou deux serpent, mais là, ça devient grotesque ! Quinze serpents ! Quinze !
- L'appartement est bien assez spacieux pour nous et eux... Marc !
- Je refuse de vivre dans un endroit où je risque de mourir étouffé ou empoisonné ! C'est fini Ursula, fini !
- Ne m'appelles pas Ursula ! Tu sais que je n'aime pas ça ! Maaaarc ! Attends ! Regarde-moi ! REGARDE-MOI ABRUTI !


L'homme appelé Marc, un beau brun d'environ la trentaine, tressaillit au cri de la dénommée Ursula et se retourna, la fixant dans les yeux.

- Je t'appelle Ursula si je veux. C'est ton prénom après tout. Je ne vois pas pourq-

Il se figea soudain. Littéralement. Son teint basané prit la couleur du marbre, et la vie perdit ses droits sur ce corps désormais fait de pierre. Ursula, elle, avait l'air folle de rage.

Sa chevelure, une crinière d'ébène lui arrivant jusqu'au creux des reins, avait laissé place à une nuée de serpents, sifflant d'un air rageur autour de sa tête, dressés et prêts à mordre. Ses yeux, d'ordinaire pareil à deux lacs bleu-gris insondables, avaient une allure reptilienne, la pupille étant fendue au milieu et la couleur des lacs ayant muté vers une teinte jaune. Son regard de prédateur en colère était fixé sur l'homme transformé en pierre. Ses lèvres formaient une fine ligne, pâlissant sous la pression, alors que lorsqu'elles n'étaient pas pincées par la rage elles étaient d'un rouge grenat soutenu, pulpeuses. Son teint ayant toujours été assez pâle au quotidien est devenu légèrement verdâtre, et sa peau sans défauts s'est couverte d'écailles. Une langue reptilienne fait brièvement une sortie entre deux rangées de dents acérées. Dents qui, le reste du temps, sont semblables à deux rangées de perles. Sa respiration est rapide et sifflante. Elle soulève sa poitrine généreuse d'un rythme saccadé. Se passant les bras autour de la taille -fine- Ursula finit par se calmer. Ses longues jambes se dérobent sous elle alors qu'elle voit le résultat de sa fureur. Un long gémissement aigu sort d'entre ses lèvres, et des larmes translucides inondent son regard pour couler sur ses joues, laissant une traînée de mascara noir maculer celles-ci.

- Noooon ! Pas encore...

Comme pour accompagner sa détresse et son cri éperdu, la quinzaine de serpents présent dans l'appartement plutôt luxueux se mettent à siffler, sensibles à la douleur qui étreint la demoiselle effondrée aux pieds de la statue de marbre. Elle reste prostrée ainsi un moment. Les reptiles finissent par se taire. Lorsqu'elle redresse finalement la tête, elle a les yeux rouges mais secs, et ses pommettes hautes ont rougi, tout comme son nez. Elle renifle fort peu élégamment avant de finalement se lever et de boitiller vers son téléphone portable posé sur la table basse, un de ses talons s'étant brisés peu avant la dispute. Elle compose hâtivement un numéro bien connu avant de porter l'appareil à son oreille. Deux sonneries. Puis une voix :

- Ranger ? Qu'est-ce qui se passe ?
- Oh Travis... C'est... C'est affreux..
- Ne me dis pas que ça a recommencé...
- Si... Il... Il m'a mise en colère ! Il m'a sciemment appelée Ursula ! Je.. J'ai eu beau lutter, elle a prit le dessus.
- Et Marc ?
- Il.. C'est devenu une statue, comme les autres...
- .. Bon. Bouges pas de chez toi, j'arrive.


Et le dénommé Travis raccrocha sans même attendre de réponse. Ursula reposa son téléphone sur la table basse et, évitant de regarder dans la direction de Marc, elle alla chercher le premier serpent qu'elle avait eu. So'Rande. Elle le posa sur ses épaules, et il s'enroula tendrement autour d'elle. Ce reptile était le plus vieux et le plus grand de ceux qu'elle avait. Il faisait bien trois mètres de long. Elle resta à le caresser au moins une bonne vingtaine de minutes avant que trois coups secs, frappés à la porte, ne la fasse sursauter. Elle reposa So'Rande dans le vivarium, et s'empressa d'aller ouvrir. Un homme blond, grand et bien bâti, d'à peine trente, entra et referma le battant derrière lui. Il s'agissait de Travis Johnson, l'ami qu'avait appelé Ursula. Il avait les yeux fixé sur la statue de Marc. Poussant un soupir, il se tourna ensuite vers Ursula, qu'il prit dans ses bras pour la consoler.

Travis Johnson travaillait dans le gouvernement. Il était un ami de longue date d'Ursula, et connaissait son secret. Il accompagna la jeune femme jusqu'au canapé et la fit s'y asseoir avant de s'installer à ses côtés. Il lui offrit un petit sourire réconfortant avant de prendre la parole.

- J'ai pris un vol à destination de Milan au nom de Marc. Un ami à moi, déguisé, prendra sa place. Une fois là-bas, il emmènera les affaires de Marc dans un décharge et les fera brûler. Il n'en restera aucune trace. Quant à cette statue, elle va rejoindre les autres dans le conteneur que j'ai acheté, sur le port. Je vais l'emmener maintenant. Toi, tu restes chez toi. Toutes les affaires de Marc, tu les mets dans un carton. Mon ami viendra en fin d'après-midi pour les emporter. Et tu reprends ta vie. Tu vas au boulot découper tes macchabées, tu vas faire du shopping, et tu t'occupes de tes chéris à écailles. D'accord ?
- Oui.. D'accord. Merci Travis. Je.. Je te dois beaucoup.
- C'est rien. Allez Docteur Ranger, en selle !


Lorsque Travis repartit, Ursula semblait apaisée. En vérité, elle commençait à y être habituée. La jeune femme pourtant si joyeuse et pleine de vie en général se mettait souvent en colère. C'était plus fort qu'elle. Elle ne supportait pas qu'on l'appelle Ursula, où qu'on dénigre les reptiles. Elle avait l'impression qu'une autre personnalité prenait le dessus lorsque la rage l'envahissait, même si elle faisait de sérieux efforts pour contenir sa colère. Elle avait pourtant une forte volonté, mais certaines choses sont au-dessus de ce qu'elle peut supporter. Autrement, elle est adorable. Elle adore tout ce qui est mode, shopping, cinéma. Elle aime les animaux. Les hommes sont sa faiblesse. Elle ne peut pas leur résister s'ils ont de bons arguments. Autrement dit un beau physique, un peu de bagout et de bonnes performances au lit. Elle tombe sous leur charme, et s'attache facilement. Même les horreurs qu'elle voit à son boulot ne parviennent pas à entacher sa joie de vivre ou sa naïveté. Quand on pense à toutes ces victimes de crimes atroces, on pourrait penser que ça aurait une incidence sur l'insouciance d'Ursula, mais non.

Et lorsqu'elle se met en colère, c'est une autre chose. Depuis qu'elle est toute petite, elle est sujette à des crises de colère. C'est comme si une autre personne prenait les rênes selon elle. En vérité, c'est lié à ses ancêtres.

Il n'y a pas grand-chose à savoir de l'enfance d'Ursula Ranger, si ce n'est que sa famille descend de celle qui était nommée Méduse dans la Grèce Antique. Cette femme qui, après s'être faite violée, s'est vue presque traitée de traînée par Athéna, et affligée d'une horrible malédiction. Sa beauté s'envola, laissant place à la créature qu'elle était devenue. Une gorgone. Ce mythe bien connu prit fin lorsque Persée trancha la tête de Méduse. Mais elle s'était déjà reproduite. Son âme mit longtemps à pouvoir sortir des enfers, mais finalement, elle réussit. Et c'est dans le petit foetus d'une de ses descendantes qu'elle s'est installée. Ce foetus, c'était Ursula.

Depuis, la jeune femme craint de se mettre en colère. Car là, elle libère Méduse. Méduse dont la colère est si forte qu'elle en est aveugle. Méduse qui a été trompée et humiliée, et qui se venge à présent sur les hommes, comme s'ils étaient tous pareils à celui qui l'a violée.

Aujourd'hui, Ursula est médecin légiste à Seikusu. Mais ça n'empêche pas qu'elle soit à la pointe de la mode, malgré son quotidien macabre. Elle aime s'habiller de façon classe et sophistiquée, même pour ses "clients". Son meilleur ami, c'est Travis Johnson. Il s'occupe de la couvrir lorsqu'elle se met en colère et qu'il y a une victime. Il ne comprend pas tout à fait ce dont il s'agit, mais il la connaît bien. Et il la considère comme sa propre soeur.

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