Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

Bonjour et bienvenue.

Ce forum présente des œuvres littéraires au caractère explicite et/ou sensible.
Pour ces raisons, il s'adresse à un public averti et est déconseillé aux moins de 18 ans.

En consultant ce site, vous certifiez ne pas être choqué par la nature de son contenu et vous assumez l'entière responsabilité de votre navigation.

Vous acceptez également le traitement automatisé de données et mentions légales de notre hébergeur.

A la poursuite d'un suspect (Gabriel)

Nos partenaires :

Planete Sonic Reose Hybride Yuri-Academia L'Empire d'Argos Astrya Hybride Industry Iles Mystérieuses THIRDS Petites indécences entre amis
Inscrivez-vous

Ursula Ranger

Avatar

A la poursuite d'un suspect (Gabriel)

lundi 10 septembre 2012, 12:51:20

6.00 AM

Le téléphone sonna. Police de Seïkusu. On demandait ses services. Dans un bâillement, Ursula confirma qu'elle serait la. Elle rejeta sa couverture, et pose ses pieds nu par terre. Elle enfila ses chaussons, réprimant un frisson. Le crime n'attend pas. Elle bâilla une nouvelle fois et remua ses doigts engourdis. Les yeux bouffis de sommeil, elle passa sous la douche rapidement. Une douche froide, pour achever de se réveiller. Puis elle se vêtit sans faire étalage de luxe, pour une fois, n'enfilant qu'un jean bleu délavé taille basse et un débardeur blanc à bretelle large.

Chaussant ses escarpins à 100 € (qui lui avaient permit d'amocher un méchant avant qu'il ne la maîtrise), elle saisit sa mallette contenant tout ses outils de légiste pour pouvoir aller sur les lieux du crime sans repasser par le labo. Ses doigts se refermèrent aussi sur les clés de sa Maserati GranCabrio et elle chopa sa veste avant de sortir de chez elle. Dès qu'elle referma la porte, l'alarme s'enclencha et elle partit la conscience tranquille.

6.20 AM

Se garant rapidement près des véhicules de polices, elle sortit sa carte de sa veste et la présenta au lieutenant en faction près de la scène de crime.

- Je viens pour le corps...
- Très bien. Allez-y Docteur Ranger.

Il haussa bien un sourcil devant sa tenue et devant la voiture qu'elle avait, mais il ne dit rien, très professionnel. Ursula s'approcha alors du cadavre. S'accroupissant, elle prit enfila ses gants et prit la température du foie.

- Cet homme est mort il y a moins d'une heure.

Elle continua son inspection tandis que la police scientifique numérotait et photographiait les preuves alentours. Avec son magnétophone enclenché, elle enregistra ses premières analyses. Puis elle laissa ses collègues emporter le corps pour l'amener au labo. L'autopsie aurait lieu un peu plus tard dans la journée.

- Docteur ? Vous devriez allez apporter vos conclusions préliminaires à l'agent Valmy.

Ursula hocha la tête et remballa son matériel. Puis elle se dirigea vers un homme blond que lui désignait le lieutenant.

- Excusez-moi... Agent Valmy ? Docteur Ranger. Je voudrais vous faire part de mes première conclusions...

Elle n'attendit pas la suite et, tout en rangeant son magnétophone dans son sac, elle commença :

- Cet homme a été tué il y a approximativement une heure. Il présente de nombreux coups de couteaux et des membres brisés. Mais ce qui l'a tué, c'est lorsqu'on a arraché son coeur. La cage thoracique est littéralement broyée, et c'est le seul organe qui manque.

Gabriel Valmy

E.S.P.er

Re : A la poursuite d'un suspect (Gabriel)

Réponse 1 mardi 11 septembre 2012, 01:05:12

Gabriel avait les boules, forcé de sortir de son lit aux aurores, il avait du venir en moto comme ça, au petit matin, sans même avoir petit-déjeuné., mais bon, le cime n'attend pas, c'était bien la seule chose vraie sur le crime, car oui, le crime paie et plutôt bien à ce que l'on disait, mais bon, en moto il trouvait qu'il faisait un peu frisquet. Bon, en même temps, invariablement vêtu d'un jean, d'un tee-shirt, et en bonus, de son cache poussière délavé, ouvert, il avait de quoi se les geler un peu à fond dans les rues, oui, à fond, Gabriel n'était pas assez patient pour que ça se passe autrement, et surtout aujourd'hui !  Pourquoi aujourd'hui ? Peut être que c'était à cause de l'arrêt soudain de la clope...

Bon, la scène de crime...de longues banderolles jaunes interdisaient l'accès où se pressaient des journalistes bien matinaux. Dès qu'ils virent le policier arriver ils se jetèrent sur lui comme des fauves sur de la viande fraîche, Gabriel les ignora superbement, ne lançant qu'une très simple réplique passe partout dans le seul but de les calmer.

« Écoutez, laissez la police faire son travail, dès que j'aurais de plus amples informations, croyez bien que vous en serez les premiers informés. »

Ce fut le seul commentaire qu'il leur lança en pâture avec un regard dédaigneux et il franchit la barrière. Il n'aimait pas ça, il n'aimait rien de toute manière. Il porta la main à la poche intérieur de son trench coat, machinalement à le recherche de sa clope matinale, avant de se rappeler que ce qu'il appelait une clope matinale n' »tait rien de plus que ce qu'il avait arrêté il y avait deux jours. Putaiun, ça lui manquait déjà. Il s'adressa au policier de garde.

« Qu'est-ce qu'on a ? »

« Un macchabée, lieutenant. »

« Non, sans blagues ? »

Pure ironie, putain, ça l'énervait les gens aussi con que des manches ! Il serait pas venu sans qu'il y ait un macchabée, c'était la seule chose qui le faisait se déplacer à par une ex à fourrer...euh, vous voulez vraiment que je développe cette locution ? Si j'étais vous je n'y ferais pas gaffe en fait, j'oublierai ça bien vite, ouais, voilà, le sens le plus vicié possible pour un vicieux...

« Et quoi de plus ? »

« Bah, la légiste est pas encore arrivée... »

Oh putain de merde...ça le gonflait déjà, et voilà qu'il avait déjà un problème, les légistes avaient un pépin, ils étaient restés trop longtemps au lit, incapable de se lever ? Pff....quelle bande de salopards...incapable d'être là à l'heure ! Enfin bon, quelqu'un semblait être prêt àlui parler, il se tourna et regarda la personne d'un aoir dédaigneux. Il s'agissait de la personne qui avait découvert le corps et pendant qu'il parlait, il prit tout en enregistrement audio. Enfin, on vint l'interrompre, le légiste était arrivé. Il prit congé et  et attendit le....euh...enfin la légiste. A ses premiers propos il se contenta, d'un ton sec de répondre :

« Lieutenant, et oui, je veux bien les entendre. »

En même temps, il n'avait pas forcément le choix.  Enfin bon, les conclusions étaient intéressantes, coups de couteaux, cœur arraché, cage thoracique défoncée.  Et personne ne semblait avoir entendu le moindre cri...étrange....

« Et sinon, niveau hémoglobine, les coups ante ou post mortem, victime déplacée ou tuée ici ? Je pensais que votre rapport préliminaire serait un peu plus poussé que cela...enfin bon...j'imagine que j'en attendais trop. Oubliez mes dossiers la prochaine fois, je crois que ces mêmes déductions auraient pu être faites par moi, et un peu plus tôt... »

De toute manière il était de mauvaise humeur, il fallait bienque quelqu'un prenne immédiatement ou il ne tiendrait pas la journée...

Ursula Ranger

Avatar

Re : A la poursuite d'un suspect (Gabriel)

Réponse 2 jeudi 15 août 2013, 18:20:19

Se faire rabrouer aussi sec, par un flic qu'elle ne connaissait pas encore, ça agaça Ursula. Genre, vraiment beaucoup. Elle s'efforça de garder son sang-froid, fermant brièvement les yeux pour mettre son ego de côté.

- Lieutenant. Pardonnez-moi.

Elle prit une inspiration, et continua :

- Coups Ante Mortem. La lame était crantée, comme celle des couteaux de chasse, au vue des traces laissées dans la chair. Aucune trace de sang sur la scène de découverte du corps, or, il aurait dû y avoir au moins trois litres par terre. Il a été tué ailleurs et on a déplacé son cadavre. Probablement après le Rigor Mortis, étant donné la courbure et l'angles de certains de ses membres. On a aussi de nombreuses lacérations Post Mortem, du genre scarifications. Surtout dans le dos, où l'on retrouve un pentacle gravé. Autre chose ? Ou je peux faire emmener le corps pour l’autopsie, Lieutenant ?

Non, l’ego de côté on a dit...

Ursula n'avait pas pu s'en empêcher. Insister sur le grade, à la manière d'une insulte. Elle ne prit pas la peine de répondre qu'un médecin légiste ne choisissait pas ses affaires par contre. Elle estimait que ça n'en valait pas la peine. Elle se mordit la langue, aussi, pour s'empêcher de rajouter qu'il n'avait qu'à venir faire l'autopsie lui-même s'il était si doué que ça. Au lieu de cela, elle tourna les talons sans même attendre sa réponse, et fit signe à ses collègues qu'elle était prête à partir.

Elle grimpa dans sa voiture, ôtant ses gants et les fourrant dans un petit sac plastique à côté d'elle, puis démarra et suivi le camion emportant le corps jusqu'au labo.

6.40 AM

Ayant revêtu sa blouse et ses gants, Ursula commença l'autopsie, enregistrant ses commentaires à haute voix avec son petit magnétophone suspendu au plafond, juste au-dessus du corps.

Ses outils, convenablement étalés à côté d'elle sur une petite table en inox, brillaient à la lueur de la lumière aveuglante qui s'échappait du lustre. Une lumière blanche, parfaite pour distinguer le moindre petit détail.

Pendant près de trois heures, la légiste fit son boulot. Le magnétophone, clignotant de rouge, enregistrait la moindre de ses paroles, de ses conclusions. Finalement, elle reposa ses outils tachés de sang et d'autres matières organique sur la table d'inox, avant de quitter ses gants de latex et d'éteindre le magnétophone.

Elle couvrit le corps proprement recousu avec un drap, et fit bouger le support de ce dernier de sa table d'autopsie à un chariot, pour le mener aux emplacements de la morgue. Elle l'y laissa, aux bons soins de ses collègues, et remonta pour nettoyer son laboratoire. Avec soin, elle nettoya chacun de ses outils, les désinfectant soigneusement et scrupuleusement, et les remettant à leur place.

Puis, elle éteignit tout, chopa son magnétophone, et remonta dans son bureau pour mettre par écrit son rapport. Elle n'oublia pas non plus le petit appareil photo numérique très grande qualité avec lequel elle avait prit des photos pour illustrer son rapport.

10.30 AM

En jean et débardeur, la légiste brune marchait d'un pas cadencé vers le commissariat. Sous le bras, un gros dossier fraîchement imprimé contenant le rapport de son autopsie.

Même si d'habitude, on la félicitait sur son travail exemplaire et soigné, elle avait encore plus forcé la chose pour que ce Lieutenant Valmy ne puisse rien dire. Elle détestait les critiques, encore plus quand elle savait qu'il n'y avait rien à critiquer.

- Agent... Pardon. Lieutenant Valmy ? Voici le rapport d'autopsie. Bonne Lecture !


Répondre
Tags :