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Sujets - Samara

Pages: [1] 2
1
Royaume Terranide / L'Entrevue [PV]
« le: jeudi 02 août 2018, 10:29:11 »
Vallée d’Ancarla

Théodore Langford était un influent baron nexusien. Il était le baron de la province de Coalfell, une région agricole nexusienne très productive, très fertile. À cet égard, sa venue à la vallée d’Ancarla n’était pas anodine, même si, officiellement, il s’agissait d’une simple semaine de vacances. La vallée d’Ancarla était après tout une superbe vallée enneigée. Elle se trouvait à bonne distance de Nexus et du cœur ashnardien, près des régions polaires, au milieu d’une chaîne de montagnes. Dirigée par Dame Evangeline, la vallée d’Ancarla s’était récemment ouverte au monde à l’occasion d’un grand bal diplomatique ayant réuni beaucoup de sommités ashnardiennes*. Nexus en avait entendu parler, et, suite à ça, la vallée avait ouvert plusieurs installations touristiques. Il y avait notamment un grand centre culturel géré par le clan Warren, comprenant une maison close, et d’autres activités.

Pour Langford, il s’agissait donc, en apparence, de vacances parfaites. Mais, à bien y regarder, il arrivait également la même semaine qu’une femme de grande influence, une démone qui venait inspecter la structure posée par le clan Warren. Après tout, Samara, une puissante magicienne démoniaque, Archimage, membre du Conseil de l’Académie magique impériale, haute-fonctionnaire impériale, était aussi la mécène et la protectrice de Mélinda Warren. Il était donc tout à fait normal qu’elle se rende sur place pour examiner les lieux, surtout après avoir appris qu’Evangeline était proche de la Déesse Mania, Déesse de la Folie*, et après avoir appris qu’Ancarla avait fait appel aux services de Sylvandell**.

C’était donc une heureuse coïncidence… Sauf que, en réalité, c’était tout, sauf une coïncidence, comme Langford le répétait aux trois dames assises face à lui. Selvia Pascoale, une Castelquisiannienne sophistiquée, Fauve d’Alérion, une Celkhane au tempérament explosif, et Anna Blagorodnova, une cuisinière hors pair. Trois amies inséparables, trois intrigantes qui représentaient le meilleur atout de Langford tandis que son chariot, escorté par quelques chevaliers, remontait un canyon enneigé menant droit vers la vallée.

« Samara est une démone qu’on dit lesbienne, expliqua-t-il. Enfin, elle s’est récemment soignée, mais je ne saurais imaginer cette discussion sans vous, mes belles. Je compte sur vous pour user de vos plus beaux charmes et de votre réputation pour vous rapprocher d’elle. »

Nexus comprenait beaucoup de nobles et de militaires ne voulant pas discuter de paix avec Ashnard. La destruction de Gilead, imputée à Ashnard, avait pendant longtemps brisé toute tentative de paix entre les deux nations. Et, alors que Nöly Ivory était favorable à une issue diplomatique, la mort du Lion de Nexus et de la Reine, également imputée à Ashnard, avait relancé le conflit comme jamais auparavant. Mais, au sein de Nexus, il existait toujours des gens qui espéraient mettre fin pacifiquement à ce conflit, reprendre les négociations engagées à Gilead, et qui auraient pu aboutir sur la signature d’un traité de paix. Langford faisait partie de ces gens-là. Il ne siégeait pas au sein du Conseil de Régence, mais était proche du Grand-Duc Arnaud de Meizière, membre du Conseil de Régence, et favorable à une solution diplomatique.

« Il n’existe encore rien d’officiel, mais la démone Samara est proche du Conseiller Impérial Emhyr var Emreis. Vous avez sûrement entendu parler de lui, Mesdames, il est le deuxième homme de l’Empire… Si ce n’est le premier. Son influence est considérable, et c’est lui qui a envoyé Samara pour converser avec nous. »

Théodore observa encore la fenêtre. Des montagnes à perte de vue, et du blanc immaculé à foison. Un décor radicalement différent de ses vallées verdoyantes ou des plages de Nexus.

« Inutile de vous dire que c’est une mission de grande importance, je compte sur vos talents de persuasion et sur… Votre talent naturel pour vous rendre sympathiques avec n’importe quel interlocuteur. »

Langford ne leur avait pas encore tout dit, car il savait très bien que ces trois donzelles étaient très bavardes, et conservait encore savamment les informations supplémentaires dont il disposait pour justifier d’un rapprochement entre ces deux grandes nations en guerre.



* : Cf. RP « Le Bal des Poupées »,
** : Cf. RP « Les Poupées Diplomates ».

2
Dictature d'Ashnard / Nouveaux pouvoirs [Limma Darts]
« le: lundi 26 juin 2017, 00:39:02 »
Récemment, Mélinda avait retrouvé une esclave, Limma Darts*. Cette esclave était très particulière, car elle abritait, en elle, plusieurs âmes différentes. Elle était partie accomplir un voyage initiatique auprès des Dieux, qui lui avait permis de contrôler les différents pans de sa personnalité. C’était une forme avancée de schizophrénie magique, que Mélinda avait dû apprendre à gérer. Limma se composait depuis son retour de trois personnalités, se partageant son corps :

  • Limma, une esclave extrêmement soumise qui ne s’envisageait vivre qu’en étant l’esclave de Mélinda,
  • Xia, une redoutable démone,
  • Ximma, la synthèse entre les deux, personnalité par défaut de son esclave.



Des trois personnalités, Xia était indéniablement la plus dangereuse. Forte, puissante, elle n’aimait guère l’idée d’être une esclave, et Mélinda avait souvent craint qu’elle ne la tue. Fort heureusement, Xia s’était découverte une passion pour le sexe, et, pour la sustenter, Mélinda envoyait régulièrement des filles lui faire l’amour. Elles étaient généralement très intimidées, ce qui fit que, souvent, Mélinda en personne venait coucher avec Xia. Mais, même malgré ça, Xia restait une démone. Une démone qui aimait tuer.

Pour calmer sa rage, Mélinda avait utilisé son influence et ses liens pour lui fournir des proies à tuer, des prisonniers. Et c’était là que Samara intervenait. La puissante démone était une haute-fonctionnaire impériale, qui utilisait de son pouvoir pour transférer certains détenus des cachots impériaux au sous-sol du harem de Mélinda. La vampire laissait ensuite Xia s’amuser avec eux. Ce n’était guère moral, mais, en soi, ces détenus étaient déjà condamnés à mort. Et, de cette manière, Xia canalisait sa colère et sa rage.

Néanmoins, et au-delà de tout ça, Xia était surtout une démone frustrée. Frustrée, car restreinte dans ses pouvoirs. En effet, elle avait bu du sang angélique, et, d’après elle, ce phénomène avait restreint l’usage de sa magie.

« Il faut la purger de ce sang, mais je ne crois pas que ce soit la cause de ce scellement, expliquait Samara en marchant dans les couloirs du harem. C’est possible, mais il faut surtout voir s’il n’y a pas une malédiction derrière... »

Samara ne faisait qu’émettre des suppositions, pendant que Mélinda la guidait vers la chambre de Limma.

« J’ai annoncé à Xia que tu venais aujourd’hui, elle était plutôt impatiente.
 -  Les démons ne sont guère patients, reconnut Samara, mais, si je devais m’occuper de tous les phénomènes que tu trouves, Mélinda, je devrais me cloner. »

Mélinda ne put que sourire. Effectivement, elle avait une sorte de talent naturel pour dénicher des esclaves très particuliers. Heureusement qu’elle était proche de Samara ! Non contente d’être sa mécène, Samara était surtout une amante, et une véritable partenaire d’affaires. Et puis, depuis qu’elle avait procédé au mariage entre Mélinda et sa femme, Vanillia, Mélinda se sentait naturellement redevable envers elle.

« De toute façon, tu te doutes que ce n’est pas totalement désintéressé. Si cette Xia est aussi puissante que tu sembles le croire, elle pourra m’être utile. »

C’était aussi à voir en fonction de ce que Xia voulait. Mélinda n’avait de droits que sur Limma et sur Ximma, mais Xia lui échappait. En tout cas, le duo finit par rejoindre la chambre de Limma, et Mélinda s’annonça en toquant à cette dernière, puis l’ouvrit ensuite.

« Xia ? Samara est arrivée... » dit-elle tout en entrant, sans regarder encore ce qui se passait à l’intérieur de la chambre.



* : Cf. RP « Le retour de l’esclave auprès de sa maîtresse ».

3
Centre-ville de Seikusu / Entretien avec une démone [Kaerys]
« le: lundi 06 février 2017, 00:49:36 »
Au Japon, il existait une législation stricte qui voulait que, depuis 1948, les boîtes de nuit ferment à une heure du matin. À l’époque, il s’agissait d’une loi de morale publique, pensée pour éviter les beuveries nocturnes. Une loi particulièrement obsolète, et, pour s’en convaincre, il suffisait de voir le nombre d’établissements nocturnes, officiellement appelés clubs, qui ouvraient toute la nuit, bénéficiant, pour cela, de la tolérance de la police. Cette simple loi illustrait, en soi, l’ambivalence fondamentale du Japon, où les lois n’étaient que l’expression du pouvoir officiel, alors que le Japon était aussi dirigé par d’autres forces que la puissance étatique.

C’était le cas de cette boîte de nuit, tenue par une belle bartender. En s’avançant à travers la boîte, on pouvait rapidement constater que cette femme avait un certain succès auprès des clients, essentiellement les hommes, mais aussi les femmes, et qu’elle n’était visiblement pas contre se rapprocher plus intimement de certains d’entre eux.

Qu’elle soit là était aussi la preuve que la loi japonaise de 1948 n’était pas la seule norme à perdre en puissance. Il y avait aussi une loi encore plus ancestrale, le Pacte céleste. Cette convention avait mis fin au Grand Conflit, en posant comme principe cardinal la non-ingérence dans les activités humaines, au nom du libre-arbitre. Techniquement, ce que cette femme faisait était une violation flagrante de ce pacte, vu que personne ne l’avait invité pour gérer son établissement. Néanmoins, il était admis, parmi les multiples exceptions à ce Pacte, qu’un démon pouvait se rendre dans les Plans Intermédiaires, tant qu’il ne faisait pas un usage excessif de ses facultés démoniaques. Parfois, il fallait savoir s’arranger avec la loi.

C’était la réflexion que se faisait Kazuha en s’avançant. Devant se rendre sur Terre, la jeune femme, qui était l’esclave de Samara, avait troqué son habituelle tenue très courte (des sous-vêtements noirs) pour un ensemble plus urbain, mais toujours aussi court, se composant d’un débardeur blanc, de collants, et d’une minijupe révélant parfois sa culotte blanche. Elle ne portait pas non plus de soutien-gorge, et laissait volontiers certaines mains se perdre sur ses fesses.

Sa cible, néanmoins, n’était pas l’un des clients de ce bar, mais bien la patronne. Elle n’agissait évidemment pas en son nom, et, pour être sûre que la bartender l’identifie, Kazuha portait, sous son pull, un collier avec un pendentif spécial. Un pendentif abritant un cristal rouge, qu’un démon devrait ressentir. C’était une gemme magique démoniaque. Samara en avait plusieurs, et cette gemme, en l’occurrence, émettait une sorte de pulsation que seul un démon pouvait capter. Chez les humains, les rayonnements de la gemme pouvaient, à tout le moins, provoquer des instants lubriques, ce qui justifiait d’autant plus les mains sur son cul.

Kazuha rejoignit ainsi le comptoir, et se retrouva face à la bartender, en lui faisant un sourire malicieux.

« Salut ! clama-t-elle pour couvrir le tintamarre ambiant. Je m’appelle Kazuha, c’est la première fois que je viens ici. C’est un coin sympa ! »

Une première approche, toute innocente... Kazuha comptait sur l’appétit sexuel de la démone pour obtenir son attention... Ainsi que sur la gemme magique qui brûlait dans le creux de ses seins.

Après tout, elle n’était pas là pour la fête, mais pour accomplir une mission de la plus haute importance.

4
Les contrées du Chaos / Royaume perdu [Veekara Akiae Winggen]
« le: samedi 24 décembre 2016, 08:16:32 »
Le groupe avançait le long de l’antique pont menant à la capitale d’Esheka, observant silencieusement les ruines antiques de ce qui, jadis, avait été l’un des grands royaumes elfiques. Aujourd’hui, il n’en restait plus que des ruines poussiéreuses, mal entretenues, faites de lézardes et de fissures.

« Depuis la mort du Roi, Esheka est déchirée par des conflits intestinaux et des guerres civiles. Honnêtement, Maîtresse, ce n’est pas le meilleur allié dont on puisse rêver...
 -  C’est une question de perspective, ma chérie. Esheka dispose de technologies relativement évoluées, surtout pour des elfes. »

Menant la marche, Samara discutait avec son esclave et garde du corps, la redoutable Kazuha. La jeune adolescente portait, comme à son habitude, une tenue très légère, comprenant uniquement un soutien-gorge renforcé et une culotte. Elle suivait sa Maîtresse, Samara, une puissante Archimage ashnardienne, mais aussi une haute-fonctionnaire impériale, et une diplomate. Samara était proche du plus influent membre du Conseil Impérial d’Ashnard, Emhyr Var Emreis, et Emhyr avait négocié, en sous-main, un rapprochement avec Esheka.

Esheka était un royaume elfique qui avait jadis connu son heure de gloire, mais qui, à l’image de la civilisation elfique, avait sombré dans la décadence. Sa chute avait commencé le jour où Nexus était tombé sous le règne des hommes, mais s’expliquait aussi par bien d’autres choses, comme les lointaines guerres avec les nains. Depuis plusieurs années, Esheka souffrait d’une importante guerre civile, résultant de la mort du dernier Roi d’Esheka. Une mort mystérieuse, qui avait plongé le royaume dans un conflit pour la succession, chaque grande famille voulant mettre la main sur le trône. Le royaume, déjà affaibli, était maintenant sur le point d’être rayé des cartes d’Histoire, et ne devait plus sa stabilité relative qu’à la présence d’un clergé qui, bénéficiant des guerres civiles, avait raffermi sensiblement son emprise sur la population.

Néanmoins, Esheka présentait, aux yeux des Ashnardiens, d’importants intérêts. L’Empire soutenait depuis des années des mouvements de rébellion qui éclataient à Nexus et dans ses royaumes alliés. Dans ces royaumes, les espèces non-humaines étaient envieuses des humains, et on pouvait les comprendre, car le racisme non-humain était une redoutable réalité. Ce racisme, ainsi que l’affaissement des anciennes civilisations, ainsi que l’esclavage des Terranides, étaient les terreaux ayant permis le développement de mouvements terroristes militant pour l’égalité des droits, l’abolition de l’esclavage, et la restauration de la grandeur passée des elfes et des nains. De tous ces mouvements disparates et peu structurés, le plus important était celui de la « Scoia’tael », un mouvement d’origine essentiellement elfique. C’était la Scoia’tael qu’Ashnard soutenait, leur fournissant des armes, des équipements, des instructeurs, des gemmes magiques, des plans, sollicitant en retour que la Scoia’tael multiplie des attentats terroristes, des rapts, des attaques de greniers et de villages, afin de désorganiser de l’intérieur Nexus, ou encore pour leur fournir des éléments d’information.

Cependant, si, en théorie, le projet était simple, en pratique, les choses étaient difficiles, car, entre l’Empire et Nexus, il y avait tout un continent. Les Ashnardiens avaient donc besoin d’une sorte de base-relais, d’un territoire neutre qui permettrait de mieux structurer les différentes branches de la Scoia’tael, et coordonner les interactions entre l’Empire et les terroristes. C’est ce qui avait amené Emhyr à se pencher sur le cas d’Esheka, ce royaume perdu et mortifère, et, à ce titre, il avait dépêché Samara, l’un de ses plus utiles éléments, afin de rencontrer le clergé local, de parvenir à pacifier Esheka, et de faire du royaume une colonie impériale destinée à organiser une guérilla à Nexus.

*Une tâche importante, probablement impossible, vu l’arrogance légendaire des elfes...*

Le principal problème venait surtout du fait qu’Esheka était un royaume isolé. Samara n’avait que peu d’informations, et espérait en apprendre davantage de la part de la femme qu’elle était censée voir : une prêtresse du principal culte d’Esheka, le culte d’Arek... Du moins, de ce qu’elle en savait.

« Cette région est dangereuse, les forêts pullulent de bactéries, de charançons, et de virus...
 -  Oui, c’est pour ça que ces ponts passent au-dessus des arbres, afin de protéger les voyageurs. »

Samara sentait de sombres magies émaner de la forêt. Très clairement, cet endroit était moribond. Pour reconstruire Esheka, il allait falloir plus que leur troupe. L’Archimage guidait en effet une compagnie de soldats, emmenant avec eux plusieurs chariots abritant des vivres : nourritures, médicaments, biens de première nécessité... De simples cadeaux pour ces gens isolés.

Et, pendant ce temps, le groupe approchait de la capitale...

5
Dictature d'Ashnard / Red Room [Theorem & Ishtar]
« le: vendredi 07 octobre 2016, 02:10:55 »
« Shhhttt, petit homme, laisse-toi faire... »

La douce voix mielleuse remontait dans l’oreille du jeune Terranide, piégé, et incapable de bouger. Des sangles étreignaient solidement ses membres, et, même s’il avait voulu faire appel à ses capacités de Slime, puisque ses membres étaient recouverts d’une fine membrane noire capable de se diluer à l’infini, un Slime ayant, pour ainsi dire, fusionné avec lui, il en aurait été incapable. La magie vibrait en cette pièce, une magie suffisamment puissante pour affaiblir les pouvoirs d’un Slime. Autant dire que c’était là l’œuvre d’une puissante magicienne. Et cette magicienne, justement, s’amusait dans le dos du jeune homme, séquestré sur cette chaise, dans un endroit qui, pour autant, lui aurait été très familier si on avait daigné enlever le cache sur ses yeux l’empêchant de voir. Il s’agissait en effet de son ancienne chambre, à l’époque où il était au sein du harem de Mélinda. Un lieu relativement symbolique, donc. Autour de ses lèvres, un gag ball l’empêchait de parler, et il ne pouvait que gémir, pendant que des lèvres glissaient contre son visage.

Face à lui, dans la pièce, des personnes observaient silencieusement la scène, sans rien dire, mais avec un brin de fascination, qui n’était pas tant tourné vers leur proie, mais plutôt vers la femme qui était en train d’immobiliser ainsi l’homme, et de jouer avec. L’homme, oui, et la précision était d’importance, car, pendant longtemps, Samara avait été allergique au contact masculin, une allergie qui avait été, en réalité, sa seule faiblesse. Une faiblesse qui commençait à impacter sur sa carrière au sein de l’Empire d’Ashnard, et à déteindre sur ses relations avec son supérieur, le Conseiller Impérial Emhyr var Emreis.

« Elle a bien progressé, hein ?
 -  J’admets que c’est surprenant... La voir être tant à l’aise... Elle est encore plus parfaite qu’auparavant !
 -  Ma foi, je la travaille au corps depuis des mois. Oh, je ne cache pas qu’elle m’a souvent griffé, mordu... Et même brûlé... Mais j’ai de l’endurance ! »

Le « public », qui ne resterait toutefois pas longtemps spectateurs, commentait donc cette scène, qui, à leurs yeux, était avant tout un cadeau adressé à Samara. Même si elle avait rompu ses liens avec les clans infernaux, sa puissance et son charme faisait qu’elle était toujours très respectée là-bas. Elle s’était rapprochée du puissant clan Magoa afin de retrouver ses origines, cette filiation démoniaque qui lui avait été rompue depuis qu’un mage avait eu l’idée de l’invoquer, puis de la séquestrer, et de la torturer pendant des mois et des mois.

Samara approchait ses mains du bandeau, prêt à redonner à son « prisonnier » la vue. Cet homme au corps ingénu, avec une cage de chasteté en forme de dragon dorée, avait été fournie par une partenaire de Mélinda, une partenaire que Samara avait déjà eu l’occasion de la voir, et qui avait formé un souhait très spécial à l’encontre du jeune homme : Theorem. Mélinda en avait parlé à Samara, qui y avait vu l’occasion d’organiser cette séance. Elle avait usé de son influence pour convoquer ses amis démoniaques, qui, sans elle, ne se seraient guère déplacés pour satisfaire les désirs d’une femme qu’ils ne connaissaient guère.

Theorem était donc entouré de personnes terribles, des démons aussi beaux que sensuels :

  • Samara, une puissante Archimage ashnardienne, qui allait assurément mener la danse ce soir,
  • Edessa, la succube personnelle de Mélinda, dont le goût pour la luxure n’était plus à prouver, et qui y voyait là l’occasion de retrouver un ancien compagnon de jeu,
  • Alastar Magoa, Incube du clan Magoa, surnommé, à fort juste titre, « Le Diablotin », et qui, depuis quelques semaines, aidait Samara à surmonter sa peur sexuelle des hommes,
  • Inazia Magoa, l’une des nombreuses sœurs d’Alastar, qui était connue des harems terrans pour aimer s’y rendre, et dont la perversion, à l’image du clan Magoa, n’était guère à prouver,
  • Chrysalis, la seule démone du lot qui n’appartienne pas aux forces de la Luxure, une femme guerrière qui, pour autant, ne dédaignait pas le sexe, et connaissait Samara depuis l’intermédiaire d’autres Ashnardiens.



Tout ce beau monde s’était réuni pour concentrer leurs efforts sur une seule personne, qui se trouvait là, face à eux.

Samara lui ôta alors son masque, permettant au Terranide de voir le public face à lui.

« Mélinda t’a offert à moi... Comme un cadeau pour me féliciter de ma bisexualité maintenant assumée. Alors, mon petit Theorem, j’aime autant te dire que tu vas passer une sacrée soirée entre nos mains... »

6
One Shot / Gavroche [PV]
« le: mercredi 13 avril 2016, 18:34:03 »
La puissante magicienne et haute-fonctionnaire impériale qu’était Samara disposait, à Ashnard, d’un magnifique appartement, un immense penthouse aux allures de villa, situé dans les beaux quartiers de la ville. Ce penthouse faisait partie de tout un ensemble d’appartements prestigieux servant à héberger les hauts-fonctionnaires de l’Empire. Vu de l’extérieur, l’endroit ressemblait à un solide bâtiment, entouré par d’épais murs, comprenant un vaste patio, avec plusieurs ailes. Un immense immeuble en forme de U, avec des colonnades en marbre le long de l’immeuble, des fontaines en marbre, et de multiples gardes à l’extérieur.  L’immeuble était solidement gardé, et les gardes se trouvaient aussi dans les parties communes, afin de prévenir contre toute infiltration, ou contre toute tentative d’assassinat.

Samara avait donc un logement ici. Un énorme logement avec plusieurs balcons. La particularité de cet endroit était que chaque escalier renvoyait vers un appartement uniquement. L’appartement de Samara s’étalait sur deux étages, tout en longueur, et, aujourd’hui, sa fidèle servante et garde du corps, Kazuha, dans sa belle tenue d’esclave, s’entraînait dans le gymnase de cet appartement, tapant avec son pied contre des mannequins d’entraînement.

« Haaaa… !! Haaaaa… !! »

Des coups précis, mortels, appuyés. Kazuha n’était pas une femme hyper-musclée, mais elle savait user de sa force quand il le fallait. En ce moment, sa Maîtresse méditait dans sa salle de résonance magique, une pièce hermétiquement close, coupée du monde extérieur. Ainsi, elle pouvait méditer. Récemment, Samara avait accompli un exorcisme difficile, et elle avait été touchée par le démon quand il avait résisté au sortilège. Cette attaque avait détraqué ses sens, et, depuis, elle méditait pour retrouver son calme. Pendant ce temps, Kazuha s’occupait, avec dévotion, du logement. Elle ramassait le courrier, faisait le ménage, entretenait les plantes, et s’entretenait elle-même, tout en continuant à réfléchir aux meilleures façons d’améliorer la vie de sa Maîtresse.

Très bien formée comme esclave, Kazuha ne voyait sa vie qu’à travers le prisme de sa Maîtresse. Tout ce qu’elle voulait, c’était la rendre heureuse. Et, pour ça, elle savait qu’il y avait encore une chose que Samara devait dépasser. Être puissante, voilà tout ce qui intéressait Samara, et ça, Kazuha l’admettait, et l’acceptait. Il ne lui incombait pas de juger ce que sa Maîtresse voulait, simplement de trouver la meilleure façon de l’aider à y parvenir. Si Samara aurait voulu commettre un acte de trahison, Kazuha l’aurait aidé de la même façon. Elle était dévouée au-delà du raisonnable, comme toute bonne esclave se devait de l’être. En conséquence, la jeune esclave savait que quelque chose pesait sur sa Maîtresse : sa peur du sexe masculin.

Une peur qui se justifiait par le fait que, dans le passé, elle avait été torturée et traumatisée par un mage, celui qui l’avait invoqué, et qui l’avait tellement torturé qu’elle en avait oublié son passé. Depuis lors, chaque fois qu’elle couchait avec un homme, les choses étaient… Compliquées. La dernière fois, elle avait vomi sur le torse de son amant, un guerrier musclé et viril, et, dans un accès de rage, elle l’avait étranglé.

Samara avait honte de cette peur, et elle n’était pas à Tekhos. Ici, il fallait compter avec les hommes, et, à Terra, le sexe était un élément à ne pas négliger. Il était fréquent que, quand elles dorment ensemble, ce qui arrivait quasiment toutes les nuits, Kazuha voit ses nuits être agités. Il lui arrivait même de pleurer.

*C’est mon devoir de l’aider à aller mieux, et, pour ça, il faut qu’elle surmonte sa peur du sexe masculin, qu’elle couche avec un homme…*

Depuis que Samara avait rencontré Sya, l’Archimage avait manifesté un intérêt renouvelé pour les rapports sociaux. L’Ange de la Luxure était une amante régulière, la « fille » adoptive de Samara. Une magnifique poupée, mais qui, comme Samara, abhorrait les hommes. Autant dire que, de ce point de vue, sa présence ne l’aidait pas beaucoup. Pour autant, Kazuha ne désespérait pas.

Régulièrement, elle faisait les marchés d’esclaves, à la recherche d’hommes susceptibles de plaire à sa Maîtresse. Et, tandis qu’elle s’entraînait, elle songeait à cela. Un entraînement qui était aussi très gymnastique, puisqu’elle enchaîna les poiriers, toujours dans le but de conserver une grande souplesse.

Finalement, le corps en sueur, la femme sortit du gymnase, et s’avança le long des couloirs, puis ouvrit la porte menant à la serre intérieure.

Il y avait là toute une série de plantes et de fleurs de tous les horizons, servant pour les ingrédients alchimiques de Samara, mais on trouvait aussi des fruits, des bananes, des pommes, des cerises… De grandes verrières au plafond illuminaient cette zone, et, alors que Kazuha attrapait un panier pour attraper des fraises afin de préparer un gâteau, elle s’arrêta brusquement.

L’esclave était une sorte de couteau-suisse humain, disposant d’un grand-nombre de fonctions, et elle fronça les sourcils. Elle venait de sentir un léger courant d’air, et d’entendre un bruit… Un bruit de buisson qu’elle n’aurait pas dû entendre. Sa main se saisit instantanément du kunaï accroché à sa ceinture, et elle reposa le panier, en se mettant en position de combat.

« Qui va là ? Identifiez-vous tout de suite, je vous ai entendu ! »

7
Dictature d'Ashnard / Le colloque d'Ashnard [Avali Malys]
« le: dimanche 06 septembre 2015, 09:28:50 »
L’Académie Magique Impériale d’Ashnard était un immense bâtiment situé le long de l’une des collines de la capitale impériale. C’était un grand bâtiment, dont on pouvait voir, depuis les tours, les hautes tours du Palais Impérial, ainsi que le grand lac entourant le Palais, qu’on appelait, tout simplement, le Lac d’Ashnard. L’Académie d’Ashnard se découpait en plusieurs campus, chacun situés à des endroits différents de la capitale. Ainsi, l’Académie militaire, qui formait les officiers impériaux, se trouvait, tout comme l’École Impériale d’Administration, dans les locaux du Palais Impérial. L’Académie magique, elle, se situait donc en hauteur, entourée par un mur, avec de multiples tours, et était considérée comme l’une des plus grandes académies magiques de l’Empire. Immense, riche et vaste, elle regroupait toutes les disciplines magiques possibles, et avait pour but de concurrencer la glorieuse Académie magique de Nexus. L’Académie magique était très importante, car elle formait les futurs magiciens et magiciennes, ceux qui, soit agiraient comme guérisseurs, soit, pour les plus doués, comme conseillers magiques auprès des puissants notables ashnardiens, des guildes, des clans... De fait, quasiment chaque personne d’importance à Ashnard avait son conseiller magique. Et l’Académie, comme d’autres académies, estimait être officiellement en-dehors d’intrigues et des conflits politiques, ce qui faisait qu’elle invitait d’autres académies. De fait, l’Académie d’Ashnard était reliée aux autres académies par des Portails magiques, notamment l’Académie Magique de Nexus. Une relation qui était mal vue par le pouvoir en place, mais les magiciens de l’Académie avaient un grand pouvoir, et, officiellement, les magiciens avaient toujours été vus comme une autre force que la force étatique, un peu comme l’autorité religieuse. Ce n’est pas parce que deux États étaient en guerre que l’Ordre Immaculé s’arrêterait d’agir dans les deux, et les magiciens suivaient cette même logique... Une logique partiellement hypocrite, mais les mages étaient après tout souvent des hypocrites.

Annuellement, les Académies coopérant entre elles organisaient un colloque, qui était l’occasion de discuter de l’état actuel de la magie à l’échelle mondiale, autour d’un thème qui était organisé au cours de l’année précédente par une réunion entre les différents rectorats. Ce genre de colloques était très important, et le dernier avait eu lieu à l’Académie magique de Thanedd, une île entièrement magique. Vu l’importance des mages, il y avait aussi quantité d’hommes politiques, des espions militaires... Mais tout devait être entièrement consacré à la magie. Là encore, la différence entre la théorie et la pratique était importante.

Le colloque durait environ une semaine, et des magiciens venaient de tous les coins. Humains, elfes, nains, Terranides... L’Académie Impériale organisait son premier colloque, et c’était un évènement important, car, pendant longtemps, les autres académies avaient refusé d’organiser le colloque dans cette académie, en raison de la politique hégémonique et agressive de l’Empire. Il avait fallu jouer des pieds et des mains pour que le vote valide le projet de l’Académie Impériale. C’était un grand moment pour la capitale, car l’Académie avait appelé plusieurs des grands esclavagistes de la ville, comme le clan Warren, pour faire venir des courtisanes, des serviteurs... Et bien entendu des prostituées.

Le colloque avait lieu autour de plusieurs conférences, des tables rondes, des expositions, et même des tournois... Il y avait de multiples thèmes, plusieurs conférences simultanées... Les programmes étaient disponibles, donnant le nom des différentes conférences qui avaient lieu :

  • « L’utilisation dérivée de la magie et son applicabilité aux objets » ;
  • « Faut-il interdire ou autoriser la nécromancie ? » ;
  • « Des récentes découvertes en magie hypnotique » ;
  • « La place de la magie dans le monde »...



Le colloque était autant une fête qu’un échange de savoirs. Et c’était une belle fête, car, contrairement à Nexus, qui avait été marquée par la sacro-sainte morale puritaine de l’Ordre Immaculé, Ashnard honorait encore les bacchanales antiques, et, avec un État composé en grande partie de démons, il ne fallait pas s’attendre à des fêtes sobres et calmes. Les esclaves étaient ainsi de belles courtisanes se faisant l’amour en public, s’embrassant sensuellement et longuement dans des bassins d’eau, tandis que des odeurs d’encens flottaient dans l’air.

En compagnie de Kazuha, sa servante, Samara évoluait au milieu de cette marée de gens, s’entretenant notamment avec une séduisante elfe dans une élégante armure, Irithrîel, venant de l’un des royaumes elfiques ancestraux.

« Je dois admettre que vos soirées sont... Nettement plus intéressantes que les soirées nexusiennes » commentait l’elfe en observant un couple de trois esclaves s’embrasser lascivement et se lécher dans un bassin.

Samara ne put que sourire. Irithrîel venait du royaume elfique de Lorendiel, une grande forêt affrontant de multiples ennemis, ce qui faisait que, contrairement à d’autres elfes, ces derniers étaient assez... Originaux, pour le dire sans les vexer. Pour être honnête, Samara dirait juste qu’ils étaient moins coincés du cul, et, si Irithrîel était venue, c’était pour avoir l’aide de quelques garnisons impériales afin de protéger les abords de Lorendiel. C’était, ici aussi, la plus belle preuve que ce colloque n’avait pas que pour seul but d’avoir un panorama magique du monde entier. Les auberges et les harems de la capitale étaient remplis de voyageurs, mais beaucoup en profitaient aussi pour venir au Palais Impérial.

« Beaucoup de gens se font une conception fausse de notre Empire, Irithrîel. En réalité, et sur bien des aspects, l’Empire est plus libéral que ne le sera jamais des royaumes comme Nexus, pour ne citer que lui... Les croisades et le svagues de fanatisme religieux ont toujours été moins fortes dans l’Empire.
 -  Il n’empêche... J’ai entendu dire que vos élèves n’hésitaient pas pratiquer des cercles d’invocation pour faire venir dans notre plan des démons... C’est une pratique dangereuse...
 -  ...Mais contrôlée. »

Samara lui sourit, puis s’écarta un peu. En tant que membre du Conseil de l’Académie, qu’Archimage, et Haut-Fonctionnaire impérial, l’influence de la jeune femme était considérable, ce qui faisait qu’elle se rapprochait des magiciennes sans trop de problème.

En réalité, et pour le dire simplement, Samara cherchait son amante de la soirée...

8
Dictature d'Ashnard / Free Bird [Magdalia]
« le: jeudi 05 février 2015, 19:29:49 »
Tenant la cage à oiseaux dans une main, tortillant du cul en grimpant l’escalier, Kazuha, dont la tenue quasi-inexistante témoignait de son statut d’esclave, en plus du collier autour de son cou, grimpait les marches d’un élégant escalier, marches recouvertes d’un fin tissu rouge. L’hôtel particulier de la capitale ashnardienne était un endroit immensément luxueux, ne se composant que de belles suites uniques, c’est-à-dire qu’il n’y avait qu’une suite par étage. On y trouvait des Maréchaux, des diplomates, des Maîtres de guildes ou de puissantes forges... Ou encore de hauts-fonctionnaires impériaux. Kazuha se hâtait de grimper, tandis que la cage remuait légèrement, recouverte par un cadre marron depuis qu’elle l’avait acheté dans la boutique d’un comptoir commercial luxueux... Le genre d’endroits où on ne trouvait que des esclaves venant de la part de riches Ashnardiens pour acheter des produits rarissimes, et, partant de là, extrêmement rares. Samara avait entendu parler de la dernière acquisition de cette guilde, et avait envoyé Kazuha l’acheter. Comme toujours, ravie de faire plaisir à sa Maîtresse, Kazuha avait accouru, et avait réussi à l’acheter.

Le bien en question se trouvait dans la cage à oiseaux, et Kazuha se posta devant la double porte d’entrée de la suite, et sortit de son soutien-gorge, confortablement niché sous un bonnet, la clef dorée de la suite, et rentra à l’intérieur.

« Maîtresse ! Maîtresse ! Je l’ai acheté ! »

Kazuha quitta le vestibule, et marcha rapidement, rejoignant le patio à l’entrée. C’était la cour d’entrée, avec une fontaine, une statue en marbre, et une mezzanine au-dessus, avec plusieurs portes à gauche et à droite. Même si le refuge de Samara se trouvait dans un immeuble, c’était un vaste espace, avec de multiples pièces. Une verrière se trouvait sur le plafond, permettant d’éclairer cette pièce. Kazuha marcha rapidement, filant par une porte latérale, et s’avança dans un couloir, tenant toujours, très précieusement, la cage. Sa démarche était assurée et rapide. Elle savait ce qui se trouvait là-dedans, et savait aussi pourquoi Samara en avait besoin... Pour ses recherches, et pour son pouvoir personnel. Ambitieuse et en soif perpétuelle de pouvoirs, Samara était une Archimage terriblement puissante, et ce encore plus depuis qu’elle était l’amante régulière de la Déesse Sha, Déesse qui l’avait aidé à perfectionner ses pouvoirs. Kazuha aimait ainsi à se dire que sa Maîtresse était désormais l’une des plus puissantes mages de l’Empire... La servir était un véritable bonheur. Maîtresse Samara siégeait au conseil d’administration de l’Académie Magique d’Ashnard, et avait parallèlement de nombreuses responsabilités, la rapprochant sans cesse du Conseil Impérial, où elle était d’ailleurs reconnue comme experte en magie.

La belle tête blonde atteignit ainsi le laboratoire de Samara. La porte était ouverte, et il y avait une fenêtre donnant directement sur l’extérieur. Samara, sa belle Maîtresse rouge à la peau magnifique et aux formes féériques, se tenait là, près d’instruments alchimiques et d’un pupitre sur lequel se trouvait un livre.

« Enfin te voilà, Kazuha...
 -  J’ai fait aussi vite que j’ai pu, Maîtresse... »

Samara se pencha vers elle, caressant ses hanches, puis l’embrassa chaudement sur les lèvres. Un tendre et onctueux baiser, qui ne servait qu’à leur témoigner leur amitié mutuelle et le profond respect qu’elles éprouvaient, l’une à l’égard de l’autre. Samara rompit le baiser, et récupéra la cage, et la posa sur une table, près de la fenêtre, tout en sentant, à l’intérieur, le petit être qui pulsait à l’intérieur.

*Parfait, parfait...*

Samara travaillait en ce moment sur des potions extrêmement difficiles, qui avaient pour but d’amplifier de manière permanente ses pouvoirs magiques. Ces potions étaient, non seulement dures à préparer, mais elles nécessitaient aussi de multiples ingrédients variés. Samara, fort heureusement, était une femme très polyvalente, maîtrisant aussi bien la magie pure que l’alchimie, et avait donc commencé, depuis maintenant plusieurs semaines, à travailler sur cet élixir. Malheureusement, elle avait besoin d’un ingrédient spécial, un ingrédient qui avait nécessité qu’elle se renseigne auprès de l’une des guildes esclavagistes les plus en vues de l’Empire. Acheter la femme qui se trouvait dans cette cage lui avait coûté un bras, une fortuen considérable, mais elle ne le regrettait pas, car elle savait que cette somme serait amortie.

« Tu n’as eu aucun problème à l’acheter, Kazuha ?
 -  Aucun, Maîtresse... Mis à part deux malotrus qui ont tenté de me mettre une main aux fesses... Je leur ai brisés quelques os avant de les laisser geindre dans la rue. »

Aussi belle que redoutable... Une grande Maîtresse méritait une grande esclave. Samara hocha lentement la tête, puis se retourna vers la cage à oiseaux.

« Bien, bien... Découvrons donc cette créature... »

Samara porta sa main sur la toile recouvrant la cage, et tira sur cette dernière...

La cage était faite en or, avec un verre solide, et il y avait, à l’intérieur, outre une feuille de laitue, une petite fée... Samara sourit devant cette dernière, et posa un doigt sur le verre.

« Bonjour, Magdalia... Comment vas-tu, ma petite ? Tu as bien dormi ? »

Elle parlait sur un ton calme et doucereux.

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Dictature d'Ashnard / My Life As A Catty Slave [Azuria Nahima]
« le: mardi 13 janvier 2015, 01:58:44 »
Sans pouvoir prétendre à la taille et à la richesse des marchés nexusiens, la Grande Foire d’Ashnard s’en sortait pas mal. Elle proposait des lots venant de tous les coins de l’Empire : Sylvandell, Papua, etc… On trouvait de tout. Il y avait de multiples stands d’esclaves, des stands de nourriture, des bijoutiers, des magiciens, des échoppes proposant des armes, des boucliers, des runes et des artefacts magiques… Chaque grande guilde, chaque laboratoire, chaque mage, n’hésitait pas à venir vendre ses produits. La Foire avait lieu dans l’une des grandes places de la capitale, la Place de la Victoire, une place qui s’articulait autour d’une grande structure centrale représentant un soldat ashnardien victorieux. Il y avait quantité de notables ashnardiens, de bourgeois, qui venaient… Ou qui envoyaient leurs esclaves, aisément reconnaissables à leurs tenues courtes, et à leurs colliers autour du cou. Ashnard était un État très strict, très militarisé, mais les tenues vestimentaires étaient autorisées dans une large liberté. Les Ashnardiens interdisaient de se promener nus… Et encore. C’était l’un des paradoxes d’un État impérial, très liberticide, mais parallèlement très libertaire sur de nombreux points de vues. On avait coutume de dire que l’Empire méprisait les libertés publiques, mais encourageait autant que possible les libertés individuelles. C’était une bonne comparaison, qui se tenait globalement.

En déambulant dans les étals, et en sentant les regards libidineux posés sur sa croupe, Kazuha était toutefois très éloignée de ces considérations. Portée par le vent, sa longue chevelure de blé ondulait de gauche à droite, permettant parfois de dévoiler l’ourlet de ses fesses. Quasiment nue, marchant en sandales et en sous-vêtements, elle portait, accrochée à une ficelle de son string noir élégant, sa bourse. Elle avait fièrement, autour de son cou, un collier d’esclave. Un collier qui indiquait qu’elle était la propriété exclusive de « Maîtresse Samara », et que quiconque tenterait de l’attaquer, ou de l’arrêter, en répondrait auprès de Samara. Or, Samara, Archimage, et haute-fonctionnaire impériale hautement placée, était typiquement le genre de femmes qu’il ne fallait pas agacer. Siégeant au Conseil d’administration de l’Académie magique d’Ashnard, Samara avait aussi, parmi ses contacts, l’un des plus influents conseillers impériaux du Conseil Impérial, Emhyr Var Emreis. Kazuha marchait tranquillement, en roulant des hanches, tout en cherchant un beau cadeau pour sa Maîtresse.

Plus sentimentale qu’on ne le croyait, Kazuha comptait fêter dignement sa première année de servitude auprès de Maîtresse Samara. L’heure attendue se rapprochait rapidement, l’heure de leur anniversaire, et elle voulait offrir à sa Maîtresse quelque chose de beau. Malheureusement, elle n’avait rien trouvé du côté des runes magiques. Soit il y avait de la camelote, soit des produits que sa Maîtresse avait déjà. En désespoir de cause, elle se rendait vers les esclaves. Lui offrir une Terranide était un cadeau possible. Samara n’avait pas de peluche à domicile, et Kazuha savait que ce serait une bonne chose.

*Dieu, que c’est cher !*

Kazuha écumait la Grande Foire depuis plusieurs jours, et elle ne trouvait tout simplement rien…

Fort heureusement, la fortune n’allait pas tarder à lui sourire, de manière totalement inattendue, et ce alors qu’elle déambulait au hasard dans les dédales du marché, se consolant en sentant les quelques regards posés sur sa croupe, laissant parfois certaines mains agréables venir discrètement les caresser ou les empoigner.

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Les contrées du Chaos / Fairy Power [Finië]
« le: vendredi 09 janvier 2015, 01:38:14 »

Lonbraunt et sa région

Éloigné de tout, Lonbraunt était une sympathique bourgade connue notamment pour sa participation au concours régional de la plus belle vache, concours ayant lieu chaque année. C’était une petite communauté de fermiers, de bûcherons, de pêcheurs, d’agriculteurs et de paysans, avec des jeunes filles très belles ne rêvant que d’une chose : quitter cette province pour rejoindre la capitale royale, Hebron, et, de là, pouvoir accéder à une vie citadine, se marier avec un riche tisserand, et rejoindre Nexus. Lonbraunt n’était guère embêté par les monstres, si ce n’est quelques attaques de loups chaque hiver, mais, en plein été, la chaleur accablante qui s’abattait sur Lonbraunt faisait que les loups étaient bien loin, et que l’activité du village était au ralenti. Verdoyante, la vénérable forêt s’étalait sur des milliers d’hectares. C’était une profonde forêt, remplissant une superficie comparable à un dixième du royaume d’Hebron. Hebron était un royaume marchand neutre, ayant passé des traités bilatéraux avec Nexus et avec Ashnard pour éviter d’être assiégé. L’Empire n’avait encore jamais attaqué Hebron. Le royaume était éloigné, reculé, et peu intéressant, d’un point de vue stratégique. Il n’était donc pas prioritaire, et, pendant ce temps, Hebron en profitait pour renforcer son alliance avec Nexus, afin de pouvoir militairement se protéger le jour où l’Empire attaquerait.

Lonbraunt, donc, était une sympathique région, près d’une de ces forêts anciennes et profondes, avec des arbres centenaires, si ce n’est millénaires. Des arbres sacrés, que les bûcherons n’avaient pas le droit de couper, et devant lesquels les jeunes couples se rendaient pour prier les anciens Dieux. L’Ordre Immaculé avait beau avoir dressé une chapelle ici, les anciennes croyances avaient encore la peau dure. Samara le savait, tout comme elle savait que, quelque part dans cette forêt, une petite fée était en train d’errer. La forêt de Lonrabunt était très agréable, respirant la vie et la joie de vivre, sous l’influence ancienne des elfes, qui avaient un sanctuaire ici.

*Je te sens, petite…*

Samara était bien éloignée de la capitale impériale. Elle traquait cette fée, qu’elle avait ressentie, car elle était attirée par son pouvoir magique. Samara voulait se renseigner sur les pouvoirs magiques des fées, et pouvoir les copier. Elle était une très bonne élève, et elle avait pour spécialité d’absorber les pouvoirs magiques, si besoin en les tuant… Mais elle tenait à éviter ça avec cette petite fée. On disait que les fées étaient des êtres magiques disposant d’un pouvoir magique immense, et l’Archimage avait hâte de tester cette théorie.

Elle n’était cependant pas la seule à traquer la fée. Des braconniers avaient aussi entendu parler de cette fée, et s’était lancés dans la forêt, la traquant à l’aide de dispositifs magiques, de cartes, de flèches, et de cristaux magiques. Ils étaient conduits par Trevelyan Loktar. Loktar était un contrebandier expérimenté, un ancien soldat ashnardien qui avait trouvé plus fructueux de rejoindre une guilde d’esclavage. Il capturait des esclaves en fuite, ou des spécimens, comme des Terranides… Cette fée risquait de rapporter gros, et il la traquait… Il avait une piste à suivre, un employeur… Ce qu’il ignorait, c’est que Trevelyan avait été recruté par Samara, et que tout ça faisait partie d’un savant plan concocté par la démone pour se rapprocher de la fée.

Un plan démoniaque.

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Dictature d'Ashnard / [FINI] Ange & Démon [Sya]
« le: vendredi 31 octobre 2014, 01:50:29 »
« Haaaa… Haaaa !! »

Les gémissements de Yukie remontaient dans le creux de l’oreille de Samara, les mots que la femme amatrice de cuir et de latex étant susceptible de pousser ayant disparu dans les borborygmes de plaisir et de souffrance qu’elle ressentait. Plaquée contre elle, Samara était en train de la pénétrer royalement, par une verge qui venait de pousser entre ses cuisses, et par sa queue caudale, qui avait décrit un cercle pour s’enfoncer dans les fesses de la femme. Le dos de Yukie rebondissait contre le mur, et la belle blonde multipliait les orgasmes. Samara, elle, la prenait, avec cette fougue et cette vitalité propre aux démones de son acabit. Elle était en train de coucher avec elle depuis une petite heure, maintenant, pour le plus grand bonheur de Yukie, dont l’esprit avait été déconnecté depuis longtemps, son corps fonctionnant en pilote automatique. Yukie adorait battre et humilier d’autres esclaves, mais, face à Samara, l’esclave de Mélinda Warren était tombée sur un gros morceau, et l’Archimage se faisait plaisir à la défoncer dans l’une des suites de luxe du harem Warren.

Il y a quelques semaines, Samara avait rendu service à Mélinda lors d’un arrivage d’esclaves. L’Empire avait mené il y a quelques temps une campagne militaire dans les Landes Dévastées contre plusieurs royaumes hostiles. Ils avaient perdu des troupes, et les Ashnardiens soupçonnaient les Nexusiens de soutenir ces royaumes. Indépendamment de l’aspect militaire et géopolitique de l’affrontement, l’armée avait fait des prisonniers parmi la population civile, et ils avaient été emmenés dans des caravanes pour être revendues comme esclaves. Les acheteurs étaient généralement des guildes d’esclaves, mais Samara savait que ce genre d’arrivages pouvaient faire plaisir à Mélinda, et elle avait usé de son influence et de ses relations pour lui permettre des tarifs préférentiels sur ces esclaves. En retour, Mélinda lui avait promis une soirée gratuite et luxueuse dans les salles VIP de son harem... Normalement, se trouver dans l’un de ces vastes salons coûtait une petite fortune, et, ce soir, Samara avait décidé d’utiliser son ticket. Elle n’avait aucune limite de temps, et pouvait aussi bien rester quelques heures que plusieurs jours d’affilée, en couchant avec autant d’esclaves qu’elle voulait.

Yukie avait été son premier choix, car, pour inaugurer, elle avait voulu se taper une dominatrice. La belle Yukie était venue avec sa frange blonde, une lueur arrogante dans les yeux, et un corps magnifique... Maintenant, elle était prise contre le mur avec force. Sur le lit, l’esclave et garde du corps personnelle de Samara, Kazuha, observait la scène en souriant. Elle n’avait encore rien fait, se contentant de voir sa Maîtresse défoncer Yukie dans tous les sens. La dominatrice était devenue une esclave servile, confirmant les talents immenses de l’Archimage pour le sexe. Kazuha, elle, si elle ne pouvait rien faire, n’était toutefois pas condamnée à devoir souffrir. En réalité, sa culotte noire était spéciale, car elle comportait deux vibromasseurs inclinés vers l’intérieur, une culotte qu’elle portait maintenant depuis ce matin, et qui l’avait déjà amené à jouir à plusieurs reprises, que ce soit quand elle sortait faire les commissions de sa Maîtresse, ou en l’observant se faire Yukie.

« Hummmm... Ce que tu es étroite, ma belle... Haaa !! »

Les minutes continuèrent à défiler, Yukie hurlant quand la queue caudale de Samara s’enfonçait plus profondément, et quand, pour la réveiller, Samara utilisait des arcs électriques, la faisant alors hurler davantage. La démone était une véritable perverse, et Kazuha était véritablement folle de joie d’être son esclave, d’être à elle, et de subir les perversions sexuelles complètement débridées de la femme.

Au bout d’un moment, Samara relâcha Yukie, et la jeune femme tomba alors sur le sol. Son ventre avait gonflé, tirant sur son corset, comme si elle était enceinte, et elle s’étala dans un coin, sur une flaque de foutre et de mouille, épuisée et en sueur. Samara n’en avait toutefois pas encore fini avec elle.

« Kazuha... Va chercher le cadeau spécial de Mélinda... »

La vampire lui avait dit qu’elle avait une femme très spéciale à lui montrer, et Samara lui faisait confiance. En attendant, elle enfonça sa queue dans la bouche de Yukie, violant sa belle gorge en attendant son retour. L’Archimage éjacula plusieurs fois en elle, puis laissa ensuite la pauvre Yukie se reposer. L’humaine était exténuée.

« Repose-toi, ma belle, reprends des forces, je retournerais te voir plus tard... »

En attendant, Samara se concentra, et rétracta son phallus, refermant ensuite sa tunique noire par-dessus sa vulve trempée, puis attendit le retour de Kazuha... Et de la fameuse surprise.

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Dictature d'Ashnard / [ABANDONNÉ] Le procès du vampiroïde [Darthestar]
« le: dimanche 14 septembre 2014, 01:12:13 »
Ce RP est la suite du RP « L’envoyé du désert ».



« Le procès commencera demain, Madame...
 -  Hum... Il est enfin arrive ?
 -  Il est pour l’heure détenu au Donjon du Palais. Nous avons reçu la signification confirmant votre statut de juge assesseur dans ce procès, ainsi que la liste des différents avocats, le représentant du Ministère public, du greffier, et de l’avocat de la défense. »

Toujours aussi experte, Véronique, une ancienne Française qui était maintenant attachée aux services de Samara, marchait en décrivant des ronds autour de l’Archimage, dans son vaste appartement en plein cœur de la capitale impériale. Cet appartement était grand, comprenant de nombreuses pièces, et les trois femmes se tenaient dans le salon, un endroit agréable, avec de l’encens, de la luxueuse tapisserie et de grands tableaux valant des fortunes accrochés aux murs. Trois femmes, oui, car, entre les jambes de Samara, sa queue caudale caressait le dos tendre d’une belle tête blonde, filant sous sa culotte noire pour frotter ses fesses. Rien ne pouvait détourner Kazuha, l’esclave sexuelle et garde du corps de Samara, tueuse sadique et cruelle, et en même temps prostituée de luxe. Là où Monica assurait le rôle de secrétaire dans l’agenda surchargé de la belle démone à la peau rouge, Kazuha, elle, servait d’exécutante pour les basses manœuvres, et l’un de ses passe-temps favoris était de lécher l’intimité ruisselante de mouille de Samara.

L’intéressée laissa donc Monica, avec son agenda, lui parler de certains juges. La personne jugée était un curieux vampire, un vampiroïde qui était poursuivi par le Ministère public pour avoir commis des exactions. Il avait été capturé à Sylvandell il y a plusieurs semaines, après avoir aidé les Sylvandins et les Ashnardiens locaux à venir à bout d’un serviteur de Tzeentch, Jay Woods, dont le corps et l’esprit avaient été possédés par Mälrunn. Son aide avait été précieuse, mais nul ne pouvait se soustraire à la justice ashnardienne, et il se trouvait en ce moment dans les cachots du Palais Impérial, l’Empire ayant organisé la tenue du procès pendant son transfert de Sylvandell à Ashnard. Un procès très particulier, ce qui expliquait pourquoi la formation collégiale réunie pour le juger était tout autant exceptionnelle.

Le Président de la juridiction était le Conseiller impérial Emhyr Var Emreis, un homme intelligent, un politicien affûté, qui avait une excellente connaissance du droit, et dont son frère, le Maréchal Coehoorn, était un redoutable stratège militaire, respecté au sein de l’armée. Jadis, les Emreis avaient eu leur lot d’Empereurs siégeant sur le trône. La famille était tombée en disgrâce durant la Guerre Civile provoquée par la folie du Roi Cramoisi, mais elle avait progressivement su renaître de ses cendres. Il fallait bien avouer que les Var Emreis étaient l’une des familles fondatrices de l’Empire, d’anciens notables qui avaient fait le voyage jusque dans ce désert, mettant en collectivité tous leurs biens pour poser les jalons d’une nouvelle puissance, une puissance qui devait devenir l’Empire.

Deux juges assesseurs l’accompagnaient : Samara, et la Duchesse Ashara, une femme élégante et influente. Elle aimait se parer de vêtements luxueux, et était connue pour ses talents de médiatrice. Elle était régulièrement désignée comme arbitre par des nobles ashnardiens, veillant à résoudre leurs litiges en évitant qu’ils ne dégénèrent en conflits internes. Sa dernière intervention récente avait été de distiller sa science dans le cadre d’un contrat opposant un puissant comte à une guilde d’armements devant fournir au comte un stock d’épées conséquent, ayant promis des épées de première facture, enchantées et puissantes. Quand le stock était arrivé, il était composé d’épées de piètre qualité, et le créancier de l’obligation avait hurlé à l’usurpation, refusant de payer pour les épées défectueuses, et avait demandé la résiliation du contrat, ainsi que la condamnation de la guilde à verser des dommages-intérêts. Cette dernière s’était prévalue d’une clause limitative de responsabilité pour refuser de payer cette indemnité. L’expertise d’Ashara avait permis de dénouer la situation, mais le procès qui s’annonçait avec ce Darthestar serait bien plus politique que vraiment juridique. Néanmoins, Ashara était belle, et on disait même qu’elle était une perverse n’hésitant pas à organiser des orgies dans sa maison à Ashnard, avec ses dames de compagnie. Pour Samara, c’était une belle occasion de se faire remarquer.

Le Procureur était un jeune homme prometteur, Antoine Bargas, qui était un teigneux, mais qui était aussi un ancien soldat, descendant d’une famille de chevaliers ashnardiens. La formation paraissait donc favorable à Darthestar. Pour Samara, c’était l’occasion, non seulement de se faire remarquer parmi ses collègues mages, qui s’intéressaient de près à cette histoire, mais aussi auprès des puissants, satisfaisant ainsi l’ambition dévorante et toujours plus forte de Samara.

Elle avait hâte que ce procès commence.

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Dictature d'Ashnard / Bacchanales ashnardiennes [Eva Crimson]
« le: mercredi 16 avril 2014, 02:09:54 »
« Dépêchez-vous, mes chéries ! »

La patience n’avait jamais été le fort des magiciennes, et ce n’était pas Samara qui, sur ce point, allait faire exception. Bras croisés, elle attendait dans la pièce principale de ses appartements. Samara avait un vaste appartement situé au cœur de la capitale impériale d’Ashnard, avec une vue sur le Lac d’Ashnard, un terme qui, tout simplement, désignait les épaisses douves entourant le massif Palais Impérial. Une belle vue depuis ses appartements, surtout quand elle avait la petite Eva entre ses cuisses, prête à lui astiquer le sexe sans se poser de questions. Eva Crimson était une humaine dotée de pouvoirs magiques, issue de la Terre, et qui était devenue la délicieuse esclave de Samara*. Eva s’était maintenant bien insérée à sa nouvelle condition, et, dès qu’on lui fournissait du sexe, elle était contente.

Elle était épaulée par une autre esclave de Samara, Kazuha**. La belle Kazuha était une esclave qui était aussi une excellente meurtrière, et une grande perverse. Elle avait naturellement pris Eva sous son aile, plus ou moins, et les deux servaient ainsi la démone. Kazuha avait un ascendant psychologique certain sur Eva, car elle était déjà là quand Samara avait fait l’acquisition d’Eva, et elle avait été également éduquée pour être la parfaite esclave. Belle, mortelle, efficace, soumise et passionnelle, elle était la perfection même, aux yeux de Samara. Elle était actuellement enfermée avec Eva dans une pièce, afin d’aider Eva à enfiler ses vêtements.

Samara avait accepté l’invitation de participer à une fête organisée par une vampire de la ville, Mélinda Warren. La créature dirigeait un harem de luxe en plein cœur de la ville, et organisait parfois des soirées spéciales. Samara avait reçu l’invitation il y a quelques jours, et, après quelques hésitations, avait décidé d’y parler, tout en choisissant d’y inviter ses deux esclaves. Elle s’était déjà rendue au harem, et avait déjà couché avec la petite vampire à plusieurs reprises. Samara savait donc qu’elle ne serait pas déçue. Une petite fête, de temps en temps, ça ne faisait jamais de mal. Cependant, il était nécessaire de bien préparer Eva, et Samara, après quelques hésitations, avait choisi de laisser le soin à Kazuha de la vêtir. Si le choix lui convenait, alors elle aurait droit à une récompense. Samara était donc impatiente.

Dans la chambre, Kazuha aidait Eva à s’habiller.

« Allez, comme ça... Il faut être toute belle pour notre Maîtresse, Eva, tu le sais bien... »

Kazuka, elle, portait sa classique tenue courte noire.

Eva, quant à elle, portait une élégante tenue rouge : un corset en latex, de longs gants, un collier autour du cou, et de longs collants rouges avec des bouts noirs. La couleur était ainsi en accordéon avec ses cheveux, et elle portait également une belle culotte rouge. Kazuha était en train de l’habiller, et, quand elle enfila les gants, elle l’invita à se regarder dans le miroir.

En effet, durant toute la période où elle l’avait habillé, Kazuha avait mis un bandeau autour des yeux de la femme, l’empêchant ainsi de voir ce qui se passait. Maintenant qu’elle était prête, la jeune femme la positionna face au grand miroir qui ornait la pièce, et découvrit le bandeau.

« Alors, comment te trouves-tu ? »



* : Cf. RP « Human Toy ».
** : Cf. RP « La maîtresse et l’esclave ».

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Dictature d'Ashnard / Profanation impériale [Tadeus Severus Palathéus]
« le: vendredi 14 mars 2014, 01:28:05 »

Entrée maritime de la Vallée des Empereurs

Plantés le long des récifs, les discrets brasiers surmontaient l’écume de la mer, permettant de guider les éventuels navires qui avaient le courage de s’aventurer bravement le long d’une mer déchaînée où il était coutume de s’écrabouiller contre les épaisses falaises escarpées et tranchantes qui formaient le littoral pointu et torturé de la Vallée. Un ensemble d’épaisses montagnes surélevées et rocailleuses avec une petite ville le long de la falaise. C’était une petite ville côtière dont les bâtiments étaient protégés par d’épais murs de bétons, des digues épaisses qui permettaient de briser la mer, formant comme d’énormes remparts contre els grondements furieux de la mer. Depuis cette petite ville, un sentier remontait le long d’un canyon, filant jusqu’à une garnison ashnardienne à l’entrée de l’un des sanctuaires les plus sacrés de l’Empire d’Ashnard : la Vallée des Empereurs.

Des patrouilles ashnardiennes remontaient continuellement le long de cette vallée, protégeant les pèlerins et les individus venus se recueillir. La Vallée des Empereurs était l’endroit où les plus illustres des Empereurs de l’Empire étaient enterrés, une tradition héritée d’une civilisation antique. La vallée était une longue plaine verte bordée à gauche et à droite par des murs rocailleux et épais. Les pèlerins pénétraient librement dans chacun des temples taillé dans le marbre, et érigé à la gloire des anciens Empereurs. On n’avait en effet pas construit un nouveau temple depuis longtemps, et la rumeur disait que ce serait l’Empereur qui parviendrait enfin à conquérir Nexus qui bénéficierait d’un nouveau temple. La vallée pouvait en effet encore abriter des temples.

Chaque temple comprenait une épaisse statue au centre, incarnant l’Empereur, ainsi que différentes allées et pièces annexes retraçant les grands évènements de la vie de l’Empereur mort. C’était presque comme les différentes pièces d’un grand musée éclaté. Chaque temple abritait également en son sein une pièce close au public, et dont les clefs étaient uniquement détenues dans le château de la garnison surveillant la région. Ces portes closes conduisaient aux hypogées. Chaque temple avait un hypogée, soit une tombe construite dans le sol, et qui conduisit directement au tombeau de l’Empereur. Les hypogées étaient généralement finis au public, car ils étaient hantés par de redoutables monstres. Lorsque l’Empire organisait les visites, d’importants bataillons étaient déployés pour pacifier tout le tombeau, mais, tôt ou tard, les monstres finissaient par revenir. De fait, il fallait fréquemment envoyer des magiciens au cœur des tombeaux, afin de continuer à entretenir les runes qui permettaient de protéger le sarcophage impérial des créatures. Pour Ashnard, ces illustres Empereurs étaient comme des Dieux vivants, et, parmi eux, le tombeau du Premier Empereur était la plus importante de tous. Il avait été le fondateur, celui qui, selon les écrits, avait unifié démons et humains dans un même gant de fer, et organisé l’exode des familles humaines pour fonder les premières pierres de l’Empire. Le mythe lui attribuait un discours prophétique où il rêvait d’un même monde, un monde qui ne serait plus régi par l’honneur des nobles et par les privilèges abusifs, mais par la fierté des uns, par le mérite personnel de chacun, par l’ordre collectif, garant de la justice et de la force. Un mythe qui s’incarnait par un serment que chaque Empereur se devait de verser, selon les rites.

Les runes magiques protégeant chaque tombeau étaient des runes magiques extrêmement complexes, confectionnés par les Archimages d’Ashnard en personne. Ces runes tenaient parfois jusqu’à plusieurs siècles avant de progressivement s’affaiblir, et étaient reliés, par tout un dispositif magique, à la Tour des Mages de la Vallée des Empereurs, tour qui se trouvait dans la ville côtière, cette ville qui servait à accueillir les multiples pèlerins qui venaient continuellement rendre hommage aux anciens Empereurs, saluer leur mémoire, et qui en profitaient pour entretenir l’activité économique de la ville.

Le signal d’alerte partit de la Tour des Mages. La magicienne de garde, Nila, était en train de méditer quand elle avait remarqué que l’une des runes du tombeau du Premier Empereur s’était brisée. Inquiète, elle avait consigné un rapport, et ses supérieurs avaient préféré ne pas alerter la capitale. Ce pouvait très bien être une fluctuation magique, et, de toute manière, ce n’était qu’une rune, et il en restait encore d’autres. Quelques jours plus tard, une autre rune avait été brisée. Deux runes en un laps de temps aussi court, c’était anormal. Les mages en avaient parlé aux officiers de la garnison, afin de savoir ce qu’il convenait de faire. L’officier en poste, le Commandant Tiomenn, un ancien militaire de carrière qui bénéficiait d’une retraite tranquille ici, avait décidé d’envoyer une expédition dans la tombe du Premier Empereur, avec deux mages locaux, afin de réactiver les runes, pensant probablement à une attaque inhabituelle de monstres.

Une semaine après, aucun membre de cette compagnie n’était revenu. Tiomenn hésita entre deux attitudes :

  • Envoyer un nouveau corps expéditionnaire dans le tombeau, ce que certains de ses conseillers l’encourageaient à faire ;
  • Envoyer une lettre à la capitale pour informer des problèmes en cours, ce qu’il finit par faire, suivant ainsi ce que le règlement prévoyait.



Tiomenn finit donc par suivre la procédure. Nila utilisa un miroir pour rapidement informer le Conseil des Mages d’Ashnard, et ces derniers informèrent le Conseil Impérial qu’il y avait manifestement une tentative de sabotage de la sépulture du Premier Empereur. Deux runes ne pouvaient pas s’éteindre aussi facilement, d’autant plus qu’elles avaient été installées il y a seulement quelques années par une Archimage. Devant la nouvelle, le Conseil organisa une session extraordinaire, et décida d’envoyer sur place un mage talentueuse. Curieusement, son choix se porta, non vers un membre du Conseil des Mages, mais sur une Archimage démoniaque proche du Conseil Impérial : Samara. Parallèlement, le Conseil Impérial envoya un courrier auprès d’une légende vivante, un héros de guerre, afin de lui demander des services exceptionnels envers l’Empire : le Prior Sanguinem Tadeus Severus Palathéus.

Grâce à un miroir magique de transfert, Samara s’était retrouvée dans la région bien plus rapidement que l’homme, et avait reçu l’ordre formel de l’attendre avant de s’enfoncer dans l’hypogée abritant le tombeau du Premier Empereur.

Elle prenait donc son mal en patience dans la Tour du Mage de la ville en question.

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Dictature d'Ashnard / La recherche du pouvoir [Jandyra Arbarras]
« le: lundi 30 septembre 2013, 01:17:12 »
Le vent soufflait assez fort. À cette hauteur-là, près des glaciers et de la mer partiellement gelée, des humains normaux se seraient abrités dans des grottes... Même pour les êtres surnaturels et puissants qu’étaient les nobles démons, le froid s’insinuait dans vos veines, ralentissait vos muscles, engourdissait votre corps, vous anesthésiant peu à peu sous une couche de froid et de givre. La démone séduisante à la peau rouge avait donc formulé un sort autour d’elle, afin de la réchauffer. Elle se tenait sur un point culminant, et un œil normal n’aurait rien vu de la région, rien d’autre que la neige qui vous aveuglait les yeux et les bourrasques de vent qui vous fouettaient le corps. Les longs cheveux noirs de Samara remuaient dans tous les sens, et elle murmurait une longue mélopée, une litanie. Autour d’elle, des lignes magiques tourbillonnaient, formant des arabesques bleuâtres vives qui l’enveloppaient. Ses yeux clos ne voyaient rien, mais elle ne comptait pas sur sa vision pour repérer sa proie.

Il y a quelques jours, Samara avait senti un puissant appel magique venant d’un endroit qui avait fait l’objet d’un rapport impérial : un territoire nordique qui était le refuge des Tirns, des elfes qui étaient à Ashnard ce que le petit caillou était dans la chaussure.  Il y a deux siècles, les Ashnardiens avaient rencontré les Tirns, et y avaient vu une bonne région à coloniser. La raison officielle était que, stratégiquement parlant, le territoire aurait pu permettre de traverser les montagnes, et ainsi d’éviter de faire un long contournement. Samara avait cependant réalisé que la véritable raison venait probablement sans doute d’un sanctuaire magique élémentaire, qui était ancré dans le territoire des Tirns, et au cœur de leur culture. Il y avait eu plusieurs conflits entre les Tirns et les Ashnardiens. Les Tirns avaient commencé par gagner, avant que les Ashnardiens n’envoient des troupes plus conséquentes, et plus talentueuses. La victoire avait été sans appel, donnant lieu à la Guerre du Septentrion, qui avait duré un peu moins d’un siècle. La région restait cependant encore hostile, car de nombreux rebelles continuaient à s’activer, attaquant les convois esclavagistes qui venaient chercher des autochtones, ou essayaient de traverser la chaîne de montagnes. Samara avait consulté le rapport, qui venait d’un des forts entourant le territoire. Le rapport était assez néfaste, affirmant que Jandyra Arbarras multipliait les assauts, et que les colons ashnardiens fuyaient massivement. Le rapport concluait en demandant l’application du plan « Terre brûlée », une initiative ashnardienne de dernière urgence pour assurer la paix dans les colonies, consistant à tout détruire, pour tout reconstruire ensuite.

Samara avait décidé de se renseigner. La magie était son élément vital, et elle avait la capacité d’absorber les pouvoirs magiques des autres. Ceci s’appliquait volontiers pour les sanctuaires magiques, de hauts lieux où la magie était concentrée. En menant ses recherches, elle avait découvert que ce sanctuaire regroupait plusieurs magies élémentaires, ce qui le rendait d’autant plus intéressant. La magie élémentaire était la base de toute la magie, celle que n’importe quel magicien digne de ce nom se devait de maîtriser un tant soit peu.

*Je la sens... Une vibration magique particulièrement intense... J’en mouillerais presque...*

De vulgaires elfes ne l’impressionnaient guère, notamment cette Jandyra Arbarras, cette elfe sauvage qui tuait les esclavagistes, et massacrait les Ashnardiens. On la disait suffisamment impitoyable pour avoir tué la Reine, en estimant que cette dernière manquait de combativité contre Ashnard. Cette elfe amusait Samara. Elle ignorait tout de ce qu’était vraiment la cruauté. Un jour viendra où, à force de titiller les Ashnardiens, ceux-ci lui montreront vraiment ce qu’était la puissance. Samara sentit un village à proximité du sanctuaire, appartenant probablement aux Tirns. « À proximité » revenait à dire qu’il se situait à une cinquantaine de kilomètres. La magie ne lui permettait pas de savoir précisément où était le sanctuaire, à moins de s’y rapprocher.

Samara visualisa le village, et les environs. Il y avait une belle forêt, où elle ne tarda pas à sentir la présence d’elfes, probablement des chasseurs, ou des sentinelles. Elle se téléporta rapidement, et arriva au milieu des arbres, à côté d’un des elfes. L’homme, beau et élégant, portait un arc, et se retourna vivement vers Samara... Elle tendit sa main vers elle, et comprima l’air autour de sa gorge, le soulevant du sol, pour l’envoyer se plaquer contre un arbre, tandis que l’elfe se mettait à gémir, se tortillant contre le tronc d’arbre.

« Rassure-toi, mon beau, je n’ai pas besoin de t’entendre parler... Je veux juste quelques informations, alors, si j’étais toi, je n’essaierai pas de trop résister... »

Samara envoya alors une attaque psychique, essayant de lire les pensées de sa proie, afin de connaître l’emplacement précis du sanctuaire. Une telle action ne le tuerait pas... Mais, s’il résistait, il pouvait en perdre définitivement la raison. Pour lui, ce fut comme si une migraine insupportable s’empara de lui, alors que le sort magique qui l’étouffait se résorba, de manière à ce qu’il puisse respirer, afin que Samara puisse se contrôler sur son viol mental.

Ce faisant, il se mit à hurler, sous l’effet de la douleur. C’était un homme, et Samara ne les aimait pas. Elle n’avait donc aucune hésitation à le faire souffrir.

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