Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Sujets - Véra

Pages: [1]
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Dictature d'Ashnard / Alliances à Blanc-Castel [Sixtine De Crutshester]
« le: jeudi 27 décembre 2018, 21:31:20 »
Le marquisat de Blanc-Castel était, comme son titre l’indique, une province particulière de l’Empire. Situé près des Contrées Désolées, le marquisat abritait plusieurs baronnies et davantage encore de châtelleneries, avec plusieurs forteresses, fortins, et un fort central, Blanc-Castel, demeure de la puissante Marquise Véra. Une administration très centralisée avec une forte présence militaire, bénéficiant d’une administration particulière. Dans les marquisats, l’armée avait un fort pouvoir décisionnel. Ici, l’esprit militaire propre à l’Empire était resté intact, et Véra devait régulièrement négocier avec les militaires. Elle était Marquise, ce qui était un titre particulier, illustrant sa nature militaire.

Blanc-Castel était située le long des côtes, et affrontait régulièrement des menaces de pirates, ainsi que des invasions venant des montagnes limitrophes. Pour toutes ces raisons, la Marquise avait de multiples arsenaux le long de la mer, comme Fort-Tonnerre, un puissant fort maritime qui avait été conçu après des raids de corsaires nexusiens. Fort-Tonnerre disposait également de forteresses secondaires abritant des entrepôts de stockage et des quais supplémentaires pour permettre de soutenir le fort. C’était une vaste organisation militaire, une côte maritime lourdement armée allant de Fort-Tonnerre au Nid d’Aigle, une impressionnante construction juchée sur une montagne.

Quant à Véra, elle vivait dans la capitale du marquisat, la cité de Blanc-Castel. Une cité reconnaissable par la Tour d’Argent, un immense palais au centre de cette ville construite à l’embouchure d’un fleuve, et entourée par d’épaisses tours faisant office de phares. Ce soir, Véra était affairée à une réception très particulière. La Marquise était en train de nouer des alliances politiques, car elle avait besoin de fonds supplémentaires aux crédits impériaux pour rénover plusieurs de ses forteresses et ses navires, après une importante attaque de pirates. L’enquête de Véra confirmait en réalité à une guérilla maritime menée par Nexus, qui avait coulé à distance des navires marchands ashnardiens, et avait même attaqué plusieurs  arsenaux secondaires, lançant ensuite depuis les forteresses brisées des raids de bandits dans les terres. Des fermes avaient été brûlées, des villages pillés, avant que l’armée impériale ne repousse les bandits, et ne reprenne le contrôle des arsenaux. Véra ne pouvait pas se permettre de perdre le contrôle de ses terres, car, si elle était jugée comme inapte à ce poste par l’armée, l’Empire n’hésiterait pas à la révoquer.

*Il faut donc que je fasse le tour des alliances, et que je montre que j’ai encore de l’argent...*

Elle avait donc organisé une belle réception, avec des esclaves, de la nourriture... Des représentants du Conseil Impérial étaient présents, ainsi que de la noblesse ashnardienne, comme la sensuelle Azelia, une représentante de la Duchesse Anelia Lianor. Véra comptait nouer des alliances ce soir, en utilisant sa verve, mais aussi son corps, qui était une arme particulièrement redoutable.

Véra cherchait aussi à nouer de nouvelles alliances, ce qui l’amena à se rapprocher d’une jeune femme qu’elle n’avait encore jamais vu auparavant, Dame Sixtine Eugénie Alix De Crutshester, une élégante duchesse portant une belle tenue blanche avec un nœud papillon sur le cou.

« Bonsoir, Madame de Crutshester, la salua Véra dans sa tenue moulante noire à l’indécence indéniable, j’espère que vous avez fait bon voyage, et que le marquisat de Blanc-Castel est à votre goût ! »

2
L'Enfer / Rencontre inattendue [Orphée Delrosaria]
« le: lundi 17 septembre 2018, 00:52:52 »
« Ces salopes sont dangereuses, Véra... Je n’aime pas aller les voir.
 -  C’est pourtant grâce à elles que je suis ce que je suis, non ?
 -  J’ai dû m’endetter auprès d’elles pour faire de toi une démone, Véra. On ne transforme pas un humain en démon si facilement. »

Les séjours de sa captivité en Enfer étaient encore un peu flous pour Véra. Tout ce qu’elle savait, c’est qu’elle préférait volontiers gérer son marquisat à Ashnard loin de son mari. Néhéhim était un redoutable démon, terrible au lit, qui laissait à Véra la gestion du marquisat ashnardien, mais lui imposait régulièrement de revenir, quand lui-même ne venait pas juste pour la saillir. Pour Véra, il était difficile de dire ce qui dominait le plus quand elle songeait à Néhéhim. Haine ou amour ? Le démon avait fait d’elle une redoutable démone en brisant son corps, en remodelant son esprit, mais aussi en se rapprochant de redoutables démones, des espèces de sorcières reconnues pour leur dangerosité dans le Royaume des Démons. Trois Princesses infernales ayant fondé leur propre clan, et qui étaient toutes les trois originaires de trois Cercles différents : Orgueil, Luxure, et Gourmandise. Faute de leur trouver un nom précis, on appelait ces femmes Les Maîtresses.

Pour transformer Véra en démone, et pour rendre son âme réceptive à la magie, Néhéhim avait fait appel à elles. Elles avaient récupéré le corps brisé de la femme, et avaient insufflé en elle un fragment d’énergie démoniaque. Bien qu’elles ne disposaient d’aucun Cercle, les Maîtresses étaient craintes même par les Grands-Princes en personne. Elles disposaient d’une solide forteresse accessible par plusieurs ponts métalliques suspendus, de longs ponts surplombant un ravin abyssal, un vide sans fin. Au centre de ce ravin gargantuesque, il y avait l’énorme forteresse des Maîtresses.

Le chariot de Véra et de Néhéhim avaient quitté le domaine de son époux pour y aller, s’avançant le long de longues grottes rougeâtres.

« Je ne leur suis redevable de rien, Néhéhim, je n’ai pas contracté avec elles... »

Un ricanement s’échappa des lèvres de Néhéhim, dont la longue langue violette se mit à claquer dans le vide, comme pour se moquer d’elle. Le chariot s’arrêta brusquement. Véra fronça les sourcils en entendant du bruit, et sortit du chariot. Les gardes parlaient entre eux, et elle s’approcha des cavaliers de tête.

« Qu’est-ce qui se passe ?
 -  Nous avons repéré quelque chose, Maîtresse ! »

Véra regarda devant elle, et aperçut alors, couchée sur le sol, une étrange femme blonde avec des cornes sur la tête.

« Qu’est-ce que... ?! »

Intriguée, elle se rapprocha, tandis que les gardes, méfiants, se tenaient sur leur garde.

Qui était donc cette femme ? Curieuse, Véra se rapprocha d’elle, bien décidée à en savoir plus...

3
Véra ne reconnaissait plus le Marquis. Non pas qu'il est changé physiquement, mais sa personnalité n'était plus la même. durant toute ces années passé à ses coté, la démone l'avait vu s'affadir. Il était trop doux. Il se contentait de ce qu'il avait sous la main. Véra, elle, voyait plus grand. Seulement voilà, le Marquis était son créateur et en tant que tel, elle n'avait aucun moyen de s'en séparer. Il avait une ascendance sur elle qu'elle ne supportait plus. Pourtant, elle ne manquait pas de puissance, elle aurait pu le tuer si ce pacte d'immortalité ne les liait pas. Il l'avait faite démone, mais s'était assuré qu'elle ne puisse jamais se retourner contre lui. Elle pouvait s'épuiser sur lui, tenter de le sceller dans une dalle mais rien n'y faisait, ses sorts avaient autant d'effet qu'une brise de printemps. Contrairement à lui, elle avait continué d'étudier, en secret, en silence. Elle était avide de pouvoir, avide de destruction et de vengeance.

Pour la vengeance, elle s'évertuait à faire souffrir ceux qui l'avaient torturée quand elle n'était qu'un simple humaine. Oui, bien que des centaines d'années s'étaient écoulées, les hommes étaient toujours en vie. C'est bien sur Véra qui la prolongeait. Au début, les gardes avaient pensé qu'il s'agissait d'un simple don d'immortalité mais c'est bien plus que ça. Elle contrôlait la totalité de leurs corps les laissant incapable de réagir lorsqu'elle les torturaient. Puisqu'ils avaient profité de son corps, elle profitait des leurs, dans une toute autre proportion. Parfois, elle demandait à ses pantins de se rendre dans une ville et d'y décimer la population. Elle regardait le spectacle et faisait compter le nombre de victimes par garde et donnait le droit à celui qui avait le plus tranché de têtes de mourir. Un soulagement qu'ils attendent tous depuis une éternité maintenant. Un soulagement jusqu'à ce qu'ils se rendent compte que cela les menait droit en Enfer.

Ceci étant dit, Véra passait régulièrement du temps avec son Mari et Maître dans une immense bibliothèque. Ce jour fut l'un de ces jours où la démone tentait de convaincre son époux de faire avancer les choses, que de rester ainsi à regarder le temps œuvrer n'avait rien de plaisant aux yeux de la démone. Elle voulait un peu plus d'action et moins de contemplation. Le Marquis ne l'écoutait même plus, il la laissait passer ses crises dans l'indifférence. Ce qui agaçait au plus haut point sa femme. Lui restait à étudier un livre qui l'intéressait, jusqu’à ce qu'il tombe sur un parchemin vierge à l'intérieur de celui ci. Il ne comprit pas d'où venait le papier puisque la veille, il n'y était pas. Seule Véra possédait le droit de venir lire ses livres. Il pensa donc que le parchemin lui appartenait et qu'il avait servir de marque page. Il lui jeta le morceau de papier quasiment au visage, lui informant qu'elle ne devait pas laisser ses affaires traîner. Elle attrapa le parchemin et s'énerva encore plus de par ce geste. Une immense vague de puissance s'amoncela en elle et elle rejeta l'ensemble sur son mari. Celui ci se mit à rire puisqu'elle n'avait fait que souffler du vent.

Alors qu'elle venait de tenter une nouvelle fois de statufier le Marquis, elle constata que le parchemin se couvrait d'écrits. Des écrits compliqués mais dont elle saisie l'essence avec une étrange facilité. La tempête laissa place à un calme Olympien. La jeune démone détourna les talons, se désintéressant à son tour de son compagnon, pour son plus grand plaisir. Elle sorti et rejoignit sa chambre d'où elle pu lire l'entièreté du manuscrit. Ses yeux pétillèrent. Si ce qu'elle lisait était pure vérité, elle avait le pouvoir de convoquer une puissance dévastatrice. Simplement, elle ignorait de quelle genre de puissance il s'agissait. Un nouveau pouvoir très certainement. Ni une ni deux, elle se rendit à l'extérieur du château, quittant Ashnard dans une calèche à ses armoiries. Elle devait trouver un lieu plein de solitude, où personne ne pourrait interférer dans son incantation.

Elle se retrouva dans une lande désertique où aucune âme n'était présente. Il n'y avait qu'elle et son cocher, un de ces hommes à qui elle prolongeait la vie. Elle lui demanda de ne pas interagir s'il ne voulait pas brûler vif pour l'éternité. Il n'émit bien entendu aucune objection. Et la démone commença à parler dans un langage étrange, lisant mot pour mot ce qu'il y avait d'écrit. Dans son empressement à avoir du pouvoir, elle ne s'était même pas demandé si cela pouvait se révéler dangereux. Peut-être  allait elle directement à la mort en faisant cela. Autour d'elle une force phénoménale se répandait. Une force qui terrorisa le pantin et encore plus l'attelage de la calèche qui finit par partir. Véra se retrouva seule face à son ambition. Une ambition qui la grisait.

4
Prélude / Véra, Demone déguisée en Marquise. (Valithée)
« le: lundi 12 décembre 2011, 16:15:26 »
Nom : Véra

Age : Des centaines d'années.

Sexe : Femme.

Race : Démone, Avatar donc.

Orientation Sexuelle : Bisexuelle.


Apparence :

Contrairement à ce qu'on pourrait penser, je n'ai pas de forme démoniaque particulière. Lorsque mon Maître a fait de moi une démone, il n'a pas prit soin de penser à une forme démoniaque trouvant mon apparence fort plaisante à ses yeux. Ne vous fiez donc pas à cette apparence humaine qui cache la noirceur de mes intentions. Dire que je suis jolie serait vantardise, pourtant c'est vrai. Un joli visage encadré par une chevelure blond cendré très foncé, presque châtain, qui tombe librement au milieu du dos. Des yeux noisettes en très légère forme d'amande. Une bouche pas trop charnue et d'une couleur rouge tirant sur le brun. Sa peau est ambrée, tannée avec douceur par le soleil. Une silhouette élancée aux courbes généreuses. Trop ? Oui, peut-être, mais tellement accueillantes. J'aime les vêtements près du corps qui soulignent ainsi une démarche gracieuse et légère. Je peux oser des tenues pour le moins tentatrices. Le cuir est une matière que j'arbore souvent. Je sais tout autant me mettre délicatement en valeur avec des robes luxueuses et volumineuses, qui rendent grâce à mon statut de Marquise.


Caractère :

Si au début j'étais une douce jeune fille, ce temps est révolu. Je suis devenue mauvaise. Cruelle, je suis capable du pire. Je hais les humains et tout ce qui peuple Terra et qui n'est pas  un démon. Je suis devenu le jouet de Satan et j'aime ça. J'adore pervertir, surtout les âmes nobles, les preux chevaliers. J'aime aussi à me mêler directement dans mes affaires afin de satisfaire mes désirs les plus tordus et vicieux. J'aime jouer avec le feu, me mettre dans des situations inextricable...tenter le diable en somme. J'aime soumettre, diriger...tout comme j'aime être soumise et être dirigée. Je suis aussi capable de dissimuler ma nature pour me faire passer pour celle que je en suis pas. Une douce esclave, une merveilleuse serveuse ou une gentille amie...je serais celle qui comblera vos désirs pour qu'au final vous veniez combler les miens. Le torture ne m'effraie plus, j’entends bien m'en servir si cela m'apporte quelques chose...ou juste par plaisir. Mais les plaisirs charnels sont parfois tout autant utiles, si ce n'est plus. Ah...ce qu'un partenaire peut-être capable de révéler dans le creux d'une oreille après avoir connu l'extase...vous saisissez n'est ce pas ?


Histoire :

Je me nomme Véra. Je suis née il y a bien des lunes. Tellement sont passées que je ne saurais dire combien exactement. Plusieurs siècle se sont écoulés c'est certain, mais au bout d'un moment, on cesse de compter. Je suis née dans une famille pauvre, une famille au service, depuis plusieurs générations, de la Noblesse Ashnardienne. Très jeune, j'ai dû servir une Marquise dont le regard me glaçait le sang. Cette femme était d'une cruauté sans borne et son mari l'était encore plus. Les cris et hurlements de tortures émanant du château n'ont eut de cesse de me faire cauchemarder. J'aurais voulu ne jamais aller là bas tant la peur me tiraillait les entrailles. Pourtant, sans la solde que j'apportais à ma famille, nous n'aurions pas put survivre. Alors tout les jours je me rendais là bas. Au début, toute jeune, je ne faisais que de petites besognes, petites besognes qui au fil du temps devenaient un véritable travail de titan.

Tandis que ma quinzième année s'écoulait, les choses ont commencées à changer. Je voyais bien le regard des gardes se poser sur moi. Je voyais bien dans ces regards qu'il y avait bien autre choses que de la compassion. Un soir, alors que mes corvées touchaient à leurs fins, alors que j'allais enfin rentrer chez moi, deux gardes sont venu à ma rencontre. Sous un prétexte dont je ne me souviens plus, ils m'ont attirés dans un coin sombre et sans passage. Ils ont alors usé de leurs forces pour me maintenir tranquille. J'ai voulu crier mais une main impérieuse m'a fait taire. Comprenant que j'allais bien vite perdre mon innocence, les larmes ont roulées le long de mes joues. J'ai senti les mains courir sur mon corps. J'ai haïs ces mains. J'ai détesté ces gardes. J'ai maudis mes parents et leur pauvreté. J'ai abhorré ma faiblesse. Et puis, le noir s'est fait presque total. Mes tortionnaires se sont figés. Une voix s'est élevée. Une voix que je connaissait sans pouvoir la reconnaître. Les deux gardes m'ont lâché avant de se courber vers une masse informe, cachée par la pénombre. Elle n'avait rien d'humaine. Et les gardes sont partis, me laissant seule avec la voix. J'ai d'abord cru qu'elle venait simplement les remplacer. Elle ne bougea pas et se contenta de louer ma beauté. Selon lui, car c'était bien une voix masculine, plus personne ne me toucherait sans mon accord. Et il a disparu. Je suis rentrée chez moi, un peu abasourdi par ma fin de soirée. Je n'ai rien dit à personne pour ne pas inquiéter mes parents.

Le lendemain, c'est avec une certaine appréhension que je suis retourné au château. Ces gardes stupides ne m'ont effectivement rien fait. D'autre part, leurs regards n'osaient plus se poser sur moi. J'étais tranquille. Le Marquis est venu me voir, m'obligeant à le suivre d'un œil noir qui ne supporterait pas la désobéissance. Il m'a fait me changer en me disant que son apprentie ne devait pas avoir l'air d'une souillon. Je suis restée sans voix, qu'entendait il par apprentie ? Je n'avais jamais émis le moindre souhait quant à devenir apprentie...apprentie quoi d'ailleurs ? Je n'ai pas eut ma réponse tout de suite, le Marquis à d'abord du m'apprendre à lire et à écrire. Je n'ai pas trouvé à redire sur le fait de changer soudainement de statut. J'étais bien mieux traitée, ma solde me permettait de bien mieux aider ma famille et je trouvais intéressant mon apprentissage. Pour éviter de finir comme le précédent novice, je me suis faite obéissante, je me suis faite attentive, je me suis faite curieuse. Quand j'eut terminé les bases, il a commencé à me raconter le monde, avec sa vision des choses. Sans que je ne m'en rende compte, il remodelait mon esprit. J'ai fini par détester le genre humain dont je faisais pourtant parti. Il a fait de moi une élève fidèle, que se soit envers lui ou envers la cause qu'il servait.

Le temps s'est écoulé, et de jeune fille timide et ignare je suis passé à jeune femme assurée et cultivée. Mon Maître à commencé à se rapprocher de moi, couvrant parfois lors de mes lectures, mes cheveux de sa main, venant les caresser avec douceur. J'avais découvert sous les trait de cet homme barbare, capable des pires châtiments envers ses esclaves et ses captures de guerres, un homme doux et attentionné. Et puis un jour, il a loué ma beauté, employant les même termes que la créature que j'avais rencontré par le passé. Je m'étais toujours imaginé que le soudain intérêt pour ma personne était du à la créature, qu'elle avait demandé au Marquis de me prendre comme élève, pas que ces deux personnes n'en formaient qu'une. La peur m'a saisie. J'ai voulu le fuir. Je n'ai même pas eut le temps de bouger qu'il me retenait déjà, mes poignets entravés dans une de ses mains. Il s'est fait rassurant et m'a avoué être un démon dont le but est de faire de l'humanité une horde d'esclaves au service de ses pairs. Il s'est montré à moi sous sa véritable apparence. Cette fois, je n'ai même pas frémi. Il s'est emparé de mes lèvres et sous cette forme, il m'a prit ma virginité. J'ai autant souffert que aimé. Après cette union, il a commencé à m'apprendre la magie noire pour que je devienne l'instrument de sa réussite.

Pendant ce temps, la Marquise à apprit que son époux la trompait. La rage s'est emparé d'elle et elle a décidé que je devait lui payer cet affront. C'est lorsque le Marquis s'est absenté qu'elle a mit son plan à exécution. Les gardes, qui ne m'avaient plus manqué de respect depuis l'incident de la ruelle, se sont empressés de me capturer et m'ont emmener dans les cachots. Sur les tables de tortures, j'ai subis milles sévices. Je ne saurais dire combien de temps cela a duré. Je hurlais le nom du Marquis souhaitant le voir pour qu'il me délivre, mais seul l'écho des rires des gardes et de la Marquise me répondait. Je n'avais pas encore les connaissances magique suffisante pour faire stopper leurs méfaits. Ma haine envers les humains n'a fait que se renforcer. J'ai juré en mon fort intérieur qu'un jour ils payeraient. La seule chose que la magie m'a permis, ce fut de retarder la mort. Dépitée de voir que ma résistance dépassait ses souhaits, la Marquise décida de me faire brûler vive. C'est au milieu de la cour du château que mon corps nue et meurtrie fut exposé aux yeux de tous. Sous mes pieds le bûché prenait doucement feu. J'ai senti les flammes venir me lécher les pieds. Dans un dernier élan d'espoir, j'ai soufflé le nom du démon. Et il est apparu, sous sa véritable forme. Les flammes qui déjà venait me torturer les mollets, ont fini par décliner pour finalement s'éteindre. J'ai entendu la voix de la Marquise ou plutôt un cri qui ne parvenait pas à sortir de sa gorge. Elle suffoquait. Les os de son cou ont craqué et elle s'est effondré au sol, inerte.

Le démon m'a libéré et dans ses bras je me suis senti comme aspirée par un tourbillon. Nous avions changé d'endroit, changé de réalité. L'Enfer dans toute sa splendeur s'offrait à mes yeux fatigués. Il m'a déposé sur une dalle. Celle ci était brûlante et mon hurlement à son contact aurait pu déchirer le Paradis. Mais cette douleur ne fut rien comparé à ce qui suivit. J'ai cru qu'on rongeait morceau par morceau mon enveloppe corporel. J'ai cru mourir cent fois. Pourquoi me sauver des flammes du bûché si c'était pour me tuer ainsi ensuite ? Mais le démon ne me tuait pas. Après avoir remodelé mon esprit, il s'attaquait à mon corps. Je devenais une démone à part entière laissant derrière moi toute trace d'humanité. J'ai eut l'impression que celui qui avait été mon Maître enfouissait en moi le savoir qu'il me manquait. Et c'est exactement ce qu'il faisait. J'ai connu les ténèbres les plus profondes. Les desseins les plus noirs. Et puis plus rien. Le silence. Je me suis réveillé dans la chambre de la Marquise, dans son lit, le démon à mes cotés, couvant du regard sa création. Quelques jours plus tard, il a fait de moi son épouse. Bien qu'étant devenu riche et puissante, j'ai laissé ma famille mourir dans la famine et la maladie, me délectant de leurs souffrances.

A ce jour, je suis toujours la Marquise Véra et simplement ainsi. Je vis à Ashnard d'où j'initie des intrigues pour que le Royaume prospère. Pour l'heure, l'Empereur Mordret à mon appuis total. Pour le moment...


Situation de départ : Expérimentée.

Autres :

- Maîtrise la magie noire à la perfection.
- Contrôle le feu. Elle a apprit à le faire par crainte de celui ci suite à la tentative de l'ancienne Marquise de la brûler vive.

Comment avez vous connu le forum : Bah...Doublette facile à identifier.
 
Avez vous des moyens de faire connaître le site autour de vous ? Si oui lesquels :
Toujours pas.


RPs :

1°) On a toujours besoin de plus petit que soi ! [Lobcanolis] [ABANDONNÉ]
2°) Quand la Haine se mélange à une douce odeur de brûlée [Nate Kuroï] [ABANDONNÉ]
3°) À toute défaite sa victoire [Lamnard Kystrejfter] [EN COURS]
4°) Rencontre au sommet, pas forcément celui qu'on attendait ! [Alaïs Antonius] [EN COURS]
5°) Rencontre inattendue [Orphée Delrosaria] [EN COURS]
6°) Alliances à Blanc-Castel [Sixtine De Crutshester] [EN COURS]

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