Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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On a toujours besoin de plus petit que soi ! |PV : Lobcanolis|

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Véra

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Véra ne reconnaissait plus le Marquis. Non pas qu'il est changé physiquement, mais sa personnalité n'était plus la même. durant toute ces années passé à ses coté, la démone l'avait vu s'affadir. Il était trop doux. Il se contentait de ce qu'il avait sous la main. Véra, elle, voyait plus grand. Seulement voilà, le Marquis était son créateur et en tant que tel, elle n'avait aucun moyen de s'en séparer. Il avait une ascendance sur elle qu'elle ne supportait plus. Pourtant, elle ne manquait pas de puissance, elle aurait pu le tuer si ce pacte d'immortalité ne les liait pas. Il l'avait faite démone, mais s'était assuré qu'elle ne puisse jamais se retourner contre lui. Elle pouvait s'épuiser sur lui, tenter de le sceller dans une dalle mais rien n'y faisait, ses sorts avaient autant d'effet qu'une brise de printemps. Contrairement à lui, elle avait continué d'étudier, en secret, en silence. Elle était avide de pouvoir, avide de destruction et de vengeance.

Pour la vengeance, elle s'évertuait à faire souffrir ceux qui l'avaient torturée quand elle n'était qu'un simple humaine. Oui, bien que des centaines d'années s'étaient écoulées, les hommes étaient toujours en vie. C'est bien sur Véra qui la prolongeait. Au début, les gardes avaient pensé qu'il s'agissait d'un simple don d'immortalité mais c'est bien plus que ça. Elle contrôlait la totalité de leurs corps les laissant incapable de réagir lorsqu'elle les torturaient. Puisqu'ils avaient profité de son corps, elle profitait des leurs, dans une toute autre proportion. Parfois, elle demandait à ses pantins de se rendre dans une ville et d'y décimer la population. Elle regardait le spectacle et faisait compter le nombre de victimes par garde et donnait le droit à celui qui avait le plus tranché de têtes de mourir. Un soulagement qu'ils attendent tous depuis une éternité maintenant. Un soulagement jusqu'à ce qu'ils se rendent compte que cela les menait droit en Enfer.

Ceci étant dit, Véra passait régulièrement du temps avec son Mari et Maître dans une immense bibliothèque. Ce jour fut l'un de ces jours où la démone tentait de convaincre son époux de faire avancer les choses, que de rester ainsi à regarder le temps œuvrer n'avait rien de plaisant aux yeux de la démone. Elle voulait un peu plus d'action et moins de contemplation. Le Marquis ne l'écoutait même plus, il la laissait passer ses crises dans l'indifférence. Ce qui agaçait au plus haut point sa femme. Lui restait à étudier un livre qui l'intéressait, jusqu’à ce qu'il tombe sur un parchemin vierge à l'intérieur de celui ci. Il ne comprit pas d'où venait le papier puisque la veille, il n'y était pas. Seule Véra possédait le droit de venir lire ses livres. Il pensa donc que le parchemin lui appartenait et qu'il avait servir de marque page. Il lui jeta le morceau de papier quasiment au visage, lui informant qu'elle ne devait pas laisser ses affaires traîner. Elle attrapa le parchemin et s'énerva encore plus de par ce geste. Une immense vague de puissance s'amoncela en elle et elle rejeta l'ensemble sur son mari. Celui ci se mit à rire puisqu'elle n'avait fait que souffler du vent.

Alors qu'elle venait de tenter une nouvelle fois de statufier le Marquis, elle constata que le parchemin se couvrait d'écrits. Des écrits compliqués mais dont elle saisie l'essence avec une étrange facilité. La tempête laissa place à un calme Olympien. La jeune démone détourna les talons, se désintéressant à son tour de son compagnon, pour son plus grand plaisir. Elle sorti et rejoignit sa chambre d'où elle pu lire l'entièreté du manuscrit. Ses yeux pétillèrent. Si ce qu'elle lisait était pure vérité, elle avait le pouvoir de convoquer une puissance dévastatrice. Simplement, elle ignorait de quelle genre de puissance il s'agissait. Un nouveau pouvoir très certainement. Ni une ni deux, elle se rendit à l'extérieur du château, quittant Ashnard dans une calèche à ses armoiries. Elle devait trouver un lieu plein de solitude, où personne ne pourrait interférer dans son incantation.

Elle se retrouva dans une lande désertique où aucune âme n'était présente. Il n'y avait qu'elle et son cocher, un de ces hommes à qui elle prolongeait la vie. Elle lui demanda de ne pas interagir s'il ne voulait pas brûler vif pour l'éternité. Il n'émit bien entendu aucune objection. Et la démone commença à parler dans un langage étrange, lisant mot pour mot ce qu'il y avait d'écrit. Dans son empressement à avoir du pouvoir, elle ne s'était même pas demandé si cela pouvait se révéler dangereux. Peut-être  allait elle directement à la mort en faisant cela. Autour d'elle une force phénoménale se répandait. Une force qui terrorisa le pantin et encore plus l'attelage de la calèche qui finit par partir. Véra se retrouva seule face à son ambition. Une ambition qui la grisait.

DC d’Alice Korvander.

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Lobcanolis

Créature

Re : On a toujours besoin de plus petit que soi ! |PV : Lobcanolis|

Réponse 1 jeudi 15 décembre 2011, 18:03:12

Pour accomplir ses objectifs, Lobcanolis devait se trouver des alliés, voir mieux, des serviteurs. C'est pourquoi il avait créé, avant son enfermement involontaire et forcé au dehors de l'espace et du temps, huit parchemins. Huit manuscrits dont la lecture était réservée à ceux qui faisaient montre d'un minimum de puissance et d'une cruauté exacerbée. À quoi servaient-ils? A communiquer avec lui. Chacun ne se révélait qu'à une certaine qualité du lecteur. Tromperie, sadisme et rage sont les trois déclencheurs. À usage unique, trois avaient été utilisés par le passé. Un quatrième allait bientôt l'être.

La grande créature était assise plutôt confortablement dans un fauteuil à sa taille, dans sa caverne terrienne isolée du monde mortel. On n'arrivait pas vers lui par hasard. Sa lecture relatait l'intégralité d'une magie qui fut découverte et utilisée par un mage des temps anciens, puis oubliée après sa mort. Il mélangeait le métal et la chair pour créer des créatures nouvelles aux capacités incroyables. Rien à voir avec un cyborg, un androïde ou autre, il s'agissait plus d'un robot doté de muscles, d'yeux ou d'autres parties animales selon les besoins. Le mélange n'étant pas stable, les créatures mourraient sous peu. Il développa alors une maladie, un virus, qui viendrait compenser cela. Des sortes de robots-zombies, au final. Il était également noté comment ils se retournèrent contre leur créateur, qui ne dû son salut qu'à son frère, et comment ils cherchèrent à conquérir les autres formes de vie pour s'agrandir. Car ils avaient le pouvoir, la technologie et les connaissances suffisantes pour transformer tous ceux qui voulaient les rejoindre dans la «perfection» en êtres semblables à eux. Capables de se déplacer d'un monde à un autre grâce d'astucieuses machines, ils furent arrêtés par une association de puissants mages aux origines diverses, s'étant décidés à s'unir pour combattre après avoir vu le massacre de plusieurs planètes.
Pour lui, les applications d'une telle magie étaient nombreuses, mais la maitriser à partir de ce seul ouvrage demanderait bien des efforts et un temps infini.

Complètement absorbé par sa lecture, il fut presque surpris de sentir l'appel magique. Il soupira un coup, plaçant un marque-page dans son livre avant de le poser sur une table non loin. Quand il le lâcha, le livre reprit sa forme initiale, c'est à dire adapté pour des mains humaines. Connaître un sort permettant d'agrandir les bouquins était vraiment utile, pour lui. Assis bien au fond de son fauteuil, les mains sur les accoudoirs, il ouvrit une fenêtre mentale, se matérialisant par une sorte de boule où il pouvait voir la femme qui avait utilisé le précieux manuscrit. Il en était de même de son côté, où elle pouvait juste voir un visage géant, terrifiant de par sa nature démoniaque et draconique. Il attendit un instant, jugeant du niveau de son interlocutrice. Elle avait quelques pouvoirs, rien de très impressionnant, mais la volonté était là, ainsi que la soif de puissance. Elle lui avait révélé ses informations elle-même en récitant la formule. Autant être sûr du candidat avant d'engager les négociations. Celle-ci avait un certain potentiel, en plus d'être une femme, et donc possible génitrice d'un ou plusieurs membres de sa future armée. Quelques secondes s'étant passées dans le silence, la femme subissant son regard malveillant, il prit enfin la parole.


Je suis Lobcanolis, tout puissant fléau des dieux, le démon-dragon et tu viens d'utiliser l'un de mes parchemins. Alors parle, femme-démon. Qui es-tu, et que me veux-tu?


La conversation n'était pas vraiment son fort, solitaire comme il est et n'ayant jamais reçu la moindre éducation de la part de qui que ce soit. De son point de vue, tout lui était inférieur, donc pas besoin de prendre des gants pour parler. Aux yeux des autres, cela le rendait plus bête qu'il ne l'est réellement, et certains en ont payé le prix.

Véra

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Elle l’attendait de pieds fermes, ses cheveux volant au rythme de la tempête qu’elle avait provoqué en récitant la formule. Elle n’eut pas longtemps à attendre. Une boule ressemblant à un vortex se forma d’où elle put discerner une forme visiblement vivante. Elle ne savait pas trop quoi penser de ce qu’elle voyait. Une tête immense, et juste une tête. Peut-être était-ce dû à l’angle de vue de la sphère…Il ne ressemblait pas à un grand mage, ni même à un démon supérieur. Elle fut presque déçue par une telle apparition. Elle n’était pas plus terrifiée que ça, des choses horribles elle en avait vu et revu. Les démons ce n’est pas ce qui manque dans Ashnard et hormis elle, ils ont tous une apparence plus ou moins répugnante d’un point de vue humain. Lui semblait l’observer, comme on détaille un animal avant de l’acheter. Véra l’écouta se présenter. Démon et dragon ? Original. Ce n’était pas vraiment comme ça qu’elle avait vu les choses. Il lui demandait ce qu’elle voulait ?

- Mon nom est Véra. Je suis une démone. Ce que je veux…c’est simple, je souhaite ce qui est promis par le manuscrit. Je veux puissance et savoir.

Elle s’attendait à l’obtenir, du moins la puissance, en utilisant simplement le parchemin. Elle s’interrogeait sur ce qui allait se passer. Devait-elle répondre à une succession de questions ? Montrer ce qu’elle savait faire ? Prouver que son cœur était pur et sans faille…non pas ça par pitié !

- Alors qu’en est-il de toutes ces promesses ? Etait-ce du vent pour appâter le client ?

Et puis, elle senti l’espace se tordre une nouvelle fois à côté d’elle, mais cette fois ci, ce n’était pas qu’un simple visage qui apparut. Dans un écran de fumé noire, un démon, que la jeune femme connaissait que trop bien, était venu se mêler de ce qui ne le regardait pas. Véra soupira, une nouvelle fois agacée. Elle avait oublié que quoi qu’elle fasse, son pouvoir était lié à celui de son époux. Sa soudaine utilisation d’une grande quantité de force n’était pas passé inaperçue. La démone vit son mari s’approcher d’elle, furieux. Elle avait su d’avance qu’il ne serait pas d’accord pour qu’elle utilise l’écrit s’il avait su ce qu’il y avait dedans, et voilà qu’il venait lui faire une nouvelle remontrance. Le marquis se tourna vers sa femme, ignorant royalement la tête écailleuse.

- Es-tu devenu folle ? Qu’espérais-tu donc faire ? Je t’ordonne de rentrer immédiatement au château où nous verront que faire pour réparer ta faute !

La jeune femme n’obtempéra pas. Depuis longtemps elle avait appris à faire fi des menaces en l’air de son démoniaque époux. S’il refusait de lui accorder la liberté, jamais il n’avait osé vraiment la punir. L’amour qu’il disait…faiblesse qu’elle voyait. Si elle ne le connaissait pas si bien, elle aurait pu penser qu’il souhaiter utiliser Lobcanolis à son profit. Or, il était tout autre projet. Le démon voyait son épouse ne pas bouger d’un cil décida que l’autre protagoniste devait  surement être le responsable de sa désobéissance.

- Quant à vous, pitoyable vermine, il est hors de question que je vous laisse l’approcher. C’est ma création, elle m’appartient corps et âme. N’essayez plus de vous interposer entre nous ou je m’occuperais personnellement de votre cas !

Véra s’irritait de plus en plus, elle ne supportait vraiment plus cet homme mais n’avait aucun moyen de se débarrasser de lui. Elle lui envoya de l’énergie noire pure qui aurait au moins cramé n’importe quel démon du même acabit que son mari. Pourtant rien ne se passa, hormis un léger grognement moqueur du concerné.

- Vous voyez, Sir Lobcanolis, le savoir que je recherche passe aussi par là…ma délivrance.

De toute façon, tant qu’elle était rattaché à son créateur, Lobcanolis ne pourrait rien tirer de la jeune femme.

DC d’Alice Korvander.

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Lobcanolis

Créature

S'en était assez. Lobcanolis n'a jamais été du genre patient quand il s'agit des autres, alors se faire traiter de pitoyable vermine, autant dire que l'espérance de vie du pauvre bougre qui avait osé prononcé ces mots était en chute libre. En tout cas, il aurait mieux valu, car il y a bien pire que la mort.

Véra. Pour un être comme elle, elle semblait plutôt puissante. La boule d'énergie qu'elle avait tirée aurait dû le tuer net. Cela devait lui suffire, car il prit le parti de l'aider. Il interrompit la liaison mentale, et franchit la barrière de sa dimension à travers l'espace et le temps. Pour les gens de terra, il apparut de manière quasiment instantanée, mais en réalité, c'est juste le temps de la dimension dans laquelle sa caverne était dissimulée qui s'écoulait plus rapidement.
Un peu au dessus d'eux, il descendit lentement jusqu'à se poser. Il toisa l'homme du haut de ses 350m.


Voici ta nouvelle maison, mortel prétentieux. Tu resteras ici jusqu'à la fin des temps.


Il tendit la main gauche, paume vers le ciel, et l'ouvrit. Il s'y tenait une bague, faite pour un doigt de taille humaine. Il inspira en direction de celui qui l'avait insulté, comme s'il voulait l'avaler. Mais il n'en fut rien. Le corps tomba, inerte, sans vie. Le grand démon souffla dans sa paume, et elle brilla un instant. Il avait volé l'âme de la victime pour la place dans le bijou.
Ceci étant fait, il prit sa forme humanoïde, le réduisant à la taille déjà un peu plus raisonnable de 2m30 et offrit la bague à Véra.


Porte ceci, et toute la puissance de ton ancien maitre te sera offerte. Mais ce n'est pas tout. Cet anneau te liera à moi de façon permanente. Tu devras m'obéir et ce, jusqu'à la fin de tes jours. En contre-partie, je te montrerai des secrets des temps anciens, j'amplifierai tes pouvoirs. Lorsque je ne te donnerai rien à faire, tu auras quartier libre pour faire ce que bon te semble de cette puissance.
Mes ennemis sont les dieux, et pour les vaincre, j'ai besoin d'une armée. Tu serais la première de mes recrues, et commanderais donc aux suivantes. Recruteuse, élève, lieutenant et génitrice. Voilà quelles seront tes fonctions.
Acceptes-tu le marché?



Jusqu'à quel point son ambition et sa soif de pouvoir allaient-elles? Aucune idée, mais le choix était sien. Repartir totalement libre en restant une petite démone, ou rester et s'asservir à nouveau en échange d'un pouvoir fantastique?
Il n'abuserait pas de sa condition. Il n'est pas spécialement sadique, et veut la conserver en pleine forme. Pour éviter des déplacements inutiles, elle serait sont agent, sa représentante sur les deux planètes, et pour ça, ils devaient avoir un minimum de confiance l'un en l'autre.

Véra

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C’est toujours plus facile de s’ne prendre à quelqu’un qui ne peut vous atteindre ! Le Marquis se pensait très certainement en sécurité, là, dans ce désert. Quand il s’agissait de sa précieuse création, le Démon savait se montrer possessif et arrogant. Ce fut le cas en cette soirée. Quand Véra entendit son époux insulter Lobcanolis elle crut qu’il venait de rompre tout dialogue avec lui, qu’il refuserait de lui enseigner ce qu’elle voulait savoir. Un instant, le vortex disparu et la vue du dragon fut rompu. La démone aurait pu hurler tant elle en voulait  à son idiot de Marquis. Mais elle n’en eut pas le temps. Presque instantanément, une immense brèche s’ouvrit pour laisser un colosse venir. Véra n’eut pas de mal à reconnaître  le visage du dragon. Elle resta muette de stupéfaction. Il était tellement grand…Et très vite elle s’inquiéta. Oh, pas pour son époux, non, elle s’inquiétait de ceux qui pourrait le voir. Il faut bien le dire, Lobcanolis n’est pas d’une discrétion absolue.

Elle vit alors le dragon ouvrir sa paume pour y laisser entrevoir une toute petite chose brillante. D’en bas, Véra était incapable de déterminer de quoi il s’agissait. Et puis un souffle, à décorner un cocu, terrassa le Marquis. Il tomba au sol, bel et bien mort. Véra exulta de joie !

- Enfin veuve !

Et oui, on pourrait bientôt la considérer comme Veuve Joyeuse ! Et puis, Lobcanolis se tourna enfin vers elle, pour la souffler elle aussi ? Non, il prit une apparence plus normale, plus démoniaque et il lui offrit  une bague dont elle reconnut la lueur. Ainsi donc, ce qui servait d’âme à son cher époux se trouvait à l’intérieur et son pouvoir lui était donc donné. De mieux en mieux. Elle se saisie de la bague écoutant la proposition du dragon-démon. Elle avait donc le choix, partir ou lui rester fidèle. La proposition était alléchante. Cependant, il y avait  une chose qu’elle ne comprit pas bien. Enfin si, elle comprenait très bien le terme mais pourquoi vouloir faire d’elle  une mère ? Réfléchissant, elle ne mis pas la bague à son doigt. Quelques éclaircissements s’imposaient.

- Dites-moi, qu’espérez-vous de moi en tant que génitrice ? Je n’aime pas les enfants, il est hors de question que je joue  à la maman ! Faire un enfant pourquoi pas, mais l’élever et el chérir…j’espère que vous avez  une bonne nounou.


La dame n’a aucun sens maternel, certaine démone en sont capable, pas elle. Ce n’est pas faute d’avoir tenté de le lui faire naitre. Des enfants, elle en a  eu, le Marquis souhaitait ardemment avoir un hériter. Elle a fini par les exécuter d’une façon ou d’une autre ne supportant pas les cris et les pleurs de ces affreuses petites choses.

Le titre de lieutenant aussi lui pose un léger problème. Véra est ambitieuse et Lobcanolis ne lui demande pas simplement d’exterminer les habitants de Terra mais bien plus haut dans la hierarchie. Les Dieux. Alors devenir  une simple lieutenante…après tout, c’est en général un titre que l’on donne  à ceux d’en bas, à peine plus haut qu’un trouffion de base. Général des armées, ça c’était mieux. Et y’avait surement moyen d’aller plus haut ecore. Peut-être qu’elle devra gravir les échelons, petit à petit. Soit, elle ne dira pas ce qu’elle pense de ce titre et  montrera à son potentiel nouveau Maître ce qu’elle vaut.

En attendant, l’arrivé de Lobcanolis n’était, bien sûr, pas passé inaperçu. Une demi-douzaine de démons, venant tout droit d’Ashnard, arriva pour défendre leur territoire. Suicidaire ? Oui peut-être mais ils n’avaient jamais vu chose pareil. La forme draconnique de Lobcanolis n’étant plus là, ils se retrouvèrent face à Véra et un autre démon. Ils constatèrent rapidement que le Marquis était mort.

- Que s’est-il donc passé ici ? Où est la chose ? Et vous madame, allez-vous bien ?

Ils étaient tous prêts à en découdre mais Véra se mit un devoir de les rassurer. Elle menti de façon éhonté, faisant passer Lobcanolis pour son sauveur, sauveur qui n’avait pas eu le temps de faire en sorte que le Marquis puisse rester en vie. Elle n’avait pas envie de les prévenir qu’une nouvelle terreur était en marche, ils risqueraient de vouloir la détruire…et elle enfila la bague, signe de son partie prit. Elle allait devoir rentrer chez elle sous bonne escorte et elle invita son sauveur à venir. Enfin, s’il souhaitait…mais elle devait régler certaines affaires et ne pas disparaître comme une voleuse. Personne ne lui reprochera la mort du Marquis car finalement, s’il est mort, c’est qu’il était faible et les faibles n’ont pas leur place en Ashnard.

DC d’Alice Korvander.

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Lobcanolis

Créature

Il était normal qu'elle s'inquiète du rôle de génitrice. Ce n'est pas quelque-chose de naturel pour la plupart des démons. Il lui donnerait tous les renseignements qu'elle voudrait. Il ne pouvait se passer de recrues mais ne ne pouvait pas non plus se permettre de négocier avec. Réflechissant une seconde à la manière dont il pourrait lui présenter la chose, il vit arriver d'autres démons. Des laquais de cet empereur bien étrange qui use de pouvoirs démoniaques. Un mystère non vital, mais qu'il serait tout de même bon d'éclaircir.
Véra prit les devants, aussi la laissa-t-il parler. Voir si elle est intelligente était une nécessité. Sa manière de s'en sortir était un peu trop classique à son goût, quoique bien réalisée. On ne démasquerait surement pas la supercherie, mais quelque-chose le génait. Dans cet échange, elle ne gagnait rien, hors il était d'avis que chaque chose doit être profitable. Et un autre détail aussi: Elle l'avait introduit. Si se faire voir n'était d'aucune sorte d'importance, il ne pouvait se permettre d'avoir trop de contacts avec les inférieurs.

Il remarqua que Véra avait passé la bague à son doigt, se liant à lui pour l'éternité. Le moment était venu d'intervenir.
Alors que les démons allaient repartir, il leur sauta dessus et les déchiqueta les uns après les autres, jusqu'à ce qu'au bout d'une poignée de secondes il ne reste que leur chef. Il lui mit un coup de griffe puissant en travers du visage, mais celle-ci passa à travers. Aucune blessure physique, rien ne semblait avoir changé. Et pourtant...


Voilà qui est mieux.
Vois-tu, chaque action entreprise doit être sujette à profit. S'en sortir ne suffit pas. Ne t'inquiètes pas, tu ne seras pas en danger. J'ai alterné sa mémoire de façon à ce qu'il pense avoir vaincu le tueur de ton ancien maitre après avoir perdu tous ses hommes. Je l'ai également doté de la faculté de désintégrer les corps inertes pour qu'on ne se pose pas de question quant au corps de l'agresseur. Cette nouvelle capacité et son exploit le feront surement monter en grade et il se rapprochera de l'empereur.
Il n'en saura jamais rien, mais il est désormais l'un de mes espions. Chaque parole entendue, chaque document lu, chaque visage observé, tout sera retranscrit dans un livre se trouvant dans ma tanière.
Oh, et quant au rôle de génitrice, n'aies pas d'inquiétudes. Je veux des soldats. Ils ne seront pas élevés et chéris, mais entrainés pour la guerre. Que ce soit par toi ou par quelqu'un d'autre m'importe peu.



Il renvoya le soldat, qui se dirigea docilement vers la ville où il reprendrait ses esprits avec les faux souvenirs implantés. Il se tourna ensuite vers la démone s'approchant tout près d'elle. Il effleura sa joue de la main, la laissant glisser jusqu'à ce qu'il finisse par tenir son menton entre deux doigts. Il la regarda un moment, puis se retira. Avec l'autre main, il lui tendit un parchemin.


Tu as trois jours pour régler tes affaires, et découvrir tes nouvelles capacités. Après quoi tu réciteras la formule sur ce parchemin. Ne le perds pas, c'est le seul moyen dont tu disposes pour entrer dans ma demeure. Demeure qui sera également la tienne à partir de maintenant.


Il se retourna et se mit à marcher. Un portail s'ouvrit devant lui et il disparut. Quand le portail se referma, il fit parvenir une phrase directement dans l'esprit de Véra.


Trois jours, n'oublies pas.


De retour chez lui, il reprit sa forme initiale avant de s'installer dans son fauteuil. Il ajusta la lumière des torches qui illuminaient l'endroit puis prit un livre et commença à le feuilleter.


Voyons voir ce que notre nouvel espion sait sur les défenses d'Ashnard.


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