Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Élysia

Pages: [1] 2 3 ... 28
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Centre-ville de Seikusu / Re : Il est temps de récolter [Myumi]
« le: dimanche 23 mars 2025, 16:42:29 »
– Vous êtes vraiment… incroyable, Elysia ! Si je fais affaire avec vous… ça voudrait dire que je n'aurai jamais besoin de me trouver un mari pour devenir femme au foyer… mais vous aurez sûrement vous-même de quoi me faire regretter le marché.

Élysia aurait pu pouffer de rire si ce n’était pas aussi vrai. Chaque pacte venait avec un prix, et parfois, le prix était autrement plus haut que la valeur de ce qu’elle offrait. Après tout, qu’est une vie normale ? N’est-ce pas mieux d’avoir une vie confortable et stable que de goûter à l’extrême plaisir d’une vie remarquable qui ne peut que s’effondrer de façon particulièrement spectaculaire ? Certains humains diraient que oui, mais d’autres… ah, ces pauvres humains. Même si la fin devait être infâme, beaucoup prendrait le ticket d’or, la pomme empoisonnée, si ce n’était que pour ne pas disparaître dans l’oubli et l’anonymat.

La tentatrice fit glisser ses ongles nacrés, très légèrement sur la joue de la jeune femme.

– Cela dépend de toi, chérie.

Elle n’aimait pas fixer les prix elle-même. Parfois, les gens acceptaient ses offres sans même penser aux conséquences. Ceux-là étaient facile à contrôler, à manipuler, et à récolter. Mais d’autres, bien que rares, avaient une certaine clairvoyance et trouvaient une façon d’éviter ce piège, soit d’instinct en sachant que rien ne venait gratuitement, d’autres par connaissance des faits.

– Alors… pour ces matériels compromettants… est-ce que vous avez un prix en tête ? Bien sûr, si vous voulez un paiement en nature… vous m'attirez suffisamment pour que nous puissions passer une bonne soirée ensemble.

Un plus sincère se dessina sur les lèvres d’Élysia à cette offre. Certes, on pouvait dire que le sexe n’était pas forcément un bon paiement, surtout quand les deux parties y prennent un plaisir commun, mais l’idée même de suggérer de vendre son corps pour une faveur ressemblait suffisamment à celle de vendre son âme pour, occasionnellement, amuser la tentatrice.

Le baiser échangé, Élysia se lécha les lèvres, goûtant la salive résiduelle de Myumi sur sa bouche, fermant un moment les yeux, comme si le goût de ce baiser était déterminant dans sa décision. Oh, et puis, après tout, pourquoi pas ? songea-t-elle. Si elle pouvait s’assurer de la chute de ses précédents clients et récolter leur déchéance, et laisser sa marque sur une petite mortelle toute mignonne, est-ce que cela ne satisfaisait pas ses critères ?

– Hm… si tu es sûre, chérie, je prendrai ce paiement, dit la tentatrice en frôlant les lèvres de la graphiste des siennes. Cependant, sois en garde ; je suis comme une drogue. À la fois très mauvaise pour toi, mais aussi irrésistible une fois consommée.

Enfin, la drogue ou le Macdo, on dira, mais la drogue a meilleure réputation que le Macdo.

Élysia retroussa légèrement sa jupe à la mi-cuisse pour permettre à ses jambes un peu plus d’écart et enjamba les cuisses de Myumi afin de s’y asseoir à califourchon. Elle glissa une main dans ses cheveux et retira l’épingle qui maintenait sa coiffure, à la fois pour un geste typiquement séducteur que pour mettre l’épingle d’argent de côté et éviter de le perdre, avant de se pencher sur la jeune femme et coller sa bouche à la sienne, ses bras venant s’enrouler autour de son cou.

– Tu vas devoir... dit-elle entre deux langoureux baisers. M’impressionner avec ton endurance et ta bonne volonté pour que cet échange en vaille la peine, chérie.

Heureusement, cette pièce était équipée en tout ce qu’il fallait pour réussir à ce petit plan ; au côté du lit, un menu était posé sur la table de chevet, et à l’intérieur se trouvait, certes, de la nourriture et des boissons, mais également tout un inventaire de jouets à acheter. Avec un petit coup de fil au service de chambre, Myumi pouvait trouver de quoi réaliser ses plus grands fantasmes, et Élysia n’était réfractaire qu’à très peu de chose. Elle avait donc tout en main pour tenir sa part du marché.

Une main d’Élysia se faufila alors sous le pull de Myumi et lui caressa le ventre, le flanc, et le dos, remontant vers le crochet de son soutif.

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Centre-ville de Seikusu / Re : Il est temps de récolter [Myumi]
« le: lundi 03 février 2025, 02:29:15 »
– Un petit problème au sein de mon travail de graphiste. Voyez-vous, je suis une femme dans une entreprise assez traditionnelle, avec beaucoup d'hommes qui n'hésitent pas à traiter les rares femmes dans cette entreprise de touristes. Donc… peut-être que vous pourriez m'aider à... faciliter cette situation ?

Il n’en faut pas plus à Élysia pour comprendre ce que la jeune femme lui demandait, ou du moins ce à quoi elle faisait allusion. Avec un sourire dont elle seule avait le secret, ce sourire qui pouvait tout dire, ou rien dire, elle glissa une main sur la cuisse de Myumi, son pouce traînant doucement près de son genou. Elle se pencha légèrement, ses cheveux effleurant le visage de Myumi, et murmura à son oreille d’une voix mielleuse et envoûtante :

— Tu as frappé à la bonne porte, chérie.

Élysia s'éloigna légèrement, son regard plongé dans celui de Myumi, cherchant à évaluer la réaction de la jeune femme. Elle tira délicatement de petits rectangles de papier blanc, en posa une sur la jambe de Myumi, puis ajouta :

– Beaucoup, beaucoup de gens viennent ici, tu sais. Des travailleurs, des voyageurs, des hommes d’affaire… des gestionnaires… et bien nombreux sont ceux qui ont eu recours à mes services.

Elle fit doucement tourner le rectangle blanc, et de l’autre côté se trouvait une photographie. Sur la photo, un visage qu’elle reconnaissait, qui tenait à la main une femme qui n’était clairement pas sa femme, dont le visage avait été brouillé. D’autres photos suivirent ; des collègues, certains anciens, d’autres qui avaient connu une montée vertigineuse au sein de l’entreprise pour atteindre leur poste actuel. Certaines photos montraient même certains patrons de l’entreprise dans un mixer avec des plus jeunes employées qui, elles, ne semblaient pas être des plus amusées ou consentantes de cette situation.

Les clichés avaient été pris à plusieurs angles, certains même semblaient impossibles et nécessiteraient des caméras qui n’existaient pas dans les love hotels. Mais cela prenait son sens quand l’on savait que le Nightly Night répondait toujours aux besoins de sa maîtresse, un peu à l’image de Casita, la demeure de la famille Madrigal dans le film d’animation Encanto

Élysia laissa la jeune femme regarder ces photos, et comprendre l’avantage considérable que ces clichés renfermaient. Elle devait la laisser réaliser l’étendue de la chose par elle-même, sans en rajouter plus que nécessaire, parce que quand viendra le temps de demander un prix, car il y en a toujours un, elle avait bien l’intention de récolter son dû, et ce dû allait être fixé par la valeur même que ces objets avaient pour Myumi.

Après un moment de silence, la tentatrice se pencha de nouveau sur la mortelle et posa une main sur sa joue, pour lui faire tourner le visage vers elle. La peau de la diablesse était douce, chaude, irréellement soyeuse, et caressait glissait sur la sienne comme une goutte sur un miroir ; légèrement, sans la plisser à son passage.

– Tous ces petites gens qui ont de si grandes ambitions, qui cherchent à profiter de leurs privilèges… ne sont-ils pas un peu ridicules ? Ah, quelle justice si celles qu’ils ont écrasées par leur succès sans mérite pouvaient prendre leur revanche…

Et c’était là l’art de la diablesse ; elle donnait autant qu’elle reprenait. À ces gens, elle avait donné le plaisir, la luxure, et puis l’opportunité et le luxe. Maintenant, c’était le tour de quelqu’un d’autre, de les écraser de nouveau dans leur misère première. Ah, le business de l’ambition et de la chute. Un cercle des plus vicieux, comme il convient aux diables d’exploiter et dans lequel l’Élysia avait investi beaucoup de temps, et de ressources.

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Centre-ville de Seikusu / Re : Il est temps de récolter [Myumi]
« le: samedi 18 janvier 2025, 20:02:33 »
– Combien est-ce que vous coûtez ?

Un petit rire cristallin quitte les lèvres de la tentatrice ; c’est que la jeune femme ne manque pas de cran de faire une telle allusion dans un lieu public. Et cela ne fit que l’enchérir davantage pour Élysia, qui y voyait là un potentiel intéressant. Si elle avait été trop timide, ou si elle s’était enfuie, la tentatrice aurait revu ses attentes à la baisse, bien qu’elle était convaincue que cette jeune demoiselle serait revenue, un jour ou l’autre.

La tentatrice leva une main et, délicatement, du bout du doigt, traça la main de la demoiselle, du poignet jusqu’au bout de son index.

– Du sang froid, commenta la tentatrice avec une pointe de satisfaction dans son accent. Eh bien, chérie, cela dépend de ce que tu as à m’offrir~

Elle lui demanda alors s’il était possible de parler dans un endroit plus calme. Plus discret. À son ton, comme à son clin d’œil, Élysia devina ses intentions, mais dans un sentiment qu’elle semblait partager avec sa nouvelle rencontre, la situation l’amusait suffisamment pour qu’elle se permette d’en jouer un peu plus. Elle se leva alors d’un mouvement gracieux et prit sa main dans la sienne, serrant les doigts autour de son délicat poignet, avant de l’entrainer à sa suite, quittant le restaurant, traversant les planches de bois qui composait le bar et entra dans l’hôtel. À l’accueil, l’assigné de service ne leva même pas la tête ; comme s’il avait deviné qui passait devant lui juste à ce moment, il appuya sur un bouton pour déverrouiller la porte de l’ascenseur.

Élysia entraina Myumi au 4e étage, chambre 422 ; dans les couloirs, et devant chaque porte, des gémissements et des râles bestiaux se faisaient entendre, laissant présumer beaucoup de choses sur les événements qui s’y déroulaient. Le 422, cependant, était fort différent, car lorsqu’Élysia ouvra la porte, juste au volume de celle-ci, et le son qu’elle fit quand elle fut ouverte, il était aisé pour même un œil amateur de déduire que cette chambre était conçue pour les conversations clandestines, ou pour les pratiques bruyantes qu’on ne voulait point entendre. Dans les deux cas, cette porte ne laisserait passer aucun son.

La chambre était spacieuse, avec des murs aux teintes sombres, du bois d’ébène travaillé à la main pour chacun des meubles, un grand lit aux draps noirs et aux oreillers rouge sang. Il y avait un petit coin où une table avait été aménagée, un petit ventilo qui communicait avec l’extérieur, ainsi qu’un cendrier. Dans le coin opposé, un fauteuil, et devant le lit, une belle télévision qui offrait présentement une vidéo d’un feu craquelant.

Élysia invita la jeune femme à l’intérieur, ferma puis verrouilla la porte pour qu’elles ne soient pas dérangées par un malvenu, et s’avanca dans la pièce jusqu’à s’installer sur le lit moelleux, croisant ses longues jambes et, d’un geste, tapota sa droite, comme pour inviter la jeune femme à s’assoir… très près. Évidemment, toujours dans cet esprit joueur qui laissait librement le choix à la jeune femme de ne pas l’écouter, ou de prendre place sur le canapé.

–Alors, chérie… dis-moi. Quelle est ta faim ? Qu’est-ce qui pourrait pousser une si belle pousse comme toi à chercher un endroit où s’évader ?

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Centre-ville de Seikusu / Re : Il est temps de récolter [Myumi]
« le: jeudi 16 janvier 2025, 05:10:36 »
– Bonjour, Mademoiselle. Tout à fait, c'est ma première visite. Est-ce que je peux savoir ce qu'il y a au menu ?

Élysia esquissa un sourire subtil, presque imperceptible, mais chargé de cette assurance qu’elle maîtrisait si bien. Ses yeux, aussi profonds que le péché qu’elle incarnait, s’attardèrent sur la jeune femme devant elle. Elle ne se contentait pas de voir une simple mortelle ; Élysia lisait en elle comme dans un livre ouvert, chaque page marquée par des désirs inavoués et des espoirs étouffés. Et ce soir, ce regard... ce regard en disait long.

Il y avait dans les prunelles de la jeune femme une étincelle, discrète mais éclatante pour qui savait où regarder. De l’incrédulité, surement, mais avec une teinte d’appétit qui dépassait de loin la simple quête de satisfaction charnelle. C’était un appétit de changement, une faim de renouveau. Ce genre de désir, Élysia l’avait vu mille fois, et mille fois elle avait su s’en servir. Ces âmes qui vacillaient au bord d’une décision, d’une transformation, étaient sa spécialité. Elles venaient à elle comme des papillons attirés par une flamme, ne réalisant que trop tard la nature véritable de cette lumière.

Mais celle-ci, pensa-t-elle, serait facile. Ce désir brûlant, presque palpable, était tout ce dont elle avait besoin pour tisser ses fils invisibles. Il ne lui faudrait qu’un mot, qu’un geste, pour transformer cette curiosité en une offrande. Élysia ne pressait jamais ses proies, car le vrai pouvoir résidait dans leur consentement, dans cette douce illusion qu’elles choisissaient leur propre chemin. Une tentatrice ne force jamais ; elle guide, doucement, inéluctablement.

Elle lui fit un clin d’œil.

– Je vais te chercher un menu, chérie. Ne bouge pas.

Et elle s’éloigna de l’autre côté du restaurant, laissant sa démarche naturellement démarquée attirer le regard –et pas que le sien, car chaque pas semblait faire que les conversations autour d’elle baissaient d’un ton sur son passage–. Elle ne se pressait pas ; laisser la jeune femme attendre seule quelque temps faisait partie de la mise-en-scène. Elle la laissait réfléchir. Supposer. Penser. Puis, elle revint, comme promis, avec un menu entre les mains, et elle le posa doucement devant Myumi, avant de prendre place dans le siège à son opposé, ajustant sa jupe dans le geste avant de croiser ses longues jambes élégantes sur lequel se trouvait le plus fin collant, laissant clairement comprendre qu’elle n’était pas une serveuse de table.

Le menu avait quelques options inscrites sur ses pages soigneusement décorées ; la première page ressemblait tout simplement à celle d’un restaurant commun, avec des entrées classiques et appétissantes ; soupe à l’oignon, escargots à l’ail gratinés, petits pains, tartare de bœuf, et bien d’autres.

Élysia attendit tout simplement que, naturellement, elle tourne la tête pour y trouver la seconde page, sur lequel avait été collé un simple bout de papier.

Sur ce bout de papier, écrit dans une calligraphie exquise, voire parfaite, se trouvait une phrase simple, mais probablement curieuse ; « Moi ».

- Je me présente, chérie. Je m'appelle Élysia. Je suis une... facilitatrice, si on peut dire. Je rends la vie des gens plus... simple, plus intéressante... plus excitante.

Elle s'accouda alors à la table, regardant Myumi dans les yeux, avec son sourire charmant et enjoué.

- Quelqu'un t'a référé à cet endroit, n'est-ce pas ? Alors... dis-moi. Quel appétit puis-je satisfaire? Ta faim? Ta soif? Ou tes désirs?

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Le coin du chalant / Re : Une graphiste et une chasseuse
« le: mardi 14 janvier 2025, 01:49:36 »
Double post pour le ET VOILÀÀÀ ♥

https://hentai.forum-rpg.net/index.php?topic=27052.0

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Centre-ville de Seikusu / Il est temps de récolter [Myumi]
« le: mardi 14 janvier 2025, 01:49:05 »
Il y avait dans la ville de Seikusu une collection d’établissements si prestigieux qu’ils semblaient eux-mêmes constituer des monuments de la culture locale. Le Paradise Club, avec son ambiance électrique et son service réservé aux élites, faisait office de sanctuaire pour les fêtards opulents. Le Yoru no Hikari, quant à lui, brillait littéralement comme un phare de raffinement, ses lanternes dorées illuminant les visages de ceux qui recherchaient une expérience gastronomique inégalée. Enfin, l’auberge Nagareboshi, une enclave de sérénité nichée au cœur de la ville, offrait à ses invités des vues imprenables sur des jardins japonais soigneusement entretenus et des chambres qui semblaient appartenir à une époque révolue. Ces noms, connus bien au-delà des frontières de Seikusu, attiraient les riches et les puissants comme des papillons à la flamme.

Mais pour ceux comme Élysia, qui connaissent la ville dans ses profondeurs, Seikusu n’est pas qu’un assemblage de lieux luxueux. Sa véritable nature est un secret à demi révélé, une toile de mystères et de désirs, tissée par les aspirations humaines. Ils savaient ce que les humains viennent y chercher : un exutoire à leurs pulsions, une parenthèse à leurs routines, ou parfois, un fragment de rêve qu’ils n’osent plus espérer ailleurs. Seikusu n’est pas qu’un lieu physique, c’est une promesse — celle de trouver quelque chose qui manque, quelque chose qui échappe à la banalité quotidienne.

Et pourtant, il y a une ironie dans tout cela. Car si les humains y trouvent ce qu’ils cherchent, c’est souvent au prix de leur propre mystère. Dans leur quête d’extase, ils laissent des traces, des fragments de leur essence, visibles pour ceux comme Élysia qui savent où regarder. Leurs désirs se manifestent, palpables et vibrants, dans l’air même de cette ville. Pour eux, Seikusu est un terrain de jeu ; pour elle, c’est un écosystème complexe, vivant et vibrant, un écho constant des âmes qui la traversent.

Le Nightly Night, l'établissement qu'elle possédait, était l'un de ces endroits où l'écosystème de la tentation humaine venait se propager. Elle y connaissait intimement presque tous les habitués. Du plus riche patron qui venait s'asseoir avec sa maîtresse jusqu'à la prostituée bas-de-gamme qui se cherche un pigeon d'un soir. Elle enivrait le premier, et puis dirigeait la seconde vers la cible la plus intéressante. C'était son rôle, sa place. Parfois, juste insérer un peu de chaos dans le monde suffisait à la satisfaire. Parfois, rien au monde ne parvenait à la sortir de son ennui.

Enfin...

Normalement.

Il y avait quelqu'un de nouveau, ce soir. Une petite brune, assise dans un coin. Seule. Dans un établissement comme le Nightly Night, c'était assez rare pour être remarqué, surtout par la maîtresse des lieux. Au début, Elysia l'observa de loin. Elle attendit. Peut-être qu'elle était là pour un rencard? Hm... Non, elle était bien habillée, mais pas si coquette. Non, si elle était là, c'était soit par recommendation en ne sachant pas où ellle allait, ou alors elle y était entré sans vraiment savoir où elle entrait. D'une manière ou d'une autre, il n'y avait que deux genres de personnes qui débarquaient ici; ceux qui avaient un désir, et ceux qui en étaient la cible, en bien ou en mal.

Donc elle s'approche de la jeune demoiselle, et lui apporte le menu, non sans m'assurer de lui laisser bien voir sa silhouette; les humains réagissaient normalement mieux à ce qui leur chatouillait agréablement les yeux.

- Hello, ma belle. Première visite ici ? Qu'est-ce que je peux te servir? lui demanda-t-elle avec le sourire le plus chaleureux possible.

Leçon #1 de toute tentatrice qui vaut sucre; toujours faire une bonne première impression. Et c'est toujours plus façile quand on est jolie. Putain d'humains.

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Le coin du chalant / Re : Une graphiste et une chasseuse
« le: lundi 13 janvier 2025, 23:42:06 »
Parfait! Je te fais une mimi intro bientôt!

8
Le coin du chalant / Re : Une graphiste et une chasseuse
« le: lundi 13 janvier 2025, 22:53:03 »
Eh bien, je vois à ta fiche que ton personnage, Myumi, a de grandes/moyennes ambitions de carrière, et c'est justement le rayon d'Elysia, qui pourrait s'arranger pour lui rendre la vie un peu moins difficile. Du genre en la mettant en position de force vis-à-vis de ses collègues, ou d'un patron peu discret qui se serait aventuré dans un love hôtel avec une dame qui n'est pas sa femme... Ce genre de chose.

On saupoudre avec de la séduction, de la tentation et on a une jolie petite trame!

... Si ça te dit!

9
Le coin du chalant / Re : Une graphiste et une chasseuse
« le: lundi 13 janvier 2025, 22:32:14 »
*Lève la main!*

Oh! Oh! Moi! Moi!

J'ai même un hôtel! :D

Et de la bonne bouffe!

10
Prélude / Re : Élysia [Vanéalidée !]
« le: lundi 13 janvier 2025, 22:10:23 »
Merfi!

11
Prélude / Re : Élysia [Vanéalidée !]
« le: lundi 13 janvier 2025, 22:01:33 »
Merci, ma petite nièce d'amour!

*Se sauve avant que la tueuse de démon ne la rattrappe*

12
Prélude / Re : Élysia
« le: lundi 13 janvier 2025, 21:05:59 »
REFONTE!

13
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: jeudi 02 juillet 2015, 22:55:17 »
2 heures pour tondre la pelouse, faire les bordures, couper les haies, et ce avec deux outils électriques (PARCE QUE JE SUIS UN PUTAIN D'ÉCOLO, OUESH) à prise électrique QUI SE BARRE POUR PEU QU'IL Y AIE UNE RÉSISTANCE CONTRAIRE, RACE DE SA MÈRE-SOEUR!

En 2015, il n'y aurait pas un génie qui aurait penser à rajouter à son invention (nécessitant une rallonge électrique) un petit étau pour tenir la corde de la rallonge en place? Non?

16h55

14
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: jeudi 02 juillet 2015, 21:24:08 »
Ben... quand au québec, on a pas de neige avant la mi-hiver... alors qu'il y a 10 ans, on sortait les pelles en fin novembre... Bah, je parle de réchauffement, quoi o.o

Surtout quand tu vas dans le nord et que les ours polaires se disputent avec des ours bruns.

"DA FUCK YOU ARE DOING HERE, MOTHERFUCKER!?"
"YOU CAME IN THE WRONG NEIGHBORHOOD, ASSHOLE!"
"YOU WANT SOME OF THAT HONEY!?"
"SURE, BRO! HAND IT OVER HERE!"

15h24

15
Les alentours de la ville / Re : Nights of the Nighty Night (Élysia)
« le: vendredi 18 mai 2012, 04:02:33 »
Eva était définitivement un peu bête, parfois, mais ce retard mental est justifié par sa grande longévité comparativement à celle des humains. Plus lente que ses camarades humains, elle a beaucoup de mal à s'intégrer, mais le pire était les pulsions violentes qu'elle subissait et qui la poussaient à réagir très fortement aux moqueries et autres méchancetés. La Démone ne comptait plus le nombre de fois où elle avait dû se pointer à l'école pour aller s'excuser devant un professeur et une famille furieuse après que la petite fille ait tenté de faire la peau à un enfant un peu trop sûr de lui, et elle ne comptait également plus le nombre de fois où un représentant du département de la protection de la jeunesse avait tenté de lui ravir son enfant pour la mettre aux soins d'une famille supposément plus compétente. Pour vous résumer la conclusion de ces discussions; à chaque fois qu'un d'entre eux vient la voir, un représentant remet une étrange lettre de démission et disparait dans la nature.

Après avoir lavé les petites mains de son enfant avec un linge propre, elle lui donna de la nourriture coupée en petits carrés. L'enfant se désintéressa totalement des légumes pour s'empiffrer de la viande bien saignante qu'on avait préparé pour elle. Étant une jeune semi-démone, son régime était essentiellement carnivore, mais comme c'était plutôt étrange de laisser une enfant manger de la viande encore rouge, elle devait la faire cuire juste assez pour qu'elle semble cuite sur le dessus, mais encore molle et juteuse à l'intérieur.

Les sens de la démone la ramenèrent alors vers son invitée et elle remarqua son air déstabilisé. Elle laissa sa fille manger en paix et posa son regard sur celui d'Hitomi, perçant jusqu'à son âme pour comprendre finalement que la démonstration de ses dons télépathiques l'avaient effrayée. Elle poussa un soupir et glissa une main dans ses cheveux.

-Je ne lis pas les pensées, précisa-t-elle pour essayer de rassurer la locataire. L'esprit humain n'est pas un livre ouvert que je peux feuilleter à mon loisir. Je suis simplement capable de ressentir les émotions. Si vous voulez un exemple de ma situation... imaginez que vous ouvriez les yeux à nu dans une piscine pour essayer de discerner un objet qui est au fond de l'eau. Grâce à sa forme générale, vous parvenez à deviner à peu près ce que cela est, mais la certitude, c'est un autre domaine.

La jeune femme regarda l'enseignante dans les yeux et lui prit une main entre les siennes, plus petites.

-Ne vous inquiétez pas. Votre vie privée vous appartient, et je sais quel effet cela fait d'être à nue à l'esprit des autres. Je n'ai pas l'intention de vous pourrir la vie. Vous pouvez me faire confiance. Mais si vous avez de la peine ou si vous avez mal, pardonnez-moi, mais je serai la première à le savoir et à tenter de vous aider.

C'était dans sa nouvelle nature. Ayant fréquenté plusieurs milliers de personnes pendant sa vie, elle avait développé ce comportement de confidente et d'amie du monde entier. Elle n'avait plus les vices d'autrefois, et même si certains côtés de son ancien elle-même lui manquait, comme les orgies et les gang bang, ou même les repas gargantuesques dans un temple de la Gourmandise, elle n'avait aucun regret à être qui elle était aujourd'hui.

Elle fit alors venir une des serveuses et lui demanda de lui apporter une de ses recettes secrètes. Bientôt, un morceau de filet-mignon, des légumes cuits à la vapeur et une petite bol de riz était déposée devant Hitomi et la jeune femme étira un grand sourire.

-Mangez. C'est moi-même qui ait préparé les épices, mais personne n'y a jamais goûté. Mais... juste pour vous rassurer...

Elle se pencha et découpa une tranche du filet mignon et le mangea pour l'assurer qu'elle n'avait pas empoisonné le repas et fit un clin d'oeil à la jeune femme. Non, tout ce qu'elle avait fait, c'était mélanger une petite drogue particulière qui avait le don de relaxer les esprits et calmer les maux du coeur. Parfois, certains y trouvaient un certain calme, d'autres cherchaient à combler le vide dans les étreintes de la passion, mais cela dépendait de chaque individu.

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