Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Elianora Valeris

Pages: [1] 2 3
1
One Shot / Re : Craint le vilain chaperon rouge (PV - Elianora)
« le: jeudi 20 novembre 2025, 15:22:14 »
La forêt s’ouvre devant moi comme un rideau de givre, et je glisse entre ses fils sans bruit.
Le jeune loup croit avoir gagné.  Il croit que je me suis évanouie avec la brume. Il respire plus fort, se redresse, se rengorge même d’un mensonge qu’il tente de se faire à lui-même.

Pauvre petit.

Je souris, un sourire fin comme une lame. Puis je m’élance.

Les ombres deviennent mes compagnes, les troncs mes complices. Je coupe à travers le bois, légère, rapide, presque irréelle. La brume se plie à ma vitesse. Le vent m’évite. Le monde retient son souffle quand je cours.

Le village n’est qu’une lueur au loin. La maison, petite, chaleureuse, fume déjà d’un parfum de bois brûlé et de soupe simple. Une odeur qui colle à la peau, douce, familière.

Je frappe comme une enfant perdue.

La porte s’ouvre, révélant une femelle lycan au poil tiédi par la chaleur du foyer, les mains encore farineuses. Ses yeux s’arrondissent en me voyant, silhouette rouge au milieu du gel.

Oh, ma douce… mais que fais-tu dehors par un froid pareil ?

Je baisse la tête, juste assez, mes doigts jouant nerveusement avec le bord de ma cape.

Je… je voulais cueillir des fleurs pour mon papa éreinté par le travail… mais j’ai entendu des bruits étranges, dans la forêt. Des bruits… terrifiants. Alors j’ai couru, sans réfléchir. Je suis tombée sur votre maison. Je… je suis désolée…

La femme s’adoucit, instantanément. Les mères ont ce cœur tendre qui se déchire devant la peur d’un enfant.

Ne t’excuse pas, ma chérie. Entre. Tu es gelée !

Elle m’attrape la main, quelle ironie cette chaleur, et me fait entrer.

Je vais te préparer une bonne tasse de thé chaud. Mon fils ne devrait pas tarder, c’est un garçon fort, il pourra te raccompagner jusque chez toi.

Je hoche la tête, docile.

L’intérieur est modeste, mais accueillant. Des herbes sèchent au-dessus du foyer. Deux chaises, une table ronde, une casserole qui mijote doucement. Je retire ma cape rouge et la dépose sur mes cuisses, laissant mes cheveux retomber en boucles humides et sages.

La mère s’affaire, bavarde doucement pour me rassurer. Je souris aux bons moments. Je serre mes mains avec la juste dose de tremblement. Je regarde la porte, à l’occasion, comme si j’espérais voir apparaître un protecteur providentiel.

En vérité, j’écoute.

J’écoute le battement de cœur qui approche. Le froissement nerveux d’un pas qui court. La respiration encore forte d’un jeune loup persuadé d’avoir vaincu ses illusions.

La poignée tourne.

Il entre. Ce jeune mâle aux muscles un peu plus saillants que je croyais avoir vu. La peur est encore dans ses pupilles. La forêt attachée à sa peau. Il relève les yeux, et me voit.

Je suis assise bien droite, mes doigts entourant la tasse chaude que sa mère vient de déposer. Une petite vapeur monte, douce, parfumée. Et je lui offre un sourire.

Juste une étincelle. Une lueur infime, mais inoubliable. Cette flamme qu’il a sentie dans les bois, cette voix sans visage, ce souffle qui a frôlé son âme.

Intérieurement, je me mordille la lèvre inférieure d’entrapercevoir ses muscles se tendre. Son cœur, de  trébucher. Une vague de reconnaissance, impossible, insensée, traverse son regard.
Je baisse légèrement les cils, faussement timide, mais mes yeux brillent d’un éclat qui n’appartient qu’à moi.

La mère se retourne, joyeuse :

Ah, Taren ! Tu tombes bien, mon chéri. Cette petite s’est perdue. Tu vas la raccompagner quand elle aura fini son thé.

Je porte la tasse à mes lèvres. Une gorgée. Un souffle. Un sourire.

Et je murmure, juste assez pour lui :

Quel hasard charmant, n’est-ce pas ?

Une vibration infime, presque imperceptible, traverse la pièce. Un écho de la forêt. Un souvenir de ses frissons.

Je lève la tête. Nos regards se croisent et dans le mien il peut y lire la promesse malicieuse d’un conte qui ne fait que commencer.

2
Bienvenue (vu que je n'étais pas présente lors de ta première arrivée) à toi.

3
Prélude / Re : Franz Bauer ~ Professor Strangelove, Doctor Love [Vanéalidé !]
« le: mercredi 15 octobre 2025, 13:00:38 »
Bienvenue à toi. (Ou plutôt rebienvenue)

4
One Shot / Re : Craint le vilain chaperon rouge (PV - Elianora)
« le: dimanche 12 octobre 2025, 14:07:23 »
Il marche dans le froid.
La forêt respire autour de lui, un souffle lent, ancien, presque conscient.
Chaque pas soulève une poussière d’argent, chaque branche ploie sous le vent frais et lourd.
Et moi, entre ces arbres, je veille.

Son odeur s’accroche à la brume, âcre et chaude à la fois, un mélange d’instinct et de peur, de chair et d’orage contenu.
Je la goûte sur ma langue comme une note d’alcool fort : brûlante, entêtante, presque douloureuse.

Autour de nous, la forêt s’est figée. Le froid serre les troncs, mord les feuilles, glace la mousse.
Mais moi, je brûle.
Je sens la chaleur pulser dans mes veines, dans ma gorge, dans ma voix. Et c’est avec elle que je tisse.

Je n’ai pas besoin de le toucher.
Je parle, à peine.

Des mots simples, presque soufflés :
"Doucement. Respire."

Ma voix glisse dans le vent, s’enroule autour de ses pas, se faufile entre ses battements de cœur.
Le son n’a pas d’origine. Il croit rêver.

Mais chaque syllabe s’enfonce un peu plus dans sa conscience, comme une main invisible effleurant son esprit.
"Tu sens ça ?"

Mon murmure s’invite dans ses pensées.
"L’air… froid, vif, vivant. Il entre en toi, te remplit. Ne le repousse pas. Laisse-le danser."

Je le sens vaciller.
Sa peur faiblit, remplacée par autre chose.


Une curiosité, un trouble, cette hésitation délicieuse entre instinct et désir.
"Oui… voilà. Là, c’est mieux."

Les mots s’allongent, plus lents, plus profonds.
Je module ma voix comme on caresse une peau.
"Laisse-toi aller. Tu n’as pas à lutter. Je suis là."

Il frissonne.
Le froid n’a rien à voir.
C’est mon souffle qu’il sent, même s’il ne le sait pas.
C’est ma présence qui s’invite, subtile et chaude, dans chaque pulsation de son sang.

Je m’avance dans son dos, à quelques mètres à peine, invisible entre les troncs givrés.
Je vois la buée de sa respiration s’élever, comme une offrande.

Il tourne légèrement la tête, persuadé que le vent joue des tours.
"Tu crois me fuir… mais c’est ton propre souffle que tu poursuis."

Un rire s’échappe de mes lèvres, bas, vibrant.
"Et si tu t’arrêtais ? Si tu écoutais ?"

Il hésite.
Le silence s’installe, fragile comme un fil tendu entre deux cœurs.
Je sens quand il ferme les yeux.

Alors je chuchote, plus près, plus bas :
"Là. C’est bien."

Mon ton se fait velours.
"Maintenant, écoute-moi. Pas avec tes oreilles… avec ta peau."

Le vent reprend, chargé de mon odeur : forêt, feu, promesse.
Il frissonne encore, son corps trahi par ses instincts.
Chaque battement de cœur résonne comme un écho dans le mien.

Il est à moi, même s’il l’ignore encore.
"Tu vois, loup, les vampires sucent le sang… les hommes volent le souffle…"

Je m’approche d’un pas, la voix presque dans son oreille.
"Moi, je prends autre chose. Ce qui brûle entre les deux. Ce qui fait trembler."

Son souffle se bloque.
Je le sens.

Je souris.
"Tu comprends, maintenant ? Ce n’est pas la peur que je veux. C’est le feu qu’elle cache."

Je penche la tête, mon rire se fond dans le vent.
"Cours, si tu veux. J’adore les proies qui hésitent."

Je me recule, disparaissant à nouveau dans la brume froide.
Mais ma voix reste, suspendue dans l’air, douce et entêtante comme un parfum.
"Tu ne pourras pas m’oublier."

Et la forêt, comme hypnotisée, semble se plier à ce rythme.
Les arbres oscillent, la brume tourne lentement.
Tout respire, tout bat, tout vit au même tempo.

Un souffle.
"Parce qu’au fond, tu n’en as pas envie."

Et quand il rouvre les yeux, il ne reste plus qu’un murmure entre les troncs givrés :
un rire léger, un parfum chaud dans le froid. Et la certitude qu’à présent, le conte lui appartient autant qu’à moi.

5
Blabla / Re : J'offre mon corps à....dix
« le: samedi 11 octobre 2025, 17:43:19 »
Les enferme à DOUBLE tours.

2

6
One Shot / Re : Craint le vilain chaperon rouge (PV - Elianora)
« le: samedi 11 octobre 2025, 17:11:53 »
Vous croyez connaître mon histoire ? Que je suis ce petit Chaperon Rouge qu’on sert aux enfants pour leur apprendre la prudence ? Ha ! Non. Je ne suis pas cette fillette sage. Je suis le Chaperon qui rôde, qui sent, qui devine. Et je choisis mes proies avec soin.

Les humains… fragiles, prévisibles, trop pleins de peur ou de morale. Leur énergie est douce, presque fade. Ils tremblent trop vite, se consument trop tôt. Le jeu est court, souvent ennuyeux.

Les vampires… délicieux, froids comme la lune, imprévisibles mais trop conscients d’eux-mêmes. Jouer avec eux est un exercice d’équilibre subtil. Trop de contrôle. Je les admire, je les goûte, mais ils ne m’excitent pas. Ils sont des énigmes froides que je ne veux pas assembler.

Les lycans… ah, les lycans ! Chaleur, urgence, imprévisibilité. Chaque respiration me parle, chaque battement de cœur résonne dans mes veines. Leur énergie brute vibre dans l’air comme un parfum invisible. Je sens leur désir, leur peur, leur curiosité. Un lycan n’est jamais loin de sa nature. Il me regarde, se méfie, s’agite, et moi… je souris, je m’approche, je m’aligne.

Tout cela, je l’ai appris avant même de sentir ma faim pour eux. Ma grand-mère… pas la vieille dame impotente des contes. Un esprit des bois, un feu dans ses yeux et dans ses mains. Elle m’a appris le silence, la patience, l’art de la morsure cachée sous le sourire. Chaque regard, chaque geste, chaque souffle pouvait devenir un enseignement.

Et le chasseur, lui… mon premier maître. Il m’a appris à lire la forêt, à pister, à respirer avec le vent, à traquer sans troubler le bruissement d’une feuille. Chaque battement de cœur, chaque empreinte devenait une invitation. Une danse. Une promesse.

Rares sont les fois où je ne prends pas toute l’énergie vitale d’une proie. Mais quand je le fais, l’expérience est précise. Le souffle qui s’accélère, les pupilles qui dilatent, les muscles qui tremblent sans savoir pourquoi. Et si le cœur cède, s’il oublie de respirer, c’est que l’instant l’a happé. Je ne tue pas pour le plaisir. Je vide, je goûte, je sens l’âme vibrer dans la chair et le sang.

Il y a quelques nuits, un jeune lycan, fringant et trop sûr de lui, est passé sur ma route. Je me suis glissée dans sa traque comme une brise noire, me collant à son odeur et à ses pensées. Subtilement, j’ai bu sans qu’il s’en rende compte, sentant son énergie fléchir, ses jambes faiblir malgré sa volonté. Il a titubé, surpris, fasciné et terrifié. Il a survécu. C’est ce qu’ils craignent tous : perdre le contrôle face à moi.

Depuis quelques semaines, la forêt dormait. Pas de hurlement, pas de disparition. Silence après la tempête. Moi aussi, je sommeillais — lovée dans une clairière, peau moite, langue engourdie par le manque. Quand j’ouvris les yeux ce soir-là, la lune était haute, insolente et ronde. Un souffle nouveau passa dans les branches, portant une odeur étrangère. Chaude. Sauvage. Terre et pluie, poils mouillés et cœur battant.

Je me redresse. La sève chante, les insectes s’arrêtent, les feuilles s’écartent presque d’elles-mêmes. Et l’odeur revient, précise, vibrante. Une odeur d’homme. Non… autre chose. Indompté, animal, ancien.

Un frisson court le long de ma nuque jusqu’au creux de mes reins, réveillant une faim assoupie. Cela faisait longtemps qu’une proie ne m’avait pas appelée ainsi, sans le savoir. Longtemps qu’un parfum n’avait pas remué cette curiosité brûlante, cette envie de goûter avant même d'user de tous mes charmes.

Je m’accroupis, glissant mes doigts sur le sol humide, suivant la trace invisible du vent. Mon cœur bat plus fort, régulier, presque félin. Excitation grisante. Dans le lointain, un pas. Deux. Une branche craque.

Je ferme les yeux. Le monde se fige. Et dans l’obscurité parfumée de sève et de terre, je murmure avec un sourire carnassier :

"Intéressant… très intéressant."

Le lycan avance, inconscient qu’il marche déjà dans mon conte. Et moi, sous ma cape rouge comme un avertissement, je m’éveille. La proie et la chasseuse vont danser.

Je tends mes sens, suivant le parfum qui se distingue peu à peu. Chaud, sauvage, métallique, étrange. Quelque chose dans sa présence… un battement de cœur, un frisson qui danse avant même que je ne l’aperçoive.

Je glisse entre les arbres comme une ombre, silencieuse mais consciente de chaque bruit, chaque respiration, chaque odeur. Et là, entre deux troncs, je le vois. Ma cible. Ses yeux sont attentifs, sa carrure tendue, mais… quelque chose vacille. Une étincelle dans son regard, une nervosité que je sens comme un appel.

Un sourire se dessine sur mes lèvres. Adrénaline électrique. Il n’est pas comme les autres. Sa force est brute, mais sa vigilance révèle curiosité et désir. Oh, il résistera… un moment. Mais moi, je sais comment jouer avec le temps et l’énergie qui palpite en lui.

Je m’approche doucement, presque en lévitation sur le sol humide. Chaque pas laisse derrière moi un parfum subtil, caressant ses sens avant même que mes doigts ne frôlent sa peau. Son rythme cardiaque s’accélère, son souffle devient court, son esprit s’agite dans un mélange de peur et de fascination.

Mes yeux plongent dans les siens. Sans qu'il ne me voit. Je ne parle pas. Je sens son énergie vibrer, comme un écho avec la mienne. À quelques mètres seulement, je sais qu’il ne fuira pas totalement. La curiosité le retient, le désir naissant le tient prisonnier d’une danse invisible que moi seule mène.

Je souris, carnassière, et murmure pour moi-même :

"Voilà… c’est toi que je cherchais."

Chaque muscle s’éveille, mes sens palpitent. La chasse ne sera pas la même ce soir. Il ne s’agit plus seulement de boire, de goûter, de vider. Non. Ce soir, je veux sentir sa résistance, le faire vaciller avec mes doigts, avec mes lèvres qui effleurent l’air autour de lui, avec ce lien invisible qui nous attire.

Et je sais, d’instinct, que cette fois, la proie et la chasseuse vont découvrir quelque chose de… différent. Brûlant et interdit. Que seuls les prédateurs connaissent vraiment.

7
Le coin du chalant / Re : Chalant de Lynn
« le: samedi 11 octobre 2025, 11:45:41 »
Ma chère Lynn adorée, je veux bien RP avec toi sous ce perso. Ton urbex m'intéresserait bien. Surtout si tu te balades seule dans une école abandonnée. Sait-on jamais ;-)

8
Le coin du chalant / Les Ghibli détournés (PEGI18)
« le: jeudi 09 octobre 2025, 23:01:29 »
Avant de proposer, je tiens à dire que je ne copie pas @Jin Tanaka . Il m'a juste inspiré. Alors pour lui faire honneur, je travaillerai sur des OS des Studios Ghibli. Je ne jouerais pas forcément dedans. Sauf si tel est votre souhait. Voici le 1er :

Mononoké Moderne

Ashitaka a la poisse. Une vraie, celle qui transforme un simple trajet en bus en duel épique contre un esprit de la forêt en colère. San, guerrière des bois, continue de défendre son territoire… mais maintenant, c’est la ville qui est menacée : parcs, toits d’immeubles et cafés bio inclus.

Dame Eboshi dirige son empire industriel comme une génie… et comme une catastrophe ambulante, capable de transformer une réunion en champ de bataille magique. Entre machines farfelues, esprits vengeurs et Ashitaka qui trébuche sur tout ce qui bouge, les catastrophes s’enchaînent avec un rythme aussi imprévisible que brutal.

Héroïsme, maladresse et absurdité se mêlent dans une fable urbaine où sauver le monde rime avec tomber dans des bennes à ordures enchantées et combattre des rats mutants… et où chaque pas en avant peut être le début d’un désastre légendaire.

Ambiance imposée : Épique, déjanté, et absolument incontrôlable.

9
Le coin du chalant / Re : Les contes détournés (PEGI 18)
« le: jeudi 09 octobre 2025, 13:28:42 »
Hummmm... Tes propositions sont toutes intéressantes.
Je te dirai bien "le Petit Chaperon Rouge" ou pourquoi pas réinventer "Rebelle" ? Toutefois je te laisse lire la fiche perso de la miss et te laisse seul juge du conte le plus adapté à revisiter pour Jin et elle. ;-)

10
Le coin du chalant / Re : Les contes détournés (PEGI 18)
« le: mercredi 08 octobre 2025, 18:12:21 »
Bien le bonjour à toi. Si cela te dit de RP avec une tue .. pardon je voulais dire une chanteuse, je te présente "La Voix de Velours"/Noxaria.

11
Centre-ville de Seikusu / Re : Echo d'Ecarlate, Murmure d'Ombre [PV Alronas]
« le: samedi 04 octobre 2025, 19:03:04 »
La porte se referme derrière lui dans un glissement feutré, presque complice, comme si le bois lui-même retenait son souffle. Le loquet claque doucement, ponctuant l’instant d’une certitude silencieuse : dehors, la salle résonne encore des échos de leur danse, du bruissement des robes et des soupirs étouffés, de la musique qui s’étire comme un fil invisible. Dedans, la loge devient un sanctuaire suspendu, un espace où chaque respiration, chaque frôlement d’air, semble amplifier la présence de l’autre. Le parfum des fleurs fraîches disposées dans un coin s’entrelace avec celui plus subtil de sa peau  créant une atmosphère à la fois chaude et fragile.

Adossée à la coiffeuse en bois blond, Elianora se libère du manteau qui glisse de ses mains avec un murmure de tissu. Sa posture est délibérément lente, presque cérémonielle. Ses doigts effleurent la surface du meuble, suivent les contours du miroir taché d’argent, puis remontent le long de sa gorge, jusqu’à effleurer la douceur de ses lèvres encore teintées de leur baiser. Chaque geste est mesuré, retenu, comme si elle jouait avec lui tout en protégeant sa propre innocence, cette frontière invisible qui rend sa présence à la fois délicate et troublante. Une chaleur douce monte en elle, et son cœur, sans qu’elle ne le voie, bat dans sa poitrine comme un tambour lointain, discret mais décidé, un rythme qu’elle pourrait presque comparer à une flamme qui crépite derrière la vitre, vive mais contenue.

La jeune femme incline la tête, féline et curieuse, observant le chasseur qui croit déjà tenir sa proie.
Coincée ? répète-t-elle, voix douce et faussement outrée, les lèvres ourlées d’un sourire léger et malicieux. Vous avez une drôle de façon d’accueillir vos invitées…

Un rire cristallin s’échappe alors qu’il parle de menottes et de tenue de policier, étouffé par la lumière dorée qui enveloppe leurs silhouettes. Ses doigts font tourner les clefs comme de petites pièces de théâtre, son regard brillant d’une malice tranquille, mais sans un mot qui trahisse une provocation plus osée.

Oh… quel dommage pour les menottes. murmure-t-elle, un éclat joueur dans les yeux. Quant à la tenue de policier… je m’en passerai volontiers. La vôtre me convient parfaitement.

La chanteuse avance, souple et silencieuse, jusqu’au sac posé dans un coin, ses hanches décrivant une ondulation qui reste pure dans sa fluidité. Sa voix se fait plus basse, presque un souffle :
Si vous devez me raccompagner, je préfère éviter de le faire dans cette tenue… Elle attire un peu trop l’attention.

Puis, légèrement, elle se tourne vers lui, un sourcil levé.
Tournez-vous, je vous prie… à moins que vous ne souhaitiez vous improviser habilleur ?

L’invitation est légère, presque taquine, mais son regard soutenu, intense, laisse deviner qu’elle maîtrise parfaitement la situation. Lorsqu’il s’exécute, La Voix de Velours ouvre lentement son sac, chaque geste précis et silencieux, et en sort des vêtements roulés avec soin : un pantalon sombre, cuir souple et moulant, et un corsage sans manches en cuir finement travaillé. Chaque pièce épouse les formes de son corps sans jamais les révéler complètement, laissant deviner sans jamais montrer, jouant avec la lumière et l’ombre de la pièce.

D’un geste assuré, elle détache sa robe de scène. Le tissu glisse le long de son corps dans un bruissement soyeux. Pendant un instant, la lumière dorée caresse sa silhouette, révélant la grâce de ses jambes gainées de bas noirs, le porte-jarretelles soutenant la tenue, mais rien n’est exposé : chaque mouvement est retenu, pur, volontairement protégé. Son corps est une danse de contrôle et d’innocence, et pourtant chaque geste, chaque frôlement, envoûte subtilement l’air autour d’eux.

Elianora enfile lentement le pantalon, lissant le cuir contre sa peau avec la précision d’un rituel, puis passe le corsage, serrant les lacets avec un soin silencieux. Entre deux gestes, elle cache habilement plusieurs objets métalliques dans les plis de la robe qu’elle replie ensuite avec soin : kukris, lames de jet et aiguilles, tous secrets, tous prêts, mais jamais exposés.

Lorsqu’elle referme le sac, une odeur à peine perceptible flotte dans l’air, âcre, subtile, un avertissement silencieux à quiconque oserait y poser les doigts sans y être invité. Le parfum des tissus, mêlé à celui de son corps et du cuir, crée une atmosphère à la fois sensuelle et retenue, un mélange de mystère et de contrôle.

Redressant la tête, elle réajuste une mèche rebelle et dit d’une voix calme mais assurée :
Vous pouvez vous retourner, monsieur le gardien.

Lorsqu’il le fait, une autre Elianora apparaît. La Voix de Velours et la robe scintillante ont disparu. Devant lui se tient une jeune femme au port fier, vêtue pour la route et l’action, mais sans ostentation. La lumière caresse le cuir souple, son maquillage encore intact souligne ses traits, et son sourire taquin revient doucement sur ses lèvres, promettant un jeu d’esprit et de gestes, mais rien de plus intime que ce que sa pureté impose.

Voilà celle que vous allez raccompagner. murmure-t-elle avec malice. Plus pratique… et peut-être un peu moins fragile qu’elle n’en a l’air.

Elle fait tourner les clefs entre ses doigts, le tintement résonnant dans le silence de la pièce, puis incline légèrement la tête, ajoutant avec un défi implicite :
Et je vous déconseille vivement de toucher à ce sac. Il a un caractère… mordant.

Son regard s’ancre dans le sien, une étincelle de jeu et de défi dans les yeux. Elle ne lui a rien expliqué, mais il devine assez : juste assez pour éveiller sa curiosité, pour attiser l’envie de découvrir les secrets qu’elle garde précieusement, comme une page entrouverte qu’on brûlerait de tourner, tandis qu’au creux de sa poitrine, son cœur continue de battre comme une flamme derrière une vitre, vive et contenue, pleine de promesses et de retenue.

12
Centre-ville de Seikusu / Re : Echo d'Ecarlate, Murmure d'Ombre [PV Alronas]
« le: vendredi 03 octobre 2025, 23:44:41 »
Leurs lèvres se séparent enfin, mais la chaleur qu’il a imprimée contre elle refuse de s’éteindre. Le souffle court, les joues rosées, Elianora garde les yeux clos une fraction de seconde, comme suspendue entre deux mondes. L’air est saturé de sa fleur fétiche et d’électricité, chaque respiration faisant vibrer la tension encore présente entre eux.

Ses doigts, agrippés à sa nuque, se détachent lentement, comme s’ils avaient oublié leur place. Elle recule d’un demi-pas, un sourire léger venant effleurer ses lèvres, trop maîtrisé pour être parfaitement sincère. Sous ce masque qui se reforme en urgence, ses pensées s’entrechoquent : reprendre le contrôle. Ne pas se laisser consumer tout entière par ce vertige.

C’est alors que, dans la fluidité de ce léger recul, sa main effleure la poche du pantalon du jeune homme et sent contre sa peau le froid discret d’un anneau métallique. Le trousseau de clefs d'Hector. Glissé là avec nonchalance, comme s’il ne soupçonnait pas qu’elle puisse s’y intéresser.

Son regard demeure rivé au sien pour masquer la manœuvre ; ses doigts, légers comme une plume, s’attardent une seconde de trop contre la poche… juste assez pour soutirer l’anneau avec la souplesse d’un geste répété mille fois. Le trousseau disparaît dans le creux de sa main comme une ombre avalée par la nuit.

La Voix de Velours s’écarte alors lentement, comme si la danse venait simplement de s’achever. Ses doigts se dénouent des siens avec une caresse traînante, un dernier effleurement au creux de sa paume qui laisse derrière lui une chaleur obstinée. Ses lèvres sont encore rosies, son souffle légèrement désordonné, mais déjà elle redresse le menton avec cette grâce presque théâtrale qui la caractérise.

Je vais prendre mon sac. souffle-t-elle dans un murmure doux, presque fragile, où perce un tremblement à peine perceptible.

Ses talons résonnent doucement sur le parquet tandis qu’elle pivote sur ses talons et s’avance vers l’estrade. Ses hanches oscillent dans une cadence trop mesurée pour être innocente ; chaque pas résonne comme une mélodie à elle seule. Elle attrape son manteau du bout des doigts et le serre contre elle, sa robe glissant autour de ses jambes comme une vague sombre.

Arrivée devant la petite porte close menant aux loges, la jeune femme lève lentement le bras. Entre ses doigts gantés brille la clé qu’elle vient de lui subtiliser. Elle sait qu’il l’a senti. Elle veut qu’il l’ait senti.

Déclic.
La serrure cède. Elle entrouvre la porte, laissant filtrer une lueur dorée et douce depuis l’intérieur.

Avant d’y disparaître, elle se retourne enfin vers lui. Ses yeux accrochent les siens avec une lueur malicieuse, presque provocante, un éclat de scène mêlé d’un défi léger.

Il semblerait que votre clé ait trouvé un autre gardien. murmure-t-elle, taquine.

Elle effleure machinalement son œil gauche, là où la cicatrice sommeille sous le maquillage, puis s’éclipse à moitié dans la loge, laissant la porte entrouverte derrière elle. Ce n’est pas une fuite. C’est une invitation silencieuse… teintée d’un “pas encore” presque clair.

13
Centre-ville de Seikusu / Re : Echo d'Ecarlate, Murmure d'Ombre [PV Alronas]
« le: mercredi 01 octobre 2025, 22:50:03 »
Sa remarque «pas l’ombre d’une cicatrice ?» la frappe au cœur de leur mouvement. Un éclat trouble traverse ses yeux, et dans la fluidité du pas, ses doigts quittent un instant la sienne pour remonter furtivement vers son visage. La pulpe de son index effleure la ligne invisible que le maquillage dissimule, du sourcil jusqu’à la pommette. Geste rapide, fragile, presque inconscient.

Vous vous trompez… souffle-t-elle, le regard fuyant. Certaines cicatrices ne s’effacent pas. J’ai seulement appris à les couvrir.

Elianora ne lui en dit pas plus : déjà, le pas suivant l’oblige à reprendre sa main, comme si la danse elle-même venait refermer le rideau. Mais dans ce bref éclat, il aura peut-être aperçu qu’elle cache bien plus que ses sourires.

Quand il l’associe à une arme acérée, elle redresse le menton, son corps se rapprochant du sien dans un frôlement calculé.
Une arme… oui. Mais une arme finit toujours par blesser celui qui croit la tenir en main.

Ses hanches s’inclinent sous son guidage, puis se dérobent aussitôt dans une rotation fluide. Elle revient pourtant vers lui au pas suivant, ses yeux l’accrochant dans une étincelle ironique.

À sa dernière pique «-Cela dépend de la dose…», son sourire s’assombrit, presque dangereux.
Tout est une question de dose… murmure-t-elle au creux de son oreille alors qu’ils se croisent de près. Le poison, l’ivresse… le désir. Trop, et on s’y perd. Pas assez, et on en redemande.

La frustration qu’il lui impose, en lâchant sa main pour mieux capturer l’autre, résonne en elle comme un écho cruel. Elle sent la manœuvre. Elle sait qu’il lui rend sa propre arme… et pourtant son souffle s’accélère, trahissant le trouble qui la gagne. Ses doigts tremblent dans les siens, se resserrent malgré elle.

Puis il l’attire, réduit la distance. Son torse se colle au tissu de sa robe, son nez effleure le sien. Elle retient son souffle, les cils battants, incapable de décider si elle doit reculer ou céder. Ses paroles tombent «-…je n’ai aucune intention d’emprunter ce chemin.»

Elle voudrait le défier, rire, s’endurcir. Mais une part d’elle, fragile, insaisissable, brûle d’y croire. Pourquoi moi ? Pourquoi lui ? Pourquoi maintenant ?

Le monde vacille. Et soudain, ses lèvres capturent les siennes. Choc doux et brutal à la fois. La chaleur de sa bouche la consume, ses jambes fléchissent presque sous le vertige. Ses doigts se crispent dans les siens comme pour ne pas tomber. Son cœur cogne si fort qu’elle en a mal, ses lèvres s’entrouvrent malgré elle, prisonnière d’une ivresse qu’elle n’avait pas prévue.

Elle rompt enfin le contact, haletante, le souffle hachuré. Ses yeux restent accrochés aux siens, dilatés par le trouble. Un instant, elle lutte encore, ses lèvres entrouvertes, son corps vibrant de peur et de désir mêlés. Son parfum d’orchidée noire pulse autour d’eux, saturant l’air de cette confession muette : elle brûle.

Voilà donc… votre manière de goûter au poison ? souffle-t-elle, tremblante, mais avec un sourire qui défie encore.

Ses doigts restent liés aux siens, obstinément. Son regard vacille, cherche une échappatoire… mais la fuite n’existe plus. Alors, dans un élan qu’elle ne se comprend pas elle-même, la chanteuse relève la tête et revient d’elle-même capturer sa bouche.

Cette fois, ce n’est plus un choc imposé : c’est une offrande. Ses lèvres retrouvent les siennes avec une douceur ardente, un abandon qui lui échappe. Elle s’y accroche comme on se jette au bord d’un précipice, tremblante mais décidée. Sa main libre remonte jusqu’à son épaule, s’y agrippe, comme pour s’ancrer dans la tempête qu’elle vient elle-même déclencher.

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Blabla / Re : Embrasses-tu / n'embrasse pas
« le: mardi 30 septembre 2025, 00:07:07 »
Absolument pas. Pourquoi embrasser des objets alors qu'embrasser un charmant homme est plus plaisant.

Embrasseriez-vous la peinture de votre animal favori ?

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Centre-ville de Seikusu / Re : Echo d'Ecarlate, Murmure d'Ombre [PV Alronas]
« le: lundi 29 septembre 2025, 23:37:54 »
Un éclat d’ombre traverse ses yeux quand il insiste sur son étrange apprentissage. Ses lèvres s’entrouvrent, puis se referment aussitôt, comme si les mots voulaient s’échapper mais restaient prisonniers. Finalement, elle laisse tomber quelques fragments, voilés mais lourds d’un poids ancien.

Une jeunesse où l’odorat servait plus souvent d’arme que d’ornement… Où respirer au mauvais endroit pouvait suffire à ne plus jamais se relever.

La jeune femme s’interrompt, presque brusquement, consciente d’avoir déjà trop dit. Ses cils battent trop vite, trahissant l’effort qu’elle déploie pour refermer le rideau sur cette vérité.

À sa provocation — vilaine ? —, ses prunelles se plissent. L’éclat d’un sourire, à la fois amusé et énigmatique, ourle sa bouche.

Vilaine… non. Dangereuse pour ceux qui croyaient pouvoir me duper… peut-être.

La Voix de Velours détourne aussitôt les yeux, feignant l’indifférence, mais la crispation de ses doigts sur le verre dénonce le trouble qu’il lui inspire.

Puis vient son murmure, subtilement empoisonné : ce cœur froid qui pourrait devenir accro si elle osait le réchauffer. Elianora hoche doucement la tête, mais sa voix, basse et caressante, porte un avertissement voilé.

Méfiez-vous… l’addiction est un poison. Et je sais mieux que quiconque à quel point certains poisons peuvent être doux.

Ses mots restent suspendus entre eux, comme une caresse autant qu’une menace. Elle n’ose pas soutenir son regard plus d’une seconde, consciente que le jeune homme pourrait y lire plus qu’elle ne veut livrer.

Et pourtant, lorsqu’il saisit sa main, la chaleur de sa paume contre la sienne fait naître une décharge qui court jusqu’à son épaule. Ses doigts tremblent, s’agrippent malgré eux. La poigne d’Alronas, douce mais ferme, ne lui laisse plus d’échappatoire. Il impose sa cadence. Elianora se laisse entraîner, et un souffle nerveux échappe de ses lèvres lorsqu’il réduit l’espace entre leurs corps.

Le tissu de sa robe frôle la partie de son torse. Chaque effleurement électrise sa peau, comme si la chaleur contenue de cet homme se propageait en elle. Sa respiration se bloque un instant ; elle ferme les yeux, incapable d’échapper à cette proximité brûlante. Quand sa main remonte le long de son bras pour capturer la seconde, un frisson la traverse, visible dans l’élégante courbe de sa nuque.

Son parfum d’orchidée noire s’élève doucement, enivrant, s’entremêlant à l’air saturé de tension. Odeur rare et sensuelle, florale et ténébreuse, elle enveloppe chacun de leurs mouvements, accentuant la fragilité qu’elle tente de dissimuler.

Quand son sauveur glisse sa main à sa taille, elle retient son souffle. Ses doigts s’enfoncent un peu trop fort dans la sienne, comme pour se retenir de vaciller. Sa hanche s’incline sous la pression discrète, un frisson remonte le long de sa colonne jusqu’à sa nuque. Puis la caresse remonte, lente, calculée, vers son cou. La peau y palpite, fragile, chaque battement de son cœur vibrant jusque-là.

Ses lèvres s’entrouvrent, mais aucun mot n’ose franchir leur seuil. Elle avale sa nervosité dans un souffle court, tremblant, qu’il peut sentir glisser contre sa propre peau.

Puis son nez frôle le sien. Leurs souffles se mêlent, chauds, irréguliers. Le temps se suspend, fragile, au bord de l’abîme. Ses doigts se crispent dans les siens, refus obstiné de lâcher malgré la panique douce qui la traverse.

Quand il libère enfin son menton, elle recule d’un pas, mais son cœur cogne si fort qu’elle craint qu’il l’entende. La distance, pourtant, n’efface rien : son parfum flotte encore, orchidée noire et électricité, caresse invisible qui relie toujours leurs corps.

Lorsqu’elle relève les yeux vers lui, ses prunelles brillent d’un mélange déchirant : la fragilité d’une flamme prête à vaciller, et la puissance d’un feu qui refuse de mourir.

Vous jouez dangereusement, Alronas… souffle-t-elle, la voix tremblante, mais ourlée d’un sourire qui défie.

Et dans ce souffle, dans ce parfum, dans cette danse suspendue mais jamais rompue, il y a l’aveu silencieux qu’elle lui livre malgré elle : elle brûle autant qu’elle vacille.

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