Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Myumi Hatamoto

Pages: [1] 2 3 4
1
Je ne suis pas mentaliste, loin de là, mais quand j'ai voulu relativiser, je la vois dans l'incompréhension. Apparemment, c'est pas une évidence que je risque de devenir femme au foyer si je craquais, ce que je comprends pour les Occidentaux, les mariages sont souvent d'amour, et quelques fois arrangés, alors que je ne peux juste pas faire un mariage d'amour car les mariages homosexuelles ne sont pas autorisés.

Je lui demande alors ce qu'elle ferait si on la draguait de manière lourde… et cette question lui surprend au point de cracher de son cocktail. Et… j'ai l'impression qu'elle va avoir du mal à me protéger car elle fuit. Eh bien ! Paie ta protection. Il n'y a que moi pour protéger l'autre. Bon, au moins elle s'est montrée honnête, c'est déjà ça. Je fais un petit rire.


"Eh bien ! Si tu veilles sur moi pour qu'on s'enfuie dans une ruelle sombre, il va falloir entraîner son souffle."

Et du souffle, j'ai pu en avoir un peu avec les différents clubs, mais c'est tout. Mais bref, évitons les silences gênants et passons à autre chose, quelque chose qui pourrait être un peu moins gênant. Car mine de rien, je n'ai pas envie que ça se passe vraiment mal entre nous. Je reprends une gorgée de bière, et alors que j'allais reprendre un verre, je commence à voir que ma vue baisse doucement, et que je commence à me sentir plus euphorique. Alors je repose la bouteille sur la table.

"Bon, je crois que je vais m'arrêter là avant que je perde l'équilibre ! J'emmènerai la bouteille, au pire !"

Je regarde alors Nowi et commence doucement à me sentir un peu excitée à son encontre. Bon, calme ta joie, Myumi ! Ca se trouve, elle n'est attirée que par les hommes. Alors évitons la moindre proposition gênante.

"D'ailleurs, d'où est-ce que vous venez ?"

Je suis sous effet de l'alcool, mais je suis pas non plus ivre, alors je vais pouvoir me souvenir de tout. Juste si on me frappe, il faut plus de temps pour que je m'en remette.

2
Je sépare les baguettes avant de les mettre sur mes doigts et commence à manger… et j'en fais du bruit mais ça fait partie des Japonais. Faire ce genre de bruits signifie qu'on aime ce qui a été offert. Ca peut être désagréable à l'oreille pour les Occidentaux, et je pense que Mademoiselle Starling peut ne pas en être exception, mais on m'a toujours appris à faire ce genre de choses.

Après un temps de silence, Mademoiselle Starling me demande si j'aime ce repas. Je lui souris alors.


"Bien sûr. J'aime beaucoup ces ramens. D'ailleurs, vous avez oublié de faire vos bruits de bouche lorsque vous mangez."

Je ris doucement, mais je ne veux pas paraître désagréable non plus. Je lui fais cette petite remarque, mais je comprends si elle a encore du mal. Mais pour me rattraper, je vais continuer à lui parler. De toute façon, rien n'interdit les discussions ici, au contraire.

"Maintenant que j'y pense, depuis combien de temps est-ce que vous vivez ici ?"

Je peux comprendre qu'elle ait du mal avec certains us et coutumes si elle vit au Japon depuis un an tout au plus, donc si c'est nécessaire, je pourrai l'aider dans les traditions. Ca pourrait être sympathique pour elle, je pense… enfin si elle pense en avoir besoin.

3
C'est dur, très dur. Personne ne lui en voudra de tomber de très haut en arrivant au Japon, mais quand on voit une jeune femme très motivée à être une Idol, qui s'entraîne dur, très dur, mais qui n'y arrive pas malgré ses efforts gargantuesques… je préfère qu'elle sache que le mur qui se dresse devant elle est difficile à franchir. Sa colère revient en entendant que Madame l'a emmenée dans un sacré bourbier.

Mais je veux lui donner un peu d'espoir, car j'en ai la possibilité. J'ai quelque chose d'utile, mais je n'oublie pas que je suis mal considérée. Il y a de grandes chances que ça n'aboutisse pas, mais je n'ai rien à perdre en demandant. Je ne perdrai pas mon travail pour si peu, après tout. Elle commence alors à sangloter en entendant que je peux lui donner de l'espoir. Je lui souris alors doucement en hochant la tête.


"Oui. Après tout, je ne perds rien à essayer."

En plus si ça me permet d'être un peu plus respectable car je suis force de propositions, j'en sortirai même gagnante. Alors, elle se redresse pour se mettre à genoux devant moi, ce qui m'étonne. Elle me prend doucement les mains, ce qui me surprend d'autant plus, étant donné qu'on ne se connait pas, et qu'en tant que Japonaise, les contacts sont plus rares que dans d'autres pays. S'il y avait de la séduction dans l'air, je serais moins surprise et plus sensible, mais ici il n'y a aucune volonté de séduire qui que ce soit. Elle baisse ensuite la tête, comme ce que les Japonais font, mais tout en gardant mes mains dans les siennes.

Alors elle m'est entièrement redevable pour ça… et elle serait prête à se ruiner pour moi ? Est-ce que c'est bien nécessaire ? D'autant plus que je ne sais pas quel pourrait être la valeur de cette dette… je me sens gênée à y penser. Ce n'est pas moi qui suis endettée, pourtant. Elle me tend d'ailleurs une boucle d'oreille dorée sertie de diamant, ce qui me surprend d'autant plus. Mais d'où est-ce que ça vient ? Je me pose alors beaucoup de questions, ne sachant pas quoi faire, alors qu'elle dit que ce n'est que le premier cadeau pour mes actions et ma bonté. Cette boucle d'oreille a beaucoup de valeur, mais est-ce que je dois vraiment l'accepter ? Je pense n'avoir d'autre choix de l'accepter, alors je le prends.


"Heu... merci, Mademoiselle Danngüch."

C'est là qu'elle se sent mal, très mal. Entre le crâne, le ventre, les yeux... elle me demande d'ailleurs où se trouvent les toilettes. Je finis par me ressaisir et la guide vers les toilettes.

"C'est par ici."

Normalement, elle est habituée à voir les toilettes japonaises, très confortables. Il suffit d'être devant la cuvette pour que le couvercle s'ouvre automatiquement. Lorsqu'on s'assied, il est possible d'activer la fonction siège chauffante pour l'hiver, mais aussi il y a des jets d'eau pour bien nettoyer les fesses, et les lèvres intimes si besoin, et aussi le séchoir pour sécher les fesses. Après, si elle se met à vomir, seul le couvercle qui s'ouvre automatiquement sert, en plus de la chasse d'eau. C'est le cas pour la plupart des toilettes, et elle a déjà eu affaire à ce genre de choses. Bien sûr, certaines cuvettes ont plus de fonctionnalités, mais j'ai pris la plus simple. En attendant, j'accroche la boucle d'oreille sur le mien, et je pense que ça me va bien.

4
Je ne sais pas ce qui serait pire entre risquer ma santé juste pour faire plaisir à mon patron ou devoir accepter d'aller dans une détente en tant qu'extension de mon travail. Ce serait bien que mon patron tienne mal l'alcool, ce qui est plutôt facile car quand on compare à des Occidentaux, comme les Français à tout hasard, on tient mal l'alcool, et pourtant on est des amateurs de bières comme ils sont des amateurs de vin. Mais ici, c'est entre Japonais, alors si je prépare mon corps, je n'oublie pas que ça va être assez facile de finir ivre, et possiblement finir dans le même lit que mon patron… alors que j'aurais clairement préféré être dans le même lit qu'une autre femme, collègue ou non. Je ris doucement à cette blague avant d'ajouter quelque chose.

"On ne tient pas bien l'alcool, de toute façon, quand on compare aux Occidentaux."

Une chevalière ? Je ris doucement de cette petite plaisanterie.

"C'est trop d'honneur, Princesse."

J'ajoute une petite couche de blague en lui appelant "Princesse". Je reprends une gorgée de bière. Alors on se défend mutuellement aux offensives en n'hésitant pas à attaquer. Ca me va tout à fait. Je ne sais pas pendant combien de temps ça va être comme ça, mais ça me va.

Si je me fais souvent aborder ? Ca arrive de temps en temps, dans la rue. Le fait que je sois mignonne et calme attire des regards, ça oui. Ce ne serait pas étonnant que je me retrouve face à des gens plus ou moins subtils. Par contre, à mon travail... je ne sais pas ce qui est pire. Là-dessus je secoue négativement la tête.


"Autant dans la rue et dans les transports, oui, je me fais aborder de temps en temps, autant au travail… ce n'est pas du tout la même, mais pas envieux non plus. Imaginez être la seule femme dans un journal, avec des supérieurs qui ont déjà vu d'autres femmes qui ont démissionné au premier enfant pour devenir femmes au foyer. Autant dire que mes supérieurs au QI à trois chiffres dont deux après la virgule me considèrent comme la touriste de l'entreprise et me mènent la vie dure, faisant que j'envisage de moi-même me trouver un mari pour pouvoir démissionner au premier enfant et devenir femme au foyer. Quelle ironie !"

Je ris doucement de cette ironie. Mais restons quand même dans un mood assez positif.

"Mais bon, mon mental est renforcé, alors je suis capable de tenir le temps d'être invitée dans un nomikai avant de me trouver un mari de qui je ne tomberai jamais amoureuse."

Je sous-entends que je n'aime que les femmes en disant que je ne tomberai jamais amoureuse d'un mari. En tout cas, je veux profiter du fait que je peux subvenir à mes besoin en tant que graphiste.

"D'ailleurs, qu'est-ce que vous dites face à une personne qui vous drague lourdement ?"

Ca m'intéresse, alors autant que je l'écoute en continuant de boire… jusqu'à ce que je puisse sentir un déséquilibre… et je sens que ça va bientôt arriver, donc je crois que je ne prendrai qu'un dernier verre, et au pire, j'emmènerai la bouteille chez moi.

5
Si seulement les nomikai n'étaient pas aussi remplis d'obligations… parfois les règles dans les nomikai sont absurdes. Autant respecter le patron et flatter son égo, je veux bien… mais être obligée d'accepter l'invitation… ça amène à plus d'une dérive. Si seulement j'avais le choix en tant qu'employée… ça aurait été vraiment bien, mais il faut se rendre à l'évidence que Nowi ignore. Je secoue doucement la tête de droite à gauche.

"Pas en tant qu'employé invité dans un nomikai. Seul le patron a le choix, et les employés sont obligés de suivre son invitation à boire. Alors, quand je serai invitée, je boirai avec le patron, et ce patron boira sans modération. Alors, je boirai sans modération avec lui. Je n'ai pas le droit de refuser, sinon je serai virée, et croyez-moi que j'aurais aimé refuser, ou au moins modérer la boisson dans ce genre d'évènements."

Honnêtement, j'aimerais beaucoup être d'accord avec elle, et à l'heure actuelle, rien ne m'oblige à boire, aujourd'hui. Mais le fait est que si je ne me prépare pas assez, je finirai à coup sûr à dormir à même la rue ou dans le train, et si c'est confortable, ça reste gênant pour les autres. Je veux bien ralentir pour mon propre bien, mais si c'est pour saboter les autres, ce n'est pas la peine.

Je lui demande alors si ça lui arrive souvent d'aborder les personnes esseulées, et elle me répond que ça dépend, car elle préfère jauger les gens avant de les aborder, et qu'elle a fait avec moi. Elle m'avoue aussi qu'elle ne veut pas être seule… et elle me dit plus discrètement qu'elle s'est déjà fait aborder plus d'une fois, et parfois de manière lourde. Je pense que c'est facile de se reconnaître, comme ça, alors je ris doucement. Ce n'est pas une idée bête sur le papier, mais si ça fonctionnait comme ça, avec Starling ce n'était pas devenu une menace polie.


"C'est vrai que c'est mon cas… mais ça ne marche pas tout le temps de se servir de bouclier anti-drague. Je me suis déjà fait aborder avec mon amie en même temps. On l'a ignoré, il était insistant, et j'ai fini par le menacer de lui verser de l'eau froide sur sa troisième jambe. Il a fui en entendant cette menace."

Je ris un peu plus fort. C'est pour dire que je ne me laisse pas faire. Là encore, je ne parle pas de mes insultes sans vulgarité.

"Mais c'est bien essayé. Surtout que parfois, on aimerait passer inaperçue."

6
Un yatai lui va parfaitement, alors. Je ne vois aucune raison de refuser, d'autant plus qu'elle me montre qu'il y a un yatai. D'accord, alors on peut y aller. Cela dit, pourquoi elle pointe au lieu de montrer avec la tête ? Bon, c'est un détail pour moi, mais quand même, c'est une impolitesse que je peux passer. Elle me propose d'ailleurs soit d'aller dans ce ramen, parce que c'est un ramen par ici, soit un salon de thé à thème comme à l'entrée du parc. Je pense préférer le ramen. Surtout que c'est de la nourriture tout aussi chaude que le thé.

"Je préfère le ramen. Je trouve ça plus convivial."

On commence donc à aller ensemble en direction du ramen. De toute façon, le plus souvent, c'est ramen (nouilles avec bouillon), yakisoba (nouilles sautées), okonomiyaki (omelette), oden (pot-au-feu), yakitori (brochettes) ou autres spécialités locales. Autant dire que dans ce genre d'endroits, je suis toujours rassurée du fait qu'il fait souvent chaud par ici.

Nous entrons donc dans le stand, avec le sourire, et c'est tout naturellement que je parle au cuisinier.


"Bonjour monsieur ! Nous voulons deux bols de ramen, s'il vous plait."

Nous nous installons alors l'une à côté de l'autre, alors que le cuisinier accepte sans hésitation et prépare notre repas qui a tout l'air d'être savoureux. Il n'a pas fallu longtemps pour préparer nos bols, avec le tare, la soupe, l'huile, les nouilles, et les accompagnements. Après tout, tout est déjà prêt à être servi. Il dépose donc les bols devant nous. Alors, prenant les baguettes, je joins mes mains près de la poitrine avec le sourire.

"Merci pour ce repas !"

Cette phrase résonne en moi comme en n'importe quel Japonais. aussi égoïste que je sois, je dirai toujours ce mot avant de manger. Après ça, je commence à manger le ramen.

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Centre-ville de Seikusu / Re : Il est temps de récolter [Myumi]
« le: samedi 08 février 2025, 21:14:17 »
La belle femme caresse ma cuisse, ce qui me fait frissonner, donc je ne peux que la laisser faire, avec un petit sourire montrant que je suis sensible à son charme. Elle me chuchote alors à l'oreille, pour me dire que je suis bien tombée. Je suis alors intriguée, mais aussi contente de voir qu'elle a peut-être une solution pour moi. Je commence à avoir l'impression qu'elle me lit comme un livre ouvert.

Elle tire des petits papiers blancs et rectangulaires, avant d'en poser une dans la jambe. Je ne m'imagine pas combien viennent ici, mais je me doute que c'est assez populaire, vu à quel point c'est chic. Beaucoup de personnes viennent ici, et ils viennent pour ses services. Je pense commencer à voir d'où elle veut en venir : ces petits rectangles blancs en sont des preuves, des photos. Et retourne celui qui est sur ma jambe et… c'est un de mes supérieurs, avec une femme beaucoup plus jeune que lui, tout en étant majeure, et si je ne vois pas le visage, l'apparence ne s'y trompe pas. Je suis loin d'être une agente de mannequinat, mais à force de mettre en valeur certaines personnes, je commence à avoir une idée des âges. D'autres photos viennent, et ce sont des photos de mes supérieurs… mais alors… comment elle sait que je travaille à Jiyû Shinbun, peu connue ne serait-ce qu'à Seikusu ? En tout cas, elle connait du monde qui sont dans ce journal et qui y sont allés, de l'adultère au viol sur mineures.

En tout cas, le potentiel absolument terrifiant de ces photos ! J'aurais peur si elle avait des photos de moi couchant avec une autre femme comme elle et qu'elle offrirait ce genre de photos à celui qui peine dans son travail à Jiyû Shinbun. Alors autant dire que je dois absolument me tenir à carreau si je m'associe avec elle. Si je le fais, je peux dire au revoir à la recherche du mari de qui je ne tomberai pas amoureuse, cela dit. Une option terrifiante qui remplace une peu attirante. Alors, avec ce potentiel, le prix devra être fort.

Lorsque je me suis rendue compte que les photos enferment une possibilité qui me permet d'être optimiste, mais qui pourrait se retourner contre moi, elle tourne mon visage vers le sien. Une main douce qui me donne envie d'enfoncer un peu plus ma tête dessus.


"Vous êtes vraiment… incroyable, Elysia ! Si je fais affaire avec vous… ça voudrait dire que je n'aurai jamais besoin de me trouver un mari pour devenir femme au foyer… mais vous aurez sûrement vous-même de quoi me faire regretter le marché."

C'est une offre à double-tranchant, mais je pense que ça vaudra le coup. Je veux juste travaille tranquillement sans avoir à subir des brimades, alors tant que je suis une simple graphiste, je serai tranquille. Mais j'aurai des responsabilités, et là je dois éviter de faire subir ce qu'on me fait subir. Alors, je pense que ce genre de choses me va... mais il faut que je connaisse le prix.

"Alors… pour ces matériels compromettants… est-ce que vous avez un prix en tête ? Bien sûr, si vous voulez un paiement en nature… vous m'attirez suffisamment pour que nous puissions passer une bonne soirée ensemble."

Alors j'approche mon visage du sien pour doucement coller mes lèvres aux siennes, en fermant doucement les yeux, avant de les décoller tout aussi doucement. Elle a bien vu mon attirance pour les femmes, même sans parler de ma petite blague au sein du restaurant. Si j'étais insensible à ses charmes, je n'aurais sûrement pas agi de la sorte, cela dit. J'ai beau le cacher au pays, j'ai toujours assumé mon homosexualité, et elle en profite bien, surtout en sachant que je suis célibataire et que je ne cherche pas de relation exclusive, pour l'instant.

8
Centre-ville de Seikusu / Re : Une affaire de publicité { Pv ~ Myumi Hatamoto }
« le: vendredi 07 février 2025, 23:15:46 »
Si elle veut m'offrir un cadeau, il faut qu'elle insiste. C'est une règle qui a été imprégnée dans mon esprit. Cette règle que mes parents m'ont appris, et que je ne peux que respecter à la lettre. Si elle me le tend trois fois de suite, je refuserai trois fois de suite, mais la quatrième fois sera la bonne. C'est ce que font les Japonais entre eux, et je ne déroge pas à la règle. Alors peut-être qu'elle va juste tenir à m'offrir quelque chose, et que donc elle découvrira comment faire comme ça.

Elle se présente donc… Tojeï Dan… Dan quoi ? Bon, sûrement que l'alcool lui fait oublier jusqu'à son nom. Alors c'est Tojeï Danngüch. Définitivement pas japonais, et elle le confirme en disant que c'est Flamand. Flamand… d'où est-ce que ça vient ? Je n'avais jamais entendu ce nom de ma vie. Quand on parle d'origines étrangères, je pense Américain, Chinois, Coréen, Russe, Français, Anglais… mais Flamand ? En tout cas, pendant que je pense à tout ça, elle dit qu'elle est une artiste. Oh ! Dans un pays aussi élitiste… c'est difficile de se trouver une place. Surtout quand on vient d'arriver au Japon. Alors sans préparation… comment dire ? Pour réussir, il faut avoir des contacts. C'est obligatoire pour ça. Alors résultat, elle fait des pieds et des mains pour avoir un interview… mais dans un pays aussi élitiste, c'est difficile de trouver un bon journal pour se faire connaître. Alors elle a fini par perdre patience, et à boire pour oublier.

Par contre, elle parle sans s'arrêter et sans même respirer. Elle était pâle et s'est mise à reprendre soudainement la respiration, ce qui la fait effondrer. Je m'inquiète alors, me levant d'un coup pour essayer de l'assister.


"Tout va bien ?!"

Elle s'en remet assez rapidement, et s'excuse. Je souffle, rassurée par le fait qu'elle allait plutôt bien. Je n'aurais jamais pu penser à un tel monologue… mais je crois avoir synthétisé le tout. Cela dit… je crois que je devrais lui dire une réalité qui serait difficile à entendre. C'est dur, même pour moi qui ai vu des artistes demander une interview et qui ont échoué se faire connaître. Alors mon visage est vraiment triste quand je vais faire cette annonce.

"D'ailleurs, pour répondre à votre inquiétude… sachez que le Japon n'est pas un pays où les artistes peuvent se faire connaître de manière relativement facile. Même pour des professionnels, c'est très difficile de faire ses preuves. Il faut des contacts dans le domaine pour avoir une bonne chance de réussir ici. Sûrement que c'est la même dans d'autres pays, je ne sais pas, mais si vous arrivez sans connaître personne au Japon, le mur qui se dresse devant vous est haut et lisse. Il est franchissable, mais après des années d'efforts acharnés."

On a tendance à voir les artistes qui ont réussi… mais ils sont rares. Il faut qu'elle comprenne que se faire connaître au Japon est long, difficile et donc décourageant. Après, je peux faire quelque chose à mon échelle. Ce n'est qu'une étincelle, mais c'est mieux que rien.

"Cela étant dit, je peux faire quelque chose pour vous aider un peu à mieux vous faire connaître. Je travaille dans un petit journal du nom de Jiyû Shinbun, et je peux proposer à des journalistes de vous contacter… mais je ne garantis rien. Je suis une simple graphiste, encore très bas dans la pyramide. Vous pouvez vous attendre à ce que le journal ne donne pas suite à cette demande."

Je préfère être tout à fait honnête que de la bercer d'illusion. Elle va beaucoup souffrir pour se faire connaître au Japon. Dans d'autres pays elle aurait peut-être plus de chances, je n'y connais pas grand-chose, mais au Japon, il faut un sacré prix pour réussir.

9
Nowi ? Sans nom de famille ? Ca me surprend. A moins qu'elle ait un nom de famille qu'elle ne voudrait pas parler, mais le nom de famille au Japon est très important, beaucoup plus que le prénom. Alors je ne peux pas m'empêcher de pencher ma tête sur le côté.

"Vous n'avez aucun nom de famille ?"

Si c'est le cas, ça montre qu'elle n'est pas Japonaise. Ca ne me pose aucun problème, après tout Starling est étrangère. Enfin, je secoue doucement la tête de droite à gauche en reprenant le sourire.

"Enfin, enchantée de faire votre connaissance."

Elle me demande si je viens souvent ici. Pour moi c'est assez clair dans ma tête, alors c'est sans hésiter que je lui réponds.

"Je ne dirais pas souvent, mais de temps en temps, non seulement pour aller voir mon amie qui est serveuse ici la soirée, mais aussi pour me préparer aux nomikai, donc les soirées avec le patron. Je serai obligée de boire une grande quantité d'alcool, donc autant me préparer à l'éventualité."

Je ris doucement. Pour l'instant, je préfère m'ouvrir à cette personne qui semble aimable. Je bois une gorgée de bière. Pour l'instant, je suis encore détendue, et je sens que je peux parler à n'importe qui, mais pour l'instant, au niveau de l'équilibre et de la vue, ça va. Tout est encore clair dans ma tête, donc je peux continuer de boire doucement.

"D'ailleurs, ça vous arrive souvent d'aller voir une personne esseulée ?"

Voir si je suis surtout face à une personne extravertie. Après tout, pour vouloir aller voir quelqu'un qui profite de sa bière seule sans se sentir mal, sans hésiter… ça ne me pose pas de problème, évidemment.

10
Chanceuse de votre malheur, je le pense bien. Je hoche doucement la tête en gardant le sourire. Je pense sincèrement que ce malheur pourrait empirer. Seuls les esprits savent comment, mais je pense que ça pourrait être encore pire si elle était incapable de marcher correctement. Les trottoirs sont peut-être agréables au toucher, mais est-ce que ça vaut le coup de s'y endormir ? Pour être passée par des personnes qui se sont endormis à même la rue, je ne pense pas.

"Tout à fait. En sachant qu'on a très peur de déranger, et de ne pas faire comme tout le monde… la chance est quand même de votre côté."

Par ailleurs, elle a mal à la tête, et ça se voit quand elle se tient la tête. Les effets de l'alcool, qui draine l'eau du corps. Elle allait boire le thé, mais sans remarquer que c'est une infusion, et qu'il faut plutôt mélanger et laisser le temps avant de boire, ce que je fais de toute façon. Alors une fois qu'elle remarque, et le repose et se contente de le laisser se diffuser. L'alcool ne va pas disparaître en quelques minutes, il va falloir attendre quelques heures, mais je vois que son esprit s'éclaircit progressivement, et elle me remercie avec la manière. Un moyen pour me rendre la pareille… heu… je ne sais pas si je veux vraiment avoir quelque chose en retour… je ne veux pas la mettre encore plus dans le pétrin juste pour me remercier. D'autant plus qu'elle avoue qu'elle n'a encore rien dans l'immédiat. Peut-être qu'elle a quelque chose, en soi, mais je ne veux pas la mettre mal. Je secoue la tête de droite à gauche en bougeant mes mains de manière à dire que ce n'est pas la peine.

"Non non, ce n'est pas la peine. Je ne veux pas vous mettre mal juste pour me remercier."

Maintenant que j'y pense, je me suis présentée, mais je ne connais pas son nom ni ce qu'elle fait dans la vie. Peut-être qu'elle a un bon travail, et qu'elle serait de toute manière capable de me remercier comme il se doit. Alors il vaut mieux demander.

"D'ailleurs, quel est votre nom ? Et qu'est-ce que vous faites dans la vie ?"

Après tout, je ne sais pas si on va se rencontrer à nouveau, alors autant que je connaisse son nom pour mieux la reconnaître sans être impolie. Peut-être qu'elle sera reconnue, peut-être pas.

11
Après l'effort, le réconfort. J'ai bien travaillé… enfin relativement bien. Toujours avec ces supérieurs qui sont aussi agréables à entendre que la foudre qui passe tout près de moi. Mais au moins, j'ai pu me poser, et pour cela, j'ai décidé d'aller au bar où travaille Starling. Ce n'est pas encore l'heure où elle commence à travailler, mais ça me fait toujours plaisir de la voir, d'autant plus que je lui ai demandé de m'assurer de mon état suite à l'alcool.

Alors en attendant, j'ai déjà commandé quelques bouteilles de bière. Mon but est surtout de mieux résister à l'alcool, lorsque j'assisterai à des nomikai. C'est surtout les hommes qui seront invités, mais il y a un risque qu'un jour, on va m'inviter pour avoir été aussi fidèle à l'entreprise, et je n'aurai d'autre choix que d'accepter, alors je préfère prévenir que guérir.

Je bois ma bière doucement, afin de laisser mon corps s'adapter à l'alcool. Quitte à finir complètement ivre, autant que ce soit le plus tard possible. Pour l'instant, personne ne m'y invite, donc j'en profite. Je suis pour l'instant seule, mais si jamais quelqu'un veut venir me voir, même sans que ce ne soit Rubis, ça me dérange pas, même quand on se montre relativement brut.

En parlant de ça, je commence à voir une jolie femme s'assoir devant moi. Cela me surprend un peu, mais ça ne me dérange pas. Je lui souris donc doucement et je secoue la tête de droite à gauche.


"Non non, ça ne me dérange pas. Et puis au moins, je suis sûre de ne pas m'ennuyer."

Je ris doucement en buvant encore une gorgée de ma bière, alors qu'elle a un petit cocktail en main, un joli mojito. Je penche ma tête devant elle, en gardant mon sourire.

"Je m'appelle Hatamoto Myumi, et vous ?"

J'espère qu'on va bien s'entendre. Je n'ai pas envie d'être face à une personne désagréable, malgré le fait qu'elle soit mignonne.

12
Au Japon, on croit au karma, et moi compris… mais il faut croire que la phrase "Le sort te punira" ne s'applique que quand ça leur chante, sinon beaucoup de personnes l'auraient aidée. On préfère ne pas déranger que de sauver, même quand un danger peut devenir évident, alors je préfère agir par moi-même. Je vais même la tirer d'un possible mauvais pas en l'accueillant chez moi.

En tout cas, elle accepte mon hospitalité, mais on dirait qu'elle ne veut pas vraiment me déranger, ce que je comprends. Elle peine à l'exprimer correctement, mais quand on sait qu'elle a beaucoup bu, je peux comprendre. Je me contente de lui sourire, tout en continuant de l'accompagner chez moi.

Elle veut bien que je lui amène le thé. Elle me demande quelque chose, mais elle s'interrompt en disant qu'elle va se débrouiller. Je hoche la tête, tout en enlevant mes chaussures.

"Pas de problème."

Alors, je vais à la cuisine pour préparer deux tasses de thé, une pour moi et une pour elle. Je l'entends me complimenter sur l'appartement et je souris tout en attendant que la bouilloire ne fasse bouillir l'eau.

"C'est tout naturel. Je ne voulais pas qu'une personne se retrouve dans une mauvaise passe."

En tout cas, personne ne le ferait, ou du moins peu de monde. C'est mieux pour moi de le faire. La bouilloire se met à siffler doucement, et pendant ce temps, la demoiselle me pose la question de si ça m'est arrivée souvent de sauver des femmes enivrées dans les bars… et je pense que malgré le fait que je vais régulièrement dans les bars pour m'aider à résister à l'alcool, ça ne m'arrive pas tant que ça de sauver des personnes enivrées. Je ris doucement, alors que l'eau est assez chaud pour que je puisse en mettre dans les tasses et y mettre une infusion. J'amène donc les tasses tout en parlant.

"Je pense que vous êtes parmi les premières. Ca m'arrive rarement, d'autant plus que je vais au bar seulement toutes les semaines."

De toute manière, peu importe ce qui se passe, j'ai déjà appris à canaliser ma colère. Il faut vraiment pousser pour m'énerver.

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Centre-ville de Seikusu / Re : Il est temps de récolter [Myumi]
« le: lundi 27 janvier 2025, 21:25:29 »
Cette petite blague un peu suggestif lui fait doucement rire, et elle remarque rapidement mon sang-froid. Il faut dire que je ne manque pas d'audace pour parler de ce genre de choses en public et sans prendre la peine de le dire à voix basse. Je ne le dis pas à voix haute non plus, bien sûr, mais au moins, ça montre que je ne suis absolument pas stressée.

En tout cas, je lui demande d'en parler dans une salle un peu plus privée. Peut-être que des supérieurs y sont, donc je préfère en parler plus en privé. Autant si j'étais juste une femme qui veut passer du bon temps dans ce love hotel, on peut se permettre d'en parler un peu plus en public, mais ici c'est quelque chose qui pourrait possiblement mal tourner.

Elle accepte sans la moindre hésitation et me prend la main, ce que j'accepte sans problème. Je la suis donc naturellement. On dirait que je vais passer du bon temps avec elle, et c'est possible, je suis ouverte à ce genre de choses. Ca m'arrive de faire des aventures avec d'autres femmes, alors pourquoi pas ? On quitte donc le restaurant pour aller à l'ascenseur. En fait, la personne à l'accueil ne prend même pas la peine de regarder, il semble deviner aisément ce qui se passe, car il en a l'habitude.

On entre dans l'ascenseur, et c'est vraiment confortable, on y met un point d'honneur. On marche au couloir et avec les bruits ambiants, on n'a aucun doute sur la nature de cet hôtel. J'ai signé pour ça, alors je ne me sens pas gênée le moins du monde.

On arrive finalement à la chambre 422, et… disons que c'est une salle qui a bien l'air insonorisée. Dans cette chambre, personne ne nous entendra crier, que ce soit de plaisir ou de choses pas très légales. On y entre donc, et moi qui ai une petite confiance en cette femme car elle me mène à un endroit propice aux discutions qu'on n'a pas envie d'entendre. Les couleurs de cette chambre sont d'ailleurs sombres.

J'entre donc à son invitation, alors qu'elle ferme la porte à clé. Personne ne va nous déranger. Personne, et c'est parfait. Elle m'invite d'ailleurs à me mettre à côté d'elle, ce que j'accepte. Je souris doucement. Elle semble jouer à la séductrice, et comme elle est vraiment charmante, je ne peux pas lui en vouloir, au contraire. Ma faim ? Je ris doucement, en m'approchant doucement de cette jolie femme.

"Un petit problème au sein de mon travail de graphiste. Voyez-vous, je suis une femme dans une entreprise assez traditionnelle, avec beaucoup d'hommes qui n'hésitent pas à traiter les rares femmes dans cette entreprise de touristes. Donc… peut-être que vous pourriez m'aider à... faciliter cette situation ?"

Voilà pourquoi j'en parle en privé. Peut-être qu'elle va m'offrir une nouvelle possibilité, et j'en serais ravie. Est-ce que ce serait jusqu'à aller dans l'illégalité ? Je ne sais pas. Je vais essayer de ne pas devenir criminelle, cela dit, je suis de toute façon trop frêle pour ça. De toute manière, s'il y a beaucoup de femmes au foyer, c'est en partie à cause de ça, et ça peut être classique pour elle.

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Pas tout le monde peut avoir cette force. Une telle force qui m'a permis de me créer une véritable carapace. Pas tout le monde n'a cette carapace, alors Mademoiselle Starling a raison de penser que je suis impressionnante. Je lui souris donc doucement en penchant doucement.

"Oh ce n'est rien ! Enfin, ce n'est rien pour moi, car je comprends tout à fait que ça veut dire beaucoup pour certains. Mais oui, on a tous un rôle à jouer dans la société peu importe l'échelle, mais elle est capable d'avancer sans nous deux réunis, alors autant prendre son temps avant d'aider."

En tout cas, c'était dur, mais c'est une histoire que j'assume pleinement. Elle regarde autour d'elle, avant de me proposer d'aller manger. Ma foi, pourquoi pas ?

"Pourquoi pas ? Vous avez envie d'aller dans un yatai ?"

C'est le nom qu'on donne à un stand ambulant, où on peut manger à l'abri mais en plein air. C'est de la street food, mais ça fait toujours plaisir. Je ne sais pas si ça existe chez Mademoiselle Starling, mais toujours est-il que si elle le propose, je peux l'accepter.

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Blabla / Re : Le Saviez-Vous?
« le: mercredi 22 janvier 2025, 12:15:04 »
Le saviez-vous ? Myumi a tenté l'uniforme masculin quand elle était au lycée, et elle a aimé ! Elle s'est sentie plus à l'aise sous cette tenue que sous sa jupe qui laisse passer le vent sur les jambes car les collants sont interdits à l'école. Cette tenue lui manque un peu, mais tant pis.

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