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« le: mercredi 05 mars 2025, 16:40:53 »
C'est dur, très dur. Personne ne lui en voudra de tomber de très haut en arrivant au Japon, mais quand on voit une jeune femme très motivée à être une Idol, qui s'entraîne dur, très dur, mais qui n'y arrive pas malgré ses efforts gargantuesques… je préfère qu'elle sache que le mur qui se dresse devant elle est difficile à franchir. Sa colère revient en entendant que Madame l'a emmenée dans un sacré bourbier.
Mais je veux lui donner un peu d'espoir, car j'en ai la possibilité. J'ai quelque chose d'utile, mais je n'oublie pas que je suis mal considérée. Il y a de grandes chances que ça n'aboutisse pas, mais je n'ai rien à perdre en demandant. Je ne perdrai pas mon travail pour si peu, après tout. Elle commence alors à sangloter en entendant que je peux lui donner de l'espoir. Je lui souris alors doucement en hochant la tête.
"Oui. Après tout, je ne perds rien à essayer."
En plus si ça me permet d'être un peu plus respectable car je suis force de propositions, j'en sortirai même gagnante. Alors, elle se redresse pour se mettre à genoux devant moi, ce qui m'étonne. Elle me prend doucement les mains, ce qui me surprend d'autant plus, étant donné qu'on ne se connait pas, et qu'en tant que Japonaise, les contacts sont plus rares que dans d'autres pays. S'il y avait de la séduction dans l'air, je serais moins surprise et plus sensible, mais ici il n'y a aucune volonté de séduire qui que ce soit. Elle baisse ensuite la tête, comme ce que les Japonais font, mais tout en gardant mes mains dans les siennes.
Alors elle m'est entièrement redevable pour ça… et elle serait prête à se ruiner pour moi ? Est-ce que c'est bien nécessaire ? D'autant plus que je ne sais pas quel pourrait être la valeur de cette dette… je me sens gênée à y penser. Ce n'est pas moi qui suis endettée, pourtant. Elle me tend d'ailleurs une boucle d'oreille dorée sertie de diamant, ce qui me surprend d'autant plus. Mais d'où est-ce que ça vient ? Je me pose alors beaucoup de questions, ne sachant pas quoi faire, alors qu'elle dit que ce n'est que le premier cadeau pour mes actions et ma bonté. Cette boucle d'oreille a beaucoup de valeur, mais est-ce que je dois vraiment l'accepter ? Je pense n'avoir d'autre choix de l'accepter, alors je le prends.
"Heu... merci, Mademoiselle Danngüch."
C'est là qu'elle se sent mal, très mal. Entre le crâne, le ventre, les yeux... elle me demande d'ailleurs où se trouvent les toilettes. Je finis par me ressaisir et la guide vers les toilettes.
"C'est par ici."
Normalement, elle est habituée à voir les toilettes japonaises, très confortables. Il suffit d'être devant la cuvette pour que le couvercle s'ouvre automatiquement. Lorsqu'on s'assied, il est possible d'activer la fonction siège chauffante pour l'hiver, mais aussi il y a des jets d'eau pour bien nettoyer les fesses, et les lèvres intimes si besoin, et aussi le séchoir pour sécher les fesses. Après, si elle se met à vomir, seul le couvercle qui s'ouvre automatiquement sert, en plus de la chasse d'eau. C'est le cas pour la plupart des toilettes, et elle a déjà eu affaire à ce genre de choses. Bien sûr, certaines cuvettes ont plus de fonctionnalités, mais j'ai pris la plus simple. En attendant, j'accroche la boucle d'oreille sur le mien, et je pense que ça me va bien.