Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Helel

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L'Enfer / Re : And I said hello Satan... Helel, ah.
« le: vendredi 28 novembre 2025, 17:54:14 »
Il aurait été faux de dire que Robbie n’avait pas peur, même juste un petit peu. Deux prédateurs comme Dany et Charly devaient bien le sentir, après tout. Il peinait à soutenir le regard furibond du chien, et il n’osait même pas rencontrer celui de son frère. Car après tout, peu importe combien de fois un homme se fait broyer les os comme du carton : ça fait toujours diablement mal.

Evidemment, nombreux étaient les indices, dévoilés par maladresse, que Robbie en savait plus qu’il ne laissait paraître. Mais il jouait lui aussi un jeu double, peut-être même triple ? Un arnaqueur de bas étage comme lui n’allait en tous cas certainement pas la mettre à l’envers à deux rats des villes aguerris. Son pas empressé ralentit, alors qu’il se retournait, la mention de l’hôte le fit légèrement sourire.

« Oh, je doute pas que vous pensez être de prestigieux invités. » Dit-il alors d’un ton plus grave et sérieux qu’il ne l’avait montré jusque-là. « Je crois que vous avez pas pigé, les gamins. » Malgré l’enivrement que procurait le mélange dans sa pipe, Robbie affichait un sérieux presque décontenançant. « Vous allez au mieux crever ici, au pire finir comme joujou pour un des pires démons qui soit. »

Robbie semblait presque jauger la réaction des deux. Il reconnaissait en ces gamins certains aspects de sa vie. Car peu importe l’époque, les gamins des rues et les débrouillards de la galère savent se flairer entre eux. Leur accoutrement bizarre aux yeux de l’arnaqueur victorien ne cachait pas ce qu’ils étaient au fond : des parias, comme lui.

« J’ai jamais rencontré le type, mais j’en ai entendu parler. » Il tenta une nouvelle fois d’inspirer, tirant sur le bec de sa pipe avec insistance avant de constater, plein de déception, qu’il ne restait plus rien à inhaler. « J’vais vous la faire courte. S’il vous invite c’est qu’il veut vous baiser. Ptet littéralement, j’sais pas.  Si vous dites à quiconque que vous êtes invités, ils vont vous voir comme de la bouffe. Le mieux c’est de s’faire passer pour un des leurs. »

Dans leur regard, il sentait une détermination qu’il devinait pleine d’un mélange de désespoir et de fougue presque suicidaire. Un soupir quitta ses lèvres alors qu’il s’arrêtait sur place. Il en avait vu quelques-uns avant. Exactement le même genre de profil que ces deux-là. Jeunes, insouciants, de l’argent ou la promesse de pouvoir plein les yeux. Il ne savait pas ce que certains étaient devenus, alors que d’autres gisaient au sol désormais, vidés de toute sensation.

En tous cas, ils n’étaient clairement pas normaux. Robbie se disait que, peut-être, ces deux couillons là réussiraient à s’en sortir. Il avait été relativement sincère avec eux. Après tout, ce n’était pas faute d’avoir essayé de se tirer. Mais la réalité était tristement factuelle : les morts ne peuvent quitter les enfers. En plusieurs siècles à essayer et échouer, Robbie avait tout de même tiré quelques leçons. Et outils…

« Tiens, la balourde. » Dit-il en ôtant une de ses bagues pour la donner à Dany, puis l’autre à Charly. Bordel, les mastodontes auraient à peine pu enfiler le truc à leurs petit doigts. Les bagues étaient clairement faite de ferraille minable, comme si Robbie s’était improvisé joailler à la décharge du coin. Maladroitement, l’artisan avait enfoncé une pierre au milieu de la bande de métal cabossée, laquelle était maintenue par quelques clous tordus. « Ça paie pas de mine, mais ça vous permettra de passer inaperçus. »

A y regarder de plus près, la pierre était d’un rouge vif, et ses reflets ciselés sans grande compétence semblaient parfois refléter l’image d’un diable rouge hurlant de colère.

« C’est l’essence d’un démon. Ces trucs là peuvent pas crever si facilement, alors ils les enferment dans ces pierres pour les punir. Ça évitera qu’ils vous sentent aussi facilement que j’vous ai sentis. » Il marcha jusqu’à un grand boulevard, lequel menait sur une muraille gargantuesque très au loin. « J’vous dis au revoir ici, les mômes. Et oubliez pas, si vous dites que vous êtes « invités » vous pourriez aussi bien vous balader avec une pancarte « bouffe gratos » sur la gueule. »

Il opéra lentement un demi-tour à travers les allées sombres, sans regarder derrière lui. Bien sûr, les deux auraient aisément pu le rattraper pour lui poser toutes sortes de question, mais sans doute l’appel du destin et de l’argent était-il infiniment plus puissant.


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Le Palais Infernal / Re : Those who play with the devil's toys (Helel)
« le: mercredi 15 octobre 2025, 18:37:24 »
Au-delà du plaisir, il y avait une leçon à tirer dans chaque étape. Une succube du rang de Corona pouvait soutirer à Helel des grognements et gémissements qu’aucun ennemi n’aurait pu arracher au Grand-Duc. Et pourtant, elle était agenouillée en face de lui, son sexe en bouche, jusqu’en gorge même, faisant parfois trembler le bassin du colosse lorsqu’il la sentait aspirer avidement son sexe.

« Hmfff… » Un franc soupir, exhalé alors que le beau diable fermait les yeux, juste avant qu’il ne morde sa lèvre charnue, son aine musculeuse se poussant instinctivement vers l’avant, aussi profond qu’il le pouvait. « Putain… Avale moi. » C’était, bien évidemment, un ordre. Un ordre murmuré, suivi d’un râle d’extase à pleins poumons.

Les gémissement de Corona lui massaient le sexe alors qu’Helel limait sa petite gorge de diablesse, le faisant presque reculer subitement de plaisir, tant la sensation était intense. Mais aussi étroite et confortable cet écrin soit-il, le Grand-Duc n’allait pas s’incliner simplement face à la petite gorge étroite d’une succube. Doucement, il avança une jambe, en plaquant le muscle bien dur contre l’intimité de Corona, l’invitant à s’y frotter allègrement, à s’y abandonner complètement. A laisser le désir moite de la diablesse mouiller la jambe de son maître.

En tant que démon, en tant qu’être tout autant fait de magie que d’instincts et d’émotions pures, Helel devinait également, ressentait presque, le plaisir brulant qui s’emparait de son amante. Il savait à quel point cette poigne sur ses cornes la rendait folle. Aussi lui offrait-il, généreux maître qu’il était, le loisir de ressentir encore plus cette possessivité. Ses mains serraient toujours davantage, poings tournant légèrement autour de ces poignées à mi-chemin entre une caresse et un étranglement. Et en même temps, le muscle de sa jambe forçait un peu plus contre l’intimité couverte de sa proie.

« Bois, ma belle petite pute. » Encore une fois, ces paroles tendrement soupirées se trouvaient à mi-chemin entre l’ordre et l’invitation. Mais la poigne ferme contre les cornes de Corona trahissait la véritable nature de ces paroles, le fait qu’elle n’avait pas le choix. Et sans doute ne souhaitait-elle pas l’avoir. « Aaaaaaaah. » Un râle satisfait, alors que les bourses du monstre se contractaient, que son sexe tressautait impatiemment, vidant giclée sur giclée de foutre chaud dans la petite gueule de Corona.

Le corps d’Helel se crispait tout entier à chaque rasade, avant de se détendre doucement jusqu’à la prochaine. Le beau diable semblait n’en pas finir, alors que sa jambe musclée insistait contre l’intimité. Et pourtant, il finit par quitter lentement les lèvres de Corona, observant avec satisfaction toute la longueur de sa queue bien lustrée s’extirper de ce fourreau si étroit. Le bruit qui retentit dans la pièce, tandis que son gland échappait à la succion de la diablesse, fit grogner d’approbation le démon.

« Pauvre petite chose. Tu dois être affamée. » Minauda-t’il, tendant la main pour que la gamelle vienne à lui, flottant doucement. Il la laissa négligemment tomber au sol, avant de viser le centre du récipient, soupirant encore alors que sa queue ne cessait de tressauter impatiemment. « Hmmmf, putain… » Evidemment, pour un monstre comme Helel, même son essence était irrésistible. Son foutre était crémeux, épais, d’un blanc immaculé. Et même goût ou odeur étaient d’une autre nature. Semblable à rien d’autre, et pourtant irrésistible. Et si quelques gouttes auraient suffi à faire planer une succube comme une drogue euphorique aurait fait planer une petite mortelle, alors cette gamelle remplie à ras-bord devait être une overdose concentrée.

De son pied, le beau diable s’amusa à éloigner le récipient quelques fois, ressentant un plaisir sadique à éloigner l’objet de ses désirs hors de la portée de Corona. Même dans un acte aussi humiliant, il lui rappelait qu’elle n’était là que pour obéir à ses caprices. Après tout, elle l’avait bien fait gémir et grogner de plaisir. Hors de question que le démon reste sur une telle défaite. Aussi agréable soit-elle.

« Bois à grandes goulées, je veux voir ta gorge se contracter comme autour de mon sexe. » Ordonna impérieusement le Grand-Duc. Et pendant que sa petite chose s’exécutait, le démon prit place derrière elle, griffant doucement son cul qu’il obligea à se bomber en attrapant les cuisses de la démone. Impatient, il déchira ce qu’elle portait dans un grognement moqueur et amusé, son sexe pointant contre l’intimité trempée de la diablesse. « Je ne veux pas t’entendre gémir, petite chienne. Bois. » Bien sûr, c’était une demande des plus injustes et cruelles, alors qu’il s’enfonçait lentement en elle, frissonnant d’extase alors qu’il sentait ses chairs s’écarter douloureusement autour de son sexe inhumain.

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Le Palais Infernal / Re : Those who play with the devil's toys (Helel)
« le: lundi 13 octobre 2025, 19:01:43 »
Malgré toute la contenance habituelle d’Helel, ce dernier n’était pas un amant silencieux ou retenu dans ses gestes. Il laissait l’instinct naturel du plaisir prendre pleine possession de lui, grognant, soupirant, serrant les cornes de Corona de son poing à chaque fois qu’elle le faisait frissonner de plaisir.

Bien sûr, le démon était joueur, à un point qui n’avait rien à envier aux espiègleries des succubes. La satisfaction de ces petites provocations se lisait aisément sur le visage d’Helel, alors qu’il empêchait son amante de trouver pleine satisfaction. Son gland gonflé et brulant semblait échapper aux lèvres de la diablesse, encore et encore jusqu’à créer un défi dans son regard.

« Hmm ! » Un léger sursaut lorsque Corona se jeta sur ses bourses. Helel s’y était attendu, bien évidemment. Ce n’était pas comme si elle avait de nombreux autres angles d’attaque, mais la technique de cette diablesse était des plus… confortables. « Ooooh… » Un long râle rauque, à mi-chemin entre le gémissement et le grognement d’abandon, alors qu’Helel rejetait la tête en arrière, fermant un instant les yeux comme si cela l’aiderait à en profiter encore plus.

Comme une approbation, il fléchit légèrement les genoux, offrant un peu plus de ses couilles douloureusement gonflées contre les lèvres moelleuses de Corona, un long souffle audible quittant sa gorge. Et la diablesse faisait preuve d’une subtilité toute féline, attaquant le Grand-Duc lors de ce moment d’extase, en profitant pour s’en prendre à ce que sa bouche convoitait réellement.

« Petite maline. » Grogna Helel, approbateur. Comme pour lui signifier qu’elle avait bien mérité sa récompense, le beau diable força un peu plus le minois délicat de Corona contre son sexe, lui tenant toujours fermement une corne. « Pauvre petite chose, tu en bavais d’envie, pas vrai ? Ta petite bouche dégouline de salive. » De sa main libre, Helel glissa deux doigts dans la bouche de son amante, se régalant de sa chaleur et de sa moiteur, juste avant qu’elle engloutisse son sexe. Il n’ôta alors index et majeur de sa bouche pulpeuse que pour venir saisir la deuxième corne.

Pourtant, la petite diablesse se faisait souffrance. Helel sourit, amusé d’avoir été pris à son propre jeu. Voilà que l’écrin sans pareil de sa bouche l’emprisonnait dans une chaleur moite à en arracher un hululement de plaisir, et pourtant. Elle ne bougeait pas, comme si elle lui renvoyait la leçon qu’il avait décidé de lui enseigner. Bien sûr, le beau diable était un professeur qui appliquait ce qu’il enseignait.

« Je vais baiser ta petite gorge, ma belle. » Murmura tendrement le démon, raffermissant sa prise sur les cornes de la succube. Une nouvelle fois, il sembla que chaque muscle de son corps se contractait alors qu’il poussait en avant. Et de cet angle de vue, Corona pouvait voir la machinerie musculeuse s’activer à s’enfoncer dans sa bouche, à buter contre la barrière de sa gorge. « Oooh, tu baves vraiment comme une petite chienne affamée. » Remarqua-t’il d’un ton sirupeux, sourire en coin.

Le souffle et les soupirs du démon se faisaient plus fréquents, en tandem avec le rythme de ses hanches et des contractions de ses muscles. Il respirait fort, sa forme colossale toisant Corona comme si elle était son festin, une petite proie à dévorer avec délices. Il la ménageait, bien sûr. Même si l’envie de s’enfoncer d’une traite dans sa gorge titillait le fond de sa pensée, Helel restait lent et provocateur. A chaque poussée, il allait un peu plus loin, centimètre par centimètre. Et à chaque retour de son bassin musculeux, il se donnait un peu plus d’élan. Où que viennent les mains de la succube, elle pouvait sentir chaque muscle capable de se contracter, le faire avec une puissance mécanique.

« Raaaaaah, putain ! » Un râle de pur plaisir, puis un soupir satisfait. Enfin, la base de son sexe sentait l’étau étroit des lèvres de Corona. Helel sentait sa gorge l’aspirer désespérément, sa langue écrasée par la taille de son sexe dans sa bouche, et pourtant le caressant encore et encore. Et avec toujours autant de sensualité, le beau diable faisait l’amour à la petite bouche de son amante, la laissant gémir à chaque fois de son sexe s’échappait d’entre ses lèvres, pour y replonger fermement, poings crispés sur les cornes qui lui servaient de poignées. « Je vais cracher dans ta petite gueule d’amour, puis remplir cette gamelle avec le reste et te faire laper ça comme une petite salope. » Grogna le démon, les yeux embrumés par le désir.

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Le Palais Infernal / Re : Those who play with the devil's toys (Helel)
« le: samedi 11 octobre 2025, 02:47:34 »
Le cryptique amant était satisfait de voir Corona appliquer ses leçons en temps réel. Elle était plus… « Studieuse » qu’il n’y paraissait au premier abord. Il sentait encore ce conflit en elle, ce besoin impérieux de ne pas être juste une autre pute soumise. Heureusement pour la succube, Helel n’était pas de ceux qui étouffent leurs partenaires. Et même s’il allait la dominer sans vergogne, il espérait qu’elle tire une leçon de ce petit jeu.

« Bonne petite chienne. » Soupira la voix du monstre, alors qu’il observait l’évolution dans la cambrure, la démarche de son nouveau jouet. Un coin de sa bouche s’étira en un sourire qui révélait ses dents pointues, acérées. Un sourire à mi-chemin entre la menace et la plus grande des satisfactions. « Embrasse ta vraie nature. »

Il aurait été cruel de continuer à reculer alors même que Corona respectait les règles de son apprentissage, mais Helel aimait tant titiller ses conquêtes… Cependant, la détermination dans le regard de la succube parvint à élargir encore un peu plus le sourire charmé et amusé du Grand-Duc, qui cessa enfin de reculer, glissant légèrement un pied en avant pour offrir une sorte de reddition.

« Embrasse, ma petite pute. » Ordonna-t’il, quoique son ordre fut complètement superflu tant Corona le désirait. Était-ce de la soumission, ou exploitait-elle une faiblesse apparente en vénérant Helel ainsi qu’il le désirait ? En tous les cas, le beau diable plissa doucement les yeux alors que les baisers passionnés de la diablesse remontaient le long de sa jambe, empreints du désespoir sensuel qui la brulait de l’intérieur. « Mhhh, est-ce du désespoir, ou de la conviction ? » Demanda-t’il, amusé.

Elle le remontait avec passion, cherchant avec empressement à le dévêtir. Et Helel ne faisait rien pour l’aider, pas plus que pour l’entraver. Simplement, il s’amusait à donner d’occasionnels petits coups sur cette laisse, enroulée autour de son poing pour en réduire le jeu, et à écraser le délicat visage de Corona contre son sexe. Il profitait des derniers moments de torture, ou tout du moins de cette torture spécifique, avant que la succube ne trouve sa libération.

« Régale toi. » Autorisa Helel, alors que son pantalon venait à la rencontre de ses chevilles. Son sexe était encore lourd, pendant entre ses cuisses, à mi-chemin entre une dureté de fer et un repos de chair. Mais les doigts de la succube eurent tôt fait de gorger ce membre de sang infernal. Corona n’avait rien d’une petite chose fragile, mais cette chose entre ses doigts semblait ne pas vouloir cesser de croître, pulsant à chaque effleurage, réclamant son souffle chaud. « J’espère que ton petit corps y survivra. » Minauda le monstre. « Mais je serais très heureux de parvenir à te briser en mille morceaux. Aussi. »

Appuyant ses propos, le beau diable offrit à Corona un spectacle aussi sensuel que terrifiant par sa force. Ses mains trahirent son impatience, saisissant sa chemise au niveau de son torse pour la réduire en lambeaux, dévoilant ses abdominaux taillés. Et ces derniers œuvrèrent alors, se contractant et ondulant en une poussée de son bassin, contractant jusqu’à ses fesses musclées tant il poussait fort, son chibre utilisant les mains exploratrices de Corona pour se masturber allègrement.

« Que tu es douce. » Murmura Helel, un soupir lourd quittant ses lèvres alors que son gland venait buter contre la petite bouche de la diablesse, à qui il avait rendu un peu de mou, lui laissant le loisir d’admirer l’arme qui allait la détruire. Lorsqu’elle tentait de s’approcher, il s’éloignait doucement et tirait la laisse vers le haut, empêchant les lèvres de Corona de venir rencontrer son sexe. « Oserais-tu te jeter dessus alors que ton maître t’en prive, petite chose ? »

Encore une fois, cela ne dépendait que d’elle. Elle découvrirait bien vite que choisir d’empaler sa bouche, sa gorge, sur le sexe d’Helel, ne lui serait pas refusé, pour peu qu’elle soit directe dans son approche. De même, le souffle chaud de cette petite diablesse contre ses bourses, sa queue douloureusement gonflée, arrachait au Grand-Duc des soupirs, parfois même un gémissement rauque lorsqu’il effleurait ses lèvres indécentes, pulpeuses et confortables. Lui aussi luttait contre l’envie de baiser brutalement le beau visage de Corona.

« Cette position te va à ravir. » Dit-il giflant doucement les joues de Corona de sa bite gorgée de désir, qu’il tenait d’une main ferme, avant-bras et poing crispés de désir. Les gifles devinrent caresses, mais toujours, il fuyait la bouche de Corona, se faisant souffrance. « Rappelle-toi. Pas d’hésitation permise. »

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Le Palais Infernal / Re : Those who play with the devil's toys (Helel)
« le: vendredi 10 octobre 2025, 11:13:11 »
Quelle pouvait bien être la leçon derrière pareille diablerie ? Fouets, cravaches, collier et laisse pour petite chienne docile, une gamelle qui laissait clairement présager de quoi elle serait remplie. Pourtant, Helel comptait bel et bien offrir à sa nouvelle élève une leçon qu’elle serait en mesure de réutiliser. Pourquoi pas même, une leçon qui lui permettrait de se hisser plus haut qu’elle ne l’imaginait. Elle n’était encore qu’un pion dans le jeu entre un seigneur et son vassal, mais elle pouvait devenir plus.

« Le doute n’a pas sa place chez nous. » Trancha fermement le beau diable devant l’hésitation qu’il percevait chez Corona. Il y avait encore trop d’humain en elle. Le genre qui s’encombre de morale, d’idéaux, de freins et de limites. Helel était bien placé pour comprendre ce déchirement intérieur, cependant. « Tu es une diablesse. Plus une humaine. » Evidemment, il le sentait. Elle n’était pas comme ceux qui étaient nés démons. Lui non plus, dans un certain sens.

Impossible de dire si ces paroles avaient influencé le choix final de Corona, alors qu’elle s’avançait comme une petite chienne docile vers ce nouveau maître, qu’elle se pensait vouée à trahir. Quoi qu’il en soit, Helel sembla clairement apprécier le spectacle, un sourire dénué de la moindre gêne sur le visage. Son regard lourd allait du délicat minois de la diablesse jusqu’à son cul bombé, qu’elle mettait en avant à chaque avancée.

Mais derrière ce petit jeu de dominateur perfide, il y avait une véritable volonté d’enseigner les règles de la cour infernale à Corona. Helel cherchait à aider ceux qu’il prenait sous son aile, quand bien même ces leçons étaient dispensées au prix de l’ego et de la fierté de ses victimes. Il comptait apprendre à cette succube comment elle pourrait user de ses charmes pour prendre la place de son propre seigneur.

« Est-il frustrant pour toi d’être une petite soumise ? Une petite pute tout juste bonne à dandiner devant son maître ? » Demanda le monstre, ne répondant pas vraiment à la requête de Corona. Il caressa doucement la chevelure soyeuse de la diablesse. De longues et intenses caresses, du revers de ses doigts. Puis, la direction naturelle de cette crinière le mena jusqu’à une corne, dont il se saisit avec autant de délicatesse que de fermeté. « Même dans la soumission, une succube ne demande pas. Elle prend ce qu’elle veut. »

Helel saisit alors la main de Corona, non pas pour récupérer la laisse qu’elle lui tendait presque timidement, mais bien pour guider la petite paume délicate de cette succube jusqu’à son sexe, toujours emprisonné dans le pantalon du maître. Le très léger frisson qui parcourut le Grand-Duc fut accompagné d’une soupir satisfait, finissant presque en un léger rire, alors que son chibre durcissait lentement.

« Tu en salivais, n’est-ce pas ? » En laissant la main de Corona découvrir la forme et toute l’épaisseur de son sexe, Helel en profita pour récupérer la laisse. Sans prévenir, il tira sèchement dessus, faisant sursauter Corona vers l’avant, lui collant même le visage contre le fruit de ses désirs. « Je parie que tu aboieras comme une petite chienne, quand j’en aurai fini avec toi. » De même, le démon ondulait du bassin, sensuellement, laissant la joue moelleuse de Corona ressentir la dureté grandissante qui l’attendait.

Elle était coincée, une main tirant sa laisse jusqu’à la tension maximale, une autre maintenant son visage par une de ses cornes. Helel cherchait à frustrer son ego tout comme son désir. Il ne punissait pas l’arrogance, loin de là. Au contraire, il comptait faire grandir la frustration chez Corona, jusqu’à ce qu’elle assimile cette première leçon : peu importe face à qui un démon se trouve, il doit saisir ce qu’il désire.

« Est-ce que tu le sens ? » Un nouveau mouvement de ses reins, frottant la longueur torride de son sexe contre la joue et le coin des lèvres de Corona. « A quel point j’ai envie de m’enfoncer dans ta bouche. Jusqu’à caresser le fond de ta petite gorge. » Il soupira longuement. Evidemment, Helel en avait terriblement envie. Mais il ne comptait pas récompenser l’indécision. « Tu dois oublier l’humaine en toi. Ce frisson de honte… » Il recula d’un pas, tenant toujours fermement la corne de Corona, alors que la tension de la laisse se relâchait légèrement. « Laisse-le devenir un frisson d’extase. » Ordonna-t’il alors.

Il continua à reculer, trainant d’abord la diablesse comme une petite chienne récalcitrante, tirant sèchement sur la laisse pour l’obliger à suivre, à quatre pattes. Un plaisir sadique le parcourait, alors même qu’il pliait Corona à sa volonté, alternant frustration et la promesse de ce sexe qui la faisait bruler de l’intérieur. Il se demandait quel choix elle ferait pour mettre fin à ce cruel petit jeu. Si elle en avait seulement le courage.

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Le Palais Infernal / Re : Those who play with the devil's toys (Helel)
« le: jeudi 09 octobre 2025, 17:00:40 »
Helel, connu pour son orgueil et sa volonté de dominer autant les évènements que les êtres, était pourtant un fin manipulateur. Et quiconque manipule son entourage, sait reconnaître les empreintes de la manipulation d’autrui, lorsqu’elles cherchent à s’immiscer là où elles ne devraient être permises.

Pourtant, Helel était aussi connu pour un autre détail, quelque chose qui lui valait la loyauté presque incorruptible de ses plus proches sujets : il était un maître juste. Tout du moins, autant que pourrait l’être un seigneur infernal. Et dans son domaine, il était connu de tous que la perfidie ou la traitrise n’étaient pas des moyens adéquats de gravir les échelons.

Autrement dit, il était prêt à laisser sa chance à Corona.

Helel avait pour don de sentir les émotions des autres, comme un nez affiné saurait reconnaître les notes florales spécifiques d’un parfum. Le Grand-Duc, lui, sentait la peur, le désir, souvent les deux mélangés dans un bouquet enivrant. Il sentait cette odeur chez Corona, mêlée à son parfum naturel de diablesse.

La poigne du beau diable était ferme, décidée, et sa puissance se ressentait aisément que ce soit dans les cornes ou dans la paume délicate de Corona. Il sentait la frustration de cette petite succube à se faire ainsi rabaisser, et il s’en délectait. Le Grand-Duc se demandait combien de temps il devrait l’humilier ainsi, pour qu’elle finisse par le supplier de le faire encore. Un instant, il s’imagina un futur proche, dans lequel Corona embrassait et léchait même avidement ses chaussures lustrées, remontant vers son sexe baiser par baiser, gémissant sa frustration et son désir.

Lui apprendre à faire plier les plus réticents ? Pourquoi pas…

« Je suis un maître cruel, Corona. Juste, mais cruel. » Annonça le colosse, ne se privant pas de dévoiler son sourire carnassier. Il alla même jusqu’à s’avancer d’un pas de plus, plaquant son torse contre les formes délicates de la diablesse. Il était absolument brulant, à un point qui tenait dans un équilibre habile. Entre l’impression de fondre, et l’impression de s’enfermer dans une couverture au confort sans pareil. « Je me demande alors pourquoi un vassal égoïste et imbu de lui-même comme Andras t’envoie à moi. Pour te punir ? Pour me faire une offrande ? Ou bien pense-t’il t’utiliser pour me nuire ? » Son sourire s’élargit, grandes dents de fauve en évidence.

La sentence était sans appel, irrévocable. Helel avait été clair à travers ses propos : il se moquait pertinemment de la raison pour laquelle Corona était ici. Il n’avait ni peur, ni doutes. Si elle était ici pour lui servir de jouet, il la choirait et la briserait tout à la fois. Si elle était ici pour apprendre, sans doute repartirait-elle plus puissante encore qu’Andras, au terme d’un apprentissage jonché des hauts les plus orgasmiques et des bas les plus dégradants. Et si elle était ici pour lui nuire, elle découvrirait les extrêmes de la douleur comme du plaisir. Comme si punitions et récompenses menaient toutes à la même finalité. L’illusion du choix.

Tout ce temps, le sexe du beau diable pressait avec insistance, quoique totalement au repos et couvert de son pantalon, contre le nombril découvert de Corona, en raison de leur importante différence de taille. Et, quand bien même le frisson d’une passion incontrôlable n’eut-il pas encore trouvé Helel, sa simple forme suffisait à insinuer douleur et plaisir contre la chair nue de la diablesse. Le tigre ne cachait pas ses intentions de la dévorer. Toute crue.

« Tu n’es pas une idiote, Corona. » Minauda le beau diable, son sourire devenu plus avenant quoique très clairement espiègle. Il plissa les yeux, laissant à sa nouvelle élève le loisir de caresser sa paume calleuse. Grand seigneur, Helel daigna même offrir son autre main au visage de la petite diablesse. Elle était ridiculement minuscule comparée à lui, et cette paluche de monstre paraissait démesurée à coté du minois délicat de la succube. Pourtant, ce fut avec une grande délicatesse qu’Helel vint caresser les contours de ce petit visage. « Je te l’ai dit, peu importe pourquoi tu es ici. Je sens que tes aspirations et ta… Politesse. Sont gâchées chez Andras. »

Son pouce s’arrêta sur les lèvres de Corona, tirant légèrement contre pour en apprécier le moelleux. Comme un miroir, Helel se mordit la lèvre inférieure, avant de reculer d’un pas, la chaleur étouffante de son corps s’éloignant, offrant enfin un peu de répit à la succube. Il est de bon ton de savourer les bonnes choses, plutôt que de se jeter dessus.

« Tu es la bienvenue ici. » Annonça Helel, alors que la porte du boudoir s’ouvrait d’elle-même. Il posa sa main au creux du dos dénudé de Corona, la guidant derrière la porte, et dans les couloirs sinueux. Des halls tortueux, anormalement hauts de plafond, partant parfois en embranchements insensés et culs-de-sac. Et parfois même, lorsqu’Helel revenait sur ses pas, pouvaient-ils constater que le retour ne ressemblait pas du tout à l’aller, les couloirs ayant de nouveau changé de position et de forme. « La magie qui anime cet endroit est hors de mon propre contrôle. » Dit-il simplement. « L’esprit qui habite le manoir décide de tout, en ces lieux. »

Une porte s’ouvrit alors dans un léger grincement audible. Helel sourit en se tournant vers l’entrebâillement.

« Entre la première. Cette pièce t’appartient, aussi longtemps que tu seras mon invitée. »

Le manoir était incroyablement précis dans son jugement. Corona trouverait toutes les fournitures et meubles qu’elle souhaitait, décorés et agencés de la façon dont elle aurait pu rêver. Mais les divers outils déposés sur le lit étaient-ils le fait de ses désirs, une plaisanterie tordue du manoir, ou bien une manipulation sans vergogne d’Helel lui-même ?

« Intriguant, mais pas surprenant. » S’amusa Helel en voyant la panoplie étalée sur les draps : une laisse pour chienne, une petite gamelle avec le nom de Corona gravé dessus, et plusieurs lanières de cuir, pinces et baillons. « Qu’en penses-tu ? » Elle l’ignorait, mais le premier test avait déjà commencé. Sa première leçon.

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Le Palais Infernal / Re : Those who play with the devil's toys (Helel)
« le: mercredi 08 octobre 2025, 19:57:04 »
Un colosse. Un monstre à l’apparence d’un fantasme. Mais dans les yeux du Grand-Duc, derrière ses iris rouges comme le plus pur des rubis, il y avait une froideur à en glacer le sang le plus chaud. Ceux qui l’aimaient, ceux qui le haïssaient, jusqu’à même ceux qui n’avaient que faire de son existence, tous le craignaient. Souvent, on le comparait à un félin, que ce soit tigre ou lion. Quelque chose de sublime, marqué par l’instinct, par la compréhension implicite que cette créature pourrait tuer par simple amusement.

Et Corona n’avait rien d’une petite fille apeurée. C’était une succube, une créature pour qui la mort était ivresse, jouissance. Et pourtant, un malaise bien fondé devait s’immiscer en elle, face à la forme titanesque du démon.

Elle était dans sa demeure, un endroit où même ses pairs n’étaient pas invités. Un autre plan des enfers qui se manifestait par une île isolée au milieu d’un océan infini, contenant un petit hameau habité par les plus fidèles servants du Grand-Duc, surplombé par un manoir à la magie intemporelle, lequel changeait et muait de l’intérieur comme un labyrinthe possédé. La simple manifestation du désir de rencontrer Helel avait mené Corona à se faire happer par une fumée grisâtre, avant de réapparaitre dans un fauteuil confortable, dans un boudoir aux tons sombres et dorés.

De l’autre coté des murs, le bois couinait, tordait et grinçait lourdement sur le pas de ce qui devait être un buffle. Le bruit de cette démarche assurée et prédatrice résonnait jusque dans les murs, de quoi faire trembler jusqu’à la poitrine de Corona. Puis, alors que le bruit s’alignait avec la direction de la porte, il y eut un moment de silence. L’air était lourd, insupportable. Etouffant.

Comme si le manoir était conscient de la tension qui se créait autour de cette rencontre, l’encadrement de la porte se mit à trembler lourdement. Et enfin, l’apothéose. Comme si la lourde main d’Helel avait stabilisé jusqu’aux fondations de cette étrange demeure. Il n’y avait plus rien. Une seconde, puis deux. La poignée se mit à tourner lentement, déversant la créature qui attendait de l’autre côté dans cette pièce sobre et pourtant si lourde de sens.

« Corona. » Répondit-il à la salutation de la succube. Helel ne s’encombrait pas l’esprit de millions de noms sans valeur. Mais il connaissait celui de cette vassale. Elle était la protégée d’Andras. « J’apprécie une diablesse qui connait son rang, qui respecte notre loi. » Admira-t’il d’une voix semblable au tonnerre. « Voici mes salutations. »

A ces mots, le monstre fit un pas en avant. Ses chaussures noires luisaient de propreté, comme fraichement cirées et brillantes. L’odeur du cuir s’immisçait alors dans les narines de Corona, tandis que son nouveau maître posait fermement la semelle de sa chaussure contre le crâne de la diablesse. Helel sourit, pressant délicatement. Juste assez pour que la succube embrasse le sol, sans chercher à la blesser.

« Andras t’a appris les bonnes manières. Il faudra que je l’en félicite. » Ôtant son pied, le beau diable se glissa sa chaussure en avant, invitant sans avoir à le dire, Corona à embrasser le soulier bien propre. Il ne bougea pas, attendant qu’elle s’exécute. Puis, Helel se pencha sur son invitée, saisissant fermement une de ses cornes pour la redresser, sans pour autant lui accorder le droit de séparer ses genoux du sol. « Je sais pourquoi tu es ici, j’ai été averti de ta présence. » Insinuait-il qu’il connaissait la véritable raison de cette visite, ou Andras avait-il simplement averti son maître de la venue de sa vassale ?

Il était rare que le Grand-Duc se soucie des apparences, au-delà son affection pour sa forme d’ancien mortel. Mais pour la visite d’une élève en devenir, il avait fourni un petit effort. La chemise blanche qu’il portait, manches retroussées jusqu’aux coudes, dévoilait les premières stries musculeuses qui séparaient son torse. Un pantalon étroit de coton, noir, masquait quelque peu la musculature imposante de tout le bas de son corps, couvrant son sexe sans en cacher la forme ou la taille. Et enfin, les chaussures fraichement lustrées du démon, l’interlocuteur de choix de Corona. Impossible de savoir si la succube était au fait des habitudes du Grand-Duc, mais si c’était le cas, elle faisait face à une preuve de respect d’une grande rareté de la part d’un démon de ce rang. Peut-être plus qu’elle n’en avait l’habitude.

« Et dis-moi exactement, que pourrais-je donc bien t’enseigner ? » Demanda enfin le démon, un sourire sadique en coin. Il lui tendit une main pour l’aider à se redresser, lui autorisant enfin un minimum de confort. « Andras pense-t ’il peut-être que t’envoyer à moi suffit à me faire oublier toutes les faveurs que je lui ai fait ? Ou compte-t ’il vraiment ajouter ta rééducation à la liste ? »

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La zone industrielle / Re : Appelles-Moi {PV} (We're back)
« le: lundi 02 juin 2025, 20:43:24 »
Qu’est-ce qui rendait Helel si différent des autres ? Mona était une belle femme, capable d’avoir les hommes les plus musclés ou virils à ses pieds. Vraisemblablement, l’apparence du beau diable n’était pas la seule chose qui le rendait magnétique aux yeux de l’écrivaine. Mais malgré l’imagination qui incombait à son travail et hobby, sans doute ne pouvait-elle réellement comprendre la dimension métaphysique de ce désir. Chaque apparition du diable était similaire à un rêve fiévreux, une douce hallucination.

Et comme preuve de la réalité de cette rencontre, restaient les marques sur le corps de Mona, ce livre étrange dont les secrets se dévoilaient d’eux-mêmes au compte-goutte, plutôt que se laisser percer d’un coup par l’esprit inquisiteur de la petite humaine. Et la lourdeur de l’instant, de l’atmosphère, laissait deviner que de nouvelles marques adorneraient la toile qu’était le corps de Mona, après cette rencontre.

Mais cette fois, le démon en voulait plus. Lui aussi était soumis à cette loi cruelle, qui réclamait sa partenaire avec un peu plus d’insistance à chaque rencontre. Il y avait un besoin palpable dans la façon dont il la contraignait de ses énormes bras, une possessivité malsaine et obsessive. Presque comme s’il lui refusait de pouvoir fuir. Une étreinte aussi confortable qu’étouffante.

Mona pouvait sentir le sexe collé contre ses fesses durcir à mesure qu’elle perdait pieds et conscience. Comme si Helel réagissait à sa détresse par une approbation totale. Etait-ce d’ailleurs seulement, « comme si » ? Non, le démon ne s’en cachait même pas. A vrai dire, il serrait plus fort en réponse à la faiblesse de sa belle, délicieuse petite Mona. Son corps de muscles et de fureur ondulait contre elle, son chibre brulant caressant tendrement la raie de l’humaine alors qu’il dansait contre elle.

« Je vais t’enlever, ma belle Mona. » Annonça le beau diable, susurrant cette menace doucereuse à l’oreille de son amante. « Peu m’importent tes obligations ou tes objections. »

Il la manipulait à la perfection, la maintenant à la lisière de l’orgasme, de cette petite mort qui se transformait en véritable mort. Frustration et jouissance formant un cocktail dans laquelle il laissait son amante s’enivrer, non sans lui-même se perdre dedans.
Puis, lui offrant une petite libération, deux de ses doigts impitoyables s’enfoncèrent en elle, raclant avec insistance les renflements de son intimité, alors que sa paume fermement pressée massait son petit clito enflé. Son rythme accompagnait les inévitables ondulations du bassin de Mona, que ce soit celui de ses doigts, de sa paume ou de son corps tout entier. Leur danse était dangereuse, sensuelle. Superbe et terrifiante.


« Tu es magnifique. Meurs pour moi. » Ordonna le monstre d’un ton ferme et impérieux. « Souffre la plus agréable des morts. »

L’étreinte de ce serpent touchait à sa fin. Les bords de la vision de son amante devaient être du noir le plus prononcé, à cet instant. Et peut-être l’orgasme la terrasserait-elle, accompagnant son plongeon vers l’inconscience de spasmes sensuels. Bien évidemment, son heure n’était pas venue. Helel avait encore un besoin, une obsession, de cette femme parfaite, de ce jouet sans pareil.

L’âme de Mona lui appartenait déjà, là n’était pas la question. Mais détenir l’âme de quelqu’un en des termes législatifs était bien différent de conquérir l’esprit et les pensées d’une victime. Helel n’aurait su s’arrêter à un simple bout de papier signé par l’existence d’un collier. Il voulait que Mona le supplie encore et toujours, lui demande jusqu’à l’autorisation de respirer, d’être.

« Hmmmm ! Putain… » Une voix rauque et tonitruante retentissait dans les oreilles encore bourdonnantes de Mona. « Détends ta petite gorge pour moi, ma belle petite chienne. »

Même inconsciente, l’auteure était un jouet pour Helel. Il lui baisait allègrement la bouche alors qu’elle était allongée dans des draps de satin blanc. Une main lui maintenait fermement le crâne en place tandis que le démon s’insinuait en elle. Il râlait de plaisir, grognait comme une bête sauvage, s’offrant la gorge de Mona sans le moindre souci pour le fait qu’elle dorme paisiblement.

La vue de la jeune femme, si elle était encombrée par le bassin tracé de son amant et ses abdos ciselés, lui permettrait bien vite de constater qu’elle était encore dans un lieu inconnu de ses souvenirs. Une pièce de taille moyenne, au décor sobre mais bien présent, qui n’était pas sans rappeler un décor victorien dont les grandes fenêtres donnaient sur un ciel bleu, le tout accompagné du bruit des vagues à l’extérieur. Un paysage bien différent de ce que le folklore attribuait à l’endroit où elle se trouvait : un pan des enfers.

« J’espère que tu as bien dormi, ma petite chose. » Déclara affectueusement le beau diable, sans pour autant arrêter ou même ralentir dans ses ondulations. A l’inverse, il poussait même un peu plus profondément dans l’étroite petite gorge de Mona, maintenant qu’elle était enfin réveillée. Mais elle pouvait sentir qu’endormie ou non, rien n’avait d’importance que le plaisir d’Helel lorsqu’il l’utilisait ainsi. « Oui, je t’ai enlevée. » Confirma-t’il sans qu’elle puisse lui poser la question. Elle était totalement nue, endolorie, pendant qu’il l’utilisait après avoir pris le temps de s’habiller, revêtant un smoking propre et admirablement repassé.

Etait-ce trop ? Même avec toute la dévotion de Mona, se faire ainsi ravir par son bourreau pourrait peut-être l’affoler. Mais cette tension entre peur de l’inconnu et désir était l’instrument dont Helel jouait le mieux. Il caressait presque amoureusement le dos nu de son amante tandis qu’il l’utilisait sans scrupules, comme un jouet à sa merci et dont le consentement était éternel et implicite, ou peut-être simplement inconséquent. Il ne pouvait contrôler ses instincts.

« Putain… » Grommela la bête sauvage alors que ses mains se crispaient de plaisir. Il ignorait si Mona cherchait à lui donner du plaisir, si elle était complètement réveillée et consciente de l’étroitesse de sa bouche, de la douceur de sa langue. Mais elle le rendait complètement fou, comme un animal en rut. Il s’ôta brusquement d’entre ses lèvres, orientant sa massive queue vers le sol, là où Mona ne pouvait voir ce qui l’attendait. « MHHHH ! » Râla le colosse alors que de longs et épais jets de foutre chaud faisaient tressauter son sexe, le faisaient pulser encore et encore.

Agrippant fermement la chevelure de son amante, Helel mena son doux visage par-dessus le bord du lit, qu’elle puisse constater le cadeau qui l’attendait : une petite gamelle rose, dans laquelle reposait une quantité de foutre qu’aucun humain n’aurait pu offrir. Le démon afficha un sourire qui mélangeait un étrange mélange de cruauté et d’affection, alors que son emprise sur la chevelure de Mona devenait une délicate caresse.

« Je pense que tu dois avoir faim, mh ? » L’ordre, car c’en était clairement un au ton de sa voix, était clair. Puis, remarquant quelques gouttes sur ses belles chaussures cirées et luisantes, Helel grogna. « Nettoie bien ton maître avant de déguster ton repas. »


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La zone industrielle / Re : Appelles-Moi {PV} (We're back)
« le: mardi 28 janvier 2025, 11:41:00 »
Tout démon sachant dominer se doit de faire preuve de la plus grande des patiences. Helel était habituellement un maître à ce petit jeu, mais Mona parvenait à titiller une impatience rare, un besoin primal de faire fi des règles, de réinventer les ficelles du jeu. Les intemporels en tous genre savaient nourrir une placidité remarquable, habituellement. Alors le Grand-Duc se demandait-il sincèrement ce qui le rendait aussi obsédé.

Il se trouvait dans son manoir, perché dans un plan d’existence différent encore des enfers comme de la terre, lorsqu’une sensation de fourmillements s’empara de lui. Une grossière comparaison avec une alarme n’aurait pas été totalement hors de propos. Les démons étaient ainsi prévenus lorsqu’ils étaient invoqués par des mortels. Mais ce fourmillement intempestif devint bientôt frisson. Helel comprenait alors qui l’invoquait. Le livre. CE livre.

Ce n’était pas juste une ancre qui reliait Mona à son cruel maître. C’était aussi un mystère pour le beau diable. Et il comptait bien guider l’écrivaine à travers toutes les étapes qui leur permettraient de déchiffrer l’ouvrage. Ensemble. Quant à la nature de l’œuvre, c’était un secret qu’il divulguerait en temps voulu.
« Si tu me veux à nouveau, allonge-toi sur ton lit, et touche-toi pour moi. » Murmura Helel, ses paroles devenant texte sur l’ouvrage occulte. Lorsque ces mots quittèrent sa bouche, il se vit enveloppé de fumée grisâtre, en épaisses volutes qui ne laissaient rien paraître. Et lorsqu’enfin cette tornade cessa, il n’était plus.

En rejoignant le monde matériel, l’être métaphysique et astral qu’était Helel, se voyait revêtir une forme physique. Avec celle-ci venait la faim, la respiration. Mais il ne souhaitait dévorer qu’une chose, inspirer le parfum d’une seule personne. Il se trouvait maintenant dans un couloir qui lui était peu familier, mais l’odeur lui suffisait. Instinctivement, il savait de quelle porte s’approcher. Et il ne toqua pas, sa forme belle et bien physique devenant vapeur pour qu’il s’immisce à travers le matériau de cette faible barrière. Tel un fantôme.


Toujours informe, de par sa propre magie, le monstre observait avec délices le spectacle que lui offrait Mona. Même sans le savoir, la pauvre petite soumise donnait à son maître tout ce qu’il désirait. Il se faisait également violence, la laissant aller au terme de son rituel désespéré, se nourrissant de son impatience. Elle devait le sentir plus proche que jamais, dans cette pièce où avait eu lieu leur première rencontre. Malgré la nuit noire, il sembla que la pièce s’assombrit encore davantage.

« Ton rituel me satisfait. Voici ton démon. » Annonça la voix tonitruante du Grand-Duc. Il était totalement nu, toisant la petite forme de Mona alors qu’elle se touchait. Se sentait-elle incapable de bouger en réponse ? A s’en demander si elle rencontrait le bourreau de sa paralysie du sommeil ? Comme pour la rassurer quant à la réalité de ce qu’elle affrontait, Helel se pencha sur le corps moelleux de son amante préférée. Ses mains se posèrent contre ses épaules pour la plaquer dans son canapé, puis il lui mordit le cou. « Tes pauvres petits doigts ne pourraient jamais te contenter. » Affirma le démon. Et en guise de preuve, il glissa ses doigts contre ceux de Mona, dans sa pauvre culotte complètement trempée.

Helel était féral, un homme de peu de mots et de milliers de râles et grognements. Aussi, son plaisir à retrouver l’intimité de Mona ne s’embarrassa-t ’il d’aucun faux semblant, prêt à faire connaître son contentement par mille sons sauvages. Immédiatement, le fauve se mit à grogner de plaisir, sa poigne durcissant contre les petites mains de Mona, appuyant avec force contre son clitoris rendu gonflé par le plaisir, par l’anticipation. Mais ce ne fut que de courte durée, car Helel avait une autre idée en tête.

Attrapant Mona par la taille comme une petite brindille, il la souleva pour s’asseoir là où elle avait précédemment trempé le canapé. Puis, il la reposa devant lui, écartant les jambes pour qu’elle puisse prendre place assise, juste devant son sexe et entre ses jambes. Dans cette position, une main d’Helel vint chercher à nouveau l’intimité de Mona, tandis qu’il lui offrait le plus confortable des colliers : son bras.

La montagne de muscles qu’était le bras gauche du colosse vint entourer le cou délicat de la jeune femme, laissant sa gorge trouver une place naturelle au creux de son coude tandis que ses jugulaires se reposaient respectivement contre l’avant-bras et les biceps durs comme le marbre. Helel n’avait qu’à s’allonger un peu plus dans le canapé pour obliger Mona à s’affaler contre son torse musclé. Et en contractant ses muscles, le beau diable avait un contrôle absolu de l’oxygène dont il autorisait son amante à disposer. Ce qu’il démontra immédiatement.

« Si ton petit cerveau réfléchit trop, alors laisse-moi t’aider, ma beauté. Moins d’oxygène, plus de plaisir. D’accord ? » Susurra-t ’il à l’oreille de sa proie, penchant son visage contre sa tempe par l’arrière. Il n’écrasait pas sa trachée, se concentrant plutôt sur l’action de couper l’afflux sanguin dans le cou de Mona. Une asphyxie sans douleur, mais si efficace qu’à peine un peu plus de pression aurait fait s’évanouir la jeune femme en quelques secondes. Et cette torture s’accompagnait de bien pire encore. « Ne me fais pas croire que tes petits orgasmes du bout des doigts t’ont suffi ? Je sais qu’il te faut plus de violence. »

La télévision qui leur faisait face s’alluma. Son éclat était faible, quoiqu’un peu plus puissant que la pièce, pénombre face à l’ombre totale environnante. La scène qui se jouait était celle de leur rencontre au sommet de cette mystérieuse colline. Mais il semblait évident, de par ses angles, que ce n’était pas le résultat de caméra cachées ou autres artifices voyeuristes. La vision se déplaçait, insistant sur les muscles d’Helel et les courbes de Mona, comme si un directeur artistique avait lui-même filmé ces ébats sans que le démon ou sa proie ne s’en rendent compte. Alors et simplement, la réalité de ces petits jeux préliminaires s’imposait : Le beau diable comptait masturber sa petite chose lui-même, en lui offrant une recréation parfaite des ébats qui avaient empoisonné ses rêves et fantasmes.

« Je sais que tu en veux plus, que tu en as assez de te toucher sur tes souvenirs. Mais je suis là pour m’occuper de tous tes vœux. » Affirma le monstre de sa voix caverneuse aux ronronnements de fauve. « Je te veux encore plus trempée, encore plus impatiente. Et je t’offrirai plus d’humiliation et de douleur encore que la dernière fois. » Il déposa un baiser contre la joue de Mona, puis un autre, couvrant son petit visage d’affections alors même que l’étreinte de son bras sur son cou se raffermissait, et que ses doigts pinçaient, comprimaient plus intensément encore le clitoris de la jeune femme.

Cette réalité n’était pas un rêve, pas une expérience amenée par une drogue. Enfin, pas une drogue qui existait sur terre. Mais, comme dans un rêve, un voile semblait empêcher Mona de se questionner sur l’impossibilité de ce qui arrivait. Cette vidéo qu’elle devait savoir impossible, l’apparition illogique de son maître dans son salon. Et Helel, l’étranglant à chaque fois qu’il sentait une once de doute en elle, ne l’aidait pas à ouvrir les yeux sur la magie qui imprégnait chaque instant.

Les doigts agiles du beau diable accompagnaient chaque tressautement de hanches de son amante, poursuivant inlassablement la petite perle rosée au sommet de ses lèvres intimes, ne lui laissant pas une seconde de répit. Il encerclait dans un rythme appuyé et répétitif, cherchant à la rendre folle une nouvelle fois. Il voulait qu’elle jouisse jusqu’à se déclarer endolorie. Puis la faire jouir cent fois encore.

« Je pourrais te faire jouir jusqu’à la mort. » Seulement la petite mort ? Non, il était clair dans ses paroles. Son affection destructrice finirait sans doute par achever Mona. Et pourtant, cette perspective n’était-elle pas irrationnellement séduisante ? « Mais je me contenterai de te violenter si fort que toute personne voyant ton corps nu saura que tu m’appartiens. » Il déchira sa culotte comme du papier, s’offrant davantage le loisir de jouer avec sa petite chatte.

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L'Enfer / Re : And I said hello Satan... Helel, ah.
« le: mardi 21 janvier 2025, 14:42:47 »
Le petit gros observait Dany d’un air résolu. Il ne bougeait pas d’un pouce alors qu’elle s’avançait vers lui. Mais une grosse dure comme Dany savait lire les gens, elle réalisait surement que même si Robbie ne bougeait pas, ce n’était pas parce qu’il cachait un tour dans son sac ou parce qu’il était confiant en sa capacité à la battre, loin de là. Non, il avait juste l’attitude et la posture d’un type assez confiant de lui pour savoir qu’il parviendrait à désamorcer la situation. Les dernières paroles de Dany firent sourire le bonhomme, cependant, un sourire qui se répéta plusieurs fois, comme s’il se retenait de pouffer.

« Des invités ? Si vous étiez des invités vous seriez passé par la grande porte. » Robbie éclata enfin de rire. « Quand on est invité en enfer, on apparait devant c’lui qui nous a invité. On s’trimballe pas dans l’équivalent du quartier des camés et des putes pour aller au château, grosse bécasse. » Il fouilla dans sa poche pour en sortir une pipe et un vieux briquet à silex. « Z’en faites pas les gamins, j’étais con et naïf aussi mon premier jour, mais on s’y fait v’savez. »

Robbie n’avait rien d’un colosse, et encore moins d’un combattant. Il était évident que s’il avait dû affronter rien que Dany ou Charly seuls, il se serait fait plier en deux comme une brindille avant de pouvoir supplier une once de pitié. Pourtant, les menaces de la jeune femme le laissaient stoïques. Et ce n’était parce qu’il cachait un dangereux pouvoir, ou qu’il était plus fort qu’il n’en avait l’air. Non, loin de là.

« Tu vas faire quoi, la grosse balourde ? » Demanda le bonhomme un haussant un sourcil amusé. Les mortels qui arrivent ici. Toujours la même chose. « Me casser la gueule ? Me faire sauter un œil de l’orbite pour que ton frère y colle sa bite ? Me faire littéralement exploser la gueule entre les gros jambons qui te servent de cuisses ? » Il s’avança d’un air déterminé malgré la différence de carrure. « J’dois te dire un truc, gamine, on me l’a déjà fait. Tout ça et bien pire encore, même ! Et à chaque fois pendant que j’tirais mon dernier putain d’souffle, que j’voyais la fin arriver, et bah j’réapparaissait dans un autre coin daubé de c’t’endroit tout pourri. » Il tremblait légèrement. Pas parce qu’il mentait ou qu’il craignait fondamentalement Dany et Charly, mais parce que son éclat d’émotivité était bien réel.

La mort, pour les damnés, n’était qu’un état temporaire. Robbie ne savait plus depuis combien de temps il était là. Le temps s’écoulait différemment ici. Pas plus lent ou plus rapide, juste différent. Mais ce qui était certain, c’était que Robbie avait perdu le compte du nombre de fois où il avait eu le cerveau réduit en bouillie. Et si ça ne l’effrayait plus, lui, ces deux gamins complètement inconscients feraient mieux d’avoir très peur de ce qui les attendait ici.

« C’est un putain d’délire. Vous avez la chance d’être encore en vie et vous v’nez ici pour remuer la merde. Pourquoi faire, hein ? » Il fouilla une nouvelle fois sa poche pour sortir un sachet sale et taché, plein de pollen et de feuilles séchées, enfournant un étrange mélange d’herbe dedans avant de l’allumer. En quelques bouffées, sa mine se ramollit légèrement, un air légèrement ahuri et béat remplaçant sa mine crispée. Ça l’aidait à se détendre, même si ça coutait un peu plus de son âme à chaque fois. De toute façon, il était là pour l’éternité, pas vrai ? « Des invités mon cul, z’etes encore deux voleurs au rabais qui vont finir avec la peau en moins accrochés aux murs de Dité, ouais. » Il ricana grassement, quittant l’ombre oppressante de Dany. « Si ça t’fait chier que j’te dise la vérité, hésite pas gamine, j’suis pas fort. » Dit-il en écartant les bras comme pour s’apprêter à recevoir un coup.

De son vivant, la sincérité un peu crasse de Robbie lui avait toujours valu de survivre plus ou moins décemment. Sans doute n’était-il pas sans rappeler les vendeurs à la sauvette ou autres galériens débrouillards de la Toussaint, aux yeux du duo de choc. En comparaison, le reste de la populace invoquait des images tristes des dérives de la drogue et les conséquences d’une vie d’insouciance outrancière. Vides, animés seulement par des instincts primitifs. Ils étaient là depuis bien longtemps, pour certains. Mais il restait à voir si cet air habituel et cette sincérité toute en langage familier seraient suffisants à convaincre Dany et Charly qu’ils pouvaient se fier à Robbie.

Parfois, l’on apercevait dans les cieux de pierre brillante, des silhouettes de créatures ailées, des apparitions qui glaçaient inexplicablement le sang. Les démons parcouraient le domaine à la recherche de proies, de victimes dont l’âme était encore fraiche. Robbie pointa la plus proche du doigt, quoiqu’elle fût encore bien loin.

« Plus ces salauds sont forts, plus y sentent bien la peur, le plaisir. Et l’odeur des vivants. » Un petit rappel pour les deux. Leur odeur était particulièrement inhabituelle. « Surtout toi, la garçonne. Personnellement tu m’rappelles un bœuf dans une corrida, mais y’en a beaucoup qui aiment bien quand la viande est balaise. C’est plus marrant à briser, à c’qui paraitrait. »

Robbie conclut ses longues explications d’une nouvelle bouffée de sa pipe, laquelle le ramollit encore plus. Puis, il se mit en route le pas léger sans parler davantage. Il semblait évident que le simple but de ‘la mettre à ces enfoirés’ était loin d’être toute la vérité, mais c’était se fier à ce type ou avancer tous seuls.

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La zone industrielle / Re : Appelles-Moi {PV} (We're back)
« le: mardi 21 janvier 2025, 09:49:24 »
Helel éprouvait un malin plaisir à mentir sans mentir, à dévoiler des vérités à demi-mots pour troubler ennemis comme amantes. Peut-être une voix enfouie dans le subconscient de Mona lui murmurait-elle de fuir. Maintenant. Mais la magie qui enveloppait le démon était une chaine, une prison trop lourde pour que le petit corps de l’écrivaine ait la moindre chance d’en réchapper. Et le colosse se délectait ouvertement du tourment qu’il lisait sur son visage, qu’il sentait dans son parfum.

Le claquement de ses couilles bien pleines contre le cul indécent de Mona marquait leur union, comme de vulgaires et moites preuves de leur désir. Helel la tenait fermement, assez fermement pour lui laisser des marques douloureuses. Mais la douleur venait aussi de son sexe impétueux qui ne faisait preuve d’aucune once de pitié envers Mona, martelant si proche de son corps utérin que la douleur devenait inséparable du plaisir. Il sentait qu’elle aimait ça, et il s’amusait, sadique, à frotter et pousser contre elle, aussi profond que possible pour lui administrer un peu plus de cette infernale douleur.

Aussi, il accaparait son souffle, l’étouffant d’un baiser sans fin, aux bruits moites qui résonnaient dans la pièce et dans leurs crânes. Helel devait l’avouer, elle était incroyablement endurante pour une mortelle. Pourtant, à ne pas en douter, elle l’était bel et bien. Et sans doute n’y avait-il pas de rappel plus à propos de sa mortalité, que d’être confrontée à la brute épaisse qui cherchait à la baiser jusqu’à sa mort. La poitrine de Mona écrasée contre son torse musculeux, le démon pouvait sentir le cœur de sa proie battre à tout rompre.

« Ton cœur… Semble sur le point d’exploser. » Remarqua la créature infernale d’une voix mesquine, presque moqueur. Mais cette remarque acerbe avait été murmurée sur un ton doux comme le lait. C’était un rappel de la différence entre eux. Lui était encore prêt à continuer, des heures, des jours durant. La transpiration sur son torse n’était rien. Il lui mordit le cou fermement, avec l’intention très claire de laisser marques de dents, puis suçon tour à tour. « Je voudrais graver mon nom dans ta peau… Hmf… Mais je me contenterai d’ecchymoser ton corps de petite salope. »

Helel ne lisait pas les pensées à proprement parler. Simplement, son odorat était si poussé qu’il inspirait les idées de Mona à travers son parfum naturel. Elle souhaitait être utilisée, elle se rendait, comprenant sa faiblesse et son rôle. Un frisson parcourut le maître impitoyable, et sans doute pu-t-elle sentir les poils de son amant s’ériger sur son corps. Il buvait ses paroles jusqu’à en devenir fou. Alors même qu’aucun mot n’avait quitté ses lèvres.

« Tu aimes que je me branle avec ta petite chatte ? » Susurra le Grand-Duc d’une voix joueuse, sa domination encore trahie, affaiblie par une chair de poule teintée d’excitation qui parcourait son corps. Cette petite pute le rendait fou. Mais il ne devait pas céder à ses pulsions, à l’instinct brutal qui lui ordonnait de l’emmener avec lui, d’en faire son esclave. « PRENDS TOUT ! » Ordonna la voix de ténor.

Si Mona s’était sentie étouffée jusqu’ici, alors peut-être le second orgasme d’Helel la ferait-il simplement exploser. Il la compressait contre lui de tous ses muscles, et nul doute qu’une femme moins robuste en aurait eu quelques cotes fêlées. Sous les doigts affaiblis et délicats de l’écrivaine, sous ses cuisses moelleuses, la musculature statuesque du démon se contractait une dernière fois, et il explosa. En elle, contre elle, à un souffle de distance de ses oreilles. Le râle du beau diable était celui d’une bête sauvage, le genre qui paralyse de peur les instincts héréditaires de chaque humain. Comme le rugissement d’un prédateur ancestral.

« Hmmmmmm… Putain… » Doucement, sous les doigts gracieux de Mona, la bête sauvage se détendit, ses muscles bandés devenant plus confortables pour elle, son emprise étouffante se relâchant doucement. Le sexe du démon s’extirpa dans un dernier mouvement empreint de plaisir et de frissons, alors que le fruit de leur passion s’échappait d’entre les lèvres intimes de sa partenaire. « Tu peux garder ta liberté, cette fois-ci. » Annonça le magnanime tortionnaire en déposant délicatement Mona sur le lit.

« Mais avant que je te laisse partir. Nettoie. » C’était un ordre. « Regarde ce que tu m’as fait faire. Dans quel état tu m’as mis. Est-ce que tu ressens de la honte à être une petite salope ? De la fierté à m’avoir enragé ? »

Une nouvelle fois, il présenta son sexe à la superbe jeune femme. Elle devait comprendre de façon implicite, désormais, qu’il était de son devoir de nettoyer son maître après avoir sali sa divine queue de sa cyprine insolente. Bien sûr, le démon récompensait ces attentions de tendres caresses. Sur son corps meurtri, dans sa délicate chevelure. Il écartait les mèches collées par la sueur du front de son amante, posant sa main grosse comme le crâne de Mona sur sa joue pour l’encourager à l’engloutir davantage.

« Merci, Mona. » Remercia l’excentrique individu. « J’aimerais passer des heures à échanger sur nos vies, mais… » Il sourit légèrement. Difficile de dire pourquoi, cependant. « Nous avons tout deux des délais à respecter et des gens à satisfaire. Je ne sais pas quand nous nous reverrons. Le destin décidera. »



Un long mois avait passé, sur Terre tout du moins, le temps s’écoulait différemment dans les profondeurs infernales. Helel se demandait ce que Mona penserait de son silence. Il aimait se faire désirer, certes. Mais aussi et surtout, il savait créer une dépendance addictive. Se rendre indispensable. Manipuler, contrôler. Et Mona lui inspirait ce profond désir comme aucune mortelle ne l’avait fait avant elle.

S’était-elle évertuée à le rechercher ? Avait-elle tenté de trouver une trace de ce riche inconnu un peu étrange ? Si oui, elle se serait heurtée à tant d’impasses qu’il aurait été logique qu’elle se demande si tout cela n’était qu’un rêve. Mais ce ticket de train était la preuve qu’elle n’avait pas halluciné. Pourtant, le monde entier semblait vouloir la contredire. Plus de ligne téléphonique. Aucune trace d’Helel sur internet, à part des pages obscures et indéchiffrables d’occultistes en plein délire. Et pire encore, si la curiosité l’avait amenée à se rendre sur les lieux de leurs ébats, Mona constaterait que la maison n’existait pas. Non pas qu’elle n’existait plus, mais bien qu’elle semblait n’avoir jamais existé, remplacée par un énorme rocher.

Le seul indice était le livre que lui avait offert Helel. Initialement dépourvu de pages, celui-ci semblait révéler, petit à petit, un texte illisible dans un dialecte hyérogliphique. Etait-ce un tour de magie de bas-étage à base d’une ancre invisible et d’une fausse police de caractère ? Mais alors, pourquoi le texte, à mesure qu’il se dévoilait, semblait devenir de plus en plus compréhensible ? Mona était, certes, une linguiste d’exception. Mais quelque chose devait paraître inexplicable.

Ce soir, lorsqu’elle lirait à nouveau le livre, espérant sans doute quelques lignes de plus, elle verrait une seule phrase. Une phrase cryptée par cette étrange écriture, mais qu’elle saurait déchiffrer comme si on la lui murmurait dans l’oreille en français :

« Si tu me veux à nouveau, allonge-toi sur ton lit, et touche-toi pour moi. »

Dans le hall de son appartement, des bruits de pas lents et lourds semblaient retentir. Alors qu’elle finissait de lire la phrase, ceux-ci cessèrent.

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L'Enfer / Re : And I said hello Satan... Helel, ah.
« le: mardi 29 octobre 2024, 08:23:43 »
Helel était un des plus grands démons de l’orgueil que le monde avait pu voir. En cette qualité, il savait reconnaître, nourrir et entretenir l’ambition. La sienne, et celle de ses victimes. Il avait accepté d’innombrables contrats, certains pour son amusement personnel, d’autres à la recherche d’esclaves ou de pouvoir. L’équipe scientifique des Faucons Noirs était un souvenir limpide dans sa mémoire éternelle.

Beaucoup de gens avec qui il avait accepté de pactiser pensaient pouvoir le berner. Et dans sa perspicacité, Helel n’avait pas douté le moindre instant que James espérait l’entourlouper, ne jamais respecter sa part du marché. Mais le Grand-Duc avait lui-même pipé les dés. Après tout, c’était dans sa nature.

James possédait un groupe de surhumains, dont les pouvoirs découlaient d’un savant mélange entre science et magie infernale. Même si leur nombre était maigre, leur force de frappe était considérable. Et en perfectionnant sa formule, le leader des Faucons Noirs aurait pu bénéficier d’une façon fiable et redoutable de transformer n’importe quel enfant suffisamment solide en un véritable monstre.

La condition était simple : Helel désirait, en échange de sa participation, une dizaine de soldats issus de ce pacte. Il souhaitait encourager James dans ses expériences contre-nature, mais il souhaitait également en récupérer les fruits. Car le Grand-Duc n’était pas contre le changement, bien au contraire. Il était désireux de voir ce que pourrait accomplir son nouveau disciple, et d’en tirer profit si possible.



Dany et Charly avaient atterri dans les limbes. L’endroit où reposaient ceux qui n’avaient mérité ni l’enfer ni le paradis. Sans doute était-ce un lieu approprié pour deux âmes tourmentées comme eux. Mais l’instant de cette confrontation n’était pas encore arrivé. Non, il leur faudrait mériter cette sentence.

L’endroit était surprenamment serein, pour un plan infernal. Une plaine qui s’étendait à perte de vue, verdoyante sous un ciel bleu parsemé de quelques nuages. Comme une petite campagne dénuée de vie, autre que l’herbe courte qui jonchait le sol. Pas loin, un petit fleuve et un embarcadère miteux. Le fleuve semblait s’allonger à l’infini, vers un horizon qui noircissait de plus en plus. Le trou qui avait happé les deux esper n’était même plus à portée de vue. Ils avaient tout simplement changé de plan d’existence.

« Votre heure n’est pas arrivée. » Constata une voix lourde et graveleuse, teintée par l’âge et une touche de mélancolie. « Mais sans doute avez-vous quelque chose à accomplir. » Ajouta la figure qui se tenait dans le dos de Dany et Charly. La créature ressemblait à un corps momifié, dont seuls les yeux semblaient intacts comme au premier jour. Elle portait une longue tunique au millier de plis surplombée d'un capuchon qui teintait son visage desséché d’une ombre au noir abyssal.

Silence, inconfort. Le passeur des âmes rencontrait souvent ce genre de réaction. Et s’il avait pu sourire de ses lèvres dénudées, sans doute Dany et Charly auraient-ils vu l’esquisse d’un sourire sur le visage de Charon. Il était de son devoir d’escorter les défunts et visiteurs. Car l’enfer était moins fermé aux étrangers qu’il n’y paraissait.

« Le Grand-Duc avait été prévenu de votre arrivée. » Expliqua Charon, pointant de son doigt momifié une barque qui aurait pu tomber en poussière au moindre instant. Etrange, cette barque semblait être apparue subitement au bord de l’embarcadère. De même que leur commandant de bord, d’ailleurs. « Les vivants ne sont pas les bienvenus, mais si vous impressionnez le Grand-Duc, il vous invitera dans la cité de Dité. » Son pas lent soulevait la poussière du sol à mesure que Charon avançait.

Même si le passeur ne l’avait pas clairement dit, il paraissait évident que les deux arrivants étaient invités, voire contraints, de le suivre. Il prit place à l’avant de l’embarcation, ramassant une rame accrochée à la proue. Puis, sans un regard en arrière vers ses passagers, Charon se mit à ramer. Le temps était étrange en ces lieux. Tout paraissait aller si vite et si lentement à la fois. En seulement quelques inspirations, l’on en venait à se demander si quelques secondes ou plusieurs semaines s’étaient écoulé.

« Si jamais l’on vous attaque ou vous bloque, annoncez qu’Helel vous a invité. » La momie dit, brisant un silence long de plusieurs minutes. La barque continuait son chemin inexorable, et la végétation mourrait petit à petit, le sol passait de verdoyant à brun d’automne, puis à un noir calciné. Les premiers arbres que Dany et Charly voyaient en ces lieux étaient d’imposants chênes calcinés, auxquels pendaient des corps, depuis millénaires devenus squelettes. « Le destin de ceux qui échouent. » Précisa Charon, son regard rivé sur les cadavres abandonnés. « Le temps est infini en ces lieux. Alors, ne vous pressez pas. » Un dernier conseil avant la séparation.

Le ciel s’assombrit jusqu’à laisser un noir total, brisé par une lointaine lueur rouge. Encore une fois, secondes et semaines s’emmêlèrent, jusqu’à ce que la lointaine lueur deviennent une lampe éblouissante. Ils n’étaient plus dans les limbes. Le ciel noirci avait été remplacé par un plafond haut comme les cieux, un plafond de roche obsidienne et de pierres rouges à la lueur intense. C’était là le ciel des damnés et des démons. Mais, loin d’une tempête incessante maltraitant les luxurieux, il n’y avait là qu’une ville. Une gigantesque ville qui entourait la spirale, la descente vers les cercles intérieurs.

« Je dois vous laisser ici. Mais je vous retrouverai bientôt. » Charon fit signe aux deux de descendre, reprenant sa route sur le fleuve, qui s’enfonçait dans la spirale infernale. Pas de raccourci pour le frangin et la sœurette, apparemment. Ils n’avaient plus qu’à débarquer et trouver leur chemin.

Les enfers étaient moins dantesques que ce dernier ne les avait décrits. Il n’y avait point de tempête, et la ville qui attendait Dany et Charly était étrangement inattendue. Il aurait été facile d’imaginer une ancienne ville babylonienne de pierre et de grès, ou un cliché de geôles taillées dans la pierre rouge. Il n’en était rien. Cet endroit ressemblait à s’y méprendre à une ville européenne bâtie juste avant la révolution industrielle. Grands boulevards, appartements et même échoppes. Presque comme si les habitants y vivaient une vie relativement normale.

Cette ville cachait son identité, le cercle de la luxure. Le territoire des incubes et succubes en quête de proies, siphonnant éternellement des mortels piégés dans une spirale sans fin de débauche, mêlant douleur et plaisir. Les mortels en ces lieux avaient l’air de zombies, les yeux vides, marchant sans but. Certains étaient nus, baisant sans gêne dans la rue, d’autres visiblement drogués, assis et affalés contre un mur. Voilà qui n’était pas trop dépaysant, certainement.

« Faites gaffe les gamins. » Dit une voix bourrue mais avenante. Un homme d’à peine un mètre soixante, calvitie et grosse moustache, habillé d’une chemise un peu sale et d’un pantalon qui englobait le bas de sa bedaine hypnotiquement ronde. « Y le sentent quand quelqu’un devrait pas être ici. Ça les attire, les enculés. Ceux qui ont été baisés et drogués dix mille fois ça les intéresse plus. Mais d’la chair fraiche comme vous… » Il mima un frisson d’inconfort comme pour faire comprendre aux deux qu’ils ne voulaient SURTOUT PAS se démarquer. « J’suis Robbie, et j’suis prisonnier du cercle de la Luxure, comme vous. J’sais reconnaître les nouveaux, par contre. » Il ricana brièvement, avant d’arquer un sourcil. « Et j’pense savoir reconnaître les vivants. »

Il y avait quelque chose d’inexplicable. Mais comme une différence entre les prisonniers légitimes des enfers et des intrus encore vivants comme Dany et Charly. Comme une flamme dans les yeux qui refusait de mourir, là où la fumée des braises éteintes dansait tristement derrière le regard des mortels. Par rapport aux autres, Robbie semblait encore conserver quelques maigres braises. Par débrouillardise, ou car il n’était pas là depuis longtemps. Comment savoir ?

« Ici, y chassent les gens, essaient de les séduire pour aspirer un peu d’leur âme, d’les droguer pour les rendre plus facile à abuser. Quelqu’un d’mort peut pas s’tirer d’ici, mais vous, vous pouvez. » Il grommela. « Si j’peux baiser ces enfoirés en vous aidant à vous casser d’là, ce sera une victoire pour moi. » Ajouta Robbie, tendant sa main aux deux. Il avait l’air objectivement louche. Mais la triste réalité était qu’il le paraissait beaucoup moins que les autres coquilles vides d’humains qui peuplaient cet endroit.

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Le Palais Infernal / Re : Sorcellerie et trahison [PV]
« le: samedi 15 juin 2024, 01:01:32 »
Tous les démons étaient différents. Mais ce qui différenciait Helel des autres, c’était son étrange flair. Bien évidemment, tout démon pouvait renifler la peur aussi certainement qu’un homme inspire le parfum de sa bien-aimée. Mais le Grand-Duc était différent. Les notes indescriptibles de la terreur lui racontaient bien plus encore que de simples émotions, de basiques rictus qu’il n’avait nul besoin de magie pour traduire.

A travers leur délicieuse peur, le beau diable devinait, divinait, ce qui menait les petites magiciennes jusqu’à son antre. Oui, leur terreur avait comme discrète note, le parfum acide de l’envie et de la jalousie. Elles venaient chercher une vengeance, une vengeance pour un acte, un crime, qui était encore seulement sur le point d’être commis. Mais.

« Si jeunes. Et pourtant si douées. » Observa Helel, se laissant lourdement retomber sur sa chaise, jambe en équerre et doigts sur le bout de sa barbe. Elles masquaient admirablement les raisons profondes de leur peur. Mieux qu’elles ne le pensaient, en tous cas. Le beau diable devinait seulement la silhouette de celui qu’elles haïssaient tant. Il observa d’un œil intéressé le pendentif, un léger sourire aux coins des lèvres. « Voilà une offrande qui me change des sacrifices habituels. Un bel ouvrage. »

Le compliment du perfide Grand-Duc sonnait des plus sincères, car il l’était en très grande partie. Mentir devenait si facile, lorsque le mensonge s’enracinait insidieusement dans la vérité. Le problème étant qu’Helel n’était pas de ceux qui s’attachent à des babioles et autres talismans. Non, il faisait dans quelque chose d’à la fois beaucoup plus et beaucoup moins tangible : l’âme de ses proies.

« Voyez-vous, votre livre voudrait me vendre comme un monstre cruel, assoiffé d’âmes et de chair. Mais rien n’est moins vrai. » Menti sans honte le beau diable. « Cependant, il me paraîtrait insensé d’accepter un pareil ouvrage. » Il afficha une mine quelque peu désolée, masquant avec habileté le sourire carnassier que sa conscience voulait tant afficher.

Longuement, il réfléchit. Du moins, c’était ce que l’extérieur de son enveloppe laissait penser. Son esprit savait quoi proposer dès lors que la magicienne grecque lui avait laissé entrevoir le talisman. Elles étaient douées, elles étaient intelligentes, tirant sur les cordes du démon avec l’habilité de joueuses de harpe. Mais le beau diable était un tout autre instrument.

Il les observait sans se soucier de les gêner, insistant sur leurs courbes et leurs lèvres. Un sourire ornait les siennes, bras croisés sur son torse musculeux. Il faisait chaud, horriblement chaud dans l’étude du Grand-Duc. Était-ce normal ? Après tout, elles étaient en enfer. Mais cette chaleur n’était pas seulement comparable à un chaud jour d’été. Plutôt, c’était une chaleur qui s’immisçait sans consentement ni scrupules dans leurs bas-ventres. Le désir, le parfum envoutant du diable.

« Je viendrais à bout de tous vos soucis, et tout ça pour n’avoir qu’UN SEUL talisman confectionné au printemps de votre maîtrise magique ? Un mécène accepterait-il un simple tableau en échange de son financement à durée indéfinie ? » Il affichait un air de regret, laissant entrevoir son désir d’aider les deux jeunes femmes.

Mais après un moment de réflexion, Helel claqua des doigts, et un parchemin au texte enflammé apparut. Même les invocateurs les plus novices auraient reconnu là un document légal venu tout droit des enfers. Mais, si cela n’impliquait pas toujours de vendre son âme, il fallait bien faire attention à la moindre tournure de phrase. Bien sûr, il n’était pas dans l’intérêt du beau diable que ses clientes prennent leur temps pour lire les petites lignes.

« Si je ne peux vous faire signer votre âme, pourquoi pas votre service ? N’y voyez pas de mauvais jeu de mot ou de sous-entendu malintentionné. » Il plissa les yeux, affichant un sourire amusé mais avenant. « Je règle votre problème. Je vous donne ma promesse que ce contrat ne signe pas votre âme. En échange, vous passez une semaine dans ma demeure à fabriquer autant de ces runes que vous le pouvez. En conséquence de notre signature, vous avez également l’interdiction d’en produire pour toute autre partie, privée ou pub… »

Il n’en finissait pas ! Des secondes, minutes, peut-être même des heures de charabia légal. Et il faisait toujours aussi chaud, de plus en plus chaud à tel point que même une braise aurait pu en suer.

« Tout va bien, mesdames ? » S’interrompit le démon, se levant de son siège pour revenir derrière elles. Il posa une main sur l’épaule de l’une, l’autre sur l’épaule de sa consoeur, puis il se pencha légèrement vers elles, murmurant à leurs oreilles. « Il fait terriblement chaud ici, faites attention… Il ne faudrait pas que vous vous évanouissiez. » Pourtant, l’envie devait certainement mordiller les deux jeunes femmes, à plus forte raison quand le torse du colosse semblait être un reposoir approprié.

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La zone industrielle / Re : Appelles-Moi {PV} (We're back)
« le: dimanche 02 juin 2024, 16:48:34 »
Le livre. Il parlait à Helel. Il lui murmurait de le confier à Mona. Après tout, n’était-ce pas du ressort d’une écrivaine que de déchiffrer un tel ouvrage ? Mais la magie ancienne qui cherchait à s’évader n’était qu’une faible brise, comparée à la tornade violente de désir qui balayait les pensées et réflexions du beau diable comme de sa partenaire.

Mona n’était pas si loin de la réalité, à se demander si son amant n’était qu’une hallucination, le rejeton d’une drogue puissante qui l’aurait déracinée du véritable monde et de son banal ennui. Elle était bien droguée, profondément, une drogue qu’aucun scientifique n’aurait pu synthétiser. Et, goutte à goutte, le beau diable la lui insufflait, de ses lèvres, de son sexe et de sa semence. Même, de ses paroles enivrantes.

Pourquoi ce cadeau ? En guise de réponse, Helel sourit, avant de se pencher sur Mona pour humer son parfum, bruyamment, avant d’expirer de son lourd souffle chaud. Il ne comptait clairement pas répondre. Ses larges mains rêches vinrent à nouveau agripper la taille et le cul de l’auteure, les marquant de nouveau bleus possessifs, sans la moindre pitié ou compassion pour la douleur qui ravagerait Mona, une fois ce brasier éteint. S’il pouvait seulement s’éteindre.

« Je suis un démon. » Expliqua-t’il simplement, murmurant à l’oreille de sa proie. Bien sûr, il n’avait pas pour projet de dévoiler sa véritable nature aussi aisément. Plutôt, il nimbait chacun de ses mots d’une touche de sarcasme, faisant croire à Mona qu’il ne lui répondait qu’à moitié. « Un collectionneur d’âmes, de curiosités. Un perfide monstre qui t’a manipulée et droguée pour abuser de toi. » Sauvagement, il l’embrassa, s’appropriant chaque parcelle de sa bouche, tirant ses lèvres entre ses dents, suçotant sa petite langue féminine.

Il y avait une petite nuance, cette fois-ci. Car malgré son état altéré, presque second, l’écrivaine avait bel et bien offert son âme au démon. Ressentait-elle alors ce froid glacial, cette sensation de malaise, lorsqu’elle s’éloignait même juste un peu de celui qui la possédait corps et âme ? Et parvenait-elle à garder les pieds sur terre lorsque ce magnanime esclavagiste l’embrassait, ravivant un feu en elle qui balayait ce mal-être givrant ?

« Regarde-toi. Une petite chienne avide de caresses et de tendres injures. » S’amusa Helel dans de longs grognements. « Couverte de bleus, et pourtant… » Doucement, le démon attira la jeune femme vers lui, la tirant comme si elle ne pesait rien. Il la redressa légèrement sur ses genoux, face à lui, s’offrant à nouveau un mamelon érigé, non sans se lécher les lèvres d’appétit. Ses dents se refermèrent contre l’orbe, mordant jusqu’à laisser une marque alors que sa langue maltraitait le téton. Les bruits moites de ces attentions retentissaient dans les murs de la cabine, agrémentés des grognements approbateurs d’Helel.

Au diable les plans du Grand-Duc, ils volaient en éclat face à l’insistance de son amante, aux courbes endiablées de son corps indécent. Le démon se leva, ses bras entrainant Mona avec lui. La beauté meurtrie n’avait de choix que d’entourer la taille de son ravisseur de ses cuisses musclées, afin de ne pas finir par retomber au sol. Helel laissa alors ses mains glisser sous les cuisses de Mona afin de la supporter. La limite entre affection et possessivité était floue, encore plus maintenant que la jeune femme ne pouvait plus s’échapper. Une brindille, c’était ce à quoi elle ressemblait lovée dans cette montagne humaine. Humaine … ?

« Puisque tu tiens tant à être brisée, ma Mona. » Les paroles du Grand-Duc étaient caverneuses, profondes et rauques. Comme le son d’un fauve dévoilant ses crocs, menaçant sa proie avant l’inévitable mise à mort. D’ailleurs, la bête sauvage ne manqua pas l’occasion de mordre le cou de son amante, grognant de plaisir en lui laissant une nouvelle marque, un nouveau trait de peinture contre cette toile délicate. « Souffre pour moi, ma beauté. » Dit-il, son sexe dur se gorgeant à nouveau de désir, pressant contre les petites lèvres de Mona. « J’espère… Que tu me supplieras de te laisser partir. »

Un sourire carnassier, avant que le monstre n’empale son amante sur son sexe, un long râle de plaisir quittant ses lèvres. Elle s’était resserrée si vite, et de surcroit, la queue bien dure du mâle semblait encore avoir pris de son volume. La limite entre le plaisir et l’agonie se faisait plus floue encore, mais c’était bien là ce qu’il en coutait de jouer avec un démon. Pire encore, d’avoir l’audace de triompher ne serait-ce qu’un instant.

Son front se posa contre celui de son amante, leurs souffles s’emmêlant alors qu’il se mouvait lentement en elle. Malgré leurs récents ébats, elle était encore terriblement serrée, et le sexe du Grand-Duc peinait à s’enfoncer en elle. De temps en temps, un râle quittait les lèvres du beau diable, au gré des spasmes de son amante. Pour masquer ses propres gémissements et ceux de son amante, Helel s’empara de ses lèvres, trahissant à quel point il était affamé de sa Mona.

Agrippée aux épaules de son amant, la pauvre petite chose si fragile devait sentir le moindre des muscles de son bourreau se contracter à chaque mouvement, comme une démonstration de force menaçante. Helel contractait jusqu’à ses fesses musculeuses, guidé par le désir animal de grapiller le moindre millimètre de cette intimité cannelée, de ce fourreau qui lui paraissait taillé pour son sexe.

Aussi lent que ses premiers coups de hanches, le baiser moite et désireux du démon se traduisait tant par de petits baisers alternés rapidement que par de longues caresses de sa langue contre celle de Mona. Il entrouvrait légèrement les yeux lorsqu’ils marquaient une pause, sourire en coin. Rien ne le rendait plus fou que de sentir les gémissements et soupir de Mona vibrer contre sa bouche, contre sa langue. Et elle avait le loisir de sentir son amant faire de même.

« Peut-être que je devrais te garder ici. Pour toujours. » Murmura le démon à l’oreille de son amante.

15
Peu importent les masques. Peu importent les déguisements et mensonges. Le parfum d’un infernal est toujours teinté par le soufre.

Nombreux étaient ceux qui disparaissaient du jour au lendemain, dans la cour de Lucifer, mais les démons de la Goétie étaient une espèce à part. Ils étaient plus purs, plus puissants, et leur absence se faisait immédiatement ressentir. Leurs légions devenaient incontrôlables, leur domaine tombait dans le désarroi et le chaos. Et tout cela n’était pas bon pour la stabilité de la cour infernale.

 Helel, le bras droit de Lucifer, savait faire preuve d’une subtilité et d’une patience qui manquaient cruellement à son espèce. En cette qualité, il était de ceux que le Déchu envoyait enquêter sur les tenants et aboutissants des disparus. Au même titre, il était chargé de punir ceux qui s’étaient avérés coupables, et d’offrir aux héritiers leurs dus.

Orobas n’était pas le démon le plus influent ou puissant qui soit, mais il l’était suffisamment pour que son absence à la cour se fasse remarquer. Lucifer avait aussitôt dépêché Helel, lui ordonnant de trouver la personne qui viendrait rétablir l’ordre dans le domaine du disparu. La priorité n’était pas à l’enquête, elle était à l’ordre et à son rétablissement le plus prompt.

Tant de contrats, tant d’alliances et d’allégeances. Helel s’informait sur le moindre détail de l’existence de son confrère, scrutant le plus infime petit caractère de sa biographie et de ses contrats, d’un œil de faucon. Il était de coutume pour les domaines d’être réattribués aux descendants et aux plus anciens disciples d’un démon, lorsqu’il disparaissait. Beaucoup des noms figurant sur ces contrats millénaires, n’étaient aujourd’hui plus d’actualité. Âmes damnées, âmes consumées, âmes délivrées.

Un nom piqua la curiosité du beau diable, cependant. Le nom ancien d’une diablesse qu’il n’avait connu que de très loin, lors de sa précédente existence. Saareth. Les yeux du monstre s’attardèrent sur le moindre détail de ce contrat démoniaque. A n’en pas douter, elle était l’héritière légtime d’Orobas. Mais il y avait un léger problème.

« Disparue. » Grommela Helel. Disparue, et depuis quelques temps déjà. Mais Helel n’était pas chargé de traquer les déserteurs pour rien. Personne en Enfer ne possédait un odorat aussi puissant que le sien. Et ce n’était pas juste l’odorat d’un loup en chasse, loin de là. Il pouvait sentir les émotions, de la peur à l’apaisement, aussi certain qu’un humain pourrait inspirer et reconnaître le parfum d’un être cher. Orobas était hors de portée. Mais pas Saareth. « Saareth… » Murmura le beau diable, fermant les yeux comme pour aiguiser ses sens. Il tenait dans ses mains le contrat qui la liait à Orobas, et sa simple signature lui suffisait à la retrouver.

Une auberge qu’il avait autrefois connue, un lieu mythique de Nexus. Un endroit qui avait vu défiler son lot de célestes et d’infernaux, mais même de créatures plus exotiques encore. Helel n’était pas du genre à se laisser passer inaperçu. La grande stature de sa forme physique faisait de lui une attraction pour les yeux vagabonds de la foule, ne cessant d’attirer l’attention que lorsqu’il s’assit enfin, cachant un peu sa carrure de colosse.

Bras croisés sur son torse, il observait la danse de Saareth. Ses yeux ne bougeaient pas comme ceux des humains, inexplicablement aliens. Il suivait ses mouvements avec une précision effrayante, sans jamais cligner ou sourciller, iris rougeoyants figés sur ceux de la diablesse. Il la sentait, l’odeur des enfers qu’elle tentait, volontairement ou non, de cacher à cette foule de mortel. Elle se mêlait au bétail, aux insignifiants. Quelle déchéance, pensa le beau diable. Une diablesse de ses talents ?

Helel croisa ses lourds bras sur son torse musculeux, ne quittant pas le regard de celle qu’il était venu chercher. Il lui laisserait le loisir de terminer ce petit jeu auquel elle jouait, conscient que leur nature les attirerait l’un vers l’autre, comme un magnétisme contre lequel aucun d’eux ne pouvait réellement lutter.

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