La zone industrielle / Re : Appelles-Moi {PV} (We're back)
« le: lundi 02 juin 2025, 20:43:24 »Et comme preuve de la réalité de cette rencontre, restaient les marques sur le corps de Mona, ce livre étrange dont les secrets se dévoilaient d’eux-mêmes au compte-goutte, plutôt que se laisser percer d’un coup par l’esprit inquisiteur de la petite humaine. Et la lourdeur de l’instant, de l’atmosphère, laissait deviner que de nouvelles marques adorneraient la toile qu’était le corps de Mona, après cette rencontre.
Mais cette fois, le démon en voulait plus. Lui aussi était soumis à cette loi cruelle, qui réclamait sa partenaire avec un peu plus d’insistance à chaque rencontre. Il y avait un besoin palpable dans la façon dont il la contraignait de ses énormes bras, une possessivité malsaine et obsessive. Presque comme s’il lui refusait de pouvoir fuir. Une étreinte aussi confortable qu’étouffante.
Mona pouvait sentir le sexe collé contre ses fesses durcir à mesure qu’elle perdait pieds et conscience. Comme si Helel réagissait à sa détresse par une approbation totale. Etait-ce d’ailleurs seulement, « comme si » ? Non, le démon ne s’en cachait même pas. A vrai dire, il serrait plus fort en réponse à la faiblesse de sa belle, délicieuse petite Mona. Son corps de muscles et de fureur ondulait contre elle, son chibre brulant caressant tendrement la raie de l’humaine alors qu’il dansait contre elle.
« Je vais t’enlever, ma belle Mona. » Annonça le beau diable, susurrant cette menace doucereuse à l’oreille de son amante. « Peu m’importent tes obligations ou tes objections. »
Il la manipulait à la perfection, la maintenant à la lisière de l’orgasme, de cette petite mort qui se transformait en véritable mort. Frustration et jouissance formant un cocktail dans laquelle il laissait son amante s’enivrer, non sans lui-même se perdre dedans.
Puis, lui offrant une petite libération, deux de ses doigts impitoyables s’enfoncèrent en elle, raclant avec insistance les renflements de son intimité, alors que sa paume fermement pressée massait son petit clito enflé. Son rythme accompagnait les inévitables ondulations du bassin de Mona, que ce soit celui de ses doigts, de sa paume ou de son corps tout entier. Leur danse était dangereuse, sensuelle. Superbe et terrifiante.
« Tu es magnifique. Meurs pour moi. » Ordonna le monstre d’un ton ferme et impérieux. « Souffre la plus agréable des morts. »
L’étreinte de ce serpent touchait à sa fin. Les bords de la vision de son amante devaient être du noir le plus prononcé, à cet instant. Et peut-être l’orgasme la terrasserait-elle, accompagnant son plongeon vers l’inconscience de spasmes sensuels. Bien évidemment, son heure n’était pas venue. Helel avait encore un besoin, une obsession, de cette femme parfaite, de ce jouet sans pareil.
…
L’âme de Mona lui appartenait déjà, là n’était pas la question. Mais détenir l’âme de quelqu’un en des termes législatifs était bien différent de conquérir l’esprit et les pensées d’une victime. Helel n’aurait su s’arrêter à un simple bout de papier signé par l’existence d’un collier. Il voulait que Mona le supplie encore et toujours, lui demande jusqu’à l’autorisation de respirer, d’être.
« Hmmmm ! Putain… » Une voix rauque et tonitruante retentissait dans les oreilles encore bourdonnantes de Mona. « Détends ta petite gorge pour moi, ma belle petite chienne. »
Même inconsciente, l’auteure était un jouet pour Helel. Il lui baisait allègrement la bouche alors qu’elle était allongée dans des draps de satin blanc. Une main lui maintenait fermement le crâne en place tandis que le démon s’insinuait en elle. Il râlait de plaisir, grognait comme une bête sauvage, s’offrant la gorge de Mona sans le moindre souci pour le fait qu’elle dorme paisiblement.
La vue de la jeune femme, si elle était encombrée par le bassin tracé de son amant et ses abdos ciselés, lui permettrait bien vite de constater qu’elle était encore dans un lieu inconnu de ses souvenirs. Une pièce de taille moyenne, au décor sobre mais bien présent, qui n’était pas sans rappeler un décor victorien dont les grandes fenêtres donnaient sur un ciel bleu, le tout accompagné du bruit des vagues à l’extérieur. Un paysage bien différent de ce que le folklore attribuait à l’endroit où elle se trouvait : un pan des enfers.
« J’espère que tu as bien dormi, ma petite chose. » Déclara affectueusement le beau diable, sans pour autant arrêter ou même ralentir dans ses ondulations. A l’inverse, il poussait même un peu plus profondément dans l’étroite petite gorge de Mona, maintenant qu’elle était enfin réveillée. Mais elle pouvait sentir qu’endormie ou non, rien n’avait d’importance que le plaisir d’Helel lorsqu’il l’utilisait ainsi. « Oui, je t’ai enlevée. » Confirma-t’il sans qu’elle puisse lui poser la question. Elle était totalement nue, endolorie, pendant qu’il l’utilisait après avoir pris le temps de s’habiller, revêtant un smoking propre et admirablement repassé.
Etait-ce trop ? Même avec toute la dévotion de Mona, se faire ainsi ravir par son bourreau pourrait peut-être l’affoler. Mais cette tension entre peur de l’inconnu et désir était l’instrument dont Helel jouait le mieux. Il caressait presque amoureusement le dos nu de son amante tandis qu’il l’utilisait sans scrupules, comme un jouet à sa merci et dont le consentement était éternel et implicite, ou peut-être simplement inconséquent. Il ne pouvait contrôler ses instincts.
« Putain… » Grommela la bête sauvage alors que ses mains se crispaient de plaisir. Il ignorait si Mona cherchait à lui donner du plaisir, si elle était complètement réveillée et consciente de l’étroitesse de sa bouche, de la douceur de sa langue. Mais elle le rendait complètement fou, comme un animal en rut. Il s’ôta brusquement d’entre ses lèvres, orientant sa massive queue vers le sol, là où Mona ne pouvait voir ce qui l’attendait. « MHHHH ! » Râla le colosse alors que de longs et épais jets de foutre chaud faisaient tressauter son sexe, le faisaient pulser encore et encore.
Agrippant fermement la chevelure de son amante, Helel mena son doux visage par-dessus le bord du lit, qu’elle puisse constater le cadeau qui l’attendait : une petite gamelle rose, dans laquelle reposait une quantité de foutre qu’aucun humain n’aurait pu offrir. Le démon afficha un sourire qui mélangeait un étrange mélange de cruauté et d’affection, alors que son emprise sur la chevelure de Mona devenait une délicate caresse.
« Je pense que tu dois avoir faim, mh ? » L’ordre, car c’en était clairement un au ton de sa voix, était clair. Puis, remarquant quelques gouttes sur ses belles chaussures cirées et luisantes, Helel grogna. « Nettoie bien ton maître avant de déguster ton repas. »