Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Em

Pages: [1] 2 3 ... 7
1
[Je préviens qu'Em est complètement en mode inutile en ce moment]

– Alors, mais, pas du tout, je suis absolument pas torchée !

Alors, j’avoue que de dire cette phrase, et ce malgré le fait que je viens de me planter la gueule dans le canapé, ne persuaderait même pas un mioche, mais j’vais quand même pas laisser une cruche me prendre pour un c…

Okay, sacrée paire de seins qu’elle a là, d’ailleurs. Oh mon Dieu, son lycée a dû être in-fer-nal. Oh, ouais, carrément. Et avec cette tenue ? Pfouah ! J’te parie qu’elle peut réussir juste en rapportant un café à la bonne personne et en se penchant assez bas pour ramasser un crayon !

– Purée, faites qu’elle ne soit pas malade avec tout ce que vous avez ingurgité.

Ah merde, j’ai pas fait attention. J’ai rien écouté. En même temps, ses loches me fixent, ce serait impoli de ne pas lui rendre la pareille. Okay, concentre-toi, ma grande, lève la tê—Non, pas trop haut ! Plus bas, plus bas, plus b—ah, voilà, bonne hauteur. À la hauteur des yeux. Et garde le contact visuel. Souris. Allez, un petit sourire, du genre pas trop creepy, pas trop… Gneeeeh, si le reflet dans le miroir est une bonne indication, j’crois que je devrais peut-être laisser tomber l’effort.

- Puis-je te demander comme vous vous êtes rencontré avec les filles ? Tu dis être une groupie, mais je m'étonne de ne pas me rappeler de ton visage. Ca veut donc dire que tu n'es pas venue aux dédicaces, c'est un peu étrange pour une fan qui se laisse cribler de signatures comme ça.

– Gné ? Moi ? Oh, bah, j’ai r’connu Nessa, moi ! Elle traine dans l’même bar qu’moi ! Et pis, les verres s’enchainent, elle appelle les keupines, les keupines viennent, on picole, et après, on picole, et après, on picole encore, et puis après, y’a la Bettie qui dit qu’on peut rire encore chez elles, donc moi, j’viens avec, parce que j’ai super super envie d’continuer ! Donc les autres sont revenues, on est revenu ici, et on a picolé, on a joué à la bouteille, et à Signer le Cul d’Em. Alors, j’ai beaucoup perdu.

Je m’arrête un peu, et je la regarde dans les yeux un moment, puis je souris encore, avant de me pencher sur elle, et j’lui fait un petit snif snif.

– Héééé, ça sent l’bureau d’riche, ça, m’dame !

Je passe par-dessus le canapé avec une petite roulade, non sans me péter la jambe sur la table du salon. Le son, mon Dieu, le son de mon pied, le gros « BOUM », j’peux juste pas. J’peux pas m’empêcher de rire. Je ris, et je ris, et je ris, tout en essayant tant bien que mal de remonter sur ce putain d’canapé qui m’échappe. Donc, je laisse tomber, et je roule, jusqu’à me retrouver devant la meuf qui s’est pointé, la gueule sur ses genoux. J’essaie de lever les yeux, mais ma tête est trop lourde, donc je regarde plutôt son nombril.

– Et toiiii ? D’où tu viens ? Rencard ? Oh ! Oh ! Est-ce qu’il est beau et fort et grand ?

Franchement, je ne m’explique même pas ma fascination soudaine pour la vie sexuelle d’une meuf que je viens de croiser, mais objectivement, je crois que c’est l’alcool.

Je donne un petit coup de nez, je renifle l’air, et je devine, à l’absence d’odeur suspecte ou particulière, que madame a été fort sobre et bien comme il faut ce soir. NULLE !

Je fais même plus gaffe à ce qu’elle dit, d’une part parce que je m’en fous, et de l’autre, parce que j’essaie de comprendre comment une nana aussi mims qu’elle a pu réussir à passer une soirée sans se faire tringler comme il faut. Non pas que faut forcément que les gens baisent, mais c’est Seikusu, quoi ! C’est marqué dans le nom ! Le quartier chaud de la ville, c’est presque l’INTÉGRALITÉ de cette putain de ville, et c’est pas un accident.

Je parviens à arquer la nuque et lever les yeux vers les siens et de croiser son regard.

– Téhéhéhé ! On t’a déjà dit que tu es mims ? Tu veux un baiser, chérie ? ♥

2
Centre-ville de Seikusu / Re : Quand la musique est bonne [PV Em]
« le: mercredi 11 décembre 2024, 22:27:53 »
– On pourrait presque croire que c’est chez vous Seto, vu comment vous le connaissez si bien cet appartement…  Vous devez rendre souvent visite à Emily j’imagine. Ou peut-être que vous cohabitez ensemble ?

Je jette un coup d’œil sur Seto, et je le prends de cours pour qu’il ne se retrouve pas dans un mensonge qu’il ne gardera pas en tête de toute façon une fois quelques verres alignés. Pas qu’il soit moins malin qu’un autre, mais on dirait que presque que, par habitude, il est trop honnête pour son propre bien, et en ce cas-ci, maintenant qu’on a attiré Rubis dans notre repaire, je compte bien l’entourlouper bien comme il faut, et c’est pas Seto qui va y arriver.

– Alors, ouais, il passe pas mal de temps ici. Quand il vient à Seikusu, quoi, ou quand il s’ennuie de la pauvre petite Emily qui est toujours toute seule~

Même sans que je le regarde, je le sens presque rouler des yeux dans l’ombre.

Seto est ma goule, et les goules, bien qu’ils perdent beaucoup de leur naturel envers leur domitor, restaient quand même des humains avec leurs émotions propres. Si Seto est et sera à jamais incapable de me nuire volontairement, tant les liens que la vitae avait créé entre nous étaient maintenant bien trop forts, cela ne voulait pas dire qu’il y avait perdu tout libre arbitre. Il était encore capable d’autonomie, parce que mes besoins ne sont pas ceux d’avoir un automate à mes ordres. J’aurais pu en faire un robot, mais à quoi bon ? Il était beau, fort, riche et avait beaucoup de succès, en plus d’avoir de nombreux contacts. Ruiner tout ça pour en faire une loque servile, c’est un sort que je réserve à ceux que je hais, et Seto, je ne le hais pas.

– Alors… Quel est le programme de la soirée ? Si vous avez besoin de quelqu'un pour faire des cocktails, je… Je sais en faire quelques-uns… J’ai un de mes collègues qui m’a appris deux trois petites choses, si jamais vous en avez envie, dites-le moi !

Après un bref coup d’œil pour confirmer ma pensée, Seto se dirige vers le salon et prit place à côté de Rubis, alors que je me dirige vers le bar. Je bois pas, normalement, parce que je n’en ai pas besoin, mais Seto y reste affectueux, donc il y a un peu de tout ce qu’un bartender pourrait vouloir ; de la vodka, du rhum, de la tequila, du gin, de la crème irlandaise, du whiskey, du cognac, des sirops, et dans un frigo, il y avait même différent types de jus. Rien de bien bio, c’est juste pour de la saveur, mais même. Pour Rubis, je choppe une bouteille de grenadine, une bière, des cerises au marasquin, du sirop à la cerise et, avec des mains plus ou moins expertes, je mélange le tout. Pour Seto, rien de plus simple ; il y a une grande bouteille de saké, et pas le truc qu’on trouve au supermarché, hein, c’est une bouteille de saké artisanal, parce que s’il y a bien une chose que Seto déteste, c’est le saké de grande production. Je lui verse un verre, puis je reviens vers les deux.

Pendant mon absence, semblerait que Seto avait pris la peine d’expliquer le programme.

– Eh bien, avait-il dit avec son sourire charmant habituel. Le programme de la soirée, c’est juste de passer un bon moment. Emily dit que tu travailles beaucoup, sans vraiment prendre de temps pour toi, donc profite de notre présence pour te changer les idées.

Je passe devant eux, et je me penche pour poser les verres sur la table, avant de regarder Rubis.

– Faut bien, cette pauvre petite chose n’oserait pas prendre une journée de congé si on ne lui cassait pas un bras. Et encore là, elle trouverait un moyen de se faire convaincre d’aller bosser. Ah, et de la musique, ouais ! de la musique !

– Tu savais qu’Em chantait ? dit soudainement Seto.

D’instinct, je tourne la tête vers Seto, parce que pourquoi il parle de ça, lui ?

Il indique le micro posé sur le meuble de la télévision.

– Emily a passé quelque temps aux États-Unis et en Allemagne. À une époque, elle voulait être artiste-chanteuse.

– Oh, ta gueule, lui dis pas ça ! que je réponds.

– Et elle a même fait quelques chansons sous des pseudonymes.

– C’est pas vrai !

– Même qu’il y a trois ans, elle faisait la tournée avec Black Lips, et elle avait même remplacé certaines chanteuses et même certains chanteurs pendant leur performance.

Je ne rougis pas, à défaut d’avoir le sang qu’il me faut pour le faire, mais je fusille Seto du regard ; et lui, il sourit, parce qu’il sait, ce connard, que j’aime chanter, mais pas devant les gens. L’avantage d’être ce que je suis, c’est que ma voix est très modulable, et donc chanter est facile. Cela ne voulait pas dire que j’avais nécessairement envie de me foutre dans la merde.

– Allez, Emily, ne fais pas un menteur de moi, montre-lui.

Je continue de le regarder, puis je regarde Rubis, et encore Seto, avant de grommeler quelque chose à voix basse, et je me dirige vers le décodeur, lequel était également branché au micro et à des amplificateurs. Je me penche bien bas, ce qui laisse amplement le temps à Rubis de voir la naissance de mes fesses sous ma jupe, et je règle les paramètres de la machine, avant d’y glisser un disque sans écriture, et de lancer une chanson sur le disque.

– J’te jure que si tu me le fais regretter, Seto…

– Chante, allez !

Je roule des yeux et je prête donc ma voix à la chanson. La mélodie, douce, me vient naturellement, et j’écoute attentivement les signaux musicaux pour arriver à y glisser ma voix, apportant le micro à mes lèvres.

“ Step forward and meet a new sunrise
A coward is shivering inside
Today I'll be a friend of mine
Who swallows suffering with smile”

Du coin de l’oeil, je remarque le genou de Seto qui s’approche de celui de Rubis, et je le vois même approcher sa main de son épaule, et de l’enlacer plus près. Je m’approche donc du duo, puis je place mes jambes de chaque côté de celles de Rubis, avant de grimper sur elle à califourchon, une main sur son épaule, l’autre au micro.

“ I drew a different reality
With unconditional loyalty
Ego hardly can be piqued
'Cause I'm selfless”

Je m’approche un peu d’elle, frôlant son corps du mien, pressant mon buste au sien, avant de renverser la tête alors que la guitare se lance, et de ma gorge jaillit une voix gutturale et sauvage.

“Scale armour blaze!”

Je me penche sur Rubis, et je lui caresse la joue de la main sur son épaule.

« Virgin innocence ! »

Et je continue la chanson, et je m’adonne à ma performance. Putain que c’est bon. Putain que j’aime faire résonner ma voix. J’aime tout. Et je sens l’énergie monter en moi. Mes cheveux se balancent librement, mon corps se mue, et j’ai envie de brûler. J’ai chaud. Tout en étant sur Rubis, ma main quitte sa joue et se pose sur la cuisse de Seto, d’abord près du genou, et après un peu plus haut.

3
Centre-ville de Seikusu / Re : Quand la musique est bonne [PV Em]
« le: jeudi 05 décembre 2024, 05:58:30 »
Alors, je m’attendais à une réponse à la con, du genre « Ah mais j’ai eu des relations sexuelles ! » ou un truc du genre, comme toute personne normale, mais ce que Rubis me déballe, c’est littéralement le plus soudain condensé de sa vie personnelle que j’me suis jamais attendu à entendre, et alors qu’elle me parle de pipe et de branlette espagnole, je la regarde avec la plus énorme paire de billes que j’ai fait de toute ma vie.

– Alors, lui dit-je en ravalant un peu ma surprise. T’es peut-être pas naïve, mais j’commence à croire que t’es peut-être une salope cachée sous des airs seins… euh.. saints. Et pour répondre à ta question, ma grande ; maximum, je te parlais du mouvement, ouais, ou peut-être un massage. Mais je vois que j’m’inquiétais pour rien ; je me demande jusqu’où t’es allée, maintenant, avec ton bâtard d’ex.

Et pour une fois, je dois admettre que mon intérêt pour ce que pouvait baver cette sainte-nitouche à bonnet DD venait de grimper en flèche ; quel autre secret se cachait donc dans cette petite mémoire de p’tite femme ? Et qui d’autre le savait ? Est-ce qu’elle se pait ma gueule depuis des mois ? Non, sans doute pas ! Je l’aurais vu, si ? Si ?!

J’allais lui poser encore plus de questions quand Seto réapparut, et pour la première fois de toute la soirée, cette fois-ci, j’ai eu une envie féroce de lui en coller une. Comment osait-il interrompre la conversation la plus passionnante de la soirée ? Et tout ça pour une paire de verres, en plus. Je prends mon verre et je crois que je devais le regarder bien fixement, parce que Seto me lance un coup d’œil, puis un vers Rubis, et encore une fois vers moi. Et le tout ponctué des sons de galoche que les deux hormonaux cachés derrière le pseudo-yakuza, qui commençaient sérieusement à me taper sur le système.

– J’interrompe quelque chose ? demande-t-il au bout d’une seconde.

– Heu… Je… Je pense que… Qu’il serait peut-être judicieux de… Rentrer à l’intérieur et envisager d’y poursuivre la soirée ou d’aller ailleurs alors… Non ?

– Ah… oui, sans doute. Mais je crois qu’ils commencent à remballer à l’intérieur. Apparemment, il y a des disputes au sein du personnel.

Je ne dis rien.

Je suis curieux. Je veux en savoir plus sur Rubis. Et maintenant, je vais être honnête, j’ai envie de voir jusqu’où elle va, si ses hésitations sont jeté aux vents.

– Bon, bah, on va chez moi, alors.

Seto me jette un coup d’œil surpris.

Je lui en renvois un autre.

Il comprend immédiatement que, par « chez moi », j’entends bien sûr « chez lui », parce que… ben, j’ai pas de chez-moi, après tout. Un jour. Mais c’est dur de faire du fric dans cette ville de merde. Y’a toujours une raison ou une autre pour le perdre ; si c’est pas la coke et les putes, tu te fais littéralement dévaliser, ou hacker ton compte en banque. Tu t’en sors absolument jamais. Pas étonnant que la criminalité est aussi élevée ; ils essaient tous de compenser pour les pertes engendrées par les coups fourrés que d’autres merdes comme eux leur causent. Et du coup, ils s’en sortent pas.

Il regarde Rubis et lui adresse un sourire rassurant.

– Il y a quelques chambres d’amis, et ce sera surement plus agréable de commencer le week-end avec des amis que seule à la maison, non ?

Pas que je comptais lui laisser le choix, de toute façon. Je lui attrape le bras et je m’approche de son oreille avant de souffler doucement dedans ;

– Allez, quoi. J’suis sûr que si on joue nos cartes comme il faut, on va pouvoir voir Seto sans sa chemise. Imagine ; beau, grand, musclé, viril, et il peut même faire ce truc avec ses pectoraux. Sisi.

Je m’approche encore plus, et bien silencieusement, je lui dis.

– Et peut-être qu’il fera danser les jumelles~

*** Description de l’appartement de Seto Emily ***

L’appartement d’Emily se trouve au cœur de Seikusu, dans le quartier légèrement plus huppé de la ville, et au sommet d’un petit immeuble à huit logements. Il est d’ailleurs le seul appartement jouissant de quatre chambres, ce qui était relativement exceptionnel dans la ville pour le mentionner ; Seikusu était une ville principalement orientée vers la carrière et l’industrie, ce qui faisait que les appartements étaient rarement de grandeur suffisante pour abriter une famille. Mais les gens comme Emily savaient se procurer les belles choses, surtout quand Seto était celui qui payait la facture.

La pièce principale est un espace ouvert qui s’étend sur environ trente mètres par douze, avec un grand salon, une petite salle à manger et une cuisine en une pièce, bien que la cuisine soit séparée du reste par un paravent. Une grande baie vitrée laisse entrer toute la lumière de la ville (et du voisinage) dans la demeure, ce qui laisse les arrivant voir leur environnement avant même que les lumières ne soient allumées. Contrairement aux fenêtres habituelles, ce n’était pas un panneau de tissu qui couvrait la fenêtre lorsque les occupants visaient l’intimité, mais un panneau de fer qui couvrait complètement la fenêtre, empêchant toute lumière solaire de passer, parce qu’Em ne voulait pas finir en tas de cendre.

Les chambres, en elles-mêmes, sont plutôt insignifiantes, avec un grand lit de draps blanc et quelque mobiliers pour que les invités puissent s’y installer pour un temps sans devoir laisser leur bagage trainer au sol, bien que la troisième fasse également office de bureau de maison, avec un ordinateur qu’Em n’a jamais vu Seto utiliser. La chambre principale, donc celle de Seto, par contre, était richement décorée, avec un grand lit king-sized, sur lequel reposait probablement le matelas le plus confortable du monde. 

La seule chose qui montrait qu’Em résidait ici, c’était le fait qu’il y avait du linge à lui qui trainait un peu partout, et comme c’était vendredi et que la ménagère ne passait pas avant lundi, elle n’avait probablement pas eu le temps de nettoyer. Pas qu’elle l’aurait fait sans chigner. Em privilégiait le canapé, et compte tenu de la grande couverture qui reposait sur celui-ci, ainsi que le gros oreiller qu’il avait surement piqué dans une des chambres, c’était probablement là où il dormait quand il le pouvait.

4
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: lundi 02 décembre 2024, 21:30:39 »
J'vous circluse.

15h30

5
Centre-ville de Seikusu / Re : Quand la musique est bonne [PV Em]
« le: lundi 02 décembre 2024, 21:27:07 »
Aurais-je embrassé Rubis en sachant parfaitement que sa petite collègue nous observait comme l’obsédée qu’elle était et pour porter un gros coup à ses petites illusions et lui démontrer c’était qui le patron ? Possiblement. Je suis pas nécessairement une personne violente dans la vie, mais s’il y a bien une chose que je fais correctement, c’est que je peux faire amèrement regretter les gens qui me manquent de respect. De fait, normalement, je l’aurais ignorée, et ses passions silencieuses auraient pu poursuivre sans que je pense même à m’en mêler, mais quand on déclarait les hostilités, il ne fallait pas se surprendre que l’offensé, à son tour, prenne l’offensive, et dans ce cas, l’offensé, c’était moi, et que oui que j’allais contre-attaquer.

À travers la salive de Sakura, je peux goûter son amertume et sa colère ; comme une petite voix dans ma tête qui me murmure les pires paroles qu’elle pensait ou qu’elle disait, voir même pensait dire. Je sentais ses vagues de colère, la douleur qu’elle s’inflige à elle-même, et surtout ses éclats envers ses collègues, rapidement suivi par un sentiment d’envie qui serait rapidement, et je le savais d’expérience, serait remplacé par un sentiment de honte lorsque ses sentiments cesseraient de brûler aussi fort ; parce qu’elle se rendrait compte qu’elle n’a aucune raison de croire que Rubis pourrait être intéressée par elle.

Et par celle de Rubis, que j’ai cueilli à l’instant bien directement et que j’ai dégluti entre deux ballets de langue digne de Pyotr Ilyich Tchaikovsky et de son casse-co—euh, Casse-Noisettes, je ressens son émoi, sa surprise et, soyons honnêtes, car on parle de mes baisers, probablement un peu échauffée dans la région prénatale.

Elle me demande alors si cela veut dire qu’elle était attirée par les femmes, et bien que je me serais fait un plaisir de lui briser sa fantasie, ce n’était pas nécessaire, et je ne voulais pas non plus encourager l’idée que de simples baisers, aussi agréables fut-ils, suffisaient à confirmer l’orientation sexuelle d’une personne. J’suis peut-être un connard de l’avant-guerre, mais j’suis quand même très branché, moi ! J’écoute ce que me disent mes psys, entre deux fellations.

– Ca veut dire que dalle, Ru’, que j’lui dis en lui faisant un autre baiser du bout des lèvres sur les siennes. Ca veut juste dire que je sais m’servir de ma langue. Allez, viens là, ma belle, et profite un peu.

Et je reviens à l’assaut, ignorant un peu ses questions qui, je dois l’admettre, ne m’intéressent pas en ce moment. Je prends sa bouche en otage, et je me presse à elle, l’embrassant de plus en plus lascivement, ignorant sciemment une audience, qui, de toute façon, était bien plus préoccupée par son propre plaisir à sauter et à chanter à tue-tête qu’à ce que deux filles se faisaient dans l’ombre. Ce qui m’Intéresse, c’est de savoir jusqu’où je pouvais pousser la chose avant qu’elle ne soit inconfortable. Je devine sa curiosité, cette excitation d’avoir peut-être découvert quelque chose de nouveau à son propre sujet.

Cet échange de langue et de salive, je le fais durer autant que possible, parce que je sais que je peux me le permettre. Si elle proteste, je prend de nouveau sa bouche en otage ; je n’ai pas besoin d’entendre ses accès de confusion et d’embarras, et si je ne la moleste pas là, maintenant, c’est bien parce que je suis conscient que, malgré tout, cela restait son lieu de travail, et donc pas l’endroit le plus adapté à ce que je comptais lui faire prendre.

Elle semblait avoir un certain intérêt pour Seto, et donc, Michael et Achilles se font rapidement violence, prétextant avoir des urgences de travail pour le second, et un rencart à aller honorer pour le premier. Seto, je le sais, n’ira pas loin. Même qu’une fois que j’arrête de foutre ma langue dans la glotte de cette pauvre Rubis, il finit par s’approcher et, alors que je l’agrippe par la ceinture, je pose un baiser sur sa joue barbue.

– Tu vas bien aller nous chercher des verres, hein, Seto ?

– Assurément, Emily.

– ‘kay. On va t’attendre sur la terrasse, alors ~ Rubis a l’air d’avoir besoin de prendre de l’air. Ah, et dit au propriétaire que je vais le priver de son employée pour la soirée.

Pas que Rubis en sache quoi que ce soit, mais comme Seto, le propriétaire était une de ces personnes qui avaient fait l’erreur de ne pas vérifier ce que j’avais glissé dans leur verre et qui, après s’être gorgé de quelques gouttes de sang, ne pouvait guère m’opposer quoi que ce soit que je ne désirai.

Je pose un autre baiser sur la joue de mon Seto, puis je prend la main de Rubis et je l’emmene à l’étage, puis vers la terrasse/balcon qui donnait sur la rue. Il n’y avait personne dehors à cette heure, sauf peut-être deux jeunes qui se roulaient discrètement des galoches dans un coin, et donc qui ne ferait guère attention à ce qu’on se disait.

Donc, je pousse Rubis jusqu’à la rambarde large, et je me poste à côté d’elle.

– T’as jamais embrassé un ex ? Ma pauvre ! T’as quoi, maintenant ? 23 ? Non… 24 ans ? Si tu continues, tu vas me dire que t’as jamais baisé !

Et je pointe ses seins du regard avec un petit geste du menton.

– Me dis pas que personne n’a fait danser les jumelles auparavant, quoi ! Allez, sois honnête ; t’es pas passée à côté de ça ! Non parce que sinon, je ramène Seto et on va chez toi pour corriger le coup !

Alors, je dis pas que le cul, c’est forcément nécessaire. Cependant, Rubis, elle est pas asexuelle, que je sache ! Ni asexuée ! Donc il n’y a pas de raison pour laquelle elle n’a pas fait des saloperies ! Surtout qu’avec sa petite mine, c’est sûr qu’il y a au moins un de ses petits comparses du lycée qui a dû essayé de lui mettre la main au cul avec une stratégie plus élaborée que… ben… lui mettre la main au cul.

6
Centre-ville de Seikusu / Re : Quand la musique est bonne [PV Em]
« le: vendredi 29 novembre 2024, 23:30:12 »
– Embrasser à la francaise ? Je… c’était ça le baiser que tu viens de me donner ?

– Hein ? Oh, non, ça, c’était juste une petite blague. Je garde ça pour plus tard.

Après, y’a des fois où je me demande si elle a pas été élevée sur une ferme perdue au milieu des alpes. Alors, j’dis pas, je manque de sens commun moi-même, mais il y avait quelque chose chez Rubis qui frôlait l’inculture infantile. J’veux dire, même les gamins savent ce que le french kiss est ! Et elle se pose la question.

Entretemps, j’entend au loin un ;  « Putain, mais quelle salope! »

Touché! En plein dans le mille ! Muahahaha ! Ca t’apprendra à cracher dans mon verre, tepu poilue ! Crains mon fiel et suce ma queue !

Heureusement, je garde ce genre d’exclamation pour moi-même… la plupart du temps. Il fallait conserver cette apparence de gentille copine juste un peu fofolle. Inutile que Rubis sache, du moins pour le moment, que je me plaisais à tourmenter ses collègues, aujourd’hui. Et de plus, la voir s’ouvrir les mains sur un verre ? Du bonbon pour mon cœur. Si j’en avais encore un.

Je ramène mon attention sur Rubis qui, non contente de confirmer ce que je me doutais déjà, jouais déjà carte sur table. Mais genre à déballer tout ce qu’elle pensait, le genre de trucs qu’au lycée et collège, sans la moindre hésitation, les gamins se seraient probablement payé sa tête. Et c’est avec force de volonté que j’en fis de même, alors que j’étais très très près de lui rappeler que ses standards lui nuisaient plus que ne lui bénéficiaient.

Elle nous rend la question, et je réfléchis.

– Hum… difficilement un rencard. Moi, j’préfère baiser un inconnu pur que d’risquer d’le voir s’pointer quand j’ai pas envie.

– Dans mon métier, les rencards sont souvent chose d’affaire, dit Seto en buvant une gorgée. Mais si on parle d’un rencard propre, je dirais… trois mois ? Quatre, peut-être ?

– I’ve been on date yeste—

– Michael ne sait pas la garder dans son pantalon, tout simplement.

– Hey ! I don’t understand japanese, but I can understand intent, you ass!

– Achilles, pour sa part… C’est un peu spécial.

Et j’ai un sourire en coin à cette déclaration, avant de rajouter ;

– Achilles, il participe.

Pour une raison qui m’échappe, je crois que j’ai jamais vu Achille prendre son pied tout seul. Toujours accompagné, que ce soit d’une deuxième dame, d’un deuxième mec, mais jamais seul en tête à tête. On pourrait trouver ça bizarre, mais c’est à croire qu’il préfère avoir l’occasion de se démarquer plutôt que de se dévouer. J’pourrais faire une blague sur le fait que le diable sort toujours en trio, mais ce serait un peu se payer inutilement sa tête.

Soudainement, elle déclare une envie de danser.

Bof, bah allez.

Seto se lève, suivit de Michael, et malgré mon manque d’enjouement, parce que putain je m’en fous de la danse, il m’entraine à leur suite alors que Seto prend la main de Rubis. Sale traître, il lui fait un gros sourire, en plus. Mes goules seraient-ils également du genre à tomber dans le panneau de la pauvre petite ingénue vulnérable ? Non, quand même pas !

Bon, allez, c’est pas important. Pour tous ses défauts, Michael savait au moins bouger son cul, et il savait faire qu’une dame se sente comme l’objet seule de son attention fragmentée, et alors que Seto entraine Rubis dans la danse, Michael passe ses bras autour de ma hanche et me tire près de lui, au point que j’ai le pif en plein dans son buste, là où sa cologne est le plus fort, et putain, ce connard sent bon. Si la jeunesse avait un parfum, c’était celui-là ; puissant, certes, mais pas envahissant, et peu dérangeant. Je vois son visage rempli d’anticipation, son regard rivé sur moi, et malgré le fait que cet idiot m’insupporte, je ne peux pas déloger mes yeux du sien.

Donc, je fais un effort.

Je lève mes bras et je les passe autour de son cou, et je danse. Au rythme de la musique, peut-être, mais surtout au rythme de ce corps chaud, vivant, qui se presse contre le mien. Et plus les musiques s’enchainent, plus son odeur devient présente. Sa nuque devient humide sous mes doigts, son visage se rapproche de plus en plus. Ses mains se glissent sous mon pull et je sens ses doigts jouer sur la peau de mon dos.

Sa bouche se pose contre la mienne.

Je l’aurais frappé, normalement, d’avoir osé. Je suis son domitor, il devrait pas se sentir aussi à l’aise de prendre l’initiative, mais à ce moment… j’sais pas. Peut-être que je le veux autant que lui. Et donc, j’ouvre ma bouche, et je laisse sa langue entrer. Et putain de sa mère, Michael sait embrasser. Sa bouche est chaude, sa langue, brûlante, son corps, bouillant, et le mien.

Du coin de l’œil, j’aperçois Seto qui fait virevolter Rubis et qui se trouve maintenant dans son dos, les bras autour de son abdomen, et je sais qu’elle est toute rouge, mais je suis confiant qu’elle ne se trouve pas de raison de se défaire ; après tout, Seto était probablement le plus charmant des trois goules.

D’un coup, je me défais de Michael, probablement à sa grande déception, puis je fais un piqué direct pour Rubis, et je la prends par la main avant de l’attirer contre moi et d’enrouler mes bras tout fins autour de sa nuque, et de danser avec, et soyons honnêtes ; « contre », elle, l’arrachant aux avances de Seto, comme en mode « secours », mais sachant que ce n’était que pour lui faire parti remise.

– Tu voulais savoir ce qu’était un baiser à la française, Rubis ?


Et je n’ai pas besoin de me tourner ; avec la salive de sa collègue en moi, je sens l’animosité de celle-ci grimper en flèche ; elle nous regarde, et elle nous regarde avec le visage vers de jalousie, et des larmes d’envie.

Et je m’approche de Rubis, tout en la faisant reculer jusqu’à une poutre de soutien, contre laquelle il serait impossible pour elle de s’échapper, et tout en gardant le contact visuel, je viens saisir ses lèvres et je l’embrasse, langoureusement, en pressant mon buste au sien, bassin à bassin.

Après quelques bonnes, longues, langoureuses secondes, je brise le baiser.

« Alors ? Dis-moi que je n’embrasse pas mieux que tes ex-petits copains. Je te défie !

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Centre-ville de Seikusu / Re : Quand la musique est bonne [PV Em]
« le: mercredi 27 novembre 2024, 02:28:44 »
Ah bah la voilà qui se ramène ! Bien ! J’ai failli aller la chercher moi-même, et je déteste lever mon cul de mon siège maintenant que j’y étais posé. Et en plus, elle accepte de prendre un verre.

Bieeeeen

Elle s’assoit à côté de moi et je l’entends alors commander sa boisson. Une boisson qui, faut le mentionné, était dépourvue d’alcool !

Moins bien.

Quel genre de barmaid ne prenait pas un verre avec ses copines ! C’est tout l’intérêt de bosser dans un bar, nom de nom ! Si je m’écoutais, ah, si je m’écoutais, je lui flanquerais une bonne claque derrière la tête ! C’est tout ce qu’elle mérite !

… Ahem. C’est bon. Je me calme. Je suis zen.

Elle salue nos nouveaux amis, et en alternance, ils se présentent.

Je vois déjà Seto sourire à Rubis en se présentant à elle dans sa langue natale ; le japonais, et en inclinant poliment la tête, comme s’il venait de se trouver en présence de la femme de son ancien boss. Michael, en bon américain, n’hésita pas un moment à lui tendre la main.

– Hey there, s’exclama-t-il avec son sourire débile, I’m Michael D’Angel ! But you can call me “my ang---"
– L’écoute pas, lui dis-je en passant une main autour de la hanche de ma keupine. Appelle-le Michael ou Mike.
– Whatever you say, love, répondit-il en haussant les épaules, visiblement capable de comprendre le japonais.

Et finalement, Achilles se présenta, avec son naturel charmeur de monsieur Grec qui sait qu’il est grec. Son japonais, brisé comme les miroirs dans ma maison de jeunesse, pouvait offenser les oreilles les plus tolérantes, donc il faisait comme beaucoup de gaijins et se contentait de la fermer, la plupart du temps.

D’un coup, Rubis me rappela que je n’avais rien commandé. Putain. Elle remarque pas grand-chose, l’étourdie, mais quand elle remarque, elle remarque les détails les plus chiants. Notamment parce que j’avais tellement pas envie d’avoir envie de vomir pour le reste de la soirée… mais allez, pour lui faire plaisir.

L’autre se ramène, et me demande ma commande.

– Allez, va pour un shot de vodka et gin fraise !

Au moins, ce serait plus facile à ne pas régurgiter.

Ni une ni deux, elle me ramène le breuvage, avec un sourire qui était beaucoup trop large à mon goût pour ne pas cacher quelque chose. Le genre que le Grinch fait quand il pense à son prochain plan pour me piquer le fric envoyé par mes abonnés OnlyFansTM… enfin, le sourire qu’il ferait si j’en avais. Le genre de sourire qui te laisse savoir que l’autre a merdé.

Oh la pute.

– Et donc… Vous… Vous êtes également des amis à Emily ? Ou des connaissances ? Ou des collègues peut-être ?
– Hein ? Oh, euh…

Putain, j’ai complètement oublié ce que j’avais prévu de donner comme explications pour leur présence.

Heureusement, je peux compter sur Seto pour me couvrir.

– Des amis, ce serait peut-être un peu prématuré, mais… disons des associés qui aiment passer du temps ensemble, dit Seto avec un grand sourire. Emily passe souvent par moi pour ses besoins, et en retour, il m’offre des opportunités.

Autrement dit, il me suce le sang pour rester fort et puissant et je le suce lui, en plus de récupérer un peu de sa coke au passage. Mais inutile de le préciser à Rubis ; j’crois pas que la drogue et le sexe ont beaucoup été dans ses occupations journalières depuis un bon bout. De fait, justement, je suis persuadé qu’elle avait besoin de se laisser aller dans les bras d’un bon étalon qui va lui faire oublier la queue ratatinée de son ex.

– Quelque chose ne va pas Emily chérie ?
– Hm ?

Je regarde Rubis, puis mon vert 40% vodka, 40% gin et 20% crachat de pétasse jalouse, puis je lui souris.

– Oh, c’est rien, je pensais à un truc.

J’attends juste que Sakura se retourne et, tout en gardant mon bras autour de Rubis, je prend le verre et j’avale le tout, tout en la fixant droit dans les yeux, avant de me tourner vers Rubis et je lui pose un bon gros smack sur la joue, puis un autre sur la commissure des lèvres, arrachant à Mike un grand « wooooh ! » d’enthousiasme, avant qu’Achilles ne lui enfonce sa bouteille dans la bouche pour le faire taire.

– Je me disais juste que t’es peut-être la seule de mes copines que j’ai pas embrassée à la française~

Je me dis que si mon instinct était bon, probablement que sa collègue devait avoir une lesbian panic devant ce que je venais de faire. Et bien fait pour elle ; on crache pas dans le verre des gens ! Encore moins d’un vampire ! Et je comptais bien faire usage de ce don pour plus tard. Il y a une raison pour lesquels les échanges de salive avec un de mes semblables, c’est pas recommandé ; en dehors du sang, il nous suffit d’un peu de fluide pour avoir la main mise sur quelqu’un, et je comptais bien m’assurer de lui faire passer l’envie de faire des saloperies aux breuvages des clients.

Peut-être qu’elle allait se retrouver sur internet avec des vidéos si embarrassantes, si honteuses qu’elle pourra plus jamais se trouver un emp—okay, non, on se calme, c’est pas proportionnel. J’vais juste réorganiser sa chimie personnelle pour qu’elle trouve le mec le plus moche du bar absolument irrésistible et je laisserai le destin faire ce qu’il a à faire.

- D’ailleurs, messieurs, vous saviez que Rubis, elle a pas eu un rencard depuis des mois ?

Bien sûr que non. Mais parce que c’étaient mes goules, et qu’elles avaient un devoir de réactivement comprendre ce que je voulais qu’ils fassent, Michael se tourna vers Rubis et la regarda droit dans les yeux, avec son sourire.

– Of course not ! Ain’t your type to talk about other people’s dirty laundry, even their underw—

Encore une fois, Michael se prit sa bouteille dans la gueule, et Seto reprit en corrigeant son partenaire.

– Ce que mon camarade ici présent essaie de dire de façon peu éloquente, c’est que cela me semble une bonne histoire autour d’un verre. Pourquoi vous abstenez-vous de sortir, mademoiselle? Vous m'avez l'air de quelqu'un qui laisse plus d'un homme - et même plus d'une femme - jeter un double regard dans votre direction. Je ne peux pas croire que c'est dû à un manque d'intérêt externe.

Putain, Seto, je te jure, si tu continues à faire ton taff aussi bien, tu risques de prendre cher. Continue, mon beau~

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Centre-ville de Seikusu / Re : Quand la musique est bonne [PV Em]
« le: lundi 25 novembre 2024, 07:58:05 »
Y’a des gens, comme ça, qui te tapent sur le système. Des gros cons, des parvenus, des emmerdeurs. Bah, moi, je crois que tout ce beau monde sont juste le résultat du fait qu’il n’y a pas assez de pétage de gueules dans l’air, et donc, quand je vois l’autre gros lourd tapoter les fesses de Rubis, qui n’a absolument rien demandé, pas même la gentillesse de porter une mini-jupe pour attiser le regard. Nan, c’était gratuit, et je suis peut-être un connard, mais j’ai quand même un peu de classe. Et loin de moi l’idée de jouer les chevaliers, hein ! C’est juste parce que j’aime bien le karma.

Donc, pendant que madame plus-blanche-que-neige s’occupe de ses clients, je quitte la table avec un clin d’œil pour les autres, avant de me faufiler dans la foule, disparaissant momentanément du champ visuel de tous ces bonnes gens. Un vieux truc de Nosferatus ; il suffit de simplement se rendre si imperceptible que l’œil humain refuse d’accepter notre présence, et leur cerveau nous ignore complètement. Je m’approche donc de ce charmant collègue, et je remarque qu’il va en direction de la toilette.

Yes.

Jackpot, salope.

Je le suis jusqu’aux toilettes, au fond de l’établissement, sans me faire repérer, puis, lorsqu’il ouvre la porte en grand pour y entrer, je passe devant lui, rapidement, et sans le toucher, et je fais un pas de côté pour me cacher sur la droite. Un moment d’après, il ferme la porte. Et je profite pour frapper.

Il ne m’entend pas approcher. Il ne sait probablement pas ce qui lui arrive, mais une fois qu’il est devant la cuvette, et avant qu’il n’ait le temps de tirer la chasse d’eau pour se débarrasser du souvenir du précédent passant, je le frappe aussi fort que possible derrière le genou, le forçant à terre, puis, d’un pied, je lui écrase la tête dans l’eau souillée. Pas longtemps. Juste assez pour qu’il ait bien le goût de merde à la gueule.

Et je me retourne vers la porte pour me tirer avant même qu’il reprenne ses esprits, j’ouvre et je fonce dans la foule pour me diriger vers le banc de toilette, non sans essuyer ma pompe sur le t-shirt d’un ivrogne couché par terre.

Je reprend ma place à côté de Michael et il me regarde avec un sourire. Son foutu sourire de con heureux. Et en plus, il est tellement beau, ce fils de pute. Une gueule d’ange. Ah, je la lui pèterais s’il n’était pas aussi doué avec cette bouche, ce p’tit con.

« Bonsoir, mademoiselle et mes--- »

« AHTAMÈRELAP--- WHAT ?! »

Cette pimbèche est apparue de nulle part ! De nulle part, je vous dis ! Et en plus, loin de se déterrer, elle continue sa question, en nous demandant ce qu’on veut commander. Si j’avais eu un cœur, je ne l’aurais plus ! Garanti !

« Euh… euh, ouais, euh… alors, pour le monsieur qui a clairement pas l’air d’un yakuza, ca va être un cosmo, pour le mec qui a une gueule à faire partie d’un groupe de mercenaires pakistanais, un grand verre d’eau, parce qu’il boit pas d’alcool, et pour l’autre débile heureux, ca va être… »

Je m’interromps, parce qu’il me regarde encore avec ce regard qui dit Vas-y, montre-moi que tu me connais ! et qu’il a l’air beaucoup trop content de cette éventualité.

« Pour l’autre débile heureux, tu lui apportes un daiquiri fraise-banane, et il va être content. De toute façon, il est toujours content. »

« Je suis toujours content, » acquiesce-t-il, comme pour cimenter son rôle de débile heureux du groupe.

Je me retiens de lui en coller une, et putain, j’en ai vraiment envie.

Putain de goules de mes deux.

Je regarde de nouveau Rubis et je m’efforce de lui sourire.

« Tu vas t’asseoir avec nous, hein ? C’est ma tournée, bébé ! »

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Prélude / Re : Chun Li, détective privée [Valistreetiontée!]
« le: dimanche 24 novembre 2024, 19:18:26 »
IIIIIIIH! J'AI JAMAIS MANGÉ DE CHINOISE!

Euh

Du chinois

Euh...

Attends...

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Blabla / Re : Mon voisin du dessus
« le: vendredi 04 octobre 2024, 19:32:55 »
*Essaie de ne pas mordre sa VDD, mais avec un cou pareil...  ::)*

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Pochtronne!? D'où elle me traite de pochtronne, l'autre!? Et pis... c'est quoi, une pochtronne? Et puis, qui traite une invitée de pochtronne comme ça, alors qu'elles ne la connaissent même pas! C'est une honte! Une insulte à toutes les pochtronnes! ... Quoi que en fait, non, j'crois que j'vais plutôt me coucher la tête sur le plancher tout froid.

"Awaaaais... c'est bien, ça."

Les événements de la journée étaient encore troubles dans mon esprit, en grande partie en raison du sang corrompu que j'ai ingéré avant de débarquer ici. Je voudrais bien continuer de profiter de mon état d'ébriété, mais j'crois que si je brûle pas la vitae immédiatement, il y a de bonnes chances pour que je vomisse, et un Caïnite qui vomit est un Caïnite qui attire l'attention, parce que nous ne sommes pas des vomisseurs modestes ou discrets; non non. On vomit beaucoup de sang, et en très explosif, en plus. Enfin bref.

Je me tire tant bien que mal du plancher, et je m'étire sur toute ma grandeur, avant me tapoter l'estomac et de brûler cette vitae qui m'empêchait de me concentrer sur la situation, et je crois le regard de la crieuse, non sans avoir une image de la beuglante d'Harry Potter en tête en regardant sa gueule pas contente. Mais je me contente de sourire, parce que putain que j'adore les drames familiaux pour rien. Je lève le bras, en mode pompom girl, et avec ma voix la plus excitée possible, je lance.

"Donnez-moi un E! Un M! Un B! Un E! Un R! J'SUIS EMBER! Ember \o/"

Je fais même pas un pas, même pas, et je me prends les pieds dans une serviette posée sur le sol, et je vais me planter la gueule dans le canapé, qui se relève brièvement sous l'impact avant de retomber sur ses pattes. Fioutu ninjas qui mettent des obstacles sur mon chemin pour la pérennité des clichés comiques inutiles! Je parviens quand même à me relever, et je lève les bras, de nouveau, pour montrer que je n'ai rien de cassé, puis je m'accoude au dossier du canapé pour regarder Mei.

"J'suis une groupie~"

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Centre-ville de Seikusu / Re : Quand la musique est bonne [PV Em]
« le: mercredi 03 juillet 2024, 20:05:37 »
Des câlins, qu'elle voulait. Eh bah, je lui trouverai des beaux monsieurs pour lui faire des gros câlins. Entretemps, je serre les bras encore plus fort, ce qui me rapproche d'elle, et ce qui rapproche de plus mon bassin du sien, presque ventre contre ventre. Heureusement, j'étais passé maître dans l'art du tucking, sinon elle aurait bien remarqué qu'il y avait quelque chose de différent en bas.

Après un long câlin, je lui fais un clin d'œil et je me retire.

"Allez, ma belle, va finir ton quart de travail~"

Et après un dernier sourire, je me retourne pour disparaître dans la foule dansante, et je pars à la recherche d'un coin bien tranquille. Une fois assis, je tire mon téléphone et je commence à texter. Son boulot n'est peut-être rien de bien ravissant, mais je n'allais quand même pas lui faire perdre son taff. Du moins pas pour le moment. Son patron méritait une belle vengeance, un truc karmique. Et heureusement, ses activités n'étaient pas très prisés par ses proches et amis. Double heureusement, le mec n'avait aucune idée de ce que cybersécurité pouvait bien vouloir dire.

En même temps que texter un de mes potes, une petite frappe habile avec la technologie qui se servait de ses dons pour arrondir les fins de mois, je lance ma ligne parmi les contacts que je me suis fait. Des mecs en mal d'amour, mais bourré de frics avec une personnalité pas trop dégueulasse et physique avantageux. Si Rubis était enfin de retour sur le marché, je voulais au moins qu'elle se fasse quelques rencontres dignes de ce nom, le genre qui, à défaut de la faire chavirer, au moins lui apporterait une certaine protection contre les problèmes de la vie. Et j'suis passé maître dans cet art; beaucoup de mecs se développent un complexe du héros le moment où ils ont mis leur bite quelque part, et donc même dans les moments les plus durs, il y en a toujours un pour jouer les héros et sortir la pauvre petite Emily (et prochainement la pauvre petite Rubis) des griffes du destin.

Je finis par trouver trois volontaires. Un local, qui avait des liens avec la pègre local mais qui était plutôt en bordure du truc (genre petit-fils préféré d'un yakuza), et deux étrangers, un qui, surprise, venait des État-Unis et qui était militaire de carrière, et un autre, un Grec. Sérieusement, Seikusu était peut-être pas Tokyo, mais c'était une définitivement une ville cosmopolite.

Je regarde l'heure passer, et j'observe Rubis de loin, voir ce qu'elle fout. Mon but n'est pas de l'embarquer dans une aventure, nécessairement, mais de la pousser à en vivre une. Si elle ne fait que me suivre, ce serait particulièrement ennuyeux. En moins d'une heure, les trois mecs trouvent la porte du bar et y entrent. Seto Dojima le premier, puis Michael D'Angel, dont le nom puait l'ironie parental parce qu'il avait un putain de sourire d'ange sur sa gueule de con, et finalement… euh… Aucune putain d'idée de son vrai nom, en fait. Tout le monde l'appelait Achilles, mais je crois que ca n'a absolument rien à voir avec son vrai nom.

Les trois mecs me remarquent, ou du moins ont lu mes messages, et un à un, ils viennent s’asseoir à ma table, et on fait la discussion tranquillement.

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Blabla / Re : Mon voisin du dessus
« le: mardi 02 juillet 2024, 23:45:03 »
Mon VDD sent la clope.

*Lui vole son paquet.*

Voilà, pour ta santé.

*Se sauve pour fumer le contenu*

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Centre-ville de Seikusu / Re : Quand la musique est bonne [PV Em]
« le: mardi 02 juillet 2024, 20:45:28 »
normale, enlacée ainsi, se serait retourné pour m'en coller une, mais elle, même pas ! Enfin, je lui prête peut-être des intentions. Après, peut-être qu'elle m'avait déjà remarqué au passage et qu'elle faisait mine de ne pas m'avoir vu juste pour me faire plaisir, mais voilà, elle était toujours comme ça. En plus, elle penche même la tête et m'offre son cou. Si elle était chasseuse du surnaturel, soit elle était un piège à vampire débile (et je veux bien dire un vampire qui est débile, pas un piège débile pour vampire), soit elle était carrément insouciante. M'enfin, je dis pas que je me suis jamais surprise à lui piquer un petit déjeuner de temps en temps (faut bien qu'une meuf se remplisse la pense), mais pas comme ça, quoi.

Je frotte mon visage contre le sien en la serrant bien fort, non sans avoir un bref souvenir de Miquette, ma vieille chatte.



Miqueeeeeeeeeeeeeeette!

Heureusement que je peux pas chialer quand je veux, parce que putain, je serais en train de refaire la madeleine. M'enfin, l'avantage d'être mort, c'est que les émotions ne perdurent pas, sauf si on était une lopette de Toreador, à s'enlarmer à chaque petit truc artistique qui leur tombait sous la main.

"Moi ? Tu m'connais, bébé, j'suis toujours en pleine forme !"

Je la fais pivoter sur elle-même et je passe mes mains autour de sa taille, croisant les doigts dans son dos et je la serre contre moi, tout en suivant le rythme de la chanson, pressant ma frange contre la sienne et attirant son bassin contre le mien, avec peu d'égard pour les regard lancé par son collègue (qui s'était rajouté sur ma liste, de toute façon. Si ça continue, elle va finir seule employée de ce bar miteux, la Starling).

"Et puis, j'avais hâte de te sortir, tu glandes depuis trop longtemps dans ta routine, va falloir chambouler un peu. Alors, qu'est-ce que tu as envie de faire, ma belle ? Les boutiques de nuit ? Les bars huppés ?"

Je la fais reculer jusqu'au fond de la pièce tout en dansant vaguement entre les gens, poussant aisément les plus costauds d'un geste de la main (à quoi bon avoir investi trois mois de discipline si je ne m'en sers pas, après tout), et je la plaque doucement contre le mur. D'un pour l'isoler, et de l'autre pour garder les oreilles curieuses loin de nous. Je me penche alors sur elle et je la renifle. J'ai pas rêvé.

"Hm? Tu sens différent de d'habitude, Rubis~"

Je relève le visage et je lui prend le menton entre le pouce et l'index, et je la fixe droit dans les yeux, comme une pute à cocaïne devant une ligne de pur.

"Est-ce que je rêve ou ma petite pucelle chaste et pure a mis le parfum que je lui ai refilé? C'est du Charme d'Or, ma belle, ça, c'est un parfum de célibataire !"

Et pour moi, c'était un signe qu'elle voulait se remettre proprement sur le marché des rencontres. Et donc trouver quelqu'un à son goût. Ce qui veut dire que je pouvais lui faire une belle sélection de mecs à rencarder et à niquer! Yesssss!

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Centre-ville de Seikusu / Re : Quand la musique est bonne [PV Em]
« le: mardi 02 juillet 2024, 04:19:24 »
Ici, les gens m'appellent Emily, et ce n'est pas qu'eux; j'ai même les faux papiers pour le prouver. Emily Rochester était une mignonnette de 22 ans qui avait fait la triste erreur de se trimbaler avec le mauvais groupe et avait été accidentellement abattue de sang-froid par une descente policière qui croyait intervenir dans un sacrifice humain, mais les agents s'étaient planté sur l'adresse et avait simplement tiré sur un groupe de goth en train de se lamenter sur la vie en générale.

Fort heureusement, et par le plus grand des hasards, ma goule qui bosse à la morgue m'a appelé pour me parler de cette jeune demoiselle qui, apparemment, me ressemblait. Donc, après l'avoir fait disparaître, j'ai piqué sa carte d'identité, fait disparaître son propriétaire et monté des fausses funérailles pour sa famille histoire que personne ne vienne poser des questions.

Enfin, passons.

Ce soir, c'est la fête. Et quand c'est la fête, moi, je me ramène dans un petit bar sympathique et plutôt méconnu. Je m'y étais fait une copine. Rubis était une nana bizarre, beaucoup trop gentille et vulnérable pour son bien. Honnêtement, je n'ai pas la fibre maternelle (ou paternelle), mais cette petite choupie de 24 ans… je la croquerais juste pour m'assurer que personne d'autre ne puisse le faire. Je ne le fais pas, parce que je veux pas m'attirer d'ennui. Seulement, depuis que j'ai appris que le patron faisait une petite ristourne de plus en la revendant à des petits merdeux avec du fric, disons que je rôde. Je veille. Et je prépare mon coup. Le Prince des Caïnites ne compte peut-être pas répandre la justice chez les kines, mais si je ne suis pas nécessairement un défenseur de l'opprimé, mes choses sont à moi, et ça inclut les copines. Un jour, le propriétaire se prendra sa justice lorsqu'il s'y attendra le moins, et je serai là pour le regarder couiner comme le porc qu'il est.

Je trouve rapidement Rubis au centre de la piste de danse et comme je ne peux pas juste la laisser tranquille, je m'approche d'elle et je l'entoure de mes bras avant de lui mordiller le lobe d'oreille, comme le veut la coutume entre gens civilis--- non, c'est juste moi.

Bien fort, pour surpasser le son de la musique, je lui hurle;

"Hello, beauté! Qu'est-ce que tu fais à découvert comme ça?!"

C'est important de se faire entendre. Surtout que les bars n'avaient pas ce concept de "musique forte, mais adaptée à l'espace", qui justifiait un volume plus élevé, mais pas au point de ne pas pouvoir s'entendre parler. J'ai toujours eu du mal avec ces trucs; je suis dans un bar, par à un festival de musique, il y a de très bonnes chances pour que j'essaie d'avoir une conversation.

Enfin, bref.

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