Lizzy pouvait percevoir la méfiance de la belle terranide, ce qu'elle ne pouvait lui reprocher. La jeune femme avait eu l'occasion d'être témoin de certaines méthodes que l’Église employée par moment. Craignant que cette méfiance mette fin à son désir de visite, elle ne put cacher un sourire satisfait lorsque l'invitation vint. Bien sur, elle devait rassurer et convaincre la sensuelle créature, qu'elle avait devant elle, des bonnes intentions du représentant de l’Église. Ce n'est que sur le pas de la porte, que notre belle guerrière se rendit compte de la taille de l'exploitation. Plusieurs ouvriers travaillaient, la mixité humain-terranide surpris quelque peu Lizzy, mais cette dernière n'en montra rien. Tout en lui faisant visité la Ferme, la belle terranide expliqua son parcours, l'importance de son exploitation, mais aussi son point de vue concernant les possibles relations avec le représentant de l’Église. Lizzy ne pouvait s’empêcher de se dire, que la future rencontre pourrait être tendue ... " Ne vous inquiétez pas, je serais présente, si le prêtre décidait de venir ici " ... Lizzy ne savait si sa parole avait de quoi rassurer, la propriétaire de ce lieu, après tout il était clair qu'elle était une guerrière, un soldat. En toute sincérité, Lizzy ne pensait pas que l'Eglise chercherait querelle avec cette exploitation, surtout si comme dit, cette dernière participait au fonctionnement commercial de la région. Concernant le sujet des préjugés, la belle brune préféra se taire. Si elle n'avait aucun préjugé et même plutôt une curiosité certaine ou une certaine curiosité principalement concernant la terranide, elle se doutait bien que le prêtre ne partageait pas ce point de vue. Elle avait put observer ce dernier et sa réaction face aux terranides précédemment rencontrés. Et si il avait fait montre de politesse, son regard cachait une perception assez proche des craintes de la belle fermière ... " Pour le moment, il ne s'agit que d'une prise de contact avec le village et non une installation " ... Lizzy essayait de rassurer celle qui lui faisait face, les ordres qu'elle avait reçut concernait seulement l'escorte du prêtre. Ni elle, ni lui n'avait reçut pour directive de s'installer et convaincre les habitants.
Lizzy s'était montrée intéressée, curieuse, par ce qu'elle voyait à la ferme. Elle qui avait passé toute sa vie entre les murs des casernes de l'Ordre, découvrait autre chose. Quelque chose de vivant, organique, même si certaines odeurs avaient put la déranger, elle passait réellement un très bon moment. Ce ne fut que lorsqu'elle entendit le hennissement, qu'elle se rendit compte qu'elle se trouvait devant une écurie. Son regard se porta alors sur le puissant et noble animal qu'elle vit dans l'embrasure de la porte d'un box. Le cheval était magnifique, racé, il se dégageait de lui quelque chose que la jeune femme n'avait jamais ressentit. Lizzy ne put cacher son émerveillement devant l'animal. Ce n'était pas le premier cheval que la jeune femme voyait, mais jamais elle avait eu l'occasion d'en être si proche. Selon ses affectations, elle avait put voir les chevaux de certains paladins, mais elle n'avait jamais eu l'occasion d'en approcher un ... " Cela ne vous dérange pas si je vais le caresser ? Je n'ai que rarement vu un animal aussi beau " ... Sans vraiment attendre la réponse, la belle se dirigea vers le box et tendit sa main vers les naseaux de l'animal. Lizzy fut prise par l'odeur de ce dernier et en rougit presque, sa main vint flatter l’encolure. Même si elle n'avait jamais eu à faire avec cet animal, elle avait entendu dire qu'il pouvait se montrer nerveux avec un étranger. Lizzy prenait son temps et une fois certaine que l'animal n'éprouvait aucune crainte, pénétra dans le box. Ce dernier était plus vaste qu'elle ne l'aurait crut. Le cheval avait de quoi bouger et n'était pas coincer entre deux parois, comme pouvait l'être ceux qu'elle avait vu.
Gardant une main sur l'encolure de l'animal, la jeune femme caresser son poitrail, son dos, appréciant bien plus qu'elle ne le pensait cette musculature qui tressaillait par moment. Sans s'en rendre compte, la jeune femme avait déplacé ses mains, l'une sur le flanc et l'autre plus vers la croupe de ce magnifique étalon. L'odeur musqué de l'animal enivrait légèrement la belle, dont les mouvements se faisaient plus sensuels. Même son langage corporel avait quelque peu changer, sa posture, ses reins un peu plus cambrés relevant ses fesses en direction de la belle terranide.