Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

Bonjour et bienvenue.

Ce forum présente des œuvres littéraires au caractère explicite et/ou sensible.
Pour ces raisons, il s'adresse à un public averti et est déconseillé aux moins de 18 ans.

En consultant ce site, vous certifiez ne pas être choqué par la nature de son contenu et vous assumez l'entière responsabilité de votre navigation.

Vous acceptez également le traitement automatisé de données et mentions légales de notre hébergeur.

Voir les derniers messages - Jin Tanaka

Nos partenaires :

Planete Sonic Reose Hybride Yuri-Academia L'Empire d'Argos Astrya Hybride Industry Iles Mystérieuses THIRDS Petites indécences entre amis
Inscrivez-vous

Voir les derniers messages

Cette section vous permet de consulter les contributions (messages, sujets et fichiers joints) d'un utilisateur. Vous ne pourrez voir que les contributions des zones auxquelles vous avez accès.


Messages - Jin Tanaka

Pages: [1] 2 3
1
One Shot / Re : Craint le vilain chaperon rouge (PV - Elianora)
« le: jeudi 20 novembre 2025, 09:46:14 »
Fuir n'est peut-être pas la solution finalement. La personne... la chose qui est quelque part près de lui semble le manipuler avec une facilité déconcertante et cela le frustre autant que ça le terrifie. Une menace insidieuse provoque la peur et la panique de façon plus efficace qu'un monstre imposant. Provoquer le croque-mitaine pourrait se retourner contre lui et pourtant le jeune loup décide qu'il est temps de vérifier si tout cela n'est pas qu'une simple illusion. Une manifestation de ses peurs d'enfant.

- A-Allez ! Sors de l-là !

Sa première sommation est tremblante et peu convaincante. On peut entendre l'hésitation dans sa voix. Il se racle donc la gorge en avalant sa propre salive pour recommencer en haussant le ton pour se donner confiance et tenter maladroitement de chambouler la présence qui règne dans cette forêt.

- Tu me fais pas peur ! Espèce de lâche !

Cette fois sa provocation est plus limpide et confiante. On sent plus d'assurance dans ses gestes même si il n'est clairement pas convaincu de la chose. Ses pattes ne tiennent pas en place, tout comme son regard qui balaie la zone de façon répétée à la recherche du moindre indice.

- Ouais, c'est bien ce que je pensais.

N'obtenant aucune réponse, Taren fini par libérer un long soupir de satisfaction tandis qu'il se tourne pour repartir en direction de chez sa mère qu'il compte toujours rejoindre. Ses jambes retrouvent leurs énergie initiale maintenant qu'il se sent un peu plus rassuré. Son esprit retrouve de sa clarté et cela peut se ressentir dans chaque partie de son corps.

Il a imaginé cette présence à cause des histoires qu'on lui a raconté quand il était petit. Ou alors, ce fameux croque-mitaine est mort. C'est tout à fait possible en même temps. Vu qu'il habite en ville et qu'il ne passe presque jamais dans son ancien village les nouvelles circulent moins vite. Ou sans doute qu'il a déjà trouvé une autre victime ailleurs et qu'il se délecte de sa proie.

Toujours est-il que Taren préfère se concentrer sur sa tâche actuelle en faisant comme si rien ne s'était passé. Et il se gardera bien d'en parler à qui que ce soit plus tard pour ne pas passer pour un idiot.

2
One Shot / Re : Craint le vilain chaperon rouge (PV - Elianora)
« le: dimanche 12 octobre 2025, 08:47:29 »
Jamais de son vivant Taren n'a été aussi nerveux que ce soir. Tous ses instincts les plus primaires lui hurlent de quitter cet endroit sans regarder derrière lui. Sauf qu'il en est incapable. D'un côté il est trop tard maintenant qu'il a effectué les trois-quarts de la route qui le conduit chez sa génitrice. De l'autre, sa mère dépend de lui. Si cela n'est qu'un tour de son imagination alors il s'en voudra terriblement.

A chacun de ses pas la sueur qui perle sur son front se fait plus insistante. Pourtant l'air se veut frais à une telle période de l'année et de la nuit. Preuve en est que son rythme cardiaque est beaucoup trop élevé dans sa poitrine. Et le très délicat parfum qu'il commence à déceler ne le rassure pas davantage.

Les loups-garous restent des créatures féroces dont les instincts prennent très souvent le dessus sur leur réflexion. Leur peur peut très souvent se mêler à de l'excitation sans qu'ils le veulent et c'est ce qui est en train de se passer avec Taren. Son poil commence à se hérisser sur sa peau épaisse et résistante comme du cuir. Pourtant il ne détecte aucune présence hormis la sienne et celles de petits animaux perchés dans les arbres environnants.

Son sac à dos bien fixé derrière lui, Taren change alors de position. Son regard change. On peut toujours y sentir la peur et l'hésitation. Mais également de la concentration. Les muscles de chacun de ses membres se contractent et gonflent légèrement pour se faire plus visibles alors qu'il semble se mettre à quatre pattes. Les mains - ou les pattes ?- posées au sol, il jette un dernier regard autour de lui, inquiet, et décide de partir en trombe.

La panique se ressent très vite dans sa respiration alors qu'il n'a même pas parcouru plus d'une vingtaine de mètres.

- Huf ! Huf ! Merde ! J'aurais jamais dû venir ici ! Cet forêt pue toujours autant.

Même sans preuve concrète du contraire il préfère jouer la sécurité en effectuant un détour avant de rejoindre le domicile de sa mère. Dans le pire des cas il se fera passer un savon. Mais il sera vivant et bien portant. Ce qui est bien plus important que tout le reste.

Sauf que... tout d'un coup... il peut commencer à sentir une présence ou un parfum le suivre avec insistance. Qu'est-ce que c'est ? Qui c'est ? Une bête féroce ? Un autre loup-garou ? Non, ce parfum est bien trop différent.

- Merde ! Merde ! Aaaah... Putain ! Huuuff.... Casse-toi ! Arrête... Hufffff... de me suivre !

La peur est connue pour restreindre les mouvements et les pensées de ceux qu'elle contrôle. Taren n'y est pas immunisé et cela se ressent davantage à chaque seconde. A force de regarder plus souvent derrière lui que devant, la jeune créature fini par se coincer le pied sous une racine. Son corps est alors entraîné vers l'avant et il se met en boule pour éviter de se blesser.

Sa chute terminée, il se retrouve le dos coincé contre un arbre. Le souffle lourd. De la buée s'échappe de sa bouche alors que sa poitrine se soulève à chaque respiration comme si la suivante serait la dernière. Bon sang ! Qu'est-ce qui se passe ? Tout ce qu'il souhaite en ce moment même c'est que son cerveau imagine des choses.

3
One Shot / Craint le vilain chaperon rouge (PV - Elianora)
« le: samedi 11 octobre 2025, 11:53:46 »
Qui peut se vanter de n'avoir jamais entendu parler des loups-garous ? Ces créatures anthropomorphe, aussi appelées lycanthropes, peuvent prendre une apparence animale. L'histoire de leur origine est presque devenu un mystère au fil des millénaires. Leur plus ancien ancêtre a t-il été maudit pour un crime particulier ? Sont ils nés ainsi ? Ce détail n'a que peu d'importance pour la plus grande majorité d'entre eux qui ont fait avec leur situation en s'installant aux quatre coins de la planète.

Leur apparence n'est pas la seule chose qui les différencie des être humains lambdas. Ces êtres si particuliers possèdent un odorat plus aiguisé et voient de manière plus claire dans l'obscurité. Sans oublier leur force physique décuplée et leur vitesse de déplacement pouvant dépasser jusqu'à 5 fois celle d'un athlète olympique.
Taren, lui, est dans la moyenne selon les critères de jugement des loups-garous. Et cela suffit amplement à le rendre dangereux et terrifiant pour une personne ordinaire. C'est pourtant avec une grande réticence qu'il a accepté de traverser la forêt une nouvelle fois pour apporter des courses à sa mère qui s'est blessée au travail il y a quelques mois de cela.

De quoi peut bien avoir peur un loup-garou ? D'un monstre encore plus terrifiant que lui ? Dans un sens, oui. Alors qu'il était un jeune garçon, sa mère lui parlait fréquemment d'un croque-mitaine qui s'en prend aux jeunes loups-garous qui n'écoutent pas ses parents. Le genre d'histoire qui fait peur et dont tous parents se servent pour que ses enfants n'aillent pas faire de bêtise. A un détail près... cette personne existe bel et bien et répond au nom de Vilain chaperon rouge. Alors qu'il vivait encore dans la forêt durant son adolescence avant de finir par s'installer ensuite à proximité d'un village des siens, Taren a été témoin de nombreuses disparitions. Des grands, comme il les qualifiait à l'époque, ne revenaient pas de la chasse ou de la cueillette. Leurs corps réapparaissaient plusieurs semaines plus tard. Asséchés, vidés de leurs forces vitales. Et cela ne touchait que les mâles. Une simple humaine parvenait à les attirer ou les kidnapper d'une façon inconnue et abusait d'eux durant des jours jusqu'à provoquer un épuisement total qui provoquait leur mort.

Ce soir il en est à sa 4ème visite chez sa mère. Les 3 précédentes ce sont déroulées sans encombre même si il ne peut pas s'empêcher de se sentir épié. Est-ce le cas ou juste de la paranoïa née de son inquiétude ? Dans un forêt aussi dense les cachettes sont nombreuses et c'est en partie ce qui le rassure autant que ça l'inquiète. Pourtant il y voit aussi facilement qu'en plein jour. Et de nombreux animaux sont des créatures nocturnes qui n'aiment pas la présence d'être humains.

Toujours est-il que sa confiance n'est pas au beau fixe et que son regard, inquiet, oscille de gauche à droite à chaque pas quand il ne se retourne pas dès qu'il entend un buisson remuer.

4
Le coin du chalant / Re : Les Ghibli détournés (PEGI18)
« le: jeudi 09 octobre 2025, 23:14:41 »
Il m'a juste inspiré.

Stop je vais rougir.  :D
Puis personne n'a le monopole des idées coquines dans le coin, alors faut foncer.

5
Le coin du chalant / Re : Les contes détournés (PEGI 18)
« le: jeudi 09 octobre 2025, 08:34:00 »
Quel genre d'intrigue pourrait intéresser cette charmante rouquine incendiaire ?  8)

6
Le coin du chalant / Les contes détournés (PEGI 18)
« le: mercredi 08 octobre 2025, 16:10:29 »
Speech de base

On connait toutes et tous les contes de fées qui sont eux même des contes déjà détournés pour les rendre plus joyeux et regardables pour les yeux du grand public avec une moralité à la clé. Dedans tout il est beau, tout le monde il est gentil (et si ce n'est pas le cas, les méchants perdent toujours). Alors... Pourquoi ne pas les revisiter de manière un peu plus particulière pour le bien de RP dignes de ce forum ? C'est vrai quoi.



Les contes

Le petit chaperon rouge : Taren est un loup-garou qui va rendre visite régulièrement à sa mère blessée depuis quelques mois pour lui apporter de quoi se nourrir. Même du haut de ses 20 ans, chaque passage dans la forêt le terrifie car il n'a jamais pu oublier les terribles histoire que lui racontait son entourage sur le Petit chaperon rouge. Un croquemitaine qui a pour réputation d'attaquer les loups-garous sans défense pour les kidnapper et les forcer à les combattre dans de terribles duels sexuels au point de les épuiser à mort.



La belle au bois dormant : Depuis son adolescence Belle est victime d'une terrible maladie du sommeil qui gâche sa vie sentimentale et professionnelle. Aucun médecin n'est parvenu à en trouver l'origine ou un traitement efficace. Lorsque la jeune femme dort pendant au moins 6h d'affilé, sa libido est multipliée par 10 à son réveil. Son appétit sexuel devient presque incontrôlable. La personne, le lieu, la situation... plus rien n'a d'importance car cette faim la consume intérieurement.



Mulan : Lasse qu'on lui répète que les hommes et les femmes avaient des destins tout tracé, Mulan a quitté son petit village de Chine où elle est née pour rejoindre l'Europe. Aujourd'hui à la tête d'un service d'escorts de luxe qui lui sert de couverture, elle travaille comme détective privée pour des clients influents. Personne ne connait sa véritable profession car aucun de ses clients n'a vu son visage.



Peter Pan : Tout le monde connait le nom de la Poudre magique, cette drogue plus addictive et hallucinogène que la LSD. Et le seul à savoir comment la produire est un dénommé Peter Pan. Voilà plus de dix ans qu'une unité spéciale de la police cherche à mettre la main sur cet individu. La lieutenante Clochette traque ce dangereux criminel depuis tant d'années et elle est même prête à s'infiltrer sous couverture pour y parvenir.



D'autres histoires viendront quand j'aurais l'inspiration. Vous pouvez aussi en proposer de votre côté.

7
Le coin du chalant / Re : Le chalant d'Emi
« le: dimanche 28 septembre 2025, 08:00:55 »
Hoooo, une collègue. Bienvenue dans le coin. Et hésite pas si t'as besoin d'aide pour créer du contenu sur ta chaîne OF.  ;D

8
Vous nous quittez déjà ? / Re : Ohlala
« le: vendredi 27 juin 2025, 22:16:09 »
Bon courage pour la reprise. C'pas simple avec cette chaleur étouffante en plus.  :-[

9
Prélude / Re : La Dame Blanche [Valichevaliarisée!]
« le: lundi 03 février 2025, 09:02:20 »
Coucou, m'dame.  8)

10
Ah bon ? Ce genre d'adage existe vraiment ? Ce n'est en tout cas pas trop le cas dans le pays d'origine de Jin, même si cela ne l'empêche pas de le faire sourire un bref instant. Il en vient même à se demander si elle ne fait pas carrière dans le même secteur d'activité que lui à force de l'écouter parler.

Le jeune homme la suit du regard, puis physiquement lorsque son hôte lui en fait la demande de la main. A chaque seconde qui passe, la tension monte à plusieurs étages chez le coach qui n'en croit ni ses yeux, ni ses oreilles quand la demande finit par tomber. Des femmes entreprenantes ou ouvertement libertines il en a fréquenté un certain nombre par le passé. Pourtant cela ne l'empêche pas d'être pris au dépourvu. La température monte d'un cran et il manque de s'étouffer en avalant sa propre salive.

- C'est une proposition très intéressante. Mais...

A première vue Jin est sur le point de refuser cette proposition indécente alors que ce n'est pas l'envie qui manque quand on lit son regard. Peut-être même qu'elle a remarqué sa façon de la regarder par instants pour en arriver à lui faire cette suggestion soudaine. Soudaine ? Vraiment ? Si ça se trouve le fait de lui montrer sa chambre n'était qu'une excuse préparée à l'avance pour arriver à cet instant. Cet acheminement de pensées lui serait logiquement venu à l'esprit dans d'autres circonstances. La surprise et l'excitation lui embrouillent le cerveau tandis qu'il reprend sa phrase.

- Je reste un professionnel avant tout. Ou alors, cela serait l'occasion parfaite de vérifier votre condition physique. Ce qui serait indispensable pour plus tard, non ?

D'un point de vue technique cela reste du sport. Certaines personnes aiment parler de sport de chambre, même pour plaisanter. Le coach ne se laisse pas démonter et le temps l'aide à reprendre ses esprits pour encourager sa cliente à poursuivre sa démarche. Sa main vient se déposer sur la sienne qui tenait sa ceinture jusque là. Sans y mettre trop de force, il va jusqu'à la guider directement sur le début de bosse qui se forme sous son pantalon. Il faut dire que le jeune homme, déjà gâté par la nature à la naissance, sait prendre soin de lui. Et son membre reste imposant même au repos.

La main qui tenait celle de mlle Papadakis s'éloigne pour se saisir de son propre t-shirt qui ne reste plus longtemps sur ses épaules. Dévoilant une musculature saillante et parfaitement dessinée. On pourrait presque dire qu'elle brille sous un certain angle à cause de la transpiration et les rayons du soleil qui envahissent la pièce depuis que les rideaux ont été ouverts. De la main droite il froisse son pauvre haut pour s'éponger le front en gardant le bas intact. Il veut voir si sa cliente prendra les devants même si, dans un coin de sa tête, il sait parfaitement que cela arrivera. Cette séduisante créature ne l'aurait pas chauffé pour l'abandonner dans cet état quand même ? Ce serait monstrueux de sa part.

Son t-shirt est ensuite envoyé au loin en passant par-dessus son épaule. Vu son état il ne pense même pas à l'idée de casser quelque chose au passage. Tout ce qu'il voit c'est cette femme aux courbes outrageuses qui lui fait de l'oeil. Cette bouche pulpeuse qui, il y a encore quelques minutes, dévorait avec envie ces fruits juteux. Jin espère qu'elle a toujours aussi faim car il ne va pas se priver d'en vérifier l'élasticité et l’appétit le moment venu.

11
Alors comme ça le famxu Jin lui "plaît" ? C'est bon à savoir se dit-il dans sa tête. Ou en tout cas cela reste flatteur même si il sait pertinemment qu'il ne laisse pas toute la gente féminine insensible. Il se reprend à la remarque suivante cependant.

- Non, je pense que je vais me plaire ici.

Le contact qui suit le surprend de façon plutôt agréable. En même temps, chaque mouvement de son hôte l'est car cela lui offre une occasion parfaite d'admirer son physique ravageur dans cette robe ample. A croire qu'elle en joue volontairement. Certaines femmes aiment s'amuser de cette façon en conservant une certaine distance ou mesure pour voir l'effet qu'elles font aux hommes.

Il décide de ne pas reprendre l'allusion sur le moyen de la faire taire. Peut-être que la chose reviendra sur le tapis plus tard au tournant d'une future conversation. Mais la chose serait bien trop déplacée sur le moment.

- Et je préfère de loin les personnes bavardes, même un peu trop, que d'autres qui ne pipent pas un mot. Les ambiances malaisantes ce n'est pas vraiment mon truc.
En tout cas c'est gentil de votre part, mais je dirais plus fatigué qu'épuisé. Il faut dire que l'endroit où vous vivez est aussi paisible que stimulant.


La monotonie et la longueur du voyage avaient été balayées d'un revers de la main par ce paysage paradisiaque qui se trouvait sous son nez depuis son arrivée au seins de cette immense résidence. Même sa fatigue s'était partiellement envolée entre les parfums délicats et la beauté du jardin radieux que possède sa cliente.

D'ailleurs, l'invitation précédente n'est pas tombée dans l'oreille d'un sourd. Encore un regard jeté sur l'opulente poitrine qui met à mal cette robe, le coach du jour avale d'une traite son jus en déglutissant assez fort pour que le son résonne jusqu'à la région voisine quand Edwina retire son doigt de sur sa bouche.

- Alors comme ça c'est la maîtresse de maison en personne qui me fera visiter les lieux tout en m'escortant jusqu'à ma chambre ? J'ai droit à un traitement de VIP.

Une main posée sur la table et un grand sourire aux lèvres après y avoir déposé son verre vide, le jeune homme se lève doucement pour se retrouver à baisser le regard en direction de celle qui est face à lui pour lui tendre la main histoire de l'inviter à partir d'ici.

Dans son Japon natale les femmes ne flirtent pas de cette manière. La majorité est plus timide et l'autre partie est plus rentre dedans et trash. Ce changement est grandement apprécie et il ne fait aucun doute qu'il risque de s'en amuser un bon moment pour voir jusqu'où la chose pourra aller.

- Je vous suis.

Il ne fait pas si bien dire car son regard imite ses jambes en ne lâchant pas un seul instant sa cliente pour les minutes qui vont suivre. Autant par curiosité personnelle que professionnelle car ce qu'il lui a dit plus tôt, il le pensait sincèrement. A part pour vouloir brûler un peu de graisse pour être plus mince, cette femme ne semble pas avoir de problème urgent concernant sa santé via du surpoids. Ce qui n'est d'ailleurs par pour lui déplaire, lui qui est un grand amateur de formes généreuses.

Après avoir traversé de simples couloirs qui font plusieurs fois la taille de son appartement et dont quelques briques devraient suffir à couvrir la valeur de celui-ci, le voilà arrivé à ses nouveaux appartements. Là encore, le coach a l'impression d'être tombé dans un univers alternatif en voyant l'état des lieux. Immense serait un euphémisme pour décrire l'endroit où il va résider le temps de son séjour.

- Ah oui, quand même. C'est... impressionnant.

Ses bagages avaient déjà été amenées dans sa chambre et déposées un peu plus loin près d'une imposante armoire qui doit servir de dressing. Ou de portail vers une contrée magique si ça se trouve. Il se dit que cela vaudra la peine d'être vérifié plus tard.

Il y a plus que le comfort moderne dans cette chambre qu'il risque de ne plus vouloir quitter si il reste trop longtemps. Sa cliente n'aura même plus besoin de lui demander si il a des doutes concernant son envie de reste ici. Son regard et la satisfaction qu'elle pourrait lire dedans en disent long.

- Et ce lit. Une armée pourrait tenir à l'intérieur.

Une petite, ou alors un régiment. Le risque de s'y noyer est grand rien qu'à le regarder. Alors si jamais il ose se poser desssus il ne pourra plus le quitter. Au rythme où vont les choses, c'est lui qui risque de ne pas avoir envie de faire du sport et juste de profiter des lieux. Voir de son hôte qui le lui rend un peu trop bien jusque là.

12
La gêne ne fut que temporaire. Pas parce que Jin avait eu le temps de s'adapter à ce nouvel environnement, mais parce que la femme qui s'approcha rapidement de lui ne lui laissa pas le temps de réfléchir avant de lui tendre la main pour qu'il l'embrasse avec délicatesse sans vraiment répondre à sa demande sur la façon de s'adresser à elle dorénavant. En tout cas il lui faudra du temps pour satisfaire sa requête car ses habitudes japonaises ne seront pas simples à abandonner. Si près de sa cliente, le parfum de cette dernière lui devenait plus perceptible. L'action dura quelques secondes durant lesquelles l'enseignant resta sans bouger face au regard insistant de la femme en face de lui sans qu'il ne se démonte.

- Euh... Je n'ai pas vraiment eu à me plain-

Son sourire, sa main délicate posée sur son torse, ne font qu'augmenter sa surprise et un léger embarras comme s'il venait de remonter plusieurs années en arrière. A une époque où il n'osait pas vraiment aborder les filles. Pourtant il ne devrait pas ressentir ce genre de chose vu son expérience plus que conséquente auprès de la gente féminine. A croire que cette Edwina Papadakis possède une spontanéité dérutante à laquelle il a du mal à résister. Ses esprits ne lui reviennent qu'au moment où l'intrigante femme lui demande de la suivre.

La suite n'épargne pas ses rétines. Cette immense et luxueuse batisse cachait bien son jeu car l'intérieur est tout aussi somptueux. Des décors comme celui qui se dévoile sous ses yeux il n'en avait vu que dans les films ou les magasines qu'on trouve dans les agences de voyage. S'il s'écoutait il s'éloignerait de tout le monde pour vérifier de ses propres mains si chaque élément de ce lieu existe bel et bien. La températeur ne semble pas le déranger plus que ça sur le moment. Son esprit est ailleurs.

- Non, c'est plutôt à moi de vous remercier pour cette opportunité. Surtout si j'ai l'occasion de profiter d'un cadre pareil.

Qui aurait besoin de quitter sa maison quand elle possède un tel caché ? Il y a tout ce qui pourrait combler quelqu'un a portée de main. Plus les minutes passent et plus Jin se dit qu'il fait tâche ici et qu'il donnerait tout pour s'y installer définitivement si l'occasion venait à lui être proposée.

- Eh bien, la possibilité de découvrir quelque chose de nouveau principalement. Ce n'est pas tous les jours qu'on a la chance de voyager à l'autre bout de la planète.

Sa réponse est banale au possible tout en restant fidèle à ses motivations premières. Bien sûr que l'argent était également une des raisons de ce long déplacement. En plus du manque évident de projet.

- Un jus de fruit... Un jus d'orange suffira amplement.

Un peu gêné, Jin se frote l'arrière de la nuque en baissant un peu la tête en tentant de regarder Edwina dans les yeux en se redressant la seconde d'après en reprenant rapidement sa phrase précédente.

- Tout ça m'a l'air très bon et je mangerai mieux demain. Mais je préfère faire attention pour aujourd'hui. Juste le temps de m'adapter avec le décalage horaire.

Sans se faire prier outre mesure, le coach sportif d'un été tend le bras pour que son verre puisse arriver à hauteur de son hôte afin qu'elle le serve comme elle l'avait si généreusement proposé. Ceci fait, il ramène le verre vers lui et sirote une longue gorgée qui lui procure un bien fou. A croire que même ce jus d'orange possède des vertues particulières. Ou peut-être est-ce dû au parfum dégagé par Edwina. Ou encore ce coin paradisiaque. Au final, peu lui importait. Il se sentait bien ici et c'était l'essentiel.

- J'en prends plein les yeux depuis que je suis arrivé ici. Au point de ne plus savoir où les poser.

Outre les décors à couper le souffle, Jin ne s'était pas privé pour s'attarder ici et là sur les formes assez prononcées de la femme qui a décidé de l'accueillir chez elle pour un été en rendant la chose le moins évidant possible. Mais avec une robe comme celle qu'elle portait il aurait fallu être un aveugle pour ne pas imaginer ce qui pouvait se cacher sous ce bout de tissu.

- Mais je dois avouer que je suis surpris. Pourquoi avoir fait appel à moi ? Ce ne sont pas les personnes qualifiées qui manquent aux Etats-Unis. Et puis... Vous avez l'air d'avoir une ligne parfaite à vue d'oeil.

La question est sincère et non destinée à mousser sa cliente. D'accord, celle-ci cache peut-être des courbes un peu généreuses à certains endroits ou peut-être qu'elle désire faire disparaître un peu de gras sur ses cuisses et rendre son ventre plus tonique comme le désire certaines femmes. Reste que dans l'absolu le besoin de faire du sport n'est pas vital pour sa santé.
Après il arrive que certaines femmes un peu extravagante aiment dire à leurs amies qu'elles ont un coach sportif. Et en posséder un qui vient d'un pays exotique pourrait lui faire gagner des points.

Au pire, Jin profitera de quelques vacances gratuites avant de rentrer chez lui. Au mieux, il en obtiendra une expérience unique en son genre.

13
Voilà un personnage très intéressant et original. Bon retour dans le coin, m'dame !  :D

14
Chaque année scolaire se termine de manière quasi-identique à la façon dont elle a démarrée. A savoir par des discours pompeux et sans grand intérêt de la part du corps enseignant dans un gymnase bondé d'élèves qui attendent impatiemment d'en sortir pour se faire de derniers souvenirs. Cela ne concerne que les élèves en troisième année cela dit. Les autres se lamentent déjà des vacances qui seront trop courtes à leur goût.

A peine le discours est-il terminé que les élèves se ruent à l'extérieur tandis que les enseignants, eux, peuvent enfin souffler à leur tour. Dans un coin, le dos collé contre un rideau avec d'autres professeurs, Jin Tanaka est abordé par deux collègues.


- Alors, Tanaka-sensei, vous savez ce que vous allez faire de vos vacances ?
- Non, malheureusement. Et vous ?
- Mon mari a réservé un petit séjour à Okinawa avec les enfants.
- Oh, voilà qui fait rêver.
- En effet.
- Mais je ne m'en fait pas, je trouverai probablement de quoi m'occuper. Surtout maintenant que je n'aurais plus de soirées à passer à corriger des copies ou d'appel à passer aux parents pour les problèmes de comportement de leur enfant.
- Oh oui, vous prêchez une convertie.
- Et vous, Hirokata-sensei ?
- Je suis un éternel célibataire. Peut-être que je vais me lancer en quête d'amour pour changer.
- Vous ? J'ai du mal à y croire.
- Et pourtant. On dit qu'il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis.
- Oui, justement !
- Ce n'est pas drôle.
- Ah oui ? Pourtant je vois Tanaka-sensei rigoler.



Le groupe d'enseignants continue de discuter et d'échanger des anecdotes ou projets une bonne demie-heure avant de quitter le gymnase à leur tour pour être assaillis par des élèves qui veulent faire une dernière photo.
Jin sait qu'il est surtout populaire auprès des filles pour son physique et aussi parce qu'il est la source de nombreuses rumeurs qui n'ont jusque là pas pu être confirmées par qui que ce soit. A son grand soulagement.

Au bout d'un peu plus d'une heure une annonce est diffusée dans les haut-parleurs du lycée pour indiquer à toutes les personnes encore présentes dans l'enceinte de l'établissement que celui-ci va fermer ses portes dans une dizaine de minutes et qu'il va falloir commencer à évacuer les lieux tranquillement.
Et comme chaque année le concierge va probablement passer la nuit à chercher, poursuivre et attraper les petits malins qui se sont cachés pour tenter un test de courage en pleine nuit avec leurs amis. On ne refait plus les adolescents.

Tanaka aurait pu rester et aider ses collègues à faire peur aux lycéens. En temps normal il n'aurait même jamais refusé une telle demande. Sauf que ce soir il avait un rendez-vous ailleurs et il ne pouvait pas annuler car la chose était prévue de longue date.


**********


- Hooo mon Dieu ! Vas-y ! Oui !

Les cris de plaisir d'une femme résonnent dans le salon sophistiqué d'une grande villa. Qui elle même se trouve sur une propriété assez vaste. Encore heureux vu que la bonne majorité de ce qui est habituellement des murs sont des vitres transparents qui laisse transparaître ce qui se déroule dans la maison.

Une femme est à genoux sur un canapé avec les mains accrochées sur le dossier en train de se faire labourer brutalement par un homme masqué qui se tient derrière elle. Autour du couple on peut remarquer comme une ombre se promener ici et là une caméra à la main tout en leur faisant des gestes par moments.

Passé le quart d'heure à s'essayer à différentes position, l'homme soulève sa partenaire et vient glisser son membre aux dimensions correspondants plus à un personnage de fiction que d'un être humain dans l'anus de celle-ci à la demande de la caméraman et, visiblement, réalisatrice.
Cet home, masqué, était connu sous le pseudo de Dekai-kun. Un sobriquet en rapport avec sa carrure imposante dans bien des domaines.

Dekai-kun n'aime pas trop l'anal... Enfin si, il aime bien ça. On peut même aller jusqu'à dire que c'est un truc qu'il affectionne particulièrement car ça lui permet de dominer sa partenaire et de la rendre dépendante de sa volonté car une fois la chose lancée les femmes qui se retrouvent avec lui ne sont plus en état de l'arrêter. Mais trop souvent ces même femmes ont les yeux plus gros que le ventre. Au point de lui couper l'envie de poursuivre une scène.
C'est pour cette raison que ce soir encore l'acteur amateur va se refuser d'y aller franchement et ne la prendre qu'avec un quart de son anatomie. Ce qui semble suffit à la faire grincer des dents devant les yeux émerveillés de la caméraman.

Puis les habituels cris, encouragements d'y aller plus fort et autres commentaires bien gras quittent la bouche de l'actrice de films pour adultes à l'apparence si innocente hors caméra qui termine la scène à genoux pour se faire éjaculer sur sa poitrine en gros plan. Rien de bien innovant. Le but est d'être efficace pour offrir à ses fans ce qui les excite afin de les fidéliser et les encourager à faire venir leurs contacts.


- C'est bon, j'ai tout ce qu'il me faut. Merci à vous deux.
- Donc tout est bon ?
- Pas vraiment... J'en ai partout.
- Désolé.
- Tu manges quoi pour en arriver à ce résultat ?
- Aucune idée, ça a toujours été comme ça.
- J'ai aussi été surprise sur le moment. Au début je pensais que tu utilisais un accessoire. Comme le font les japonais dans leurs films un peu spéciaux. Alors que pas du tout.



Le groupe termine de débriefer quelques minutes dans le salon puis le duo file sous la douche pour se nettoyer et enregistrer quelques images Behind the scene qui alimenteront de manière innocente la chaîne JusteLesFans de l'actrice plusieurs jours après la diffusion de cette scène. La fidélisation, encore et toujours. Cela reste du commerce après tout. Diffuser gratuitement ce genre de passage est un genre de publicité facile à générer et dont les retombées ont fait leurs preuves plus d'une fois.


**********


Plusieurs jours passent et Tanaka n'a toujours pas décidé quoi faire de ses vacances. Comme chaque matinée il va faire sa séance de footing et récupère son courrier une fois de retour à son appartement avant de foncer sous la douche. Au moment où il ouvre la porte d'entrée son téléphone se met à sonner.

- Bonjour, Tanaka-sensei ?
- Oui, c'est bien moi.
- Bonjour, je vous appelle concernant la rentrée prochaine.


La femme à l'autre bout du fil lui explique que la rentrée est repoussée à cause d'un incident qui a eu lieu le jour de la remise des diplômes de fin d'année. Rien de bien grave en soi. Mais une querelle stupide entre élèves est allé jusqu'à impliquer leurs parents pour prendre des proportions énormes.
Voilà donc l'enseignant avec des vacances prolongées forcées et sans aucune idée de la façon de les occuper.

Après avoir raccroché et pris une bonne douche, Jin décide de jeter un oeil à la lettre qu'il a trouvé entre les pubs un peu plus tôt. Qui envoie encore des lettres aujourd'hui en dehors des créanciers ? C'est avec une certaine curiosité qu'il l'ouvre et la parcoure de long en large. L'écriture, qui semble être celui d'une femme, est très belle et un petit parfum se dégage du papier à lettre. Il se croirait presque transposé dans une époque éloignée car tout cela ne se fait plus.

Persuadé qu'il s'agit d'un canular vu l'énormité de la chose, il décide de se renseigner auprès de l'aérodrome et sur internet concernant l'autrice de ce courrier et tout semble se vérifier.

- La vache... Un job aussi facile payé autant ? Et aux States ? J'arrive pas à y croire.

Et pourtant c'est le cas car une semaine plus tard le voilà qui atterrit directement dans un autre pays avec une simple valise qui contient l'essentiel pour quelques jours. Le reste pourra être acheté sur place vu le salaire qui lui a été proposé. Le voyage est passé rapidement en compagnie d'une poignée de personnes qui expliquaient louer ce jet de temps à autre pour parcourir le monde à moindre frais. Vraiment ? Ces gens n'ont pas la même vision du "moindre frais" que lui.

C'est vêtu d'un short long -pour cacher certaines choses qui ne tiendraient pas dans un équipement plus court- et d'une chemise à manches courtes et aux couleurs vives que l'enseignant, ou coach sportif pour un été, quitte le jet en disant au revoir à ses amis du moment pour remarquer un homme à la carrure sacrément imposante l'attendant avec une pancarte où est indiqué son nom.
Les deux hommes se saluent et le grand employé invite Jin à monter à bord pour le conduire au bout de quelques heures à une immense demeure qu'il n'avait vu que dans des reportages.


Une fois sur place une autre personne vient prendre le relai en demandant à l'enseignant de le suivre après lui avoir indiqué que quelqu'un s'occupera de déposer son bagage dans sa chambre.

- Wooow !

Toute personne qui a visité cet endroit pour la première fois a du avoir la même réaction que lui. C'est grand, vaste, luxueux et parfaitement mis en valeur. A chaque pas Jin craint de salir ou d'endommager ce sol qui doit valoir plus que tout ce qu'il a gagné à ce jour.

Un second Wooow ! lui échappe lorsque la silhouette de celle qui est décrite par l'employée comme sa patronne entre dans son champ de vision. A quelques mètres de lui se trouve une superbe femme vêtue d'une robe assez particulière. Il y a pas à dire, les riches ont des goûts spéciaux. En tout cas ce n'est pas lui risque de se plaindre vu le spectacle agréable qui lui est proposé.
Exit la femme en surpoids évident et qui est trop gênée pour sortir de chez elle.

- Euh... Bonjour. Je m'appelle Jin Tanaka. Est-ce que vous êtes ma cliente ? Mademoiselle Papadakis ?

L'homme se reprend rapidement pour se présenter sérieusement en ne laissant rien transparaître dans ses gestes ou sa voix alors qu'il est légèrement intimidé par la fortune de sa cliente.

15
Prélude / Re : Le visage de l'ambition [Anéa]
« le: lundi 20 mai 2024, 13:13:52 »
Heullo l'ami. L'ambition c'est bien.  ;)

Pages: [1] 2 3