Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Kaito Nakajima

Pages: [1] 2 3 ... 8
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Centre-ville de Seikusu / Re : Hungry ? (PV)
« le: samedi 18 octobre 2025, 18:14:44 »
Normalement, ils auraient dû se faire gauler. Quelqu'un se serait pointé, en recherche de calme et les auraient trouvé, nus et poisseux, retournés, épuisés. Un personnel du Club serait passé vérifié que tout aille bien ou que des clients passent commande ... mais non. Un ange gardien, surement complètement déluré, avait veillé à ce qu'ils puissent forniquer en toute sérénité.  Kaito s'était épanché dans Cora, sur Cora, et encore dans Cora. Elle lui avait offert l'accès à sa gorge, à ses fesses et à son vagin de la manière la plus naturelle et la moins élégante qui soit.

Plus tard, le barman se dirait qu'il avait servi de casse croûte à une nymphomane et qu'il devait y en avoir de nombreux autres comme lui, dans le sillon de la sulfureuse américaine.

Mais là, il soufflait, éreinté. Cora l'avait pompé jusqu'à ce qu'il ne reste même pas une microgoutte de sperme retenue dans son urètre.  Elle était encore là, la tête entre ses cuisses, les yeux brillants et les lèvres barbouillées, véritable bouffeuse de foutre et officiellement déclarée salope invétérée!

Le garçon lui caressa le visage, passant sa main sur la peau souillée, et étalant au passage des fluides poisseux. Ses doigts s'ancrèrent dans les cheveux courts et la guidèrent pour les derniers coups de langue.

Et puis, le smartphone de Kaito vibra: l'alarme qu'il avait programmée. la pause touchait à sa fin et la fin de cette session pornographique était en vérité bienvenue. il était préférable de ne pas jouer avec le feu et de toute manière, ils pourraient se revoir ... peut être?
C'est en faisant la grimace qu'il s'arracha à l'étreinte de la suceuse number one et qu'il se leva pour chercher ses affaires. Les regards qu'ils se jetèrent en s'habillant fébrilement n'avaient rien d'amoureux. Ils avaient bien baisé et étaient complices d'un petit moment crapuleux et coupable.
Kaito attendit que Cora termine de passer ses vêtements et surtout son top sur sa peau poisseuse et désormais odorante d'effluves masculines avant de lui donner la main pour qu'il descendent ensemble rejoindre l'antre de Satan.

En bas, la musique était assourdissante et ils communiquèrent par geste pour s'échanger leurs numéros avant de se séparer. Pour Kaito, le taff au bar reprenait à fond et il eut juste le temps de voir la silhouette de Cora disparaitre que Kelly venait se presser derrière lui, insatiable curieuse.

"Alors?"

"Alors Kelly, c'était ... chaud."

"Je sais ... Vous ne m'avez même pas vu passer ..."

2
Centre-ville de Seikusu / Re : La cour des secrets [PV. Alice]
« le: mercredi 05 juillet 2023, 19:49:31 »
Le délicieux bonbon que Kaito dégustait était sucré et sentait divinement bon. Sous ses coups de langue, Alice tremblait comme une feuille et cela rassura le garçon qui espérait sincèrement lui procurer du plaisir. Entre les cuisses de sa Belle, il s’activait et était parvenu à trouver un rythme qui fasse chavirer la jeune fille. Kaito visitait cette antre brulante et après en avoir exploré les contours, il s’appliquait à plonger aussi loin que possible en léchant les muqueuses du vagin jusqu’à ce qu’il la porte loin dans l’aboutissement de cette entrée en matière. Le garçon craignait de mal faire, complètement nul dans ce domaine-là. Son expérience se limitait aux pornos qu’il visionnait dans sa chambre principalement. Oh bien sûr il n’était pas puceau mais … son palmarès n’était pas glorieux. Aussi les frétillements d’Alice le poussèrent à aller de l’avant et très vite, le petit câlin se transforma en exploration sauvage.

Cela l’excitait, il était fier de pouvoir satisfaire son égérie, d’autant plus qu’elle devait en voir passer un paquet, de bonhommes bien plus expérimentés que lui. D’ailleurs oui ? Est-ce qu’elle faisait ça depuis longtemps ? Et pourquoi ? Il ne lui connaissait pas de problèmes financiers aussi faisait-elle ça pour s’amuser, être à la mode ? Il l’imagina criant son envie de baiser et il en eut le souffle coupé. Le tableau qu’il s’en faisait relevait d’un érotisme incandescent. Il leva les yeux sur elle. Elle venait de lui dire la plus engageante des propositions même s’il ne voyait pas les choses de la même manière.
Alors oui, le Paradis était supposé mettre ses filles à disposition des clients mais là, il s’agissait d’Alice et ils venaient d’une certaine manière de se déclarer leur flamme mutuellement. Alice n’était donc nullement tenue de se conformer au règlement de l’établissement le concernant, lui. Néanmoins, il ne fallait pas qu’il se le cache, Kaito crevait d’envie d’essayer tout ce qu’il venait de lire sur le flyer.

Il se releva plus vite qu’il ne l’aurait voulu et perdit légèrement l’équilibre, d’autant plus qu’il trébucha contre la bordure de l’épais tapis qui ornait le centre de leur petit espace privé. Il bascula en avant, se rattrapant de justesse sur les accoudoirs du fauteuil contre lequel il avait poussé Alice. La jeune fille était sous lui … enfin … la tête de la jeune fille était idéalement placé entre ses cuisses, son visage enfoui dans le creux d’où cherchait à s’échapper un certain engin …

"Je …" Non, pas besoin de s’excuser ! Il fallait arrêter avec ça ! Il était son senpai et … son petit coapain dorénavant.

Kaito se tortilla pour dégrafer son pantalon et le baisser, enlevant son boxer dans le même mouvement. Alice terminait de glisser contre l’assise pour se retrouvée accroupie devant le fauteuil, la tête toujours basculée en arrière sur le cuir du siège.

La queue du garçon jaillit comme un serpent et se redressa, cajolant au passage le beau visage d’Alice. Kaito respirait fort. D’en haut, il voyait la masse épaisse de cheveux verts entre ses jambes et son sexe se frotter contre cette adorable figure angélique.

"OOOOhhh Alice !"

Il creusa légèrement son bassin pour guider sa tige devant les lèvres de la jeune femme et poussa pour investir sa bouche. Aussitôt, ce fut … brûlant … et humide. Il faillit décharger tant il avait rêvé cet instant. Prenant bien appui sur les accoudoirs, il commença à bouger, doucement d’abord, manquant crever tant les lèvres pulpeuses de la miss l’aspiraient, puis plus vite, et plus fort, et plus loin. Un immense fantasme inavouable se profilait et Kaito perdait pied. Il en oublia de demander si ça allait et se fit plus incisif jusqu’à ce que, d’un coup de rein sec, il plonge au plus profond de la gorge d’Alice après avoir écraser sa luette. Si loin, c’était horriblement serré, non, adorablement serré. Il souffla, follement transis, et se redressa, ramenant Alice dans une véritable position accroupie face à lui. Il put enfin plonger ses doigts dans la crinière épaisse et bien tenir la tête de sa maid personnelle. Kaito ne soupçonnait pas la taille de son sexe, n’ayant que peu de comparatifs. Mais il était bien foutu et la forme de sa queue distendait et modelait le cou de la jeune femme. On pouvait l’y voir monter et descendre et la sensation était exquise tandis qu’il malmenait la gorge d’Alice. Kaito durcit le rythme, passant d’une gorge profonde appliquée à un facefuck endiablé. C’est lui qui guidait Alice et les déglutitions sonores de sa princesse ajoutaient à sa petite perversité. Un observateur extérieur aurait clairement dit qu’il lui baisait la gueule.

 Et puis, cela faillit arriver … La pression monta d’un coup et il se retira brutalement d’elle pour ne pas lui gicler directement dans la gorge. Il ferma les yeux, serra les poings, tenta de se concentrer. Son sexe pointait devant le joli visage défait d’Alice et Kaito scanda :

"Il faut pas que je vienne tout de suite … Il faut pas que je vienne tout de suite … Il faut pas que je vienne tout de suite !"

3
Centre-ville de Seikusu / Re : La cour des secrets [PV. Alice]
« le: vendredi 20 mai 2022, 23:33:26 »
Le temps semblait s'être arrêté autour d'eux. Plus aucun bruit ne filtrait du couloir qui les avait mené jusqu'à la chambre d'Alice, ou peut être était-ce un lieu d'accueil que les filles du club se partageaient? Kaito n'en savait rien. L'endroit était cozy, propre, agréable, appelant à la détente et incitant à l'exploration d'expériences intenses. L'ameublement allait de teinte avec la décoration et les lumières mettaient en valeur certains endroits bien précis ou une particularité se dévoilait, prête à accueillir les envies de tout un chacun, pourvu qu'il soit en mesure de payer. Par son agencement, la chambre correspondait à l'idée que Kaito se faisait des goûts d'Alice. Et même s'il n'osait pas vraiment regarder le pilori en bois massif auréolé d'une lumière crue, comme pour marquer la sévérité de ce qui pouvait s'y passer, il se demanda ce que renfermait les tiroirs d'une commode rouge vif.

Son inspection se termina là. La fuite de son regard était la conséquence de ce qu'il venait de lire. Ça avait été sale et horriblement tentant. Qu'Alice soit douée dans tout ce qui était énuméré le transformait en étuve. Qui pourrait croire que cette sage étudiante appliquée recèle une autre facette si extrême ? Et même à l'instant, alors qu'il lisait et qu'elle écoutait, Alice représentait la jolie jeune fille au sourire discret avec qui il passait tant d'heures à travailler. Mais non, en réalité, c'était faux. Alice était ultra sexy et dégageait un charme de tous les diables. Sa tenue de maid lui conférait une aura indéniable de sexualité débridée. Tout le monde savait que derrière chaque maid se cachait une affamée de sexe non? Il n'avait fallu que quelques secondes, après qu'il n'ait cessé de lire pour qu'il constate inconsciemment le changement. Avait-elle volontairement accentuer le creux de sa cambrure, resserrer ses bras contre sa poitrine pour la faire jaillir orgueilleusement, croiser les cuisses comme si elle ne voulait pas que quelque chose s'en échappe?

Ou tout simplement était-ce le désir fou que Kaito éprouvait pour elle, exacerbé par les fantasmes les plus secrets qu'elle était en mesure de prodiguer? Qu'importe! Elle rit aussi le son cristallin et frais de cette mélodie emporta le cœur de notre amoureux. Dans l'ambiance feutrée de l'endroit, elle revint à lui spontanément pour lui prouver que son sentiment était partagé. Aucun mot n'était nécessaire quand les jolies lèvres d'Alice dictaient par leur tendresse ce que son cœur renfermait. Leur baiser fut un hymne à l'union et quand elle le rompit, son effet continua de faire flotter Kaito dans un état second, béni.

Et heureusement qu'ils avaient commencé par là car ce qui suivit mobilisa toute l'adoration que l'étudiant avait pour son égérie. Il était plus grand qu'elle et quand il baissait les yeux, il voyait l'opulent corsage d'Alice pressé contre son torse et bien qu'ils soient collés l'un à l'autre, le bonnet d'Alice et son tour de poitrine ne leur permettait pas une complète imbrication. La jolie maid, pour la soirée seulement, compensa cette anomalie par un toucher bien précis. Un frôlement peut être tout d'abord mais qui devint vite pression avant de terminer en exploration. A travers le jean de Kaito, Alice discernait une érection de premier ordre. Il n'était pas un acteur porno occidental ou l'un des ces monstres qui disaient "Once you go Black, you never come back" mais il n'avait pas à rougir de la taille de ses attributs. Et encore moins sous l'impulsion serrée d'Alice.

"Tu n'as pas à t'excuser mais... J'ai l'impression que ce que tu as lu ne t'on pas déplu, je me trompe?"

Quand une femme te serre le sexe en te demandant si elle te plait, tu ne mens pas ni ne tourne autour du pot. Sois franc et dis lui ... tout. En étant à son premier exercice du genre, Kaito ne fut peut être pas la confiance en soi incarnée mais il avoua la vérité. Il balbutia quelques mots étranglés alors qu'Alice continuait ses investigations mais rit quand elle le caressa franchement. Ce fut de surprise mais il réussit à ne pas s'échapper de l'emprise exquise.

"Non ... J'ai adoré même. Ce n'est honnêtement pas l'idée que je me faisais de toi mais depuis quelques secondes, je m'y fais vraiment très bien."

"Tu veux peut être que je m'en occupe, "Maître" ? Après tout tu as payé pour ça."

Ce n'est pas l'hôtesse qui s'exprimait, c'était bien son Alice, sa merveilleuse petite perle qui avait passé le cap de la surprise, tout comme lui, pour s'adonner à ce que tout jeune couple pouvait espérer. Seul l'endroit changeait ... un peu. Il était évident que l'atmosphère s'était allégée et que le lien qui les unissait à présent était teinté de confiance et de bonheur. Alice jouait un petit jeu délicieusement piquant à présent et Kaito comptait bien y répondre.

"Je le veux oui et ... on est bien obligé de faire tout ce qu'il a dans la brochure c'est ça? Sinon, tu ne me laisse pas sortir. J'ai bien compris?"
(Tiens ... Il y a un verso sur le flyer qu'il n'a pas eu le temps de lire ... on verra plus tard)

Il souriait avec la même finesse qu'elle mais en réalité, il n'en menait pas large. Que devait-il faire ou demander? Ben ouais, suce moi? Non c'était minable ça! Alors oui, il avait des tonnes de trucs en tête pour le coup mais il ne voulait pas jouer les crevards en la troussant sans ménagement, par où que ce soit. Aussi, il se sacrifia mais parce qu'il le voulait sincèrement. Il avait eu le privilège de goûter à ses lèvres, maintenant il désirait s'en prendre aux autres ...

Il repoussa Alice vers le fauteuil haut qui se dressait derrière elle et elle ne put que s'y asseoir. Kaito était déjà à genoux entre ses jambes. Il embrassa les jolies mollets, remonta aux genoux et se délecta de la douceur des cuisses de sa chérie. Son cœur battait à tout rompre. Elle sentait bon ... Tout doucement, de sa langue vipérine, il explora les confins raffinés de sa muse et parvint enfin à la moiteur humide qui indiquait qu'un retour en arrière était hors de question. Kaito releva la jupe sur les hanches d'Alice et en évitant de la regarder dans les yeux (où regarder d'ailleurs?), il fit glisser la petite culotte sur les chevilles fines. Il était face au plus adorable écrin qu'il puisse imaginer. Irrésistiblement attiré, il y glissa la langue pour le savourer, maladroitement peut être au début mais il en mesura le contour et les sensibilités sans tarder. L'anatomie d'une femme ne lui était pas étrangère mais il n'en restait pas moins un débutant face à l'expérience sexuelle d'Alice qu'il estimait de niveau professionnel. Il espéra la combler et osa quelques détours plus bas avant de revenir se concentrer sur le principal. Il grogna involontairement, en voulant plus. Il fut un peu sec quand il releva les jambes de la jeune femme pour les poser sur ses épaules à lui. Les coups de langue laissèrent la place à des succions appuyées, à des baisers bruyants. Un doigt coquin vint presser en complément un accès bien plus étroit et moins humide. De la pulpe de l'index, Kaito préleva le plaisir d'Alice pour humidifier la rosace serrée et permettre une légère pénétration. Kaito n'était pas sûr du plaisir qu'il procurait, n'osant pas lever les yeux pour décrypter l'expression d'Alice mais il donnait tout ce qu'il avait ...

4
Prélude / Re : Anna Cabalo, E.S.P.er aux esprits changeants [Anéa]
« le: mercredi 18 mai 2022, 12:48:05 »
Bienvenue à toi :)

5
Centre-ville de Seikusu / Re : La cour des secrets [PV. Alice]
« le: mardi 17 mai 2022, 16:07:21 »
Le décevoir? Elle? Sûrement pas non! C'était plutôt l'inverse qui devait poser question. Il passait des moments agréables avec elle chaque semaine, attentif, bienveillants, un peu grand frère et elle le retrouvait là, à payer sans réagir pour avoir le privilège de s'offrir ses services.

Bien entendu, Kaito aurait pu demander ce qu'elle faisait là et pourquoi mais il lui était impossible de le mettre dans une disposition encore plus inconfortable. Les faits étaient tels quels et la vie en allait ainsi. Il n'était pas fataliste mais chaque chose en son temps. Bien souvent, les réalités se cachaient derrière des façades improbables et il était sûr qu'une bonne raison avait poussé Alice à travailler ici. Le jeune homme était un garçon bien élevé mais avec aussi toutes les problématiques liés aux jeunes de son âge. La libido et la découverte de soi et des autres en était une aussi une insinuation se faufila t'elle dans son esprit. Peut être qu'elle était là parce qu'elle aimait ça? les hommes n'avaient pas le monopole de la débauche sexuelle de notre temps. Non! Impossible! pas Alice ... mais quand même ...

Lui aussi souffla un bon coup après sa déclaration. Qu'ils ai réussi à échanger quelques mots sembla leur faire du bien à tous les deux et la peur panique installée dans les yeux de la jolie jeune femme avait quasiment disparue. Elle souriait même timidement comme si elle avait apprécié ce qu'elle avait entendu. Serait-il possible que ... que le sentiment de Kaito soit partagé ou alors était-elle tout simplement flattée. Un espoir fou étreignit la poitrine du garçon. D'une situation atroce, confuse et définitivement cauchemardesque, la chaleur  d'une toute nouvelle sensation indiquait qu'un dénouement différent se profilait. Il prit la perche qu'elle lui tendait et s'y accrocha comme un fou.

"La perception que j'ai de toi?"

Il se rapprocha d'elle et lui saisit les mains qu'il guida contre sa propre poitrine où son cœur battait la chamade.

"Mais je n'ai que de l'admiration pour toi. Tu es magnifique. Tu es celle qui occupe mes pensées et que j'attends de pouvoir entendre rire chaque semaine. Je m'en veux de t'avoir cacher ça si longtemps et ... et que tu sois là maintenant me comble de joie. Enfin, je veux dire que non, en fait je suis heureux que ce soit toi ici avec moi, juste toi."

Il ne savait pas si c'était le bon moment mais de toute façon, son élan fut naturel et très sincère. il ne put s'en empêcher et la serra tout contre lui pour l'embrasser follement. Elle était bien plus petite aussi dû t'il se pencher pour accéder à la douceur de ses lèvres. Elles étaient fraiches et délicieuses, sucrées, pulpeuses. Elles étaient comme il l'avait si souvent imaginer. Kaito enlaça Alice pour accentuer la passion de son baiser. le corps de la jeune femme était tiède, souple sous ses doigts, divinement bien proportionné. Lui aussi pouvait sentir le cœur d'Alice cogner dans sa poitrine et c'est là, par cette pression qu'il avait voulu qu'il s'aperçut à quel point ce corps le rendait fou. Elle était toute fine mais elle ne portait pas son uniforme d'étudiante. la tenue de maid lui allait comme un gant, il s'en rendait compte maintenant et ses seins volumineux pressaient contre son torse.  il l'avait à ce moment-là tout pour lui. Enfin ... il avait exprimer le fond de sa pensée et sans lui demander la permission, avait physiquement ponctué sa déclaration par ce qu'il savait être vrai, pour lui.

Le baiser cessa et leurs lèvres humides se décollèrent. Kaito était abasourdi par l'audace de son geste mais aussi, immensément heureux de ce premier vrai contact avec elle. Avait-elle aimé? Elle ne l'avait pas rabrouer et il avait cru sentir, dans l'émotion de l'instant, qu'elle lui répondait de la même manière. Maintenant, toutes les premières fois laissaient peu de place à la clarté et Kaito babilla un truc pas compréhensible en cherchant un prétexte pour sortir quelque chose d'intelligent. Il avait toujours la brochure en main et l'ouvrit pour lire ce qui y était marqué. C'était une lecture automatique car il attendait surtout sa réaction à elle. D'entendre sa propre voix le rassurait et lui rappelait qu'il était toujours vivant et pas enterré dans le précipice de la honte.

"Euh, alors ... Bienvenue cher client Au Paradis, vous avez fait le choix de venir visiter notre établissement et nous vous en sommes reconnaissants. L'excellence de nos prestations et des services de nos hôtesses font notre réputation et nous sommes sûrs que vous allez apprécier votre soirée. Vous avez choisi (nom de scène d'Alice) et nous vous en félicitons. Outre les services classiques que vous êtes en droit de réclamer auprès de notre hôtesse, (nom de scène d'Alice) est également connue pour être l'une de nos égéries les plus sollicitée. Ne refusant rien et ouverte à la gourmandise, elle saura vous séduire par l'accueil profond de sa gorge, le moelleux du creux de sa poitrine et sa passion pour la sodomie. Que vous soyez venu seul ou en groupe avec vos amis, (nom de scène d'Alice) aura préparé pour vous sa chambre ou une suite pouvant accepter jusqu'à dix personnes ..."

Le texte continuait mais Kaito s'arrêta là. Il bandait dur, très dur, sous son jean. Il réalisait seulement à cet instant ce qu'il venait de lire et quand il leva les yeux sur sa muse ... il éclata de rire! Un rire sincère et franc qui le secoua.

"Euh ... wow! Je suis nul! Super performance pour détendre l'ambiance ... Hum ... je te présente mes excuses pour cette lecture inadaptée."

6
Centre-ville de Seikusu / Re : La cour des secrets [PV. Alice]
« le: lundi 16 mai 2022, 12:36:33 »
La semaine s'était terminée par l'obtention d'excellentes notes, ce qui avait encensé l'humeur de Kaito, le libérant du poids qui comprimait un peu sa poitrine. Se rendre dans un gogo bar n'était pas dans ses habitudes. En vérité, c'était bien la première fois qu'il comptait s'offrir une prestation de ce genre. Il n'avait aucune difficulté pour s'exprimer en public tant que ça restait dans un domaine qu'il maitrisait comme au campus, en revanche, pousser la porte d'un établissement de nuit et parler à ... une fille ... Cette épreuve lui paraissait insurmontable. Il espérait ne pas bégayer et passer pour un idiot aussi s'était-il entrainer à se présenter devant un miroir et à poser des questions tout sauf naturelles pour lui. Le vendredi soir, il était allé se faire couper les cheveux et découvrir ce qu'était  une manucure (on ne savait jamais, au cas où). Le samedi matin, il tournait chez lui comme un lion en cage. Il décida de sortir marcher un peu avant d'énerver ses parents et s'acheta dans une boutique un jean fashion, une chemise à la mode et une paire de chaussures de marque réputée. Au moins, le soir, il ne passerait visuellement pas pour un paysan.

De retour chez lui, ses parents le regardaient d'un air suspicieux et il ne capta pas le sourire qu'ils échangèrent. Il n'avait jamais ramené de petite copine à la maison et son attitude trahissait le fait qu'il puisse voir quelqu'un. monsieur et madame Nakajima ne firent donc aucuns commentaires. il était temps que leur garçon vive et construise sa vie. Aussi, après qu'il eut préparé et repasser ses affaires, récupérer un rouleau de billets économisés depuis des mois, et s'être assuré qu'il était présentable, Kaito embrassa ses parents en leur annonçant qu'il sortait et qu'il reviendrait surement tard. Ils lui souhaitèrent une bonne soirée et ce fut tout.

Pour se rendre "Au Paradis", le club qu'il avait sélectionné, il fallait prendre le métro, tout proche de chez lui, et attendre une vingtaine de stations pour descendre et découvrir ... la vie la nuit à Seikusu. La nuit était tombée et une foule de jeunes délurés arpentaient les rues en braillant. Ils s'agissaient majoritairement d'étudiants se lâchant le week-end mais qui s'arrêteraient à la consommation d'alcool dans des bars tout public. Les rues étaient très animées. Des marchands ambulants vendaient des spécialités japonaises à déguster sur place et étaient harassés par la clientèle affamée. Kaito prit plaisir à se mêler à ces joyeux fêtards mais dépassa ce coin grouillant pour s'enfoncer plus loin dans la nuit. Une rue séparait la vie festive de la nuit du côté moins voyant de Seikusu. Le passage piéton traversé, le bruit ambiant était bien moins présent. Les personnes ici chuchotaient plus qu'elle ne parlaient. Des échanges s'établissaient discrètement, et des rabatteurs invitaient les éventuels clients à venir passer un bon moment dans leur établissement. Les néons flashy étaient omniprésents, les enseignes modérées (on était au Japon) et il fallait peu de temps pour comprendre qu'on arpentait le quartier sexe de la ville. La prostitution de rue était mal vue au pays du soleil levant, mais les clubs à filles cachaient des vices qui faisaient pâlir d'envie leurs homologues occidentaux.

"Au Paradis", la bâtisse était élégante, habilement éclairée. Un service de voiturier était disponible pour la clientèle aisée et le service d'ordre qui se tenait à l'entrée aurait fait fuir n'importe quel samouraï. Trois colosses aux trognes pas sympas attendaient, se tenant bien droits et bloquant l'accès au sésame. Kaito patienta un petit moment à l'écart avant de se présenter à eux. Ils étaient polis et attentifs et contrôlèrent sa carte d'identité pour vérifier sa majorité. ils n'étaient pas là pour intimider les clients mais ... quand même. Kaito se sentait tout bête et s'attendait à devoir justifier sa présence ici. Mais non, il fut inviter à entrer dans le temple de la luxure et franchit la porte joliment ouvragée pour être accueillit par un multiple "Bienvenue Maître!".

Les lumières étaient tamisées et il plissa les yeux pour découvrir l'élégance de ce nouvel environnement. Tout y était richement décoré et dans des tons qui appelaient à la sérénité.  Les "employées du club" attendaient en rang, souriantes après s'être redressées de leur courbette. Toutes étaient ... très avenantes ... et leur costume, en lien avec l'event de la soirée, les rendaient toutes affriolantes. Kaito prit une grande inspiration et sourit. Il n'expira pas, le souffle coupé.

"K-K-K-Kaito?!"

La première des filles venait de l'appeler par son prénom. La réalité mit quelques secondes à monter à son cerveau et quand il reconnut Alice, le monde s'écroula autour de lui.

"A-A-A-Alice?!"

Fort heureusement, ce simple échange n'avait été entendu que par eux et Kaito réussit à afficher un masque honorable. C'était l'horreur. Il ne pensait pas à ce qu'Alice faisait ici mais plus à la perception qu'elle aurait de lui maintenant. Ah! Regarde ce type qui se la joue mignon au lycée et qui écume les bars à filles la nuit, peuh! Il était mortifié et incapable de prendre la fuite aussi répondit-il à l'invitation d'une hôtesse d'accueil qui l'incitait à se diriger vers la bar ... vers la caisse. Une charmante jeune femme lui sourit et très professionnellement, lui indiqua le tarif pour cette très jolie maid, à moins qu'il en veuille une autre? Il répondit mécaniquement, presque absent.

"Euh, non, non, c'est parfait."

Il avait l'impression de commander un steak à la boucherie.

"Excellent choix, vous ne serez pas déçu" lui fut-il répondu. L'employée lui donna ensuite une petite brochure avec tous les services disponibles, ceux de la fille et ceux de l'établissement. Il y jeta un coup d'œil et rougit aussitôt. Alice faisait vraiment TOUT CA? Il vivait un mauvais rêve et ne savait pas comment il allait s'en sortir. On lui demanda s'il désirait une consommation pour eux deux, le champagne français qu'on servait était de première qualité. Il acquiesça, sa liasse de billets entamée en prit encore un shoot et suivit Alice dans une chambre privée. Une autre maid vint déposer un sceau à glace avec la bouteille, deux verres, et leur souhaita une adorable soirée. Adorable ouais...!

La porte se refermant le libéra de son carcan de stupeur.

"Alice, je ... je ..."

Qu'est-ce qu'il pouvait bien dire? Il brandit la brochure.

"C'est toi tout ça? C'est possible?"

Qu'elle ne se méprenne pas, il n'en avait pas la bave aux lèvres mais il y avait des trucs sacrement osés quand même, dont plus d'un fantasme de Kaito d'ailleurs. Il souffla un bon coup et se campa bien devant elle. il remarqua seulement à ce moment-là qu'elle était aussi stressée et surprise que lui, très mal d'ailleurs. Ça lui remit les idées en place. il était temps d'être franc. le destin était joueur pour que cela se passe dans un endroit pareil.

"Alice, ce n'est pas ce que tu crois. il y a une explication. J'en pince pour toi, ma présence ici est un hasard. Il fallait que je fasse quelque chose pour ne pas devenir fou, tu comprends? J'ignorais que ... tu serais ici."

Il n'osait pas prendre sa main.

"C'est un concours de circonstances mais sache que tu comptes énormément pour moi."


7
Prélude / Re : Laura et Sue, les soeurs amantes [Anéa]
« le: lundi 16 mai 2022, 09:19:34 »
Bienvenue par ici les filles :)

8
Centre-ville de Seikusu / La cour des secrets [PV. Alice]
« le: dimanche 15 mai 2022, 18:41:16 »
Il faisait bon aujourd'hui et une légère bise odorante porteuse des senteurs des sakuras, les cerisiers japonais, entrait dans la salle de cours par les fenêtres ouvertes. C'était le printemps et le retour des gazouillis et pépiements des oiseaux dans le parc du campus rappelaient à tous, étudiants comme professeurs, que la fin de l'année approchait rapidement. C'était le moment, après un hiver glacé, de fournir les derniers efforts pour prétendre à la classe supérieure ou au diplôme tant convoité. Les étudiants les plus assidus ressassaient leur leçons de l'année tandis que les plus désinvoltes déambulaient dans les allées des jardins du grand complexe scolaire de cette partie de Seikusu.

Alice et Kaito faisaient partie de la première catégorie. Bien qu'ayant deux ans de différence, ils s'étaient inscrits tous les deux dans les cours optionnels de mathématiques supérieures de M. Tano pour perfectionner leurs acquis. Où plutôt, pour qu'Alice s'améliore et Kaito, qui était volontaire pour tutorer ses cadets, l'y aide. Le garçon avait répondu à une annonce de la présidente des étudiants qui recherchait des aînés pour, de temps en temps, participer à des séances complémentaires en vue de préparer les plus jeunes à la suite.

Kaito était un jeune homme bien élevé, sympathique, ouvert, et même quelque peu altruiste. Il avait lui-même bénéficier de cette aide et comptait bien faire un geste pour les autres. Initialement, il aurait dû venir de temps à autres pour aider mais le premier jour, il avait eu a épauler Alice.

Alice ... Du coup, depuis qu'ils travaillaient ensemble, deux fois par semaine, il n'avait jamais raté ce rendez-vous qui l'enchantait à chaque fois. Alice était son rayon de soleil, toujours de bonne humeur et bien appliquée dans son travail. Elle comprenait vite, assimilait admirablement et faisait montre d'une vivacité d'esprit admirable. Leur collaboration n'apportait que des points positifs. Et puis ... et puis ... Alice était belle, attirante, lumineuse. Kaito était bien plus grand qu'elle mais elle compensait cet écart par l'affichage d'un corps de rêve caché sous son uniforme d'étudiante. Sa jupe moulait un fessier d'exception et  dévoilait de très jolies jambes tandis que la chemise boutonnée comprimait difficilement une poitrine que Kaito imaginait bien plus grosse que ce qu'elle ne paraissait. La peau de l'étudiante appelait à être embrassée et son visage était un bijou de perfection, encadré par les mèches vertes bleutées de sa crinière mi-courte. C'était la perception que Kaito en avait et il avait rapidement succombé à son charme sans, bien évidemment, ne jamais lui avouer. Ils passaient du temps ensemble, travaillaient sérieusement, continuaient parfois leur discussions à la cantine du campus et se suivaient sur leurs réseaux sociaux. Ils avaient depuis un moment abandonner le respect strict que les japonais utilisaient pour démarquer les strates de la société. Elle lui avait bien donné du senpai au début mais ils étaient très vite passés à un tutoiement naturel et franc.

"Et donc là, tu vois, pour réaliser cette équation ..."

Kaito était penché sur elle, sa joue très proche de la sienne, et suivait l'évolution d'un exercice difficile qu'elle s'appliquait à terminer. Il baissait les yeux sur le cahier d'Alice mais se perdait surtout sur le renflement écrasé de la poitrine de la jeune femme qui semblait se battre avec les boutons de l'uniforme. Il pouvait aussi voir le haut de ses  cuisses que la jupe, légèrement remontée, dévoilait de manière vraiment ...sexy.

Kaito n'avait pas de petite amie et n'avait jamais demandé à Alice si elle avait quelqu'un. il tentait souvent de se persuader de faire le premier pas et, non pas de lui déclarer sa flamme, mais au moins l'inviter à un rendez-vous comme seuls les jeunes japonais savent faire. Quelque chose de tout mignon où ils se promèneraient en se tenant la main.

"Tu as tout compris, il n'y a rien à redire. Tu es parfaite! Enfin, euh  ... tu as parfaitement ... tout assimilé!"

La sonnerie annonça la fin du cours et cette fois, ils ne purent rester ensemble car Kaito avait une autre étude juste après.

"On a bien bossé tous les deux. On fait une super équipe hein? On se voit la semaine prochaine. t'as prévu quelque chose ce week-end?"

Lui, en tout cas, avait bien planifié quelque chose. Depuis un moment maintenant, et en secret, il suivait  la vie numérique de Sakura, une très jolie jeune femme qui diffusait sur le net ses photos de charme. Il craquait pour son corps de fou et ses poses suggestives. Il était tombé dessus par hasard au  moment où elle se lançait dans ce business et avait été le premier à s'abonner à son compte sous le pseudo #ShyLoverBoySKU. Kaito vivait chez ses parents et comme tous les étudiants, il avait un boulot annexe pour gagner sa future liberté. Il officiait comme barman dans une boite pour métalleux  du centre  ville. Ses rentrées d'argent lu permettaient d'alimenter le compte de Sakura pour acquérir photos, petits messages privés etc ... La jeune mannequin était en plus très agréable dans ses réponses attentionnées.

Mais utiliser internet à des fins de plaisirs masculins développait forcement la libido. Kaito n'était pas puceau mais il ne s'adonnait pas non plus aux plaisirs du sexe tous les mois ... en vérité, il n'en pouvait plus. Entre Alice et Sakura, il lui fallait faire quelque chose. Aussi, après avoir cherché soigneusement, il avait repéré dans le quartier chaud de Seikusu un établissement qui proposait aux hommes les services tarifés de professionnelles dont les avis en ligne louaient les compétences. Ce club était un peu cher, plus que les autres mais au moins, la qualité était au rendez-vous. C'était là qu'il avait prévu de se rendre samedi soir à défaut d'avoir le courage de se déclarer à Alice.

"A la prochaine Alice! Profite bien de ce week-end de repos!"

Il lui fit un petit signe amical de la main en sortant de la salle.


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Le coin du chalant / Re : Trames de Pavé-man (Any% all Characters)
« le: vendredi 13 mai 2022, 10:48:22 »
Mais on les aime bien tes projets nous  ;)

C'est clair, précis, propre et sait à quoi s'en tenir!

Au plaisir de reprendre avec Keleth ( ... et j'ai des vues sur Belphy ...)

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D'un naturel taquin ... Ça veut tout dire  ;D

Bienvenue à toi !!

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Prélude / Re : Nadia, son pouvoir est une malédiction [Anéa]
« le: lundi 13 décembre 2021, 14:21:43 »
Bienvenue à la miss gros lolos  ;D ;)

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Lied était tactile. Et Kaito s'en contentait parfaitement tant les gestes de sa partenaire étaient plus précis que des mots. Ses émotions étaient relayées par ses mains qui intimaient au jeune homme la conduite à tenir. En l'occurrence, tout indiquait Lied était folle de plaisir et qu'elle partageait les mêmes sensations que son amant. La jeune femme sage présentait un aspect plus libéré de sa personnalité alors qu'elle goutait à ce coït agressif qui en aurait fait fuir plus d'une. Vive l'Allemagne! Et sa voix et ses gémissements encourageaient Kaito à continuer, à ne pas céder à un orgasme prématuré qui pourrait couper la passion qu'il mettait à la besogner. Le terme était trivial mais parfaitement adapté. Il la besognait sans répit, martelant ces fesses accueillantes et désormais grandes ouvertes à sa volonté. Elle aussi était adorable, il voudrait lui dire mais n'osa pas, de peur de briser leur lien sexuel. Il se noyait dans la beauté de son visage dont la lune illuminait les courbes et accentuait avec vice les traînées de sperme qui le maculait. Cela rendait une vision improbable où chaste pureté rimait avec luxure décadente. C'était Lied. Et Lied, l'inavouable désir parfait de Kaito voulait plus encore. Ses ongles s'enfoncèrent dans sa chair comme lui s'enfonçait dans la sienne. Il crispa sa mâchoire et répondit par un coup de reins dantesque qui fit craquer le lit. Les mains fines coururent sur sa peau jusqu'à son dos, descendirent plus bas et pressèrent avec insistance. En effet, pas de mots ... Lied était tactile ... et déterminée. Malgré sa position qui la désignait comme passive de la volonté du garçon, elle n'en faisait rien. Au contraire, elle en voulait plus. Son dernier geste le prouvait. Kaito devait donner tout ce qui lui restait d'énergie pour la satisfaire et il s'y employa. Qu'il craque et jouisse, cela n'importait plus. Elle voulait plus de contact alors qu'il croyait qu'elle ne supporterait pas plus, il lui donna. Usant de toute la vigueur de sa jeunesse, motivée par cette expérience inédite, l'étudiant s'arcbouta sur l'allemande et termina de la pilonner sans aucune mesure. Tout son poids donnait à la pénétration anale une dimension d'une profondeur incroyable. Il tapait dur, bien au fond, fiché entre ces fesses demandeuses de stupre. Sous lui, Lied subissait la violence, puisque c'est ce dont il s'agissait à présent, de cet assaut brutal. ces quelques dernières minutes d'effort furent passionnelles et les deux affamés suaient autant l'un que l'autre, l'un sous l'effort, l'autre sous les conséquences de cet effort. Quand elle apposa ses mains sur son visage et lui demanda la délivrance, Kaito réagit instantanément. Tout son corps se crispa et dans un déchainement d'émotions, il se vida, déversant en elle bien plus qu'elle ne pouvait accepter. Le jeune homme était tendu, tétanisé, foudroyé par la brulure de la libération. Tous ses muscles bandés sous la pression, il restait fiché en elle, son sexe noyé dans un tsunami de sperme. Enfin, il s'effondra sans retenue sur le corps de sa nymphe, épousant ses formes épanouies. Il haletait, il la sentait dans le même état que lui mais plus apaisée, soulagée, heureuse et délicate. Il la sentait. Son parfum, son odeur distillait le plaisir qu'elle venait de vivre. L'étudiant gouta sa peau, salée par ses soins peu avant. bon sang, il pourrait se lover contre cette poitrine pour le restant de sa vie. Kaito bougea pour libérer sa partenaire de son étreinte. Lied put détendre ses membres tandis qu'il se retirai d'elle. Son sexe s'extirpa de l'écrin de ses fesses, autorisant enfin le surplus de semence à se vider de ce conduit trop étroit pour une telle quantité de fluide. La jeune femme avait été le réceptacle le plus délicieux qui soit, aussi bien en elle que sur sa peau parfaite, propice selon des critères pervers à recevoir des flots de semence. L'espace d'un instant, Kaito se demanda si Lied était une habituée de ce genre de jeux pas très subtils où le plaisir du corps passait avant celui de l'esprit, où la nature primaire de l'Homme prenait le pas sur la réflexion et des siècles d'évolution.
Kaito rit du trait d'humour de sa partenaire. Il pourrait lui dire qu'elle serait parfaite dans un tournage porno dédié au bukkake, comme seuls les japonais savaient vraiment le faire mais se commanda ne rien dire. Agenouillé devant elle, il mesurait pleinement l'ampleur de la débauche à laquelle ils s'étaient livrés. Les draps étaient souillés, épars, roulés en boule. Lied brillait de toute la semence qui la recouvrait, odorante, collante, peu soucieuse du sperme qui s'étirait des courbes de son visage à celles de sa poitrine, à moins qu'il s'agisse aussi de salive. Kaito tendit la main pour pincer une goutte suintante qui perlait à ses cils et il rit de l'incongruité de son geste.


"Euh oui, il vaudrait mieux en fait, tu as raison. Tu as ... Nous avons besoin d'une douche."

Lied ne perdit pas de temps et suivit son idée. Elle l'entraina dans la salle de bain et alors qu'il voulait ressortir chercher une serviette propre, elle s'interposa entre la porte et lui. Elle prenait la main, décidait des suites à donner, intimait plus que proposait, mais toujours en gardant ce faciès adorable qui devait faire craquer toute une génération d'ados teutoniques pré-pubères.

"Mais non, je ..."

Il rougit sous l'accusation "Après tout ce que tu m'as fait". C'était bien vrai et même s'il savait qu'elle l'avait voulu autant que lui, c'était très gênant maintenant qu'ils étaient face à face sous la lumière claire des spots de la salle de bain. La pièce était petite, à l'image de la maison et l'espace pour deux était réduit. Lied le frôla pour aller s'occuper du bain. Sa cuisse luisante frotta son gland irrité et il sursauta au contact de ce toucher éphémère. Bon sang, quel sex-appeal elle dégageait. Nue sous la lumière, elle offrait la vue d'un corps parfait, déjà pleinement mature, trop peut être pour une si jeune fille. Elle devait faire crever de jalousie les femmes autour d'elle.

Le bain était prêt et Lied ôtait déjà de sa peau les miasmes de leurs ébats quand il sortit de son état de contemplation.


"Oui oui, je viens."

Il entra à son tour dans la baignoire et se cala en face d'elle. Lied se pencha vers lui pour l'embrasser sur la joue, offrant par là une vue plongeante sur sa lourde poitrine à demie immergée. Le réflexe de Kaito fut instantanément de la saisir à pleines mains, l'esprit envahit de nouvelles images érotiques.

"Trop craquant.  Laisse-moi t'aider."

Il ne s'opposa pas à cette proposition et la laissa le savonner. Il aurait voulu lui rendre la pareille mais Lied avait décidé de mener la danse. A sa demande, il se retourna et s'assit entre ses cuisses, comme un petit chat lové contre sa maitresse. Et la tendre maitresse abusa de sa position pour le câliner, lui faisant profiter à nouveau de ses formes pleines. Ses bras l'enlaçant, Kaito savait qu'elle mesurait l'effet qu'elle lui faisait. Tout indiquait que le sexomètre de Lied était remis à zéro et que son potentiel n'attendait que d'être mis à l'épreuve. Le regard pétillant et joyeux de Lied avait l'éclat de celle qui en voulait encore. Et bon sang qu'elle était tactile. Kaito baissa les yeux sur les doigts fins posés si près de son instrument de plaisir. En exhalant doucement, il saisit les poignets de la jeune femme et guida ses doigts autour de son membre. Ils se refermèrent aussitôt autour de leur prise et le jeune homme intima un lent mouvement de va-et-vient. Il la faisait clairement le masturber. L'eau chaude du bain était une hérésie à l'accomplissement de sa volonté. Dans ce bain délassant, son sexe mit un moment à réagir, protestant contre ce supplément d'efforts qu'on lui demandait. pourtant, le désir était bien là, déterminé à surpasser les lois de la biologie humaine. Il fallait juste une étincelle et l'étudiant sut où il devait aller la chercher.

"Attends ..."

Il se leva et se retourna. L'inclinaison de la baignoire dans le dos de Lied lui permit de la pencher en arrière. Tant bien que mal, il s'agenouilla au-dessus d'elle, les bras de la jeune femme serrés contre elle dans une position contrainte. Kaito inséra son sexe entre les seins comprimés de Lied qui ouvrait de grands yeux surpris. L'effet fut immédiat et il se vit gonfler et grossir sans appel. Son membre pressé écartait le creux de ses mamelles hors normes et en quelques mouvements francs, il retrouva toute sa détermination. Pressant son bassin contre la poitrine rehaussée, il logea sons gland sous le menton de son amante, contre la peau soyeuse de son cou.

"Je pense qu'il faudra prévoir un autre bain plus tard. Tu n'en as pas fini avec mes liquides je crois ..."

Il se leva après sa tirade, dictée sur le même ton qu'elle auparavant, et sortit du bain avant de l'aider elle aussi à se relever. Le sexe raide appelait au secours et Lied allait faire office de sauveteuse. Kaito la retourna qu'elle prenne appui sur le bord de la baignoire et s'agenouilla derrière elle. Il contempla son œuvre mais ne lui dit pas à quel point son fessier ravagé portait encore les stigmates de la sodomie. Le jeune homme donna un coup de langue précis entre les lèvres exposées. cette entrée là était encore vierge de toute intrusion trop envahissante et présentait un aspect fin et délicat, à l'inverse de la porte de derrière. Le bain chaud avait fragilisé la résistance de cette intimité et les chairs étaient souples et ouvertes. Kaito gouta le délice de cette moiteur et la pénétra de sa langue sans qu'elle résiste. le corps de Lied, lui, réagit et Kaito ancra ses doigts dans les fesses qu'il avait si durement marquées. il les écarta, se donnant libre accès à la douceur de Lied et la dévora bruyamment. Il guetta les signes indiquant la nécessité d'une exploration plus poussée et au premier  couinement de plaisir trop poussé qu'elle émit, il se leva et l'embrocha d'une poussée, la pénétrant lourdement jusqu'à coller son bassin à ses fesses. C'était grisant. Autant, le rectum de Lied était sec, étroit et semblait l'attirer vers le fond, autant son vagin était une cuve volcanique en pleine activité. Ses muqueuses étaient douces et accueillantes et il y tapait en souplesse, explorant l'endroit en écartant les parois sensibles dans lesquelles il baignait. Kaito prit Lied par les hanches. le miroir de la salle de bain reflétait leur profil et il pouvait la voir prendre son pied, prise par derrière, ses gros seins ballotant au rythme de la pénétration. L'étudiant agit cette fois avec réflexion. Elle lui avait donné un plaisir fou, acceptant toutes ses déviances. A son tour à elle d'en profiter tout son soûl. Il y alla progressivement, sans forcer, sans gestes brusques, entrant en elle rectilignement et profondément, marquant son acte de douceur et attention. Chaque pénétration était longue, tout comme chaque sortie. il était à l'écoute du corps de sa partenaire et réagissait à ses demandes silencieuses. Il menait la danse et paradoxalement Lied guidait la conduite.


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Oui en effet c'était bizarre. L'euphorie de l'orgasme passée, et maintenant qu'ils marchaient côte à côte sans trop parler, Kaito ressentait comme une certaine gêne, une certaine culpabilité. La situation avait été beaucoup plus facile pour lui au regard de ce qui s'était passé. Même si Kara était toujours partante pour à peu près tout, la nouveauté de cette scène avait dû être difficile à supporter même si elle ne l'avait pas montré. Après tout, elle venait de lui tailler une pipe ... enfin ... de se faire baiser la bouche ... dans un espace ouvert au public et sous les yeux d'un type pas net. Il n'y était pas allé tendrement et le spectacle avait dû être assez brutal. Alors oui, ils en avaient déjà parlé, de cette attirance pour les rapports plus poussés, plus risqués. Kara savait qu'il fantasmait sur des mises en situation qui pouvaient regrouper d'autres protagonistes qu'eux. Mais là, ça avait été très vite  et sous l'effet de la nouveauté, ils s'étaient peut être un peu emballés.

Heureusement, Kara, elle, déballait son ressenti tout haut, ce qui permit à Kaito de faire un état de ce que sa chérie vivait. Elle n'avait pas l'air plus déroutée que ça, analysant l'ensemble des faits. C'est vrai qu'elle s'était faite copieusement insultée mais Kaito avait trouvé ça excitant, d'autant plus que c'est lui qu'elle suçait à ce moment-là. Et puis en replaçant les choses à leur place, les couples qui venaient s'exhiber dans ces coins là devaient aussi venir pour ce genre de comportement. Le gros dégueu les avait sûrement prit pour deux jeunes délurés en quête de sensations fortes.

Kaito suivit du regard la direction que lui indiquait Kara. En effet, ça aurait pu être ce type qui les avait maté. Soudainement, le jeune homme eu l'impression écrasante que tous les hommes autour d'eux les regardaient. Il lui répondit tout bas.


"Ca pourrait être n'importe lequel d'entre eux. j'ai l'impression qu'ils te matent tous et imaginent des trucs pas propres. Mais ..." Il s'arrêta, la retenant, et la regarda interloqué.

"Mais moi aussi, je n'ai aucune envie de baiser avec quelqu'un d'autre que toi ..."

La suite le fit rire. L'idée qu'un type encourage Kara à le sucer plus ardemment lui paraissait irréelle.
Il répondit à son baiser et en profita pour susurrer dans son cou.


"C'est vrai, je peux t'appeler ma petite salope? Tu aimeras?"

Ils arrivaient à la station de métro et s'engagèrent dans les sous-sols.

"On se dépêche de rentrer? Je voudrais te voir porter ce qu'on a prit. Et ... tu sais que tes lèvres brillent?"



Pas très loin derrière eux, Daisuke suivait discrètement. Malgré son allure crasseuse, il savait se tenir invisible, élément transparent du décor urbain. La salope dandinait du cul et son crétin de copain trainait comme un clébard en laisse. Elle avait tout d'une pute et l'esprit malade du japonais l'imagina dans tout un tas de situations perverses où lui serait le dompteur de cette chienne. Quand ils s'installèrent dans la rame de métro, il se faufila à l'autre bout et les observa de ses yeux mornes et humides. Il les suivrait aussi loin que nécessaire, il voulait savoir où ils habitaient ...

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Ainsi à l'extérieur de l'université, à l'air libre et loin de toute attaque monstrueuse ou surnaturelle, Kaito pouvait assembler ses idées, gérer ses émotions, mettre une image plus claire sur ce qu'il avait vu. Le monde d'aujourd'hui était fou. Chaque jour apportait son lot de mystères puis de révélations aussi s'attendait-il à une explication que ses parents, par exemple, refuseraient en bloc. Mais lui était un garçon ouvert, parfois un peu fataliste. Les évènements arrivaient parce qu'ils devaient arriver, qu'était l'humanité par rapport à l'immensité de l'univers et toutes ses inconnues. En bref, il s'attendait à un peu tout sauf à ...

"Dis doooooonc Senpaï, c’est vilain de me dire tout ça après avoir voulu m’arracher ma tenue afin de me faire gémir avec ton gros instrument !"

Il éclata de rire devant le trait d'humour d'Enothis qui tombait au bon moment. La tirade sexy et provocatrice le libéra définitivement du poids qui pesait encore un peu sur ses épaules. C'était bien vrai en plus. Ce qu'il avait fait vivre à la jeune fille, en vrai comme en songes, lui octroyait le droit de le charrier tant qu'elle voulait. Il remarqua encore une fois cette maturité qui perçait de son visage fin et sage et devina qu'elle cherchait les bons mots avant de commencer. Mais qu'elle le veuille ou non, elle était toujours fichtrement attirante. Kaito tenta de superposer à son amie l'Autre, qu'il connaissait désormais. Les traits étaient les mêmes, seuls l'expression dure et la couleur des yeux changeaient mais à un point tel que la différence était flagrante. L'étudiant se remémora la poigne qui l'avait contraint à se soumettre. Il avait eu tellement peur.

Enothis parla, simplement, très clairement et il l'écouta sans l'interrompre. Assis côte à côte, le jeune couple attirait les regards par sa candeur et sa jeunesse délicieuse. L'égyptienne représenta dans la terre qu'elle grattait d'un bâton ce qu'elle expliquait tout haut. Il comprenait. Enfin, il comprenait le sens des mots qu'elle utilisait. Kaito enregistrait les informations comme il le faisait toujours, pour ensuite les analyser, comme en cours. Il prit un instant pour se dire qu'Enothis parlait un japonais remarquable en vérité et qu'il se devait de lui faire remarquer plus tard.

Elle termina sa diatribe sur un "Désolée pour le coup de marteau" et cessa de parler. C'était à lui maintenant. Autant commencer comme elle, par une touche d'humour. C'était sûrement la première fois qu'elle se confiait ainsi et devait en avoir gros sur la patate. Peut être redoutait-elle aussi sa réaction?


"Ouf ... Eno-chan, tu m'as fait peur, je m'attendais à un truc vachement plus flippant. En fait, Emaneth fout le boxon et toi, tu recolles les morceaux, c'est bien ça?"

Il reprit aussitôt, plus sérieusement.

"D'accord Enothis, j'ai bien tout compris."

Djinn, Kami, c'était presque pareil. Le nom de l'entité lui était familier par les jeux vidéos ou autres livres de science-fiction. Il lui semblait pourtant que les djinns étaient vils et sournois mais il se garda de le dire. Après tout, c'était elle la fille du désert et donc experte en la manière. Kaito remit de l'ordre dans ce qu'il venait d'entendre. Donc Djinn, Egypte, Idole, Secte, Elue, Dédoublement et ... encore Danger? Enothis avait fui, c'était clair. Elle avait fui pour vivre la vie que toute jeune fille méritait et s'était installée au japon pour s'y refaire une existence normale. En soi, hormis l'aspect mystique de la chose, c'était acceptable et simple à assimiler. Le regard de Kaito se posa sur le profil de l'étudiante au moment ou un rayon de soleil perça pour l'illuminer. Bon sang oui, elle méritait une vie normale et Kaito se dit qu'il ferait tout pour l'y aider.

Bien entendu, une foule de questions se pressaient, prête à jaillir comme ... comment vis-tu? As-tu des revenus? Ca fait mal quand Emaneth prend le contrôle? ... mais il estima qu'elles pourraient attendre. Kaito s'étira puis se leva en prenant la main d'Enothis.

"Viens, on va marcher un peu."

Il firent quelques pas avant qu'il commence.

"Merci de t'être livrée à moi. Certains points me sont peut être un peu obscurs mais je crois avoir vraiment tout bien saisi. Si tu l'acceptes, je veux t'aider à te refaire une existence normale ici. En fait, j'en serai plus que ravi."

Il marqua ses mots en serrant impulsivement les doigts de la jeune fille entre les siens tandis que son pouce caressait le dos de sa main.

"En fait, tu as eu du nez pour choisir le type le plus sympa de Seikusu pour te servir de guide!"

Et reprenant les mots mêmes d'Enothis quand elle avait commencé à s'expliquer, un sourire cristallin étiré en banane.

"Tu vas voir que ton Senpai à autre chose qu'un gros instrument pour te faire sourire."

Une question le taraudait néanmoins qu'il lui faudrait poser. Est-ce que les apparitions violentes d'Emaneth, quand elles l'étaient, ne pouvaient pas guider la secte sur la trace des fugitives? Après tout, la magie appelait la magie, dans les livres ...

La pression était retombée et marchant à côté d'elle, il semblait à Kaito que c'était l'un des plus beaux jours qu'il ait vécu. Ils parlèrent encore, de sujets et d'autres, prenant le soin cette fois-ci de se présenter comme ils l'étaient vraiment. Leurs pas les guidèrent jusqu'au bout des allées ombragées où ils décidèrent, d'un commun accord réfléchi, de se séparer pour chacun rentrer chez soi. Kaito se retourna quatre fois pour regarder Enothis s'éloigner et lui adressa à chaque fois un geste charmant.

Une fois la silhouette de la jeune fille disparue, l'étudiant se précipita dans un centre commercial tout proche pour acquérir un nouveau téléphone. Il enregistra le numéro d'Enothis qu'il avait mémorisé et le nomma "Enothis" avant de le corriger pour "Enothis/Emaneth".

15
Kaito se déchargea sans faire un seul l'effort. La dernière réponse de Kara l'avait achevé et à peine de retour dans sa bouche, il se répandait abondement, secoué de spasmes de plaisirs. Elle avait faim, elle était servie. La quantité de sperme qu'elle avait a ingéré était comme toujours, conséquente. L'étudiant avait découvert que Kara ne rechignait jamais à avaler sa semence après ce genre de sessions assez intenses. D'autant plus, que forniquant d'habitude sans préservatifs, il était hors de question qu'il jouisse en elle, enfin, dans son vagin en tout cas. Il se retirait donc d'elle et éjaculait où sur son corps, où sur son visage, où dans sa bouche, les choses venant naturellement. Mais il semblait que Kara avait développé une petite addiction pour avaler ce qu'il avait à lui offrir ... Donc en effet, une fois de plus, c'est dans sa bouche qu'il se vida et ne s'en retira que lorsqu'il l'eut entendu avaler bruyamment. Les bras croisés devant lui, contre la paroi de la cabine, il tentait de reprendre son souffle, en nage, la queue collante, engluée contre le visage de Kara qui était dans le même état que lui.

Un bruissement de tissu le tira de son petit nuage et en tournant la tête, il observa le trou dans la paroi où "l'autre" s'était tenu.


"T'as une bonne 'tite pute mon gars" grogna le parasite en se refagotant. Une porte grinça et des pas trainants s'éloignèrent. Le type rota et sa présence disparut au bout de quelques secondes.

"Quel gros connard...."

Kaito aida Kara à se relever et il lui prêta assistance pour qu'elle se reconditionne un peu. Bien sûr, il était difficile sans salle d'eau de retoucher son maquillage et nettoyer le reste. Un chewing-gum fit l'affaire avec des mouchoirs en papier qu'ils jetèrent dans la petite corbeille. L'euphorie passait. C'était quand même terrible ce qui venait de se passer, dans un sens. Alors oui, l'envie de prendre des risques, oui l'envie de tenter l'exhib, oui l'envie de baiser n'importe où. Mais d'avoir été surpris et forcés par le gros porc de s'exécuter ainsi était dérangeant. Le type avait appelé Kara "la pute" et ça sonnait douloureusement. Kaito, même dans leurs petits jeu, n'avait jamais voulu ou osé lui dire ça. il était un peu frustré, un peu honteux aussi. Peut être aurait-il dû aller lui casser la gueule mais l'autre les tenait et ça n'aurait fait qu'aggraver leur situation. Il fallait qu'il parle à Kara et crève l'abcès avant qu'une maladresse soit dite.

Kaito redevint le gentil garçon qu'il était toujours et eut un mal fou à ne pas balbutier. Non! il ne fallait pas qu'il soit faible. Il prit une grande inspiration.


"Kara, je m'en veux de n'avoir pas su gérer comme il faut ce qui vient d'arriver. Je m'excuse parce que je t'aime et en même temps je ne m'excuse pas parce que nous l'avons cherché."

C'était vrai après tout, ils s'allumaient tout le temps et ils étaient venus dans ce magasin pour une raison bien précise. Ce qui venait de se passer n'était qu'une conséquence inédite de leur relation. Il allait falloir qu'ils se posent les bonnes questions. Mais aussi, Kara, tout comme lui, avaient fait preuve d'assurance dans cet épisode, se qui mettait en avant leur envie d'aller plus loin, et peut être le fait qu'ils ne soient pas aussi choqués qu'ils pourraient le croire.

"Le gros dégueu, je l'attendais pas ... par contre pour le reste ... j'ai adoré."

Il fit sa bouille toute contrite. Ensuite, l'acte sexuel n'avait eu lieu qu'entre eux après tout.

"J'espère que ça va toi. Dis moi comment tu vas."

Il l'écouta en hochant la tête mais une voix mit fin à leurs chuchotements.

"Est-ce que tout va bien? Ca vous va?"

Comme par hasard bien sûr, une vendeuse venait s'inquiéter de ce qui se passait dans la cabine.

"Euh oui ça va, on arrive!"

Ils récupérèrent leurs affaires et Kaito prit les billets du type. La somme lui paraissait maintenant dérisoire au regard de la prestation. Non! il se maudit de penser ça. Ils n'étaient pas à vendre.

Se tenant par la main, ils se dirigèrent vers la caisse où une vendeuse les attendait en souriant.


"J'espère que ça vous a plu. Sachez que nous avons d'autres cabines, plus grandes et mieux équipées pour permettre à davantage de clients de profiter de nos services."

C'était ambigu. Quoi? Plus de trous dans les parois? Un lit au  milieu? Des liens? L'employée sourit et leur tendit le ticket de caisse. Kaito regardait vers la porte d'entrée par où le pervers s'était sûrement exfiltré  et n'entendit pas le montant total de leurs achats. Il posa les deux billets du gros dégueu sur le comptoir, somme légère sur le total des articles et fit quelques pas vers la vitrine pour regarder dans la rue alors que Kara réglait le reste.

"Merci et à très bientôt! En espérant vous revoir dans la même forme!!"


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