Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - La Clairière des Muses

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Agacée, Yema s'en était retournée au fond de sa chambrée, allant se vêtir d'un simple peignoir de la même teinte que sa peau, d'une telle transparence et découvrant ses courbes, que c'est comme si elle ne portait rien.

" Tu as le don de me gâcher mon plaisir, L'Aimante..."

" Désolée... "

Les oreilles d'Ilyana se baissèrent de tristesse, réellement désolée, ne voulant provoquer une quelconque colère ou déception chez La Ténébreuse. Celle-ci fixa sa collègue courtisane, lui faisant un signe de main, lui indiquant que ce n'était rien finalement. Prenant place sur un petit fauteuil présent dans sa chambre, Yema croisa les jambes, prête à entendre ce que l'homme était venu lui dire.

" Enchantée, Einrich. Je crois que je n'ai pas le besoin de me présenter. Je vous écoute, donc. "

La Ténébreuse fixa Einrich intensément, ses yeux dorés semblant percer son âme à travers son récit. Chaque détail, chaque nuance de sa voix, de sa possible gestuelle, la courtisane les analysait avec une concentration extrême. Lorsqu'il eut terminé son histoire, elle se redressa de son fauteuil, prouvant qu'elle n'était pas une petite et frêle dame. Elle se rapprocha de lui, sa démarche toujours aussi gracieuse et aguicheuse. Elle observa Ilyana, puis invita les deux complices à prendre place sur les autres fauteuils de sa chambrée. L'Aimante ne se fit pas attendre et alla s'installer dans un fauteuil, souriant d'être ainsi confortablement posée dans l'assise.

" Ce que vous décrivez ressemble à un portail instable. C'est un phénomène rare mais pas inconnu. Les mines arcaniques que vous mentionnez...Savez-vous depuis combien de temps elles sont là ? Elles pourraient être la clé. Une perturbation magique de ce type pourrait facilement déclencher un tel événement."

Yema tourna la tête vers son amie courtisane, son sourire joueur laissant place à une expression plus sérieuse.

" Je vais devoir fouiller dans mes livres. Ils ont probablement des informations su des incidents similaires. "

Alors que la sorcière se rapprocha d'un grand bureau ainsi que d'une armoire qu'elle ouvrir, elle resta ainsi silencieuse, concentrée, commençant à préparer des ingrédients, déposant des fioles et autres plantes sur ce fameux bureau, ses mouvements précis et élégants.

" Vous êtes chanceux d'être tombé sur L'Aimante. D'autres vous auraient déjà maîtrisés et mis en dehors de la Clairière. Dame Albame est aussi une âme douce et juste. La Clairière des Muses n'a rien à envier à d'autres organisations. Je veux dire par là que nous sommes tous si différents que nous apportons des ressources et des connaissances multiples qui peuvent être utilisées à bon escient, comme ici. "

Se retournant vers le duo, La Ténébreuse en petite tenue invita Ilyana à venir à côté d'elle, lui murmurant ensuite quelques mots, L'Aimante se mettant à verser différentes solutions, écraser des plantes dans un mortier, sûrement pour préparer une mixture. Yema, elle, restait à fixer le balafré.

" Mais dites-moi, Einrich, pourquoi un soldat comme vous se trouvait-il en poste à la frontière ? Cherchiez-vous quelque chose en particulier ? Ou fuyez-vous quelque chose ? "

Sait-on jamais. Peut-être que sa présence à la frontière était en écho avec la présence qu'il avait ressenti dans la brume. Ilyana continuait sa mixture, venant la filtrer et la mettre dans une petite fiole, se retournant vers son nouveau compagnon et la courtisane en peignoir.

" J'ai fini ! "

" Parfait, ma chérie. L'Aimante vous a préparé une petite concoction. Elle vous permettra de nous faire apparaître vos souvenirs de ce moment-là et peut-être capter certains détails que vous ne vous souvenez plus. Mais cela pourra attendre demain. Allez vous reposer. Moi, je vais faire des recherches sur les portails instables..."

Dans un geste nonchalant, Yema leur demanda de sortir de sa chambre. Elle a du travail, elle doit s'y mettre. Ilyana prit la fiole avec elle, la jeune femme tendit sa main libre vers Einrich pour l'emmener à sa suite, tout en saluant la sorcière pour la remercier de son aide. Fermant la porte derrière eux, l'elfe ne relâcha pas la main de l'homme, se voulant rassurante.

" Nous sommes sur une bonne voie déjà ! Avez-vous faim ou soif, sire Einrich ? Ou peut-être souhaitez-vous vous reposer ? Je serais là pour vous durant votre séjour parmi nous ! "

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One Shot / Re : Le plaisir au fond de l'impasse [Pv.]
« le: dimanche 09 juin 2024, 22:21:02 »
Les paroles de Thibault ressemblaient à du miel pour les oreilles de Ciryse. De l'argent, il semblait en avoir, et pas qu'un peu. Il avoue ne manquer de rien et d'être fils unique, d'avoir son avenir assuré. La Charmante n'avait pas forcément tous les noms de la noblesse nexusienne en tête, et il faut dire que les De Limolles ne sonnait pas à son esprit. Mais le jeune homme ne semblait pas mentir. Sans se contrôler, un bref instant, un sourire fortement intéressé se dessina sur les lèvres pulpeuses de la courtisane. Sa bonne humeur se lisait davantage sur son visage, au grand bonheur de ce petit couple éphémère. Bien, sa bourse sera vidée ce soir, ainsi que celles enfin dévoilées sous le regard de la jeune femme.

Alors que La Charmante posa la question à Thibault sur ce qu'il désirait d'elle, ce qu'il souhaitait faire, il resta muet. En simple réponse, le garçon appuya sur les épaules de la demoiselle pour lui faire comprendre qu'il souhaitait autre chose qu'une simple caresse. Sûrement que Thibault avait attendu ce moment avec une impatience presque douloureuse.

Ciryse, obéissante et experte, s'agenouilla avec une grâce féline, son regard toujours fixé dans celui du petit seigneur De Limolles, capturant chaque nuance de ses émotions. Elle savait que ce moment était pour lui un passage initiatique, une première fois dont il se souviendrait toute sa vie. Doucement, elle glissa ses mains le long de ses cuisses, ajoutant une note de sensualité exacerbée à chaque mouvement. Un simple souffle vint chauffer le membre plus que tendu du jeune maître. Un sourire amusé étira les lèvres charnues de la demoiselle.

Soudainement, mais toujours avec grâce, elle se releva, faisant face au petit monsieur. C'est d'une main douce mais ferme à la fois, posée sur son torse, qu'elle se mit à le pousser vers la couche, l'y faisant tomber dessus. Autant le mettre un peu plus à l'aise lors de cette découverte de nouvelles sensations. La Charmante, maîtresse de l'art érotique, ne laissait rien au hasard. Elle savait comment faire monter l'excitation, comment titiller l'imaginaire et surtout, comment apporter un plaisir inégalé. Ses doigts experts se refermèrent autour du membre de Thibault avec une délicatesse calculée. Elle fit jouer ses lèvres, d'abord effleurant sa peau, puis embrassant sa chair brûlante, lui relatant une promesse de délice. Elle espérait lui faire arracher quelques gémissements non dissimulés, le sentant déjà trembler d'excitation.

" Doucement, jeune maître Thibault...", murmura-t-elle, sa voix semblant à un souffle caressant contre sa peau. " Le plaisir est une rivière, alors...Laissez-la couler. Ne luttez pas contre elle..."

Les paroles de La Charmante, ajoutées à ses caresses expertes, firent monter la tension d'un cran. À la suite, purement et simplement, Ciryse empoigna le membre tendu du jeune homme et lui fait goûter la moiteur de sa délicieuse bouche. Ses lèvres vinrent câliner les courbes, les veines de ce mât rien que pour elle. Sa langue experte glissait tout en même temps que les vas et vient qu'elle développait, son regard d'azur ne quittant pas le visage du jeune seigneur. Chaque mouvement de la courtisane était une symphonie de plaisir, chaque geste un crescendo dans cette mélodie intime.

La Charmante sentait les palpitations du membre du jeune homme entre ses lèvres, tapant parfois au fond de sa gorge, discernant facilement que cette pression montant inexorablement était un signe que le damoiseau allait vider son seau dans le puits. Mais la jeune femme savait pertinemment qu'il souhaiterait que cet instant ne prenne pas fin aussi vite. Aussi, elle ajuste son rythme, ralentissant ses mouvements pour prolonger le plaisir, puis accélérant soudainement pour le pousser au bord de l'abîme. Tentatrice ? Oui. Vile ? Oh, si peu...

3
Blabla / Re : J'offre mon corps à....dix
« le: dimanche 02 juin 2024, 22:57:04 »
Les Muses se feront un plaisir de vous tester...Les femmes, tout comme les hommes.  :D

Et de 1 !

4
Deux jeunes clientes, à peine âgées de la vingtaine, minaudèrent lorsqu'un homme passa non loin d'elles.

" Tu crois que c'est une Muse aussi ? "
" Tu rigoles ! C'est un garde. Même si...C'est dommage. Même s'il est âgé, il a l'air si bien bâti. "

L'homme quarantenaire soupira longuement, s'éloignant des demoiselles bavant sur sa personne. Duncan ne tenait pas compte de ce que les clients pouvaient dire par rapport à sa personne. Chargé de la protection et du maintien de l'ordre de la Clairière, son statut était encore plus mis en avant avec son allure imposante mais toujours soignée. Son air froid et sûr de lui ne le rendait pas commode mais il n'était pas là pour ça. Sa toilette était toujours sans défaut, non pas que pour refléter le sérieux de l'établissement, mais aussi, il ne s'agissait là que de son côté soigné. Même sa démarche n'était pas dû au hasard, presque militaire. D'ailleurs, beaucoup de clients, ainsi que certains employés du personnel de la Clairière, songeaient que l'homme aux tempes grisées était auparavant un soldat. C'était possible. Les seuls détenteurs de la vérité de son passé était Céleste Albame et Duncan lui-même. Il était des plus discrets sur son existence entière.

Vaquant à ses occupations, Monsieur Artgal déambulait calmement à travers les couloirs de la Clairière. Malgré ses bottines, il se déplaçait avec aisance et discrétion, seulement présent pour garantir qu'aucun client ou intrus ne puisse blesser les Muses, hommes comme femmes d'ailleurs, bien que certains pouvaient très bien se défendre seuls, tels que Simon ou Droekor, et même Soanta et Yema. Cela lui faisait un peu moins de travail. Disons plutôt qu'avec ce genre de gros bras parmi le personnel, Duncan pouvait se permettre de dormir un peu plus longtemps pour reprendre du service ensuite. Généralement, il partait dormir à l'aurore, sa ronde reprise par Le Sauvage ou Le Colosse. Les heures du matin jusqu'au midi en général, étaient les plus tranquilles, alors c'était son moment privilégié pour retrouver Morphée.

Manque de peau, la nuit dernière, un malotru avait tenté de s'introduire dans la chambre d'Orianne, voulant profiter de sa cécité pour la prendre par surprise et la violer. Heureusement, Duncan faisait sa ronde dans le jardin et avait attrapé l'intrus alors qu'il tentait de grimper jusqu'à la fenêtre de La Rêveuse. Il avait été envoyée à des gardes de Nexus qui le mirent en cellule pour la nuit au moins. La Muse s'était rendue dans la chambre de La Ténébreuse pour se sentir en sécurité, les Muses hommes étant occupés avec des clients.

Un nouveau soupir siffla entre les dents du garde, chatouillant sa moustache bien taillée. Excédé rien qu'à l'idée que cet inconnu revienne cette nuit, il s'agace. Se dirigeant vers l'entrée, il vient aider Shahina alors qu'elle accueille les consommateurs des services de la bâtisse. Il vient fouiller certains clients, vérifiant que ceux-ci déposent leurs armes, afin qu'elles soient consignées et qu'ils puissent aller et venir à l'intérieur du bâtiment sans avoir un Duncan qui leur court après pour irrespect du règlement.

Alors que L'Accueillante prit la poudre d'escampette le temps de soulager sa vessie, un homme vient à pousser les portes de la Clairière. Duncan le salua d'un hochement de tête, et de son ton froid.

" Bienvenue à la Clairière des Muses, monsieur. "

Sans ciller, le garde jaugea un instant cet homme des plus...incongrus pour l'établissement. Le détaillant de haut en bas, il lui répondit d'un ton mesuré.

" Qui dois-je annoncer ? "

Duncan attendit la réponse de cet homme, le laissant se présenter. Son nom ni son physique ne lui disait quelque chose. Par la suite, il lui expliqua que s'il avait des armes, il devait les y déposer pour qu'il puisse les mettre dans un coffre. L'Accueillante revint à l'entrée de la bâtisse, saluant l'homme aux yeux bandés, tout sourire.

" Je te laisse. Je vais accompagner ce messire auprès de Dame Albame. "

D'un nouveau hochement de tête, il salua Shahina puis invita Lee à le suivre. Monsieur Artgal prit le pas, évitant soigneusement les endroits où les autres Muses étaient occupées avec la clientèle. Le bâtiment qu'était la Clairière des Muses était tout bonnement somptueux. Ils rejoignirent les escaliers d'un carrelage clair, surplombé d'un tapis de couleur crème aux bordures dorés, cachés derrière de longs rideaux bleutés. Il s'agissait là d'une simple séparation entre les lieux communs et ceux plus privés, pour ceux qui souhaitaient avoir plus d'intimité avec leur Muse. Les couloirs étaient d'un clair pur, simplement teintés de couleurs par les meubles présents ici et là, ainsi que les portes menant aux chambres. Au fond d'un long couloir, dans l'un des embranchements en U du bâtiment, se tenait là une porte double, au bois clair superbement gravé.

Duncan toqua à la porte, n'ouvrant la porte qu'à la réponse de la maîtresse des lieux. Passant le premier, il s'inclina légèrement avant de disparaître derrière la porte.

" Attendez ici. "

Quelques minutes plus tard, la porte s'ouvrit de nouveau, révélant le quarantenaire. Celui-ci invita l'homme aux yeux bandés à rentrer dans la pièce, lui restant à l'entrée en cas de pépin. Le bureau était d'un grand contraste avec l'établissement. Jusqu'ici, tout était d'un clair étincelant, parfaitement propre, alors que cette pièce était colorée de sombres teintes, mais toujours dans une esthétique à couper le souffle. De l'autre côté de la pièce, un petit salon était là pour permettre une ambiance sérieuse et confortable pour les affaires. Derrière le fameux bureau, une femme magnifique est assise dans son fauteuil confortable. D'un sourire franc et charmeur, elle se présenta.

" Bonjour et bienvenue dans la Clairière des Muses. J'en suis la propriétaire, Dame Céleste Albame. Que puis-je pour vous ? "

D'un geste délicat ainsi que d'un murmure, elle l'invita à s'asseoir dans le fauteuil en face d'elle.

5
Assise sur son fauteuil derrière le bureau, la mère maquerelle était perplexe. La propriétaire des lieux, Céleste Albame, leva un sourcil intrigué en écoutant le récit d'Einrich. Elle croisa les doigts devant elle, son expression restant mesurée, mais ses yeux trahissaient une vive curiosité. Ce qu'il racontait semblait capillotracté mais tout à fait plausible à la fois. De ses iris dorés, elle ne se gêna pas pour le détailler. Sa tenue n'était pas des plus...adéquates pour venir dans un lieu tel que la Clairière. Son visage portait aussi bien les signes du temps mais aussi de celui passé sur les champs de bataille, ou tout du moins, à croiser le fer. Lorsqu'il eut fini ses explications, la propriétaire des lieux lui sourit, sans mauvaise intention derrière.

" Vous dites avoir traversé un océan en un instant pour vous retrouver ici ? ", répéta-t-elle lentement. " C'est effectivement des plus singuliers. Mais rien n'est impossible en ce monde, n'est-ce pas ? "

Terra était peuplé de bien des créatures, toutes plus folles que les autres, aussi bien physiquement que magiquement parlant. Alors est-ce que son récit paraissait absurde ? Pas du tout. Céleste se leva de son fauteuil, faisant le tour de son bureau pour se rapprocher de l'homme assis. Sa robe élégante glissait doucement sur le sol, sans un bruit, et son allure imposait naturellement le respect. Elle s'arrêta devant Einrich, légèrement appuyée contre le bord du bureau sombre, l'observant avec attention.

" Si ce que vous dites est vrai, alors il se pourrait qu'il y ait une force bien plus grande à l’œuvre ici. Je ne suis pas une mage et vous ne semblez pas l'être également, mais j'ai peut-être quelqu'un dans ma manche qui pourrait bien vous aider. Nous allons faire notre possible en tout cas. Sachez que vous offrirez une chambre en ma bâtisse le temps de résoudre le problème. "

La mère maquerelle s'arrêta un instant, son sourire plus insistant, une lueur différente faisant briller ses précieux yeux. Sa voix n'avait pas changé mais ses mots étaient lourds de sens.

" Je ne veux pas de problème dans mon établissement, et vous n'en voulez pas également. Bien sûr, si l'envie vous prend de rendre service, nous pourrons vous trouver quelque chose à faire, le temps de vous renvoyer chez vous. "

Céleste releva son regard et le porta sur Ilyana, lui faisant signe de s'approcher. Un bref échange de regard eut lieu, toutes les deux muettes. L'elfe hocha la tête, compréhensive, prête à agir selon les instructions de la maîtresse des lieux.

" Emmène-le auprès de la Ténébreuse, je te prie. "

Celle-ci acquiesça du chef, un sourire rassurant illuminant son visage de marbre. Elle fit un pas en arrière, se préparant à guider Einrich hors du bureau. Dame Albame, quant à elle, retourna à son siège, posant à nouveau son regard sur Einrich.

" Vous ne serez pas seul dans cette quête. Vous avez ma parole. Mais pour l'instant, suivez L'Aimante. Elle vous mènera à quelqu'un qui a des connaissances approfondies sur les...phénomènes étranges de ce monde, dirons-nous. "

L'elfe, toujours délicieuse, prit la porte, suivi de son nouvel ami. La belle jeune femme le guida de nouveau à travers les couloirs, tous aussi ornés et paisibles que les précédents, jusqu'à arriver devant une autre porte, moins imposante que celle du bureau de Céleste, mais toute aussi élégante. Ilyana frappa doucement contre la porte, attendant une réponse. Elle sursauta en se tapant le front, se retournant vers le balafré.

" J'ai oublié de vous prévenir. La Ténébreuse est du genre joueuse et pas pu... "

La porte s'ouvrit d'un seul coup, laissant apparaître une femme entièrement nue, à la peau d'un violet laiteux. Son regard d'or se posa sur Einrich, se léchant la lèvre inférieure avec délice.

" Tu me ramènes un tout nouveau client. Je vais me faire plaisir... "

" N...Non, La Ténébreuse ! C'est Dame Albame qui l'envoie. Il a besoin de notre aide. "

" Allons donc ! ", balança-t-elle, un brin déçue visiblement.

Elle s'en retourna dans sa chambre, dans une démarche chaloupée et tentatrice, sans se vêtir le moins du monde. Ilyana se tourna vers Einrich, confuse, le rose aux joues.

" Entrez, je vous prie. Et faites-lui part de ce que vous nous avez raconté. Dites-lui le plus de détails possibles. La moindre petite chose peut être importante. "

6
One Shot / Re : Le plaisir au fond de l'impasse [Pv.]
« le: mardi 28 mai 2024, 21:39:53 »
Alors ce sera Thibault. Soit. Visiblement, la prudence était de mise pour cette soirée, et probablement pour les futures rencontres, si le jeune homme souhaite revoir la Muse. Même s'il semblait ne pas connaître grand-chose du milieu, pour ne pas dire « rien du tout », ce petit nobliau souhaitait sûrement que son véritable nom ne remonte pas à des oreilles indiscrètes et que cet écho ne parvienne à ses parents. Bien, c'était parfait pour La Charmante. En plus de casser ce langage trop soutenu pour des rapports futurs, cela allait permettre une nouvelle proximité, lui faisant découvrir une nouvelle intimité entre les deux jeunes gens, et faire davantage tomber le puceau dans les filets de la magnifique brune aux yeux d'azur.

Pour le coup, on pourrait l'apparenter à une araignée, voire même à une mante religieuse. Elle fascinait, paraissait plus impressionnante que son petit gabarit ne le démontrait, éblouissante de par son charme et son expérience, tel un chasseur attirant sa proie en lui faisant miroiter de belles choses appétissantes...Certes, elle n'allait pas le tuer. Ce serait une décision des plus stupides que d'éliminer une possible poule aux œufs d'or ! Ce que la belle brune souhaitait par dessus tout, c'était qu'elle devienne réellement SA Muse, qu'il ne voit plus qu'elle, qu'il ne puisse plus se passer d'elle...Que La Charmante devienne son monde. Qu'elle devienne son épouse ? Que nenni. Arrêtons de mettre la charrue avant les bœufs. Et puis, Ciryse n'était pas désireuse à ce point-là...À moins que si, au contraire ? Personne ne pouvait dire ce qu'il se cachait dans la tête de cette femme, ne serait-ce que deviner ses pensées, mais il faudrait être fou ou inconscient de penser qu'un noble, aussi jeune et naïf soit-il, souhaite se marier avec une femme qui vend ainsi ses services...

Tiens ! En parlant d'argent, était-il au courant de ce qu'il se faisait ici ? Ciryse ne savait pas si Shahina, ou quiconque l'avait accueilli, lui avait fait part des activités au sein de l'établissement. Pas vénale pour un sou, la belle brune lui expliqua un peu la chose alors qu'il avait pris les devants pour la déshabiller. Un bon point pour le petit Thibault.

" Sachez tout de même, Thibault, que vous êtes dans une maison de courtisanes, et non pas dans un vulgaire bordel. Les Muses sont en droit de refuser les avances de clients, si ceux-ci souhaitent des services sexuels. Un peu comme ce qu'il se passe en l'instant, mais... "

Taquine, La Charmante laisse passer quelques secondes avant de reprendre la parole.

" Mais...J'en ai envie, tout comme vous mourez d'envie également. N'est-ce pas, Thibault ? Êtes-vous...Es-tu prêt à mettre le prix pour que je sois tout à toi ce soir ? "

Ils n'étaient plus que tous les deux et s'il souhaitait être un peu plus à l'aise avec la belle, peut-être que le tutoyer pour le considérer davantage comme un homme plutôt qu'un noble leur permettrait de se rapprocher et de briser la glace de leur différence sociale.

La maladresse et l'empressement du jeune nobliau avaient ce quelque chose d'attendrissant. La robe de Ciryse ne fit pas long feu et tomba à ses pieds, et d'un geste fluide et gracieux, elle s'en défit totalement, l'éloignant d'eux, démontrant ainsi qu'elle n'allait pas se revêtir de sitôt. Ainsi nue, dans des proportions dignes des déesses de l'amour et de la beauté, elle se laissa admirer, toucher même, lui ne découvrant à peine la rondeur de ses seins. Il en était tout émoustillé et La Charmante le ressentait clairement contre son fessier. Un fin sourire amusé se dessina sur ses divines lèvres, alors qu'elle se retourna pour lui faire face.

" J'aurai bien toute la nuit pour cela, n'est-ce pas ? Mais soyons sur un pied d'égalité tous les deux. "

Avec la délicatesse d'un peintre qui prend soin de sa toile, Ciryse usa de ses doigts élégants pour défaire chaque nœud, délier chaque lacet, faire tomber tout autant de tissu qui couvrait le jeune homme face à elle. Oh, il était certain que la belle brune avait vu des hommes bien plus robustes et plus beaux que Thibault, mais il avait son petit charme bien à lui, et il faut dire que d'avoir affaire à un puceau l'excitait énormément. Une fois le méfait accompli que de le mettre complètement à nu devant elle, ses perles d'azur ne descendirent pas sur ce mât qu'elle avait senti tout contre son fessier auparavant.

" Je vais être sage...Pour l'instant. "

Ce n'était qu'une simple promesse. La Muse allait lui faire connaître monts et merveilles, et surtout les siens, de monts...

Plongeant ses saphirs dans les yeux de Thibault, Ciryse n'effaça guère son sourire, celui-ci s'ourlant en coin, signe évident de légère malice. Du bout tendre de ses doigts, elle parcourut les lignes de ses épaules, longeant ses bras pour finir sur ses mains dont elle se saisit. Délicatement, la belle brune encore bien coiffée les posa sur ses délicieux monts, pour qu'il puisse, s'il le pouvait, les prendre à pleines mains. Les siennes s'éloignèrent une nouvelle fois pour glisser sur les hanches puis le ventre du nobliau, frôlant de justesse sa poutre de chair. Un éclair d'envie transperça son regard bleuté. Doucement, elle gratifia son membre déjà si tendu d'une simple caresse, de la base jusqu'à son gland. Puis d'un coup, elle l'encercla de ses doigts graciles, entamant une douce danse de vas et vient, ne le quittant pas des yeux, allant se repaître de la moindre expression de son visage.

" Dis-moi ce que tu veux, Thibault, et peut-être que j'exaucerai ton vœu... "

7
Prélude / Re : La belle, le solitaire et l'impulsif [Serenos]
« le: jeudi 23 mai 2024, 00:48:36 »
Personnages très intéressants (petit coup de cœur pour Anubis).

Bienvenue  :)

8
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: mercredi 22 mai 2024, 23:00:33 »
Vous comptez remercier vos adorateurs, messire Serenos ?

23h00  :)

9
Blabla / Re : J'offre mon corps à....dix
« le: mercredi 22 mai 2024, 22:58:23 »
*A regardé 5 fois le message avant de répondre.*

10
Blabla / Re : J'offre mon corps à....dix
« le: mardi 14 mai 2024, 17:36:44 »
Peut-être est-ce un retour de karma pour n'avoir point choisi de muse, très cher...  :P

9

11
Blabla / Re : Re : J'offre mon corps à....dix
« le: mardi 14 mai 2024, 10:38:14 »
Dans mes bras!

Je n'ai la place que pour *une* muse!

À vous de choisir. C'est trois fois rien, après tout.  :)

12
Blabla / Re : J'offre mon corps à....dix
« le: mardi 14 mai 2024, 09:22:12 »
10.
Vous avez le choix...  :)

13
Blabla / Re : [Jeu] Le mot magique
« le: mardi 14 mai 2024, 00:29:20 »
Cucurbitacée, c'est fait !

Le prochain mot sera : boustrophédon

14
Après s'être présentée cordialement auprès de l'inconnu, celui-ci révéla son prénom, sans une once de mensonge, ce qui fit davantage sourire l'elfe. Puis la suite de son récit sembla abracadabrantesque. Ses yeux ronds tels des cucurbitacées en pleine maturité, l'Aimante se tapota les lèvres, paraissant dans ses pensées durant quelques instants, puis refit face à l'homme.

" Enchantée, messire Einrich. Pour être totalement transparente et sincère avec vous, votre histoire pourrait paraître des plus rocambolesques, mais j'aime à vous croire sincère. "

Ilyana observa Einrich avec une curiosité teintée de compassion. Son récit était inhabituel, mais il y avait une sincérité dans ses paroles qui ne pouvait être ignorée. Elle inclina légèrement la tête, signe qu'elle prenait au sérieux ce qu'il venait de lui dire.

" Sire Einrich..."

Ilyana répéta son nom avec douceur, laissant son nom rouler sur sa langue comme une caresse.

" Vous êtes précisément dans la grande ville de Nexus, dans l'enceinte de la Clairière des Muses, une maison renommée de courtisanes. Même si votre récit est singulier, il faut dire qu'au sein de cet établissement, nous sommes plutôt familiers avec l'étrange et l'inattendu. Mais vous êtes en sécurité ici. Je vais vous aider à comprendre ce qu'il s'est passé et pour que vous retrouviez le chemin de votre maison. "

Son sourire se voulait tendre et rassurant, et l'elfe espérait réellement l'être. La jolie jeune femme se tourna légèrement, invitant l'homme à la suivre dans le couloir. Ses pas étaient silencieux et gracieux, comme si elle ne touchait guère le sol. Ses longues oreilles pointues se balançaient mollement au rythme de sa marche. Son allure dessinait ses courbes avec grâce, s'il osait la regarder. Peut-être était-il plus respectueux que la plupart des personnes qui passent les portes de la maisonnée.

" Venez avec moi. Je vous emmène auprès de quelqu'un qui pourra vous aider à démêler ce mystère. "

Ilyana mena Einrich à travers les couloirs, évitant habilement les possibles regards curieux des autres clients et également celui du personnel. Finalement, ils arrivèrent devant une double porte, d'un bois très clair et finement sculpté. L'Aimante fit taper quelques doigts contre le précieux bois, attendant le retour d'une voix qui lui somma d'entrer. Précédant Einrich, la belle elfe déclina son identité auprès de cette voix puis fit entrer l'homme à sa suite.

La pièce était bien plus sombre que les longs couloirs blancs de marbre qu'ils avaient parcourus. Rien n'était de mauvais goût, le bureau avait été décoré avec classe et sobriété. L'autre partie de la salle était un petit salon, délicieusement meublé. On comprenait aisément que cette pièce servait principalement aux affaires et rien d'autres. Au bout du bureau, assise, se tenait une belle brune d'une trentaine d'années, apprêtée d'une robe simple mais élégante, qui la mettait magnifiquement en valeur, tout en faisant ressortir le teint basané de sa peau.

" Dame Albame, je vous présente Einrich. Il semble être dans l'embarras le plus total et quémande notre aide. "

Ses yeux brillaient d'une sagesse tranquille alors qu'elle fixait Einrich avec attention, alors qu'il accompagnait l'Aimante. Elle l'invita d'un geste de la main à s'asseoir dans le fauteuil devant son bureau, remarquant bien la présence de son arme, bien que rangée à sa ceinture.

" Bonjour. Je suis Céleste Albame, la propriétaire de la Clairière des Muses. En quoi puis-je vous être utile ? "

Son ton et son sourire étaient sympathiques. Rien ne présumait qu'elle était sur ses gardes, même si Ilyana semblait lui faire assez confiance pour l'emmener armé jusqu'au bureau de la mère maquerelle. Après tout, l'elfe pouvait être assez naïve parfois...

15
Blabla / Re : J'offre mon corps à....dix
« le: lundi 13 mai 2024, 09:41:45 »
Et de six. J'ai bien mal lu le dernier message ici...

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