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Sujets - La Clairière des Muses

Pages: [1]
1
Ville-Etat de Nexus / Ce petit quelque chose de divin. [Anubis]
« le: mardi 25 juillet 2023, 02:45:11 »
Lorsque l'on se posait la question de comment se déroule une journée ordinaire à la Clairière des Muses, beaucoup, pour ne pas dire la totalité, des gens répondraient que ce n'était qu'un temps à sentir le foutre, la transpiration des ébats, et où seule la mélodie des gémissements venait perturber le silence de la bâtisse. Il ne s'agissait là que des pensées ou des paroles d'ignorants, qui n'avaient jamais poussé la porte de la Clairière. Les rumeurs allaient bon train sur la maison de courtisanes, mais la propriétaire de l'endroit n'en avait que faire...

Alors au fond, qu'en était-il réellement ? En général, les premiers levés n'étaient pas les Muses elles-mêmes. Céleste, Duncan et Edmund étaient des lève-tôt. Pour certains, c'était parce qu'ils avaient le sommeil, tandis que pour d'autres, c'est qu'ils avaient tout leur esprit plongé dans le travail. Le cuisinier de la Clairière partait de bon matin, un peu avant l'aube, parfois accompagné par un de ces messieurs Muses, pour aller quérir les ingrédients pour ses futurs plats. C'est qu'il en fallait, niveau quantité, aussi bien pour nourrir toute cette « famille », tout comme répondre aux exigences des clients de la Clairière, parfois plus farfelues les unes que les autres.

Tandis qu'Edmund crapahutait sur la place publique, Duncan effectuait déjà ses rondes dans le jardin de la bâtisse, cherchant des traces d'effraction. Il n'était pas rare que des manants ou des fous cherchaient à passer par dessus le mur pour pénétrer dans le jardin, afin de s'approcher des Muses. Rares étaient les voleurs, en réalité. Que des gens trop... « passionnés » qui souhaitaient voir et toucher l'objet de leur désir incontrôlable. Il pouvait s'agir tout autant d'hommes que de femmes, d'ailleurs. Il faut dire que les Muses, les demoiselles comme ces messieurs, étaient de personnes à la beauté inégalée. Bien que parfois sortant de l'ordinaire, tous attiraient les regards de la clientèle. Duncan veillait donc à ce qu'aucune des Muses ne soit importuné.

Shahina se levait juste après le trio. La jeune blonde ne mangeait pas de petit-déjeuner, ni ne faisait sa toilette. Elle prenait son nécessaire de nettoyage -balai, serpillière, seau d'eau, chiffon, savon et plumeau-, et arpentait les couloirs et salles inoccupées pour les nettoyer. Non pas que les Muses étaient du genre à salir mais il fallait que tout soit propre pour accueillir les clients de la journée. Ce n'était qu'une fois tout ceci fait que l'Accueillante prenait du temps pour elle, allant se décrasser dans un bain puis se rassasier comme il le fallait.

Le reste des Muses se levait à des heures plus ou moins aléatoires. Tout dépendait du caractère de chacun, du moment présent, et aussi de leurs activités nocturnes ou non. Certains clients restaient la nuitée pour profiter de la présence de leur Muse, et ce, jusqu'au petit matin, voire plus. La suite était rythmée par la toilette des Muses, prenant un très grand soin à se coiffer, s'apprêter correctement, avant de finalement rejoindre les tablées pour se sustenter, pour continuer leur journée en tant que Muses. Il n'y avait que dans l'intimité de cette « famille » que l'on pouvait se permettre de s'appeler autrement que par les surnoms de la Clairière. Il n'y avait pas d'anonymat entre eux, et c'était aussi une façon pour qu'ils restent tous soudés et s'entraident en cas de besoin.

Cette « famille », ils la devaient en grande partie à Dame Albame. Bien sûr, certaines des Muses venaient de l'ancienne maison close où Céleste y travaillait comme catin, et lorsque celle-ci avait hérité de la maison et en fit quelque chose de plus grandiose, ils se joignirent au projet. Jamais ils n'avaient regretté ce choix. D'autres petites gens, des laissés pour compte, vinrent grossir les rangs de la Clairière. La belle brune n'aimait pas qu'on lui dise qu'elle avait bon cœur. Certes, c'était la vérité mais ce n'était que mettre en avant une certaine faiblesse face à la détresse de la population. Elle ne pouvait pas aider tout le monde, mais elle faisait de son mieux pour parvenir aux besoins de sa nouvelle famille.

La mère maquerelle était généralement parmi les premiers à se lever au sein du bâtiment. Il lui arrivait de se lever plus tard. Évidemment, cela dépendait de son état de fatigue générale, ainsi que du temps qu'elle avait passé sur ses affaires. Tenir une maison de courtisanes n'était pas de tout repos. Il fallait faire attention à tout : au bien-être des Muses, celui des clients, gérer la sécurité du bâtiment, des Muses, de la clientèle, gérer les fraudes, les « passionnés », la nourriture, la propreté, être à la pointe de la mode, faire de la publicité, participer à des événements ainsi que d'en organiser, etc...La liste des tâches à effectuer pour Dame Albame était plus long que son bras, mais elle ne rechignait jamais pour faire son travail. Elle avait monté la Clairière et elle était résolue à la porter plus haut encore.

Surtout, n'allez pas croire que la presque trentenaire se négligeait. Bien au contraire. Monter la Clairière lui a permis d'atteindre un certain luxe qu'elle n'avait pas auparavant, et elle n'hésite pas à en profiter, sans pour autant dépenser des cent et des mille dans des futilités. Elle sait profiter sans pour autant en abuser. Par exemple, aujourd'hui, la jeune femme portait une robe sans réelle extravagance. D'un dégradé sombre, allant du noir au rouge, le décolleté de la robe dévoilait les délicieuses courbes de sa poitrine, sans trop en montrer. De longues manches fendues lui laissaient le loisir de se mouvoir sans souci. Aussi, lorsqu'on pouvait l'observer de dos, on pouvait voir que la robe descendait jusqu'à ses omoplates, alors qu'on rêverait de voir sa chute de reins...Tout de ce tissu mettait délicieusement ses formes en valeur. C'était là un des grands atouts de Céleste : ses courbes, sans trop les dévoiler. C'était une experte dans l'art de se faire désirer, mais elle restait intouchable. Les rumeurs allaient bon train, disant qu'elle était une femme dont on ne pouvait conquérir le cœur ou le corps. Certaines prétendaient qu'elle était peut-être la réincarnation d'une déesse dans le corps d'une humaine...Tout cela était charmant et faisait doucement sourire la mère maquerelle.

La propriétaire de la bâtisse passait généralement une grande partie de sa journée dans son bureau, à régler des factures, ainsi qu'à faire la comptabilité, ou même organiser des événements. Prochainement, elle souhaiterait mettre en place un après-midi réservé aux artistes, notamment les peintres, et que quelques Muses servent de modèle, et même un modèle unique à chaque artiste. Mais tout cela demandait de l'organisation mais aussi de la place. Attrapant un carnet et un crayon de bois, elle ouvrit la porte de son bureau et en sortit. Déambulant gracieusement dans les escaliers et les couloirs, elle salua poliment les Muses et clients qu'elle croisait sur son chemin, d'un signe de tête, ne souhaitant les déranger.

" Je ne fais que passer. Ne vous occupez pas de moi, je vous prie. "

Toujours avec grâce, elle traversa le grand salon où les Muses avaient l'habitude d'attendre les clients, le sourire aux lèvres, le dos droit. Céleste se dirigea ensuite vers l'une des porte-fenêtres qui menaient jusqu'au jardin, ouvrit son carnet et prit des notes, faisant quelques gribouillages histoire d'initier quelques plans pour ce projet peinture.

2
Le coin du chalant / Vous ouvrez lentement les portes et...
« le: mercredi 08 février 2023, 23:30:09 »
La Clairière des Muses vous souhaite la bienvenue !

Je n'ai pas forcément de trames précises pour les RP mais je peux en proposer certaines.
Sachez cependant qu'il y a quelques règles à respecter au sein de la Clairière, au risque de se faire mettre à la porte et interdit d'entrer ou d'y retourner. Je suis en train d'écrire un complément de script pour décrire la Clairière et y expliquer les règles.

Trames générales possibles :

- Vous êtes client de la Clairière et vous venez passer un petit moment tranquille entre nos murs.
- Vous croisez une Muse, homme ou femme, dans Nexus et vous l'abordez car il/elle vous a tapé dans l’œil.
- Vous êtes une personne fortunée et vous louez une Muse pour qu'il/elle vous accompagne en dehors des murs de la Clairière.
- L'une des Muses est une ancienne connaissance et vous la retrouvez au sein de la Clairière ou au détour d'une ruelle.
- Vous pensez être digne de devenir une Muse ? Pourquoi ne pas tenter votre chance. Mais attention, rien ne garantit que vous soyez pris au sein de la Clairière.
- Vous cherchez à nuire aux Muses ? Vous en capturez une pour demander rançon ? Gare à vous, on dit de Céleste Albame qu'elle est très protectrice envers ses Muses.

Trames possibles par Muse :





J'essayerai de répondre une à deux fois par semaine, mon travail pompant généralement beaucoup d'énergie.
Vous pouvez répondre à la suite de ce post ou m'envoyer un MP.

Bonne journée/soirée !

3
Prélude / Bienvenue à la Clairière des Muses. [Keiralidée]
« le: mercredi 25 janvier 2023, 20:57:07 »
[Attention, certaines images en liens ont du contenu NSFW.]

Identité : La Clairière des Muses.
Genre: Maison de courtisanes.
Âge : Le bâtiment existe depuis presque huit décennies, mais l'actuelle propriétaire en a la charge que depuis douze ans.
Sexe : Beaucoup en ces lieux.
Race : Multiples.
Sexualité : En tout genre et toujours dans le respect de l'autre.

Description:

La Clairière des Muses est située non loin du Palais d'Ivoire, sans y être trop proche également,  dans une rue assez large, finissant l'impasse par son imposante bâtisse, comme si le chemin n'existait que pour mener les pauvres âmes en son sein. Il est impossible de la manquer car on pourrait croire qu'il s'agit là d'un petit château, sans pour autant faire de l'ombre au palais de la Reine. Manoir aux teintes lumineuses au milieu de Nexus, il est entouré de ce qui semble être des jardins. Mais comment pouvez-vous le savoir ? De très hauts murs entourent la demeure, sûrement pour protéger ceux qui y habitent. Pas même un portail, mais plutôt une grosse double-porte en bois magnifiquement sculpté indique où est l'entrée, et probablement aussi, la seule sortie. Vous avez pourtant entendu bien des choses lors des marchés sur la Place Publique, ou dans les tavernes alentours. Le lieu renfermerait nombreuses pièces pour le bien-être et les petits soins aux personnes de passage, allant du massage, bain, et plus si affinités.

Histoire :

La Clairière des Muses n'est pas une « entreprise » très âgée. Bien que le bâtiment soit là depuis des décennies, il a abrité bien des choses. Il y a bien eu une sorte de casino, roulant sur l'or avec les jeux d'argent, avant de finalement devenir une demeure de nobles. Nobles qui perdirent leur titre par on ne sait quelle tragédie. Puis, ce fut un lieu de luxure, amoncelant les catins pour les toutes petites bourses. Comment dire qu'il s'agissait, à cette époque-là, d'un nid à microbes, et autres maladies en tout genre, ainsi que de rendez-vous pour les coupe-gorges...Il eut bien une année, il y a douze ans aujourd'hui exactement, où la bâtisse fut vide de toute vie. Il y avait bien des bruits de travaux dedans, mais pour y faire quoi, et par qui ? Personne ne le savait. Pourtant, dans Nexus, tout se savait. Alors ? À la réouverture, le manoir avait complètement changé, de l'extérieur, comme de l'intérieur. Sa propriétaire actuelle avait repris cette ruine -ou presque- et avait employé bien du personnel pour tout remettre en état. C'est à ce moment-là que l'on put découvrir La Clairière des Muses, un antre renfermant soi-disant de somptueuses créatures pour assouvir le moindre plaisir de sa clientèle. Il y a quelques règles à respecter au sein du bâtiment mais le luxe qu'offre le lieu et son personnel a permis à la Clairière des Muses de se faire une très bonne réputation au fil des années.

♦♦♦♦♦

Propriétaire de la Clairière des Muses :



Identité : Céleste Albame
Âge : 29 ans.
Sexe : Féminin.
Race : Humaine.
Sexualité : Hétérosexuelle.

Physique :

La demoiselle est métisse, sa peau bien dorée continuellement. Son corps est tout en courbes, femme voluptueuse, de la base de ses chevilles jusqu’à ses épaules. Céleste mesure un mètre soixante-et-onze. Son poids, elle ne le connaît pas et s’en fiche royalement, cependant, on peut voir que la demoiselle n’est pas maigrelette. En effet, Céleste a de bons mollets et des cuisses assez fortes, non pas couverts que de graisse, mais aussi bien musclés par les années de danse qu’elle a pratiqué et qu’elle pratique encore. Ses hanches sont larges, bonnes à porter nombre de nourrissons, ornées de poignées d’amour comme l’on dit si bien. Ses fesses sont bien rebondies, musclées et moelleuses à la fois. Sa taille est plutôt marquée. Elle possède un petit ventre grassouillet mais dessous, on peut y trouver des abdominaux bien présents. Ses seins sont ronds et lourds, poitrine que l’on pourrait qualifier d’opulente, terminés par des mamelons légèrement plus foncés que sa peau. Ses épaules sont bien dessinées, amenant à ses bras un peu plus gras que la normale, mais ce n’est pas un mal, la force est là aussi. Ils sont terminés par des mains aux doigts longs et agiles.

Son visage est harmonieux. Elle a une mâchoire légèrement carrée. Ses lèvres sont charnues et rosées, pulpeuses à souhait, qu’elle a souvent d’étirer en un fin sourire enchanteur. Son nez est dodu mais cela lui va à ravir. Dorés sont ses yeux, effilés comme des amandes gourmandes chauffées par le soleil. Ses sourcils foncés sont assez fournis mais elle les taille pour accompagner son regard, qu’elle a de sûr, envoûtant et charmeur. Son visage, anciennement encadré par une longue chevelure de jais ondulant jusqu’à la moitié de son dos, est joliment entouré d'un carré plongeant, une mèche venant se perdre sur la partie droite de son faciès.

Caractère :

La première chose que l’on doit savoir sur Céleste, et que l’on peut certainement voir, c’est qu’elle est une personne orgueilleuse. Fière de ses origines d'une tribu du sud du continent, elle ne prie pas personne, mais respecte ceux qui le font. Il lui arrive encore de parler le dialecte de son clan, mais que très rarement. Néanmoins, la belle sait ravaler sa fierté quand il le faut.
La vie au gré des voyages en roulotte lui manque terriblement, parce que pour elle, tout ceci était synonyme de liberté. Mais le souvenir de son passé au sein du clan l’empêche de franchir le pas. Elle reste d’ailleurs très discrète pour ce qui est de parler d’elle, veillant volontiers à ne laisser transparaître que les aspects joyeux de son enfance. Elle refuse catégoriquement de parler de son passé récent.

C’est une personne franche et entière. Elle ne mâchera pas ses mots pour vous dire ce qu’elle pense, qui que vous soyez, mais toujours avec respect sauf si vous ne lui en donnez pas en retour. Il peut lui arriver de mentir si elle pense cela nécessaire.
Malgré son passé tumultueux, Céleste reste d’un naturel optimiste, cherchant presque toujours à voir le bon côté des choses. C’est une femme courageuse, qui ne rechignera pas sur les efforts pour arriver à ses fins. Indépendante, elle aime bien montrer qu’elle sait se débrouiller toute seule, en particulier sans un homme à ses côtés. Elle sait être autoritaire et ferme, tout aussi bien en tant que femme que de mère maquerelle. Malgré ça, elle se montre très maternelle envers ses Muses comme le faisait l'ancienne mère maquerelle avec elle, et sort les griffes quand on les blesse.

Comme toute catin qui se respecte, Céleste est une manipulatrice. Elle chante et danse merveilleusement bien, envoûtante. Véritable séductrice au tempérament de joueuse, elle utilise ses charmes pour obtenir ce qu’elle désire. Rares sont ceux qui lui disent non. Par contre elle, depuis qu’elle est devenue la propriétaire de la Clairière des Muses, elle s’autorise à refuser beaucoup d’hommes qui cherchent à l’avoir dans leur lit. Cela rajoute à son charme et la rend d’autant plus attirante, portant à merveille cette étiquette de femme inaccessible.

Pour finir, avec ses capacités de danseuse, Céleste a gagné en souplesse, mais aussi en habilité et agilité. D’ailleurs, avec son statut de mère maquerelle, elle n’a plus vraiment de soucis d’argent.
♦♦♦♦♦

Personnel de la Clairière des Muses :



Identité : Duncan Artgal
Âge : 41 ans.
Sexe : Masculin.
Race : Humain.
Sexualité : Non renseigné.

Physique :

Cet homme, à l'allure imposante mais toujours soignée, avec son air froid et sûr de lui, n'est autre que Duncan, chargé de la protection et du maintien de l'ordre de la Clairière. Homme d'expérience, d'une quarantaine d'années, à la démarche sûre et ferme, il dépasse la moyenne humaine, du haut de son mètre quatre-vingt-onze. Vigueur et détermination se dégagent de lui, image renforcée de par sa carrure d'homme de terrain, à la musculature bien présente, les épaules larges et le haut du dos puissant. Plutôt discret, il ne parle que très peu, mais lorsqu'il le fait, il s'exprime avec aisance, posé, de son timbre rauque, voire guttural. On pourrait croire qu'il n'est que calme et lenteur, mais quand il le faut, Duncan fait preuve d'une vivacité et d'une assurance à toute épreuve.

Son air impassible est accentué par son teint fort pâle, comme s'il n'avait jamais pris le soleil, ainsi que par le manque d'expressions sur son faciès. Sur son visage carré, à la mâchoire bien marquée, ses petits yeux tombants, d'une teinte noisette tirant vers le gris, n'aident en rien à exprimer une quelconque émotion, malgré les pattes d'oie les accompagnant. Certaines fois, ses sourcils, épais et portant une cicatrice sur l'arcade gauche, se froncent légèrement, formant une ride du lion entre les deux.

Son nez est long, bossu sur le milieu de l'arête, finissant par une pointe camus. Sa bouche, aux lèvres fines presque aussi pâles que sa peau, est encadrée par une épaisse moustache bien dessinée, ainsi que par des plissés du soleil (-rides de la bouche-). Il se taille une légère mouche sous la lèvre inférieure, soignée. Son menton avancé, une fossette se traçant en son centre, est simplement rasé, au contraire de pattes et extrémités de mâchoire. Sa coiffure est toute aussi ordonnée et élégante, d'une chevelure brune et lisse, faisant la taille d'un majeur, qu'il gomine légèrement en les peignant en arrière. Duncan est délicatement grisonnant sur les tempes.

Il se vêtit généralement d'un long manteau au bleu profond, à doubles boutons et aux bordures délicatement dorées. Sa taille est maintenue par une large ceinture en cuir. Un collier de plaques métalliques orne la partie haute de son buste, tandis qu'une autre partie de tissu, du même acabit que son manteau, recouvre ses épaules. Une autre ceinture en tissu rouge se croise sur son torse et y accueille, dans son dos, le fourreau d'une dague de belle manufacture. S'en suivent des gants longs, aux plates servant de manchettes de protection. Son pantalon est de même confection que son manteau, caché sous les pans de celui-ci. Ses bottes sont faites de cuir bouilli, recouvertes d'une plaque métallique.

Caractère :

Soigné, sûr de lui, déterminé, serviable, courtois, juste.
Distant, discret, peut paraître froid.

Histoire :

Malheureusement, on ne sait pas grand-chose de cette armoire à glace. On dit qu'il a fait partie de l'armée d'Ashnard, qu'il aurait vu certaines choses qui l'ont rendu assez froid aujourd'hui. Il fait, en tout cas, très bien son travail, mais il faut dire que moins il se trouve mêlé aux gens, et notamment aux situations compliquées, en dehors des Muses, mieux il se sent.
Il est la plupart du temps silencieux, ne gâchant guère sa salive. Il faut dire qu'il en impose, de par sa présence et sa prestance.
En somme, c'est un homme discret, que ce soit sur sa vie passée que sur l'actuelle. Seul Céleste est au courant de ses petits secrets.

Autre :

Duncan porte un petit sabre dans son dos, le fourreau tenu à l'aide d'un harnais discret.




Identité : Edmund Gerstner
Âge : 36 ans.
Sexe : Masculin.
Race : Humain.
Sexualité : Marié et fidèle.

Physique :

Edmund est un Nexusien dans la trentaine déjà passée, à la peau si blafarde qu'il lui apparaît facilement des rougeurs sous l'effort ou la chaleur. Du haut de son mètre soixante-dix-sept, il est un homme que l'on pourrait qualifier de tout à fait banal : ni trop fin, ni trop gros. Ses bras, son dos et ses jambes restent assez musclés pour supporter les lourdes charges. Sa démarche reste assurée, bien que forte parfois, à bien tenir sur ses appuis pour ne pas tomber dans les escaliers ou un sol glissant. Contrairement à tout cela, son métier de cuisinier lui a permis d'acquérir des gestes rapides et précis, méticuleux dans tout travail qu'il entreprend, malgré ses mains couvertes de brûlures et autres cicatrices linéaires.

Un brin cynique, avec son visage rectangulaire, à la mâchoire peu marquée et cachée par une barbe de quelques jours, il dégage un air peu enjoué, peut-être un peu bourru même, mais il ne l'est clairement pas du tout derrière les fourneaux. Bien au contraire, sa bouche large, aux fines lèvres rosées, s'étire en un sourire, ou alors, se modèle en un cœur pour siffler tout en s'occupant de sa cuisine. Qu'il soit rasé à blanc ou portant la moustache, Edmund est du genre à s'amuser avec et à faire la grimace pour amuser la galerie. Sa voix au timbre rauque et quelque peu nasillard résonne dans la réserve, camouflée par les autres bruits de la cuisine. On peut y voir, dans son petit regard marron clair, une petite étincelle quand il se concentre sur la confection des plats et autres mignardises pour la bâtisse. Le reste de son visage y dessine un nez aquilin, donnant sur des joues un peu creusées, pour finir sur sa barbe aux poils blonds, parsemée de roux. Sa chevelure, courte, ressemblant à un champs de blé en ces jours chauds, surplombe un front bas. Ils sont souvent un peu gras ou humides de transpiration, sous sa toque de cuisinier.

Sa tenue de cuisinier se constitue de sa fameuse toque, en lin, dont il prend grand soin. S'ajoute une tunique en coton beige à manches longues, qu'il s'amuse à remonter, lui semblant gênantes à son goût. S'en suivit d'un pantalon en coton vert assez large mais bien maintenu au niveau de la taille, pour se sentir à l'aise dans chaque mouvement, et dont il dissimule l'extrémité des pattes dans ses bottines de cuir. Et, comme tout bon cuisinier qui se respecte, Edmund porte un tablier dans les tons chocolat, assez épais pour éviter taches de gras et brûlures, provenant des projections d'huile chaude, par exemple. Il y accroche toujours deux torchons, l'un lui servant pour se frotter les mains, l'autre lui servant de manique.

Caractère :

Jovial, amical, ordonné.
Maniaque, cynique.

Histoire :

Edmund est un Nexusien pur souche. Il a toujours vécu dans la cité et ne souhaite pas vraiment la quitter. Fils de marins, ses parents ont décidé de rester à quai quand sa mère était pleine comme une baleine. S'installant à leur compte, ils ouvrirent une petite boulangerie. Lui, petit Edmund, était donc tombé dans la farine dès sa naissance.

Il grandit comme un enfant normal, avec ses cinq autres frères et sœurs. Aîné de la fratrie, dès qu'il put se rendre utile, Edmud mit la main à la pâte pour aider ses parents. En réalité, il prit beaucoup de plaisir à tout ça et en grandissant, il souhaita se diversifier dans tout ce qu'était la restauration.

Devenu adulte, après avoir travaillé quelques temps dans une taverne, la même où il rencontra sa femme Ellie, il décida de s'installer à son propre compte, en ouvrant sa boutique de traiteur, plutôt spécialisée dans la pâtisserie. Mari fidèle, c'est rapidement qu'il devint aussi papa d'une magnifique petite fille du nom d'Erschka. Cependant, qui dit arrivée d'un bébé, dit difficultés en tout genre. Le tout couplé à des difficultés de gérance de la boutique en solo car maman occupée, les dettes commencèrent à s’amonceler malgré la renommée de sa boutique simpliste. C'est ainsi qu'il se fit remarquer par Céleste, qui lui offrit ensuite un emploi stable et une certaine sécurité. Elle lui promit quelque chose qu'il ne put refuser.

Autre :

Marié à Ellie depuis quelques années déjà, et a une fille nommée Erschka, âgée de presque deux ans.




Identité : Shahina
Surnom au sein de la maison : L'Accueillante.
Âge : 22 ans.
Sexe : Féminin.
Race : Humaine.
Sexualité : Hétérosexuelle.


Physique :

Shahina est une belle et jeune femme, à la peau délicatement hâlée, âgée de vingt-deux ans. De taille moyenne, du haut de son mètre soixante-six, elle est plutôt fine, possédant néanmoins un corps en huit, avec une taille un peu marquée, les épaules aussi larges que ses hanches, une poitrine somme toute acceptable sans être énorme ou à son contraire, inexistante, tout comme son fessier, également dans le raisonnable. Sa démarche est souple, et pour sûr, assurée, tout comme le sont ses gestes, évidemment posés, habiles.

Son visage ovale reste fin et délicat, son teint lumineux dégageant un air naturellement sympathique et accueillant, la demoiselle faisant également preuve de courtoisie. Son front dégagé nous laisse découvrir son regard vif et rieur, peint par ses magnifiques yeux en amandes, d'un bleu océan, encadrés par des sourcils parfaitement dessinés. S'en suit un nez droit, au petit bout légèrement retroussé, une bouche sensuelle et rosée, ainsi qu'un menton un peu fuyant. Sa chevelure, d'un blond cendré, ondule jusqu'au milieu de son dos, toujours bien peignée et rabattue en arrière pour dégager son visage et éviter des désagréments durant son service.

Elle se vêtit généralement d'une robe parme, drapée et pincée au niveau de la taille, pour marquer ses formes, au fin décolleté naissant en V, à la bordure en tissu doré. Un bracelet d'or englobe la chair du haut de son bras gauche, tout comme un plus fin sur son poignet droit, dorures rappelant le collier sublimant son cou et son décolleté. La robe, tombant jusqu'à ses pieds, cache de petites bottines en cuir, finement travaillées.

Caractère :

Douce, amicale.
Méfiante, parfois silencieuse.

Histoire :

Enfant unique, Shahina n'est née ni pauvre, ni riche. Ses parents ont toujours fait partie de la petite bourgeoisie, celle qui pouvait se permettre quelques rares extravagances, mais ils en avaient payé de leur sueur et de leur temps pour pouvoir se les accorder.

Tournée vers les arts depuis toute petite, ses parents l'ont toujours poussée vers ces choses qu'elle adorait. Ce qu'elle aimait par dessus tout, c'était la musique. Durant toute son enfance jusqu'à sa vie de jeune adulte, la demoiselle se dédia au chant et à l'apprentissage du luth et de la flûte traversière.

Elle eut ses premiers contrats dans des tavernes, pour faire profiter de sa sublime voix. Mais la demoiselle avait bien grandi et était devenue une femme magnifique, loin de laisser indifférent ceux qui la voyaient chanter ne serait-ce qu'un soir. Plusieurs fois, des badauds se sont montrés très insistants avec elle, mais avec de l'aide, elle avait réussi à les chasser. Un soir, elle n'eut pas cette chance...Il l'avait suivi et il profita qu'elle soit enfin seule pour l'attaquer. Il la frappa, l'immobilisa et se fraya un chemin sous sa robe, pour la violer. Ce n'est qu'un bon samaritain qui passait par là qui lui permit de se défaire de ce salaud.

À partir de ce moment-là, la jeune Shahina se renferma sur elle-même, comme une huître soudée ne voulant dévoiler sa perle pour la protéger. Elle ne chantait plus, même pour ses parents. Un matin, une femme brune, accompagnée par un demi-orc, vint frapper à la porte de la maison de Shahina. Elle lui offrit un emploi stable, dans « l'ombre » de la Clairière, si Shahina était mal à l'aise autour des Muses. Alors il fut décidé qu'elle aiderait Edmund en cuisine, ferait les chambres et possiblement l'accueil. Lorsque l'envie lui prendra, Shahina aura le loisir de chanter ou jouer pour les Muses.

Autre :

Elle est encore victime de son traumatisme, et il arrive qu'elle s'enferme en plein jour dans une pièce de la Clairière. Céleste ne lui en tient pas rigueur.




Identité : Tsarra
Surnom au sein de la maison : La Mesurée.
Âge : 27 ans.
Sexe : Féminin.
Race : E.S.P.er.
Sexualité : Hétérosexuelle.


Physique :

Cette femme élancée, élégante qui avance vers vous en roulant des hanches, n'est autre que Tsarra. Son air sympathique et sensuel ne vous incite qu'à vous approcher d'elle. Mais est-ce vraiment que cela ? Il faut dire que cette nymphe a des formes des plus alléchantes. Bien qu'elle soit grande, de son 1m81, tout chez elle vous est agréable : ses hanches délicieuses qu'on aimerait agripper, un fessier à se damner, et une poitrine qui ne laisse pas indifférent.

Son visage rectangulaire, bien qu'un peu anguleux au niveau de la mâchoire, n'est en rien déplaisant. De son teint hâlé et lumineux, elle garde toujours une expression charmante et ouverte face à n'importe quel interlocuteur, qu'il puisse s'agir d'un client, que d'une Muse. Ses yeux d'un marron clair, en amandes, ont toujours cet éclat vif. Ses longs cils et ses sourcils fins travaillés rajoutent à son regard de biche. Un sourire chaud élargit généralement ses lèvres fines, dévoilant davantage ce piercing dessous ses lèvres. Son petit bout du nez remontant légèrement lui donne même un air espiègle. Son cou semble un peu plus long que la normale. Il est en fait ainsi à cause de standards de beauté de son ethnie originelle, qui lui faisait porter des colliers à répétition pour lui allonger le cou. Néanmoins, elle a su fuir cette vie pour éviter de finir en girafe. Sa chevelure châtain à grosses boucles, avec quelques mèches plus claires, est souvent tenue par un bijou, tel une tiare, ou plus simplement à l'aide d'un bandeau. Ses longs cheveux, une fois détachés, encadrent son cou et tombent jusqu'au bas de ses omoplates.

La jeune femme sait se mettre en avant. Elle utilise généralement des boucles pendantes, des voiles fins ou des colliers pour orner son cou. Son piercing, elle en change l'embout selon ses envies, soit discret, soit un peu plus brillant. Tsarra s'habille toujours en des robes claires, pour faire ressortir sa peau hâlée.

Caractère :

Déterminée, excentrique.
Autoritaire, nonchalante.

Histoire :

Watikez. C'est le nom de la tribu dont faisait partie la jeune Tsarra. Ce peuple de nomades vivait de la vente de leurs chasses, que ce soit la viande et autres saignées, le cuir brut ou travaillé, les bijoux fait à partir des bois ou des os. Malgré cela, ce train de vie était de plus en plus difficile, les guerres et autres conflits rendaient incertains les chemins et les points de vente. Les multiples pillages du camp nomade lorsqu'ils étaient arrêtés, n'ont fait qu'apporter d'autres lots de difficultés au sein de la tribu. Manque de nourriture, de sécurité, des problèmes de santé aussi...Petit à petit, les Watikez tombaient comme des mouches, alors, pour protéger les membres restants, il avait été décidé de marier les filles, même très jeunes, afin de leur garantir une meilleure vie, même si ça voulait dire l'extinction de leur mode de vie et de leur tribu...

Tsarra n'avait que 13 ans lorsqu'on décidé pour elle qu'elle devait se marier. L'adolescente n'allait rien dire et accepter son triste destin. C'était pour survivre, après tout. Mais lorsqu'elle apprit que son futur mari était un homme déjà âgé d'une cinquantaine d'années, et qu'il avait déjà trois femmes, son sang ne fit qu'un tour. Tant pis pour sa famille, tant pis pour sa tribu, elle devait fuir. Une nuit, elle prit quelques affaires et prit son courage à deux mains pour s'enfuir en volant un des chevaux de la tribu. Il lui fallut plusieurs jours et plusieurs nuits pour atteindre Nexus. Elle qui ne connaissait rien de cette grande ville, la voilà en plein dedans. C'est en errant ici et là qu'elle rencontra Alanis, la propriétaire de l'ancienne maison-close précédent la Clairière des Muses. Tsarra y trouva sa place et décida de rester, même lorsque Céleste prit la suite de l'affaire.

Autre :

Seconde de Céleste.

Tsarra est donc une E.S.P.er qui a la capacité de manipuler l'électricité. Elle l'utilise en général en de petits chocs électriques pour donner du plaisir. De plus fortes doses, sans être extrêmes, sont utilisées pour se défendre.




Identité : Orianne
Surnom au sein de la maison : La Rêveuse.
Âge : 19 ans.
Sexe : Féminin.
Race : Humaine.
Sexualité : Hétérosexuelle.

Physique :

La première chose qui capte notre attention lorsque l'on observe Orianne, est son apparence chétive. La demoiselle n'est pas bien grande (1m49 pour être exact), n'est pas bien épaisse non plus. Même son poids est digne d'un petit oiseau, pesant à peine la cinquantaine de kilos. Tout son corps n'est que finesse, les seuls arrondis se situant au niveau de son petit fessier et de sa faible poitrine. Non pas qu'elle en ai honte d'ailleurs, mais il lui arrive de se sentir ridicule face à certaines Muses.

Il faut dire qu'elle possède d'une frimousse d'enfants, un visage frais et doux, ce genre de personnes qui nous donne envie de les protéger. Son visage ovale au teint pâle transmet toutes les émotions de la demoiselle, pouvant aller du rire, à la tristesse, ou prendre des couleurs vives sur ses joues lorsque Orianne rougit. Ce qui transcende avec son regard. Ses yeux saillants, d'un bleu d'une pâleur extrême qu'on pourrait les croire faits de glace, sont éteints depuis très longtemps. Mais cela n'enlève en rien au charme de la jeune femme. Au bout de l'arrête de son nez, à la pointe légèrement aplatie, prône une petite bouche à l'air pincé, aux lèvres pulpeuses et rosés, appelant aux baisers et aux sucreries. Une longue chevelure ondulante, d'un châtain légère cuivré, parsemée que quelques cheveux éclaircis, encadre son joli minois.

S'habillant de vêtements aux tons pâles, comme un bleu pastel, la demoiselle aux airs angéliques ne se déplace pourtant pas comme tel. Ses gestes sont lents, souvent emplis de maladresse, cherchant les choses à tâtons. Ses pas sont hésitants mais toujours légers. Il n'y a que dans quelques coins de la demeure où Orianne se sente à l'aise. Si jamais elle a besoin d'aide, tendez bien l'oreille : elle vous appellera de sa douce mais faible voix.

Caractère :

Sympathique, modeste, très souvent souriante, douce, docile.
Timide, discrète, anxieuse, assistée, légèrement défaitiste, crédule.

Histoire :

Orianne n'aime pas vraiment parler de ce qu'elle a vécu auparavant. La demoiselle est née aveugle, alors elle apprit vite à faire avec le monde qui l'entoure sans utiliser ses yeux. Son enfance fut des plus misérables. Elle perdit très tôt ses parents, si tôt qu'elle ne se souvient guère de leur voix...Elle fut envoyée dans un orphelinat, mais du fait de son incapacité, elle ne fut jamais adoptée. Les dirigeants de l'orphelinat la prirent pour leur esclave, que ce soit pour faire les tâches ménagères, pour la cuisine, que pour assouvir leurs envies perverses. Torturée, violée, elle fut jetée une fois qu'elle eut sa majorité. Elle n'était devenue qu'une bouche de plus à nourrir, trop vieille pour être véritablement utile.

S'en suivi des longues années d'errance, de mendicité dans les rues de Nexus. Le calvaire qu'elle avait pu vivre à l'orphelinat se répétait dans les rues. On se forçait en elle, on la torturait, on s'amusait avec elle de bien des manières. Elle avait appris à se laisser faire, avec comme seule récompense au bout, parfois, un petit bout de pain rassi. De toute façon, que pouvait-elle bien faire ? La jeune femme était devenue si faible à force de vivre dans la rue, à avoir des journées sans manger...

C'était un soir d'été, le crépuscule avait du mal à tomber sur Nexus. La ville était encore bien animée, et puis, peut-on dire que Nexus dort ? Un gros balourd avait remarqué la belle Orianne endormie sur un coin de rue, près d'une taverne. La vraie fatigue ou la faim l'avait fait sombrer dans les bras de Morphée...Alors que cet homme s'approchait à pas de loups de l'inconsciente, jusqu'à soulever ses haillons pour voir son intimité, un autre homme, à l'allure de bête, lui attrapa le col et le dégagea de la pauvre demoiselle. Orianne qui était encore dans ces rêves, se sentit soulevée. L'homme se présenta sous le prénom de Simon. Il la rassura et ce Simon l'emmena dans une bâtisse. C'est ainsi qu'elle rencontra Céleste ainsi que d'autres Muses. Après avoir longuement parlé avec Orianne et Simon, Céleste décida de garder cet enfant sous son aile.

Autre :

Orianne a beau être aveugle, ses autres sens sont plus développés que la moyenne humaine.




Identité : Ambroise Odame
Surnom au sein de la maison : L'Artiste.
Âge : 18 ans.
Sexe : Féminine.
Race : Humaine.
Sexualité : Vierge pour l'instant. Attirance non communiquée.

Physique :

Ambroise n'est pas bien grande. C'est une humaine d' 1m56, ce qui est tout à fait normal pour son âge, en vérité. C'est une demoiselle plutôt menue. Bien sûr, elle n'est pas sans forme, vu son petit fessier bombé et sa poitrine qu'on pourrait qualifier de convenable. Sa peau est légèrement rosée, tout en lui apportant un teint frais.

Ambroise est une jolie fille, certes, mais elle est plutôt quelconque. Son visage en ovale n'inspire que la confiance et la douceur. Sa petite bouche finement rosée s'étire toujours en un sourire timide. Son petit nez camus rougit souvent lorsqu'elle est gênée ou que le froid la prend. Ses jolis yeux en amande sont d'un bleu éclatant, qui a tendance à vous captiver en une seule fois. Elle garde ses longs cheveux châtains et fins, le plus souvent détachés, mais il lui arrive de tester quelques excentricités avec d'autres Muses.

Ambroise s'habille de robes légères, colorées ou non, avec de beaux décolletés, sans pour autant être très ouverte. Elle aime à s'orner de différents bijoux, comme des bracelets, des boucles d'oreilles mais aussi des diadèmes.

Caractère :

Calme, douce, généreuse, timide.
Solitaire, étourdie, influençable.

Histoire :

Personne ne connaît le passé d'Ambroise, malgré son âge assez jeune. Seule Céleste est au courant et a juré de le garder sous silence à la demande de la jeune demoiselle. Dans la Clairière des Muses, Ambroise n'est en rien obligée de participer aux activités principales des Muses. Elle se lancera s'il lui en prend l'envie dans le futur...

Autre :

Ambroise joue magnifiquement bien de la harpe, et s'adonne à la peinture. Il n'est pas rare de la voir dans les jardins pour peindre calmement sans gêner personne.

Pour l'instant, en tant que Muse, elle ne fait que préparer les chambres, les bains, monter les repas, etc...Céleste ne la force pas à s'occuper avec un client.




Identité : Meredyth
Surnom au sein de la maison : La Sage
Âge : 25 ans.
Sexe : Féminin.
Race : Humaine.
Sexualité : Hétérosexuelle.

Physique :

Meredyth est une femme de taille moyenne, dans les 1m66, et de corpulence assez fine. Elle ne possède que peu de formes : petite poitrine, petit fessier et sa taille est peu marquée. Sa mère lui disait qu'elle était un H. Sa peau est d'un blanc laiteux, de celle qui peut rougir facilement, sublimée de taches de rousseur sur tout le corps.

Une longue chevelure ondulée et rousse englobe son divin visage. Sa grande bouche charnue n'est souvent là que pour prodiguer des conseils ou pour goûter aux merveilleux plats que leur sert Edmund. Il est difficile de passer à côté de ses grands yeux verts ronds. Ils sont l'expression même de sa curiosité. Vous lui suscitez de l'intérêt ? Cela se verra dans ses émeraudes. Elle dégage généralement ce magnifique visage à l'aide d'un serre-tête, pour dompter sa crinière de feu.

Meredyth s'habille sagement, souvent avec des robes dignes de la petite bourgeoisie. Elle porte quelques bijoux, pas forcément très clinquants, préférant agrémenter ses tenues et coiffures avec des fleurs fraîches.

Caractère :

Sage, a soif de connaissance, curieuse, créative, à l'écoute, abordable.
Peut s'emporter, indécise, rancunière.

Histoire :

L'histoire de Meredyth n'est pas des plus originales qui soit, surtout dans le milieu de la Clairière des Muses. C'était lors d'un petit matin comme les autres que la rouquine vit le jour. Toutes ses tantes, ainsi que sa mère, étaient aux anges. Enfin, « ses tantes » est un grand mot. Il s'agissait là des autres prostituées qui travaillaient avec sa mère. En effet, Meredyth n'était qu'une enfant de catin, sa mère de basse naissance, et son père, et bien...On ne l'a jamais su. Meredyth ne manqua de rien, mais ne fit pas vraiment sa vie hors des quatre murs de la maison close.

Meredyth rencontra Céleste lorsque celle-ci entra dans cette même maison de putains, quand elles étaient toutes deux jeunes. La rouquine décida de suivre Céleste lorsqu'elle eut l'idée de maison de courtisanes, quand l'ancienne maison ferma.

Autre :

Meredyth est souvent la confidente des Muses.




Identité : Soanta
Surnom au sein de la maison : La Courageuse.
Âge : 37 ans.
Sexe : Féminin.
Race : Demi-géante.
Sexualité : Bisexuelle.

Physique :

Si le surnom de Soanta en tant que gladiatrice était La Géante, ce n'est pas pour rien. Haute de son bon 1m97, la femme est, comme l'on dit, bien bâtie. C'est un corps puissant de la tête aux pieds : des épaules carrées pouvant soulever des quintaux, des bras pouvant abattre ses poings comme des poids si jamais, des cuisses épaisses et tendues pouvant supporter le poids du monde...Sa peau est tannée par le soleil, faisant apparaître en clair toutes ses cicatrices durement gagnées au combat. Les seules parties de son corps qui rappellent son genre sont son sexe, ainsi que sa poitrine, ni trop grosse ni trop fine par rapport à sa taille, mais qui peut paraître énorme pour le commun des mortels.

Il est vrai que Soanta n'est pas des plus féminines. Son visage est assez carré, avec des mâchoires puissantes, les joues légèrement creusées. Sa bouche large et pulpeuse est marquée de sa cicatrice la plus visible, sur le côté droit de sa lèvre supérieure. Possédant un nez aquilin, il vient dessiner son visage, séparant ses yeux ronds, d'un beau marron, eux-mêmes surplombés d'épais sourcils. Le tout est entouré d'une chevelure d'un châtain foncé, lisse et souvent lâchée. Parfois, elle les attache en une tresse basse, rabattue en avant.

Soanta porte souvent des toges ou robes fluides, échancrées sur sa poitrine, arrivant jusqu'à ses genoux. Il lui arrive souvent de se bander les mains, vieux réflexe qu'elle a gardé de ses combats, mais qu'elle utilise lorsqu'elle aide à l'entretien de la Clairière.

Caractère :

Sportive, brave, persévérante, honnête, enthousiaste.
Un peu bourrue, casse-cou, indiscrète, trop franche.

Histoire :

Une rumeur raconte que Soanta serait une bâtarde des plus puissantes, née d'une humaine et d'un géant. La personne en train d'écrire ces lignes ne souhaite pas imaginer comment cela a pu se produire si cette rumeur est vraie. Avec un père absent et une mère décédée à sa naissance, la petite Soanta fut laissée aux bons soins de son oncle Jerbert. C'était un homme banal, mais qui ne savait guère comment s'occuper correctement d'un enfant, et encore moins d'une fille. Il n'était pas un homme très courageux non plus, et lorsque les premières difficultés pointèrent le bout de leur nez, il se dit que la chose la plus à faire était de se débarrasser de cet enfant qui lui pompait tout son argent. Quoi de mieux que de la vendre, histoire de faire d'une pierre deux coups ? Il vendit alors Soanta pour une cinquantaine de pièces d'or à un marchand d'esclaves. Il faut dire que déjà très jeune, la demoiselle était plus grande que les autres enfants, presque aussi grande que certains adultes...Le marchand avait compris que la jeune Soanta était très prometteuse. C'est pourquoi ce même homme entreprit de la vendre à un entraîneur contre bon prix, afin de faire d'elle une gladiatrice.

Il s'appelait Hœbius Mortium Bellatia. C'était un homme d'une soixantaine d'années, la chevelure poivre-sel. Ses traits durs trahissaient une vie de dure labeur et une retraite toute aussi compliquée. L'arrivée de Soanta lui apparut comme un cadeau du ciel. Il entraîna la jeune enfant pour en faire la meilleure gladiatrice qui soit. Il lui apprit à se battre, le sens du spectacle, la joie du sang, du sexe aussi...Certains payaient cher pour la voir combattre dans leur Colisée, d'autres auraient voulu pouvoir grimper sur cette montagne de muscles, mais Hœbius protégeait sa virginité comme un fou. Si quelqu'un voulait l'avoir, il fallait y mettre le prix et pour l'instant, d'aucun n'avait une fortune assez grande pour l'instant, aux yeux du vieillard...Vieillard qui finit par passer l'arme à gauche quand La Géante était à son apogée...

C'est ainsi qu'arriva la longue descente aux Enfers de cette gladiatrice de renom...Une fois son maître décédée, elle fut vendue des cents et des mille, pour des combats comme pour des orgies, ou plutôt des viols organisés sur sa personne...Une fois rabaissée, ramenée plus bas que terre, elle fut jeter en dehors des arènes et laissée presque mourante en pleine ruelle. C'est à moitié nue et rouée de coups que La Géante rencontra Céleste, qui lui offrit le gîte et le couvert le temps que la gladiatrice se rétablisse. Et comme les choses en entraînent d'autres, Soanta prit place parmi les Muses.

Autre :

Il lui arrive de participer à la sécurité de l'établissement, aux côtés de Duncan. Il faut dire que ça lui manque de casser des figures.




Identité : Ciryse
Surnom au sein de la maison : La Charmante.
Âge : 22 ans.
Sexe : Féminin.
Race : Humaine.
Sexualité : Pansexuelle.

Physique :

Femme de taille moyenne, environ 1m65, Ciryse est une demoiselle à la corpulence plutôt fine, mais avec un corps à se damner. Il faut dire que la Muse a une taille de guêpe qui en ferait pâlir bien des hommes, et rendrait jalouses les autres femmes. Sa peau est légèrement rosée et sa poitrine est fort agréable, tout comme son fessier. Ciryse fait en sorte de prendre soin d'elle, de la tête aux pieds.

Sur son visage triangulaire et harmonieux, des pommettes hautes et rosées rehaussent toutes les expressions de son faciès. Tout chez elle est attirant : son petit nez fin qui se fourre partout, une petite bouche avec la lèvre inférieure plus charnue prête à vous offrir bien des choses, ses grands yeux de saphir ornés de grands cils telle ceux de biche. Sa longue chevelure noire ne lui fait pas défaut. Elle se coiffe de différentes manières, mais sa préférée reste avec des tresses qu'elle coiffe en jolis chignons, souvent pour imiter les femmes plus nobles.

Sa garde-robe est loin d'être choisie au hasard. Ses robes sont faites des plus beaux tissus, cherchant à s'approprier le style de la haute bourgeoisie nexusienne, voire même la noblesse, révélant aussi ses atouts avec des décolletés plongeants. Ciryse orne également ses cheveux de quelques bijoux, histoire de parfaire sa tenue.

Caractère :

Ambitieuse, opportuniste, très bavarde, captivante, charmeuse.
Manipulatrice, vénale, imprévisible, capricieuse.

Histoire :

Son passé reste inconnu aux yeux de tous, y compris Céleste. Ciryse considère que ceux qui en savent sur sa personne, et surtout son passé, sont des personnes dangereuses. Alors elle tient à rester très discrète sur elle. La seule chose que l'on sait à propos de Ciryse, c'est son amour pour l'argent et le pouvoir.

Autre :

Ciryse est capable de beaucoup de choses pour arriver à ses fins.




Identité : Edhe
Surnom au sein de la maison : La Claire/La Lune.
Âge : 25 ans.
Sexe : Féminin.
Race : Humaine.
Sexualité : Bisexuelle.

Physique :

Edhe est une femme qui ne laisse clairement pas indifférent. Cette perle de taille moyenne (1m69), est tout un blanc immaculé. Femme albinos, elle n'en reste pas moins des plus délicieuses, notamment avec sa poitrine forte ainsi que sa taille marquée. Elle dégage une certaine allure fragile, mais pourtant toute en grâce, et sa voix cristalline a tout pour vous faire fondre.

Un visage en triangle, aux joues pleines, qui prend rarement des couleurs : c'est le visage digne d'une enchanteresse. Elle vous captive avec cette petite bouche qu'elle teint avec un très léger rose sur ses lèvres, avec ce petit nez épaté en bout, ou bien avec ses yeux d'un bleu de glace, presque blancs, et sa pupille légèrement rouge. Ses cils et sourcils sont également blancs comme neige, tout comme sa chevelure d'ailleurs. Celle-ci est d'un lisse presque divin, avec une paire de mèches plus courtes devant les oreilles, ainsi qu'une frange droite cachant son front.

Ce « spectre » s'habille de robes assez fluides, toujours blanches, ornées d'une ceinture de tissu coloré pour lui marquer la taille. Elle ne porte pas de bijoux, ne supportant pas les métaux et pierres précieuses.

Caractère :

Amicale, cultivée, calme, courtoise, diplomate.
Fainéante, manipulatrice.

Histoire :

La vie d'Edhe n'a jamais été des plus simples. Victime d'albinisme, celle-ci ne pouvait sortir que la nuit pour profiter de ce qui lui offrait la vie, c'est-à-dire pas grand-chose quand elle était petite. Les autres la prenaient pour un fantôme, ou même pour un vampire. Ce mode de vie ne lui plaisait pas mais elle ne pouvait faire autrement. Ce début de vie de recluse ne lui permit pas de se faire des amis, elle n'avait finalement que sa famille, qui ne s'occupait pas vraiment d'elle car trop décalée à leur propre vie.

Plus tard, à la mort de ses parents, elle se mit à vivre sur l'argent de l'héritage mais cela restait compliqué. Elle n'avait personne qui pouvait aller lui chercher de la nourriture la journée, pour qu'ensuite, elle puisse la cuisiner. Edhe, coincée, décida de laisser un papier sur sa porte, à la recherche d'une personne pour l'aider. C'est ainsi qu'Oswald trouva le dit papier, le montrant à Céleste, qui décida de partir à la recherche de cette Edhe. Sa surprise fut des plus grandes lorsque Céleste rencontra cette beauté de nacre. La mère maquerelle proposa alors les bons soins au sein de la Clairière en échange qu'Edhe devienne une Muse.

Autre :

Edhe est une enfant de la Lune. Elle ne peut se permettre de sortir en plein jour à cause de sa faible résistance aux rayons du soleil.

Elle sert généralement de muse pour les artistiques, certains venant à peindre même sur son corps.

Edhe sait également se servir d'une certaine magie, lui permettant de donner vie à du papier et à créer des illusions.




Identité : Frevyn
Surnom au sein de la maison : La Mystérieuse
Âge : 221 ans.
Sexe : Féminin.
Race : Dragon.
Sexualité : Hétérosexuelle.

Physique :

La dragonne est la plus petite des Muses. Du haut de son 1m46, elle ne donne néanmoins pas l'air d'une gamine. Bien qu'elle soit menue, elle possède une poitrine plus qu'acceptable. De ses attributs de dragonne, Frevyn garde la trace visible d'une queue caudale couverte d'écailles blanches ainsi que des cornes situées sur son crâne et partant en arrière. Ses mêmes écailles blanchâtres recouvrent sa peau pâle dans sa nuque, une partie de ses joues, sur les bras et poignets. Moins visibles, on en trouve également sur le haut de ses cuisses et sur ses chevilles. L'autre spécificité raciale visible sont ses petites mains, finissant par des ongles fortement pointus, paraissant à des griffes.

Une longue chevelure d'un blond platine entoure son visage rond, à l'expression toujours des plus mystérieuses. Une légère frange couvre son petit front. Ses yeux ronds sont d'un bleu étincelant, brillants tels des pierres précieuses. Son petit nez au bout retroussé est des plus délicats. Sa petite bouche aux lèvres fines et rosées ne s'étirent que rarement, ne dépensant pas d'énergie à sourire ou à trop parler.

Les ornements qu'elle porte ne sont généralement pas très clinquants, souvent d'un métal sombre englobant quelques pierres précieuses. Elle se vêtit de robes qui la couvrent davantage que ses « collègues ».

Caractère :

Téméraire, fière, intuitive, débrouillarde, perfectionniste.
Orgueilleuse, énigmatique, capricieuse.

Histoire :

La seule que l'on sait sur Frevyn, c'est qu'elle a été chassée de son domaine par un puissant mage noir. Furieuse de cet affront, elle s'est proposée d'elle-même pour être une Muse, ravalant sa fierté de dragonne. Après tout, elle peut allier plaisir et argent, et cela très facilement.

Autre :

Il existe une cache secrète dans la Clairière où Frevyn y dépose ses biens les plus précieux.




Identité : Ilyana
Surnom au sein de la maison : L'Aimante.
Âge : 43 ans.
Sexe : Féminin.
Race : Elfe.
Sexualité : Hétérosexuelle.

Physique :

L'elfe d'1m73, à l'allure digne et fière, à la démarche douce, n'est autre qu'Ilyana. Cette demoiselle à la peau laiteuse et d'une douceur incroyable, est diablement sexy : une poitrine assez opulente, une taille de guêpe, des hanches larges parfaites à agripper. C'est un véritable corps à se damner...Même ses doigts, longs et fins, font preuve de délicatesse à chaque mouvement, même si elle aime à les vernir de noir.

Son visage pâle, légèrement ovale, est d'une grâce infinie. Ses yeux gris en amandes, ornés de longs cils lui offrent un regard divin, même s'ils sont surplombés de sourcils foncés. Son nez fin mène lentement à sa bouche charnue, qu'elle assombrit volontiers d'un rouge à lèvres spécifique. Elle laisse souvent détachée sa longue chevelure lisse d'un blanc éclatant, chamboulée seulement par la présence de ses longues oreilles spécifiques à sa race, ornées de boucles d'oreilles.

La jeune femme se vêtit d'habits légers, laissant apparaître en partie sa poitrine et ses hanches fortes. Ils sont souvent sombres ou de tons froids, pour faire ressortir sa peau de nacre.

Caractère :

Généreuse, prévenante, spirituelle.
Insouciante, docile.

Histoire :

La vie d'Ilyana n'a jamais été très rose. Venant d'un peuple d'elfes sylvains, elle n'était pas très bien vu des siens. Il faut dire que la jeune femme avait beau être une elfe, elle n'avait pas vraiment le physique. Elle qui était tout en forme, plutôt que plate comme une limande, attirait beaucoup trop la luxure au sein de ce peuple tranquille. Accusée de sorcellerie, elle fut exilée hors de son village natal, interdisant tout contact avec d'autres elfes.

Devant vivre par elle-même, elle finit par se faire capturer par un marchand d'esclaves. Ce même homme profita de la beauté d'Ilyana pour la vendre au prix cher, à un grand noble. Ce fut le début de la descente aux enfers pour la jeune femme...Ce noble avait beau être jeune, ça ne l'empêchait pas de toute sorte de perversités, surtout sur l'elfe. Cela dura un bon moment, la jeune femme ne saurait dire combien.

Elle fut emmenée un beau jour auprès de Céleste, sans plus d'explications de son jeune maître. C'est lorsqu'il prit la « fuite », que la mère maquerelle lui expliqua toute l'affaire. Ce noble avait accumulé une sacrée ardoise au sein de la Clairière des Muses, et pour payer ses dettes, il avait décidé d'y laisser son plus beau « bijou », Ilyana. Céleste fit un marché avec l'elfe : qu'elle reste à la Clairière en tant que Muse et elle y trouvera confort et sécurité, ou tout simplement lui offrir sa liberté mais qu'elle se débrouille d'elle-même. Ilyana fit vite son choix...

Autre :

L'elfe connaît quelques magies élémentaires, apprises au sein des sylvains.




Identité : Yema
Surnom au sein de la maison : La Ténébreuse
Âge : 79 ans.
Sexe : Féminin.
Race : Sorcière avec du sang mêlé démoniaque.
Sexualité : Pansexuelle

Physique :

Cette divine créature, d'un bon 1m80, vous semble dangereusement attirante. Cette séductrice à la peau d'un parme sublime n'est autre que Yema. Elle roule souvent des hanches pour se donner une démarche dansante et envoûtante. Il faut dire que ses formes voluptueuses sont des plus alléchantes : poitrine généreuse, hanches et cuisses pleines...

Sur son visage ovale, avec des joues hautes, se trouve un petit joyau en forme de losange, situé en plein milieu de son front, intégré à même sa peau, et qu'il est impossible de retirer. Ses yeux de biche, dorés tels un soleil au zénith. Son regard de séductrice est souvent accentué par du maquillage. Elle maquille également sa bouche pulpeuse, de rouge à lèvres dans les teintes prunes. Sa très longue chevelure, d'un violet foncé, tombe jusque derrière ses genoux. Elle les coiffe de plusieurs bijoux ou les tresse, ou plutôt, se fait coiffer.

La vile tentatrice se complaît en général dans la nudité, mais depuis qu'elle est une Muse à part entière, elle s'habille de toges très légères, histoire de se défaire rapidement de ses habits lorsqu'elle lui en prend l'envie. Elle orne son corps de bijoux, surtout faits d'or.

Caractère :

Séductrice, spontanée, indépendante.
Obstinée, manipulatrice, dominatrice, procrastineuse.

Histoire :

Yema est une sorcière. La magie, ça la connaît. Sa naissance ? Elle ne la connaît pas, mais elle sait que du sang de démon coule dans ses veines. Si on ne connaît pas grand-chose de son passé, c'est surtout parce qu'elle ne veut pas passer pour une vieille. Son arrivée dans la Clairière des Muses est des plus originales. Pour tout dire, c'est juste qu'elle avait envie. Le fait d'être une Muse lui permet de satisfaire toutes ses envies les plus perverses.

Autre :

C'est une dominatrice à tendance sadique.


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