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Messages - Sydney Hutchins

Pages: [1] 2 3 ... 8
1
L’étudiante lâcha un gémissement lorsque cette belle plante lui enfonça son organe dans son intimité pourtant bien préparer. Pourtant, Sydney restait Sydney, qu’elle ait 16 ou 32 ans, le cri aigu au fur et à mesure qu’elle recevait les coups de butoir n’avait eux, pas non plus changer. Ce membre, parlons en un peu. Bien mieux monté que la moyenne des hommes non pour autant être comparé à celui d’un cheval. Et pourtant au vue de son CV de Magical Gril, elle en avait vu des verges vertes et pas mûres ! Les bras de cette être était trompeur, tout comme ses vrilles : même si Sydney restait un poids plumes, elle la portait aisément pendant l’acte. Étant plus à l’aise, elle passa ses bras autour de la nuque d’Akita pour l’embrasser, pour confirmer la drôle de sensation qu’elle avait sa langue qu’elle avait pu sentir auparavant. Pour un être fait de végétal, la texture pouvait être confondu très facilement à celui d’une langue de n’importe quel animal. Et ça aussi, son expérience de Magical Gril pouvait le confirmer...

«Han ! On ne le dit pas assez à Sydney, mais Sydney est très partageuse. Ouiii, va-y !»

On ne va pas s’éterniser sur son concept du partage, si jouer en bowling avec une tête de monstre dans les jambes ses consoeurs en leur disant «vous avez une semaine avant que je m’occupe de leur chef», cette forme de partage avait tendance à laisser beaucoup de monde en PLS plus qu’à les mûrir... Au moins, en ce qui concernait le sexe, Sydney était plus modérée.

La plante finit par lâcher son... quoi déjà ? A en juger avec ce que Syd avait pu déguster un peu auparavant, ce n’était pas du sperme et surtout, c’était plus nourrissant. Elle allait devoir se contenter de sa semence à de défaut de savoir ce que c’était exactement. Et de toute façon, sa partenaire pouvait y aller franchement puisque la Magical Girl était ménopausée depuis ses 16 ans... En tout cas, le cri aigu qu’elle lâcha lorsqu’elle se fit remplir le premier orifice était agréable, la texture n’étant pas la même qu’un partenaire classique. Et c’était la bonne description puisqu’à en juger de la réaction de son membre, il ne comptait pas en rester là. Elle lécha quelques instants le cou de sa partenaire avant de vouloir être reposé sur le sol.

«Délicieux... V’la que je raisonne comme ses salopes de succubes.»

Son dos frotta de nouveau l’arbre, l’un de ses doigts trempant dans son vagin pour ressortir cette fameuse semence qu’elle lécha du bout des doigts. Pas de doute, à en juger avec ses iris et cette brève lueur au moment où elle lécha ce liquide, cette fille n’était pas si humaine que le laissait entendre son apparence. Et purée, cette semence, Sydney avait du mal à s’en passer au point qu’elle en deviendrait presque boulimique. A voir si l’action allait davantage exciter sa partenaire car si elle se retourna, pour lui montrer ses fesses, elle comptait se défoncer bien brutalement à en juger la façon dont elle tenait l’arbre face à elle.

«On dirait qu’Akita veut me remplir par tous les trous. Si Akita satisfait Sydney, la petite Sydney lui promet la pipe de sa vie.»

Un peu de provocation ne faisait de mal à personne, potentiellement à celle qui allait recevoir. La réalité ? La curiosité... La curiosité de voir quel goût aurait de la semence et de la cyprine face à un être qui avait les deux appareil. Ironiquement, si elle n’avait jamais essayé de son plein gré sans avoir passé par Akita, comment allait-elle pouvoir réellement jugé vu que rien n’avait le même goût que l’original ? Mais pour résonner ainsi, encore faudrait-il que Sydney puisse raisonner convenablement.

2
S’il y avait encore une once de réflexion avec un intérêt derrière la tête chez Sydney, cette vrille venait de lui offrir la réponse sous forme de nectar. De par sa nature de Magical girl, la jeune fille pouvait convertir tout fluide corporel en mana. Cette nature lui octroyant souvent l’étiquette de «aimant à viol» et avec toutes ses années derrière elle, la brune pouvait juger ce nectar digne d’être un bon millésimé. La légère et brève lueur aux iris de ses yeux venaient de le prouver, et d’une certaine manière, de trahir ses liens au monde magique : le peu de nectar que la miss venait de lécher et d’avaler venait d’emmagasiner plus de mana qu’elle aurait eu pendant les préliminaires avec une personne lambda au point que cela l’avait elle-même surprise. Et telle une drogue qui pouvait provoquer un certain extase, cette situation l’excita davantage au point de confondre cette vrille comme un bâton à sucer, le prenant cette fois-ci de pleine bouche, commençant des mouvements plus brusques avec sa main. Elle ne se rendit compte qu’un peu tard qu’elle était nue, ayant perdu le sens du temps pendant un moment, certainement dû à l’extase du nectar.

Lorsqu’elle rouvrit les yeux pendant qu’elle s’attelait à sa tâche, se fut pour voir une humanoïde verte se diriger vers elle. Une femme lié à la nature qui n’avait que d’humain son apparence. Pas une dryade à proprement parler mais Sydney n’allait pas chipoter sur les détails. La femme-plante, en voyant la réaction de l’humaine en se mordant un peu la lèvre, c’était plutôt «je m’en ferais bien mon quatre-heure».

«Contente que ça te plaise.»

Ce n’était pas dit que Sydney allait rester passive pendant cette nuit torride car si elle avait pu s’extraire de la main de son jean après qu’il ne soit plus sur elle, se fut pour donner une petite caresse à la fesse droite. Pas effrayée, voir même un poil entreprenante, il n’y avait pas à dire que Sydney savait que son comportement devait beaucoup la changer de ses Cro-Magnons qui devaient passer par l’habituelle étapes de la panique devant l’inconnu. Sydney ne pût s’empêcher de lâcher un léger soupir lorsqu’elle s’occupa de son cou et que la femme-plante descendait au fur et à mesure, s’appuyant davantage sur l’arbre derrière elle pour mieux se caler quand elle arriva  au bas du ventre. La suite, Sydney se fit un peu plus maladroite pour ce qui était de s’occuper de son cornet de glace, car il fallait avouer que la femme-plante savait s’occuper de ses invités, et que la rumeur qui vagabondait sur le net n’était pas abuser. Surtout qu’il ne s’agissait que de préliminaire. Sa main libre se promena sur cette étrange chevelure pendant que cet être fait de végétal lui donnait du plaisir. Et surtout, elle ne semblait nullement pressé ! Au moment où elle était rassasier, Sydney ne se limita plus à la caresse, puisque sa main appuya un peu sur sa tête pour que cette être n’en perde pas une goutte. Non pas qu’elle le veuille vraiment, le plaisir avait pris le dessus. Mais vu la façon dont elle butinait l’américaine, utiliser le terme «forcer» serait se moquer du monde.

Lorsqu’Akita cessa pour la regarder dans les yeux, la voir frotter sa poitrine contre la sienne, et commencer à appuyer son membre contre le sexe féminin, la question ne se posa pas : les deux individus en voulait plus. Alors oui, Sydney se serait bien mise à genou pour voir si ce qu’il y avait entre les jambes avaient le même goût que ce qui avait pu sortir de la vrille, mais elle savait que les préliminaires ne faisaient pas tout. Et puis si la question pouvait paraître inutile au premier abord, dans l’esprit de Sydney ça se limitait beaucoup de la façon dont elle voulait se faire prendre. Ses américains et la délicatesse... difficile à croire qu’elle avait passé le plus clair de son enfance au Japon qu’au pays de l’oncle Sam.

«Me faire prendre contre cet arbre.»

Akita lui avait demandé ce qu'elle voulait, pas faire preuve de délicatesse dans sa manière de demander. Mais la miss savait s’adapter. Sa partenaire étant bien plus grande qu’elle, sans demander son avis, la Magical Girl avait mis une main sur son épaule suivi d’un petit appui sur une de ses jambes pour être à bonne hauteur alors que la seconde s’enroula à la taille. Pour approcher davantage le bassin de cette belle plante, et surtout pour se faire pénétrer, la seconde main servant à guider l’objet de ses désirs.  Elle avait donné la bonne position pour Akita, et si il était difficile pour Sydney d’avoir une bonne positon pour dominer quoique ce soit, elle vous dira qu’en revanche, elle avait trouver la parfaite position pour se faire tringler comme il faut.

3
Sydney était clairement en chaleur, contrairement aux idées qui ne l’étaient plus. Qui serait assez saint d’esprit pour vouloir faire une fellation à une vrille végétale ? Car Sydney ne se gêna pas à le faire. Et en bonne Magical girl qui se respectait, en tant qu’aimant à tentacule elle vous dira que là, ce n’était pas gélatineux ! Et si elle ne prit cette tige en bouche pour le moment, elle se contenta d’enrouler sa langue et de lécher cette extrémité végétale comme un cornet de glace, tout en le caressant du bout des doigts. C’était plus doux qu’auparavant, peut-être que cette chose arrivait à comprendre ce que voulait exactement Syd au moment où elle avait traversé cette zone boisée. Quant au goût ? Il avait un gout de sève sucré avec un sévère goût de «reviens-y», que Sydney identifia assez facilement comme de l’aphrodisiaque pour la simple et bonne raison qu’elle aura les idées encore moins clairs. Et vu la manière dont la miss s’y prenait avec sa langue et ses yeux amoureux devant l’objet de ses désires, cette dryade venait de tomber sur une humaine que beaucoup d’hommes qualifieraient comme «bonne suceuse». Et dire que les grognasses de Mishima l’insultent de «sale gouine» dès qu’elle avait le dos tourné au lieu de surveiller leurs copains...

Et si la femme-plante s’était montrée particulièrement active avec ses vrilles, la jeune femme s’appuya davantage le dos sur l’arbre au fur et à mesure qu’elle avait descendu dans le dos. Ce n’était pas tous les jours que quelques choses viennent se promener sur cette zone. Elle se pinça les lèvres lorsque cette vrille arriva à destination. Quant à l’autre, même si l’apparition de racine la déstabilisa quelques peu, à cause d’une sensation qu’elle ne connaissait pas, elle en comprit assez vite l’origine puisqu’elle posa son autre main sur l’un de ses seins, le caressant seulement qu’une dizaine de seconde le temps qu’elle comprenne qu’une des racines allaient plus bas. Si elle libéra son sein, se fut seulement pour descendre sa main et déboutonner son jean pour y enfiler sa main. Si sa main s’enfila dans la culotte, se fut au passage pour y élargir un peu plus l’élastique et y mettre facilement son poignet. Ce qu’il y avait de dedans semblait visiblement être des sortes de radicelles tout aussi doux que ce qu’elle léchait actuellement. Si certains doigts caressèrent le clitoris, d’autres en faisait autant sur les branches.

Les quelques gémissements qu’elle lâcha fut les seuls véritables moments où elle abandonnait sa «fellation», mais à voir son comportement, cette fille avait errer dans cette zone  pour prendre son pied si on devait utiliser le jargon typique au terrien. Vicieuse ou non, cette jeune fille avait au moins le mérite d’essayer de partager ses sensations même s'il lui manquait l'information comme quoi cette mystérieuse plante pouvait les ressentir ou non.

4
Trop calme, Ralph partageait le même café qu’elle, les risques étaient minimes MAIS il avait été donnée par autrui. Machine ou pas, ça aurait été assez facile de donner le café drogué à la bonne personne pour le peu que celui qui lui donnait savait jouer à la fois de discrétion et de tour de passe-passe. Alors oui, elle se contenta de «rire» à la blague lorsque le Président lui donna le surnom du-dit café, en jouant à la fois sur les qui-propos du nom de café, ça ne changeait rien au fait que Sydney n’était certaine de rien. Elle s’était relâchée, avait baissé sa garde et n’avait guère fait attention à la distribution de café au moment où le robot s’en était chargé.

«Surtout si le-dit café permet de mettre les choses au clair avant une réunion.»

Et si Sydney avait suivi le ton de l’humour, à en juger par son rythme cardiaque, ce n’était pas pour cela qu’elle était rassurée. Bon au moins, elle buvait son café, et le savoir dans la bouche ou l’estomac, c’était toujours que de le savoir en plein visage si elle se sentait trop agresser!

La suite, le temps d’avoir le dossier professionnel de la «vieille Sydney», elle s’était vendue sans le savoir. Peu probable qu’elle ait les moyens d’acheter un robot aspirateur avec la paie qu’elle touchait en tant que stagiaire mais ce n’était pas le cas il y a sept ou huit ans.

Spoiler (cliquer pour montrer/cacher)

La raison ne collait pas car à en juger avec son passeport qui s’affichait petit à petit sur les nanomachines de Ralph, puisqu’elle était partie aux Etats-Unis seulement deux ans plus tard. Son divorce ? Seulement une année après son départ de Star Buy. Mais à 26 ans, avoir réussi à décrocher le poste de Responsable des études Marketing d’une boite d’import-export spécialisée dans les ventes flash sur internet aussi jeune, Sydney avait su tirer la bonne carte à un moment où l’entreprise à laquelle elle appartenait était encore jeune. Maintenant, cette entreprise avait sa petite importance dans le milieu, jouant dans la cours des entreprises intermédiaires. Alors jouer sur le fil de la fille qui avait été méprisée, c’était certain que ça allait fonctionner puisque les ragots sur la réussite d’une femme qui jouait sur son physique de jeunette, même si ce n’était pas le cas, ça pouvait aller vite chez les jaloux. Sous-estimée ? Si on raisonne dans le même manière, elle passait surtout pour une opportuniste qui avait les dents longues. Oui, à cette époque là, le robot aspirateur, elle pouvait se l’acheter, mais clairement pas actuellement avec sa paie de stagiaire ! Pas étonnant que Ilerd ait été content des premiers dossiers fournis par la miss : elle avait plus d’années expérience que lui en plus d’être plus compétente !

Oui, le flan flan habituel sorti à n’importe quel employé, si Sydney le connaissait, il eut surtout le mérite de la mettre plus à l’aise. Surtout la première partie un peu longue, la seconde elle le connaissait par cœur.

«Ce que j’aime ? Ma tante m’a léguée sa vieille voiture, il y avait quelques problèmes de mécanique mais je m’en sors. J’avoue, ça ne fait pas très féminine comme passe-temps, à Mishima on me le dit souvent. Comme le Japon ne veut pas entendre parler de double nationalité, j’ai préféré garder ma nationalité américaine, pour au moins garder mon permis international. Sinon les sorties mais j’ai l’impression que le bon terme dans cette entreprise, c’est des galas ou ce qui s’y approchant»

Parce que... ah oui, Madame aime les belles bagnoles en plus, à en juger de la carte grise de la Dodge Challenger à 8 cylindres ! La féminité on repassera mais ce n’était clairement pas une espionne. Pour que Sydney Hutchins ait légué ça à Sydney Hutchins, soit c’était de l’amateurisme, soit c’était de la moquerie pur et simple envers l'administration japonaise pour voir jusqu'où elle était lourde, car le pire et à en juger les documents c’était passé crème ! Sinon, il était clair qu’elle mentait vu les données : Tata Hutchins n’a jamais existé car c’était tout simplement elle. Quant au sortie, elle tentait de rebondir pour éviter de se faire griller en mentant trop de façon flagrante, car à en juger le rythme cardiaque, elle avait l’air d’en avoir fréquenté professionnellement. Du moins avant d’être mise à l’écart pour éviter un ex patron embarrassé d’avoir une employée qui prenait de l’importance d’apparence aussi jeune.

Sinon niveau bancaire, même la banque avec laquelle elle traitait ne savait pas trop où passait son argent. Juste que sa dernière folie était visiblement une paire de jumelles nocturne de qualité militaire venu tout droit des USA. Sans être dans la grande illégalité, il était naturel de se demander comment elle avait réussi à traverser les douanes sans être confisqué ou payé un droit de douanes phénoménales. Ah non, c’est une question conne en fait : sa mère, Esumi Nagasi travaillait dans les douanes, cette «mioche» avait certainement quelques contacts voir passe droit.

«Je n’en doute pas, avec l’incident de tout à l’heure, j’ai dû vous prendre plus de temps que je ne l’aurais dû. Vos conseils sont très bon, je vous en remercie mais je crains que ça ne résous rien à mon problème. Dès que je retournerais à mon service, Monsieur Ilde risque tôt ou tard de me renvoyer après cette événement. Il a perdu la face devant ses collègues, même si il fera mine de passer l’éponge pour cette histoire, il en trouvera une autre pour me faire renvoyer.»

Les humiliations au sein du travail, elle connaissait plus que bien et dorénavant son supérieur l’avait dans le viseur. A ses yeux, le Président Ralph lui avait sorti de beaux discours mais ça ne résolvait rien à la situation. Un statut quo qui n’en était en réalité pas un.

5
C’est... Oulà, Sydney ne s’attendait pas trop à ce qui allait suivre et ce à un tel point que le jeune homme en oublie les manières: une tonne question. Le pire étant quand même de comparer son monde de fantastique alors qu’il était en réalité bien moins glamour. Et le pire ? Hormis le nom de l’entité avec qui elle avait pactisé, il n’y avait pas grand-chose qui pouvait figurer comme «secret défense» selon Sydney. Logique, le pacte changeait selon le bon vouloir de l’entité au moment du pacte, et de l’imagination et de la volonté de l’autre parti.

«C’est plus compliqué que ça, disons que ça serait plus l’animé pour ado qui a balancé la mode parce que bon, si il n’était pas là, on en serait encore au tenu de Miko à jouer les exorcistes.»

Tout compte fait, ça n’aurait peut-être pas été plus mal... Elle fuit son regard quelques instants, assez pour trouver un débarras pour l’ouvrir. Au moins, pas besoin d’autorisation ou quoique ce soit. Elle en sortit une caisse à outil.

«Ouais enfin, la créativité la créativité... elle n’est pas non plus bonne pour tout le monde. Le fait que j’allais me faire violer puis bouffer ou l’inverse, ça m’a surtout éviter la danse débile que certains de mes congénères doivent faire pour se transformer. Et l’artefact, on ne m’en pas fourni pour la même raison.»

Suivit d’un gros bruit métallique au pieds de Fend lorsqu’elle posa assez brutalement comme pour lui faire comprendre un «tiens démerdes-toi maintenant». Pour l’artefact, c’était dommage. Il y avait peut-être l’inconvénient de l’avoir mais il n’y avait pas plus pratique pour sentir les menaces ou détecter la magie. Ça, Sydney n’avait pas et le fait de ne pas toujours détecter les menaces l’avaient rendu quelques peu paranoïaque par moment puisqu’elle devait s’en remettre qu’à l’instinct.

Elle retiqua au mot voleuse. C’était le cas dans cette situation, juste que le terme avait tendance à sonner comme une insulte à ses oreilles. Parce que visiblement «nettoyeuse» ça ne l’était pas... Elle répondit sous l’humour à ce moment là pour résumer sa façon de raisonner si différente.

«C’est vrai qu’une saison de Sailor Moon, c’est plus de 40 épisodes... J’ai appris assez vite qu’il était plus intéressant et rentable de torcher une saison en 3-4 épisodes en allant toquer directement chez le méchant. J’avoue, ça fait moins rêver les jeunes filles.»

Rentable a été dit d’une façon assez étrange. A ses yeux c’était plus rentable d’aller à la collecte d’une âme bien succulente que se goinfrer la vingtaine de sous-fifres pour mieux profiter de ses pauses entre «saison». Et puis vint la dernière question où elle ne devrait rien dire à ce sujet.

«Le mien ressemble à un poiscaille desséché.»

C’était porte ouverte pour insulter gratuitement l’entité qu’elle servait. Elle ne l’aurait pas fait, elle en aurait mal dormi !

«Daren il est bien là où il est. A partir du moment où il trafiques à refourguer des technologies qui n’ont rien à faire près de chez moi, il n’a pas besoin de ressembler à un monstre tentaculaire pour que je lui rende la pareille en dix fois pire. Il a même de la chance que son bureau se trouve sur la station parce que son vaisseau, ça aurait été dans son immeuble que je lui aurais rendu.»

Magical girl sonnait avec terrorisme pour Sydney. Pas pour rien qu’elle ne soit que très vaguement apprécier par ses consœurs.

«Humain augmenté ? J’imagine que tu parles de génétique, je ne vois pas de cybernétique sur toi. Ca change de Tekhos... J’ai toujours été curieuse de savoir jusqu’où la thérapie génique va dans certaines dimension. Enfin thérapie génique sans avoir un troisième bras qui pousse.»

Et vive les jeux de mots tendancieux.

6
Et voilà qu’il passait sur la traditionnelle menace de renvoi, suivi de la traditionnelle pseudo humiliation professionnel qui faisait tant redouter les japonais en la traitant d’incapable devant témoin. Sydney pourrait même deviner sur quel sujet il allait continuer : une incapacité à s’adapter au travail d’entreprise, et lui demander dans peu de temps de s’excuser platement. Mais il y avait quelques choses qui la chagrinait malgré tout.

*Oh non pas encore les patates...*

C’était que le code du travail au Japon, était tatillon: les quatre jours en entreprises, elle pouvait s’asseoir sur sa paie si on la renvoyait. Et comme c’était déjà souvent le cas chaque semaines, autant dire que cette «inquiétude», niveau stress c’était l’équivalent de celui d’un encéphalogramme d’un têtard lorsque l’ascenseur s’ouvrit. Pour avoir étudier un minimum l’entreprise pour savoir où elle mettrait les pieds, elle savait que le beau gosse blond qui s’était arrêter à cet étage était le président de Mec Corps Inc, filière au Japon de Sky Entreprise. Bon ben au revoir le job : Sydney avait foiré sa mission d’investigation, devra une autre manière de se renseigner, et allait devoir se préparer pour les deux prochaines semaines. Sa pensée se limita à qu’une chose, ce qu’elle pourrait cuisiner à base de patate. Purée, frites, patates douces. Au moins les recettes ne manquaient pas.

Du moins, c’était ce qu’elle crut, la conversation prit une drôle de tournure, surtout que la connerie qu’elle entendu de la part de son supérieur l’éveilla quelques peu. Elle n’était pas la femme la plus subtile au monde, mais non Sydney n’était pas assez conne pour partir du bâtiment avec un robot ménager sous le bras comme si de rien n’était. Autant les excuses bidons pour dévaloriser un employé, dans une entreprise elle savait cela courants, autant celle là pouvait figurer dans les annales. Son regard fuyant et indifférent passa à celui où elle le regarda en deux fois, en penchant légèrement la tête sur le côté, mais pas trop pour un minimum de tenue. Un regard proche du «putain il est encore plus con que je ne le pensais» alors qu’elle n’avait pas ouvert la bouche. Non, elle savait qu’elle n’avait pas à ouvrir la bouche tant que le grand patron ne lui demandait pas. Dans un sens, tant mieux pour Ilerd. Tant mieux pour Sydney aussi : on lui aurait demandé son avis, elle aurait répondu qu’un coup de pieds à l’arrière train du second étage c’était un coup à être poursuivi par le prud’hommes, même au Japon... même si beaucoup aurait cru à de l’humour mal placé de sa part...

Lorsque le président s’adressa à elle, Sydney resta tout de même présentable pour une employée de bureau. Tailleur, chemise blanche et blazer sobre, avec des talons assez discret. L’inconnu qui s’y connaissait pour le travail de bureau, vous dira que pour une jeune fille, elle savait quoi choisir avec un minimum de recherche avec peu de moyen. Si elle n’a pas les mains vides, elle avait bien le classeur sous le bras, avec, à défaut d’avoir eu le temps de faire des photocopies pour la réunion, le graphique demandé de compléter et sorti. Petit détail quand même, un petit manque de féminité, d’habitude les femmes ont les cheveux longs, ici c’était plus les cheveux courts, même si elle ne les avait pas non plus à la garçonne. Heureusement que les dernières données disent qu’elle était bisexuelle, elle aurait été lesbienne que ça ne surprendrait personne.

«Bien monsieur le président.»

Par contre, rien ne disait qu’elle n’allait pas se faire virer ou non, même si sur un CV, se faire virer directement par le président d’une société, ça risquait de faire tâche si jamais ses futurs employeurs, pour les petits boulots, se renseignaient un peu sur son compte pour savoir qui ils embauchaient. Elle répondit au tac-au-tac aux questions que Ralph lui posera dans l’ascenseur.

«Le troisième étage est certainement plus intéressant que de faire des photocopies en trois fois quand on doit rendre un rapport de stage.»

Ce n’était pas vraiment un mensonge mais bon pour une gamine qui tenait par moment un guichet quand elle ne faisait pas livreuse de pizza, c’était un peu l’hôpital qui se foutait de la charité si elle devait rendre des rapports de stage à ses professeurs. Et puis pour le robot aspirateur... LE bête robot aspirateur maintenant que l’on lui demandait son avis, parce que bon, férue de technologie, pas vraiment et ça restait un bête robot aspirateur.

«Je ne pensais pas que s’intéresser à un appareil ménager pouvait provoquer un incident diplomatique.»

Non sérieux, la «collecte de renseignement était pitoyable, c’était belle et bien le bête appareil ménager, certes très haut de gamme avec les dernières fonctions mais pas de quoi perdre son temps à comparer avec ce que l’on pouvait trouver à Tekhos. Non franchement, pourquoi s’être entêter à vouloir aller dans le placard réservé au service de technique ? Hormis peut être à vouloir bâclé un travail d’investigation ?

Ralph la fit entrée dans son bureau. Même si son comportement parut on ne peut plus normal, la miss avait par moment un comportement digne d’une individu atteinte de trouble de stress post-traumatique. Physiquement, pas de changement, mais du coin de l’oeil, elle était en train d’analyser un peu l’appareillage technologique présent, comme si elle cherchait une caméra ou quelques choses de ce genre. Mais niveau humeur lié au rythme cérébrale, changé de «indifférent» à «prudent» en une fraction de seconde avait de quoi surprendre. Encore plus quand elle passa à «curieuse» aussi rapidement au moment où on lui demanda de s’asseoir. Alors oui, tombé sur une entreprise un peu trop carré au point de coller des secrétaires réglé tel une horloge atomique, ce n’était pas trop surprenant, mais autant elle ne savait pas où voulait en venir son patron. La renvoyer ? La chaperonner ? D’habitude elle aime que l’on soit claire assez rapidement mais dans des conditions comme celle-ci, elle obliger de prendre son mal en patience.

«Pas grand chose de plus par rapport à ce que je vous ai dit dans l’ascenseur, si ce n’est que je voulais regarder ce que je pouvais offrir à mon père dans deux mois. La prochaine fois que je veux être convaincu, j’irais dans un magasin d’électroménager. Ça m’évitera des ennuis.»

Dean Hutchins, Marshall à la retraite, divorcé avec une fille unique. Bon, tout a l’air de coller car la date de naissance est bonne, si ce n’est qu’il habite dans le Colorado. Par contre cette fille, soit elle mentait très bien pour réussir à passer la barrière du détecteur, soit ses dires n’était pas jamais bien loin de la vérité en noyant le poisson dans l’eau. Il fallait dire que le père Hutchins, Sydney était bien placé pour savoir que son père n’était pas être très fin niveau hygiène en tant que vieux retraité célibataire à traîner avec ses vieux camarades. Tant que les questions n’étaient pas précises, Sydney risquait de continuer à jouer avec ce genre de réponse.

Par contre c’était la suite où elle réagit bizarrement, à regarder son café pour savoir si c’était une blague ou non car elle en avait bu une gorgée à l’instant même, jetant un oeil aux différents écrans comme si elle se demandait si elle était vraiment dans un interrogatoire ou non. Le détecteur cérébrale en revanche, ne mentit pas et sous entendait clairement que si le café avait bel et bien été drogué, elle avait plus le comportement d’une personne prise dans ses derniers retranchements. La preuve sans nanites car elle avait tenté de cacher à Ralph, qu’elle avait recracher le peu de café qui lui restait dans la bouche dans sa tasse, à défaut de la poser immédiatement comme le ferait n’importe qui. Une blague ? Elle n’en était pas certaine ! S’en était même inquiétant puisqu’elle le gardait en main, comme si elle avait quelques choses à se reprocher et qu’il pouvait potentiellement servir à être lancer en plein visage. Atteinte de TSPT ? L’idée pouvait paraître absurde mais ce n’était pas si inenvisageable.

«Comment ça ? On m’a appris à ne pas critiquer mes collègues, je ne sais pas si c’est une bonne chose de faire délation quand on commence à faire parti d’une entreprise. Et je ne suis qu'une stagiaire ici, je ne pense pas que mon avis compte réellement.»

Sydney n’était pas très à l’aise, et si la voir un peu paniquer pourrait en faire jubiler certains, les données affichant un «hésitante» qui ne faisait que confirmer la chose, il y avait quand même ce foutu café à moitié rempli entre ses mains avant de penser à sa bouche au bon endroit. Par contre, elle venait de répondre à côté de la plaque, comme si elle cherchait à fuir la question. Le problème, elle savait que la personne en face d’elle n’était pas n’importe qui, et même LA FireSpear ne pouvait pas se permettre de faire n’importe quoi vu qu’elle était déjà fichée envers pas mal d’organisation de maintien de la paix qui ne l’appréciait pas beaucoup malgré que son travail allait souvent dans leur sens.

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«Ce n’est pas possible, je n’ai jamais vu une telle incapable ! Quand je demande des photocopies, je les veux dans les minutes qui suivent ! Pas à te voir flemmardé dans le débarras! Pas foutu de se montrer féminine alors si en plus tu n’es pas capable de faire le moindre boulot que même un imbécile peut faire !»

La voix raisonnait dans le couloir, devant l’un des ascenseurs de ce building en verre qu’était la Mecha Inc Corps, il n’y avait pas mieux pour qu’un petit responsable de serveur marketing se fasse remarquer, montre son autorité devant tous les petits nouveaux, stagiaires compris. Le tout devant une Sydney qui ne prenait même pas cette habitude qu’avait les japonais qui était de s’incliner pour s’excuser, si ce n’était que de détourner son regard d’un air à moitié à blaser. Alors si ça fonctionnait pour certains employés de la prendre de haut pendant cette scène à voir les chuchottements, elle en était au niveau du «mais qu’est ce qu’il ne faut pas faire pour un gratte-papier raté pour montrer son autorités envers les petits nouveaux et l’armada de stagiaires que cette entreprise embauchait.

Et SURTOUT, qu’est ce qu’elle branlait là, habiller en petite secrétaire toute sage, à se faire tutoyer par un type au milieu de la trentaine, qui ne bougera certainement pas de poste même dans quinze ans tant qu’il pouvait hurler sur les petits nouveaux, alors que niveau marketing, pour y avoir bosser seulement six ans par le passé, elle avait eu déjà eu une promotion sans avoir à passer par la case «promotion canapé ? Ouais, ce type était un raté, même pour la «vieille Sydney» si elle n’était pas devenu ce qu’elle était...

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Pour ça, il fallait remonter un mois plus tôt, parce que OUI, c’était une tradition chez elle, quand Sydney fourrait son nez quelques parts, ça commençait toujours par une sombre histoire où elle enquêtait, ce qui menait toujours à plusieurs maccabés , où le plus à plaindre, était les survivants qui avaient le droit à un interrogatoire en bonne et du forme après les avoir démoli autant physiquement que psychologiquement. La terrible marque de fabrique de Fire Spear... sauf que cette cruche, après avoir commencé cette méthode d’investigation à ses 20 ans, n’a toujours pas compris qu’il fallait quelques survivants pour qu’une rumeur puisse se propager...

Donc oui, ce soir là, c’était à une jolie pleine lune, à un ponton réputé pour ses promenades en amoureux près d’un lac perdu dans les alentours de Kuzutetsu. Un lieu on ne peut plus romantique certains. Sydney vous dira que la vase de ce lac est parfaite pour cacher les corps, vous dira du bien sur le cycle de la vie et de la mort, qu’un corps bien caché se décomposera, servira de nourriture ou de lieu de ponte pour la faune maritime. Qu’un pécheur finira par un jour pécher, sans savoir qu’il apportera fièrement son repas à sa compagne pour au bout du compte manger un poisson qui a baiser puis nourri à d’une algue qui a poussé sur un squelette d’une Tekhanne. Oui, le romantisme ça n’a jamais été un truc pour Sydney.

Oui, ce soir, c’était une Tekhanne qui allait morfler, les mains en sang après que plusieurs ongles aient sautés en tentant de se tenir sur le ponton normalement réservé aux amoureux, tout à cause d’un sort dont elle se doutait hélais. Ou à moins que ça soit le sang du visage, parce que oui, Sydney, «lui avait bien marraver la gueule» avant de la coller dans le coffre de sa voiture si on devait taper dans le jargon de jeunes.

«Salope ! On disparaît, on te retrouvera. Déjà qu’tas pas une odeur de sainteté chez-»

Un gros plouf finit par se faire entendre. La scène ? Digne d’un vieux film de gangster. En bonne partie ligotée et attaché à une lourde pierre, Sydney venait de lui mettre la tête dans l’eau, attendant cinq bonnes secondes avant de lui sortir.

«C’est moche l’eau dans les poumons... J’avais hésité avec le feu et la fumée dans les poumons mais j’ai craqué quand j’ai vu cette jolie pleine lune.» avant de lui susurrer à l’oreille.«Courage, on a toute la nuit devant nous ma chérie. Je n’aurais pas besoin de nettoyer ma voiture, j’ai pensé à la bâche en plastique ce soir...»

Autant dire dire que le petit jeu, il dura quinze bonnes minutes. Pourquoi si peu de temps ? Sydney l’avait alpagué en talons aiguilles et robes courtes. Plus une bureaucrate qu’une véritable agent de terrain. Alors la tekhane avait sa formation d’agent infiltré, mais avec une dent en moins le temps de trouver la capsule en cyanure en guise de réveille après la grosse bosse qu’elle avait reçu, autant dire que la magical girl avait tout son temps ce soir.

«Je-okay, je bosse pour-»
«Vous bossiez pour, ta copine a trouvé sa place dans un égout. C’est d’ailleurs là que j’ai compris pour la molaire gauche. J’ai toujours cru que c’était à droite...»
«Tu l’as-»

Un sous l’eau plus tard. C'était du hors sujet.

«On était seulement là pour vérifier si il n’y avait pas eu un vol de brevet par la Mecha Inc Corps, appartenant à la Sky Entreprise. Ou un transfert illégales de technologie.»

Sydney se dirigea vers le bout du ponton, éclairant un peu l’eau, et les quelques remous de l’eau.

«Tekhos Metropolis se faire faucher de la technologie...»
«Voler des brevets!»

C’était comme si il y avait derrière un sentiment de nationalisme dans ses dires.

«Ouais enfin, si c’est du domaine légale sans être légale, c’est que vos sénatrices sont encore plus pourries jusqu’à la moelle que je ne le pensais. Ouais enfin, avec tes talons et aiguilles et ton tailleur, ça me fais mal au coeur d’interroger de la sorte une fonctionne de Tekhos Métropolis qu’un véritable agent.»
«Tu vas me-»

Sydney shoota dans la pierre qui tomba à l’eau, suivi d’une brève insulte que la femme n’eut pas le temps de terminer avant de finir à l’eau, pendant que FireSpear continuait à marmonner. Non, la relâcher ? Il fallait pas déconner...

«Autant quand il s’agit de mafieux, je sais comment m’y prendre, mais là, c’est la grosse boite... On n’entre pas dans un building féru en technologie par la porte d’entrée...»

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En fait si, elle a osé. Sydney, pour se retrouver à se faire engueuler par son supérieur le raté, a bel et bien rentré par la porte d’entrée, et pour avoir critiqué les talons et le tailleur d’y a un mois, porte réellement des talons et un tailleur, avec chemise et blazer pour jouer la parfaite employée de bureau... Elle s’était faite embaucher en tant que petit secrétaire gratte papier payé quatre sous en passant par une société d’intérimaire. Le genre d’employé qui ne valait pas grand chose, pour un emploi qui ne valait pas non plus grand chose. A 16 ans, il n’était pas rare que des étudiants passent leur temps à jouer les bonniches, lire à voix haute à la place d’un petit supérieur pour lui donner l’impression d’appartenir dans la cour des grands et à passer son temps à la photocopieuse et à la machine à café pour apporter les documents et le café de monsieur. De quoi payé à peine les études. Mine de rien, ce boulot allait parfaitement : alors oui, un job avec aucune avancé digne de ce nom, mais surtout que ce genre d’employés était tellement inexistante que l’on lui lâcherait la grappe le temps de vérifier si la technologie était un poil trop moderne par rapport à ce que la technologie terrienne ne le permettait.

Par contre elle n’avait pas prévu de tomber sur un supérieur aussi stupide, arrogant et abus de sa personne alors qu’il n’avait qu’un poste de faire valoir dans une telle entreprise. Alors oui, Sydney lui avait tapé dans l’œil pour savoir comment classifié les documents (merci son job de marketing par le passé), mais de là à la choper en plein flagrant délit à vouloir regarder de plus près un bête robot aspirateur dans un débarras et lui faire toute une sinécure comme il le fait pour aussi, non ce n’était pas prévu. Pour lui, elle se planquait pour glandouiller, alors que ce crétin ne s’était même pas poser la question sur la manière dont elle avait ouverte la preuve. Pas de crochetage, juste son pass qui avait fini sur l’ouverture au moment où un homme du service de maintenance était passé. Juste que son supérieur était un gros lourd...

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Le coin du chalant / Re : Natsumi, actrice porno proche de ses fans
« le: samedi 30 avril 2022, 17:46:11 »
Je t'ai envoyé une proposition par MP puisque le contexte/trame proposé est particulier et qu'il y a un mélange de genre ^^

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Si l'un était nul pour mentir par fierté, la seconde était nulle pour pour se creuser trop la tête à cause de son impulsivité. Un point en commun en quelques sortes. L'ironie voulait qu'en étant peu crédible avec sa version des faits, Sydney disait la vérité même si elle avait volontairement flou. Ben oui : elle se faisait prendre avec la cargaison, Sydney savait qu'elle prendrait perpette et ce, même sans faire le rapprochement avec le massacre à la station. Juste qu’elle ignorait que la cargaison avait de quoi armer une cellule terroriste à elle seule...

Le double langage fit tiquer Sydney, elle aussi trop habituée à l’utiliser quotidiennement. Par contre le fait qu’elle zappe de nouveau totalement le sujet Daren, non pas par sensibilité du sujet, laissait très bien comprendre qu’elle était là sans son autorisation. Qu’il la prenne pour une voleuse ? Pour que ça changeait à ses yeux. Par contre, le mot «être»  la fit plus réagir. Non pas que ça soit une insulte, le terme était parfait pour des pouvoirs ou des capacités totalement inconnues, juste que d’habitude, on lui donnait des sobriquets plus désagréables. Et Dieu sait qu’il y en a plein pour les «êtres» comme elle.

«Une humaine ? Bon j’avoue que «être» ça change des surnoms à la con que l’on nous donne.»

Comme l’inconnu commença à regarder dans l’inventaire des cargaisons, elle dématérialisa sa lance tout en le regardant du coin de l’oeil, comme si elle cherchait à la fois du regard où pouvait se trouvait le compartiment réservé au mécanicien du vaisseau mais en prenant pas trop le risque non plus de montrer trop le dos au jeune homme. Si c’était pour être coincé plusieurs jours dans ce champs d’astéroïdes, le tout dans la même galère, autant briser un peu la glace, même si sur le coup, Syd allait devoir se contenter de sa fausse identité tant qu’elle n’était pas trop certaine de qui elle avait en face. Il ne manquerait plus que ce type soit un informateur des autorités de la Station, c’était un coup à avoir les emmerdes la suivre sur Terre.

«Je suis Tiyana, une magical girl. Ce que tu viens de voir c’est une transformation magique lié à un pacte magique, comme tout se joue au moment du contrat, je n’ai pas choisi les pompons et les tutus, je dépareille beaucoup à mes consœurs. Et toi?»

C’était un peu plus compliqué, mais ça résumait bien la chose. Juste qu’au fils des années, elle avait fini par comprendre l’envers du décors et la signification «des petites faucheuses» qu’utilisait certaines personnes. Pourtant, ce surnom collait à merveille à la réalité. Quand elle tuait, l’entité avec qui elle avait pactisé, prenait aussi sa part en âme sur les vilains. Pas pour rien qu’il y a de la corruption et des pétages de plomb. Juste que Sydney, elle avait trouvé son équilibre: des punching ball et des mises à mort. Et c’était moins cher que se payer un psy.

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Mais quelle idée de coller des systèmes d’hyper propulsion à ses missiles ?!? Plus sérieusement, c’était du génie contre les petits malins qui jouaient les contrebandiers. Sydney aurait été même la première à chialer pour avoir ce genre de jouet si elle bossait pour la Station. Manque de chance : elle chialait parce que la miss venait de le recevoir en plein fouet. A la voir hurler de rage avec pas grand monde pour l’entendre dans ce vide spatiale pendant qu’elle vidait la cafetière du navire le temps de trouver le bon index dans la base de donnée pour changer les bonnes pièces.

Il y eut pourtant un point où elle se trompa : on ne l’entendra pas hurler de rage puisqu’elle n’était visiblement pas seule sur ce vaisseau. Un minimum de respect prestance s’imposait après tout. Dans la précipitation, elle n’avait pas eu le loisir de vérifier les cargaisons de la cale mais Sydney se pensait seule. La suite fut surtout dû à du réflexe, s’étant retourner en catastrophe, les vêtements de jeunes merdeuses typique de la Station laissant place à une à un armure autant étrangement souple que légère, une lance à l’aspect technologique passant sous l’aisselle droite pour avoir son extrémité pointé vers l’inconnu. Tout ça en à peine plus d’une seconde, laissant échapper quelques flammèche d’origine magique. Magicienne ? Le matériel est trop futuriste. Technologie de Tekhos ? Trop magique. Après, ce n’était pas tous les jours que l’on croisait des magical girl tellement le taux de mortalité de ce «job» crevait le plafond. Alors oui, Syd savait que c’était clairement une mauvaise idée de combattre à l’intérieur d’un vaisseau échoué quelques parts dans un champs d’astéroïde lorsque l’on avait un potentiel de destruction trop important mais la réaction était surtout dû à un certain instinct de survie. Encore plus dans un milieu futuriste : déjà que les armes à feu terrienne pouvait te décoller la cervelle de sa boite crânienne alors un coup de blaster futuriste...

Elle regarda un peu l’inconnu et surtout de regarder la situation pour se rendre compte un peu de la situation. Trop chétif pour être un gros bras de Daren, pas d’armes apparente mais la Magical girl était bien placé pour savoir que l’habit ne faisait pas le moine. Et surtout ça ne répondait pas la grande question du moment : qu’est ce qu’il foutait là ?

«J’ignorais que Daren faisait dans le transport de passager clandestin. Ou alors en petit bout dans un glacière vu son CV...»

La demoiselle n’avait pas répondu à sa question sur la manière dont elle était rentrée dans le vaisseau. Ca ne le regardait pas et hors de question de dire que Daren, actuellement, il tenait dans une poche. Du moins pas tant qu’elle n’avait pas reconfiguré tous les protocoles du vaisseau.

«Je n’ai pas eu le temps de savoir ce que ce vaisseau a dans ses cales mais quand j’ai compris que les autorités du spatioport voulait y rentrer, je n’ai pas voulu prendre les paris pour savoir ce qu’il transportait.»

La suite l’emmerdait un tantinet, car la mécanique elle s’y connaissait mais en tant qu’amatrice, pour une époque basé sur le 20ème siècle. Et dans l’histoire de l’humanité, elle avait appris une chose : plus tout devenait complexe, plus un hobby se spécialisait : on rénovait pas une Dodge comme passe temps comme on rafistolait un convertisseur d’énergie. C’était à ce moment là qu’elle baissa l’extrémité de sa lance : c’était mal poli de pointer les gens avec des trucs qui tranchent.

«Tu t’y connais en réparation ? J’avoue que je suis un peu larguée.»

Et elle doutait sérieusement qu’à bord, il y avait un programme d’apprentissage accéléré qui filait la nausée... et qu’il allait falloir tout lire à l’ancienne.

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Base Spatiale / Dans l'espace, personne ne vous entendra hurler [pv Fend]
« le: samedi 26 février 2022, 00:38:29 »
Sur Terra, il était presque de notoriété public qu’une certaine Fire Spear, quand elle avait quelqu’un dans le nez, elle finissait toujours par le retrouver. Il était aussi de notoriété public que ce nabot était un poil obstinée, avec une tendance à ne jamais réussir à trouver un juste milieu quand elle devait agir, le tout sans la moindre once de raffinement. Le souci, ici, ça ne concernait pas Terra, mais l’entre-deux mondes. A croire que ce type, ce Haral Daren, un «honnête marchand» qui visiblement, s’était reconverti dans le trafic de technologie n’ayant rien à faire sur Terre, croyait que cela devait suffire pour passer sous les radars. Autant les organisations, il y était parvenu, autant quand cette obstinée de Sydney, quand elle mordait elle ne lâchait plus. Ou alors les sociétés secrètes pour le but de réguler ce genre d’abus, il faudrait qu’il revoie leurs méthodes d’interrogatoire... la scie à format était parfaite pour diluer rapidement la langue du type qui avait fini sur la table. Juste que Sydney avait sous estimé un poil les éclaboussures et s’était retrouver peinte de la tête aux pieds...

Autant pour faire parler autrui, ce nabot était très forte, autant pour retrouver une station qui avait la réputation de changer de localisation, ça lui avait pris deux mois à savoir quand emprunter le bon portail en vue de faire du tourisme spatial. C’était quand la dernière fois ? Huit ans ? Quant elle n’était plus sur le plancher des vaches, elle n’aimait pas : le vide spatial ça craignait à ses yeux ! Deux foutus de mois pour retrouver un type qui se croyait hors de portée. Deux mois où elle avait payés cher un allé simple pour cette station et y rentrer illégalement avec une fausse identité, là où ironiquement, elle passait son temps sur Terre à chasser ce qui rentrait illégalement et qu’elle jugeait dangereux. Ce qui fut encore plus ironique dans cette histoire, elle était rentrée dans la petite succursale de ce Daren en tant que femme de ménage et qu’au bout du compte, c’était elle qui avait salopé dès le premier jour en faisant un joli massacre dans le bureau de son «patron». Sydney ne pourra pas même pas vous dire si la raison pour laquelle il préférait embaucher de la «chair fraîche» qu’une androïde pour les raisons qu’elle pense, puisqu’à partir du moment où elle avait compris que le bureau était insonorisé, elle s’y était donnée à cœur joie. Juste le temps de s’en prendre à ses associés, faire manger le bureau à Haral, et ressortir avec un oeil. Il n’y avait pas à dire, sa métamorphose rapide en magical girl, c’était le meilleur investissement en âme qu’elle avait pu demander à Washark : ça ne coûtait rien en effet spéciaux et ça économisait le trois quart d’un épisode shonen. Il paraîtrait que ça cassait les codes mais Sydney s’en foutait.

Elle en ressortit un peu alourdit: ressortant du bureau en lançant et rattrapant un oeil, pendant que son costume se désintégrait pour laisser place à ses fringues de la journée. Jean, t-short court arrivant jusqu’au nombril et blouson en cuir avec quelques néons lumineux, certes extravagant pour des Terriens mais totalement banal pour les jeunes de la station, pour mieux passer inaperçu. Par contre, heureusement qu’il n’y avait pas, ou plus de témoins, une jeune se contentant de lancer en l’air un oeil pour le rattraper comme si rien n’était, pour le mettre dans sa poche, ça ne faisait pas jeune. A la rigueur, ça faisait glauque. Syd n’appelait pas cela un œil, elle appelait cela un billet de retour, le temps d’aller aux hangars privées, éviter les patrouilles le temps de scanner. Autant dire, comme ce type devait être cul et chemise avec quelques hauts placés des autorités de la station, Syd ne comptait pas trop s’éterniser ici. Et comme dit plus haut, ce qu’elle détestait par dessus tout dans une station spatiale, c’était le vide spatial une fois dehors. A un tel point que ça la faisait regretter Tekhos, c’était dire !

Oui, car aujourd’hui, elle allait rajouter dans son long CV le vol de navette. C’était nouveau, elle avait sa formation de base, vive les formations accélérées à filer un mal de crâne par casque de réalité virtuel pour se plongé, cette formation n’était pas récente mais amplement suffisante pour un vaisseau dont la plupart des fonctions étaient de toute façon automatisés. Un navire classique, rapide, pour les cargaisons légères que Sydney jugerait comme «pratique pour faire passer une cargaison discrètement sans y avoir invité». Amplement suffisant. L’entrée de la navette se fit rapide, même si un instant Sydney se sentit mal à l’aise de se faire appeler Monsieur Daren là où la considérait déjà comme garçon manqué dans sa vie civile sur Terre.

Autant dire qu’en rentrant dans ce vaisseau, la miss ne chercha même pas à savoir quel cargaison il pouvait transporter, un détail qui passerait vraiment à la fin le jour où elle décidera de s’arrimer à un spatioport quelconque. Se vautrant dans le siège, elle se contenta de réinitialiser les autorisations avant d’allumer les moteurs, demandant l’autorisation de partir puis...

«Vos autorisations ne sont pas conformes, veillez procédé à ses changements immédiatement avant le départ. Nous attendons les changements de directives de monsieur Deren.»

Et... merde. Un bref regard par la fenêtre du cockpit sur les quais lui fit comprendre rapidement que quelques choses ne tournaient de la part de types qui avait compris que quelques choses ne tournaient pas rond. La surveillance signalait le départ de ce petit directeur de succursale, mais n’avait vu rentrer dans le navire qu’une môme. Pour Syd, ça ne pouvait qu’être cela, pour gagner du temps le temps de l’amarrer. Ou alors une vérification de la cargaison, et comme elle ne savait pas ce qu’il y avait dans les soutes. Sans trop attendre, elle passa en manuel pour forcer le décollage, et quitter le spatioport, les autorités étant un peu prise de vitesse pour pouvoir agir convenablement. Dans l’espace, elle ne tarda pas à voir s’afficher sur le radar holographique deux cibles clairement identifiés, là où elle se contenta d’accélérer pour enclencher l’hyper propulsion et ne pas demander son reste. Comme ce vaisseau n’avait strictement rien de conforme et servait pour la contrebande, se fut plus rapide que ne l’aurait espéré Sydney, qui se vautra dans le siège en soufflant.

«Aaah... Vive l’hyper propulsion ! N’empêche que j’ai failli de faire de l’huile mais au moins, là, c’est dans la poche.»

Elle s’étira les bras, satisfaite, avant d’entendre l’alarme suivit rapidement d’un gros boum qui raisonna dans le vaisseau, et quelques secousses, les étoiles arrêtant soudainement de défiler. Sydney reprit rapidement le manche pour commencer le contrôle, regardant rapidement la sonde qui s’était remise à jour. En catastrophe, et le temps de faire un point, elle se dirigea vers un semblant de champs d’astéroïde, où selon les données, il y avait tout au plus une ancienne base minière. Elle laissa le reste en stand by, commençant à pester en se levant de son siège.

«Putain ! C’était quoi!?! Compte rendu des dégâts.»
«Moteur hyper-propulsion inutilisables. Dégâts à la coque minime. La signature de l’objet qui nous a touché semble être une torpille d’interception.»

Sydney bouillonna, descendant l’échelle qui menait à la soute, passant à côté d’une cargaison dont elle ignorait totalement le contenue. Ce qui resta assez perceptible au niveau du bruit fut un flot d’insulte concernant une putain de torpille, que l’affaire n’était pas dans la poche mais plutôt dans le cul, avant d’ouvrir la porte vers le générateur des moteurs de l’hyperpropulsion. Suivi un bruit de taule qui raisonna.

«Ce n’est pas comme si je n’avais pas l’habitude de mettre la main dans le cambouis...»

Un silence d’une dizaine de seconde, et un bruit de métal qu’elle venait de replacer.

«Il est où le mode d'emploi ?»

Oui, elle savait bricoler des moteurs de voitures et de moto, des MOTEURS A EXPLOSION. Oui, elle avait passé une formation accélérée de pilotage il y a pas mal d’année. Et NON, elle ne s’était pas penchée sur la mécanique futuriste. C’est quoi un convertisseur d’énergie ? Ça se mange ? Il n'y avait pas mieux comme endroit pour faire le coup de la panne !

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Toujours sur cette histoire de catalogue d’armes, à bien y réfléchir, elle ne savait pas si c’était réellement une bonne idée d’y repenser, car maintenant qu’elle l’avait en tête, il obsédait Sydney. Pas pour les raisons que l’on croyait : qui dit grosse arme dit nanas à grosse poitrines fans de gros calibres. Cela fait gros bœuf pour accroc aux packs de bières mais Syd n’était pas le bon exemple à suivre. Que le catalogue soit édité à Tekhos n’y changeait rien : si ses féministes à deux balles comprenaient que c’était le point commun qu’elles avaient avec le Cro-Magnon moyen de la Terre, la moitié d’entre elles serait capable de s’ouvrir les veines! Tiens, l’idée séduisante pour se débarrassée de ses dégénérées.

Donc oui, en bonne américaine moyenne, penser à des filles en bikini avec des gros flingues, ce n’était pas ce qui allait beaucoup calmer les ardeurs de Sydney, et le fait qu’elle soit à moitié japonaise n’allait pas remonter le niveau. Déjà que la pauvre à le nom d’une ville australienne à cause d’un père manquant cruellement d’imagination.

Et puis en parlant d’imagination, les ombres qu’émettait la lumière de son téléphone portable avec les plantes et autres vrilles, lui donnait des impressions de déjà vu. Et le fait que du pollen s’accumulait avec le début de sueur, n’aidait en rien pour lui permettre de garder les idées claires.

Ah si, au moins elle avait une conclusion, en face, ça faisait preuve d’intelligence, et il y avait certainement un contrôle végétale pour la mettre dans ses états. Verdict : c’était 100% bio et-

«Ça sent la dryade ça.»

Les connaissances des créatures surnaturelles aidaient beaucoup. En fréquenter aussi. Par contre, jamais croisé de dryades même si en réalité, elle avait certainement à faire à une de leur cousine éloignée. Comme Syd n’était pas capable de retenir des noms de plantes ou d’animaux en latin, elle n’avait certainement pas la tête à différencié exactement à quoi elle ferait face. Tant qu’elle en avait une vague idée, c’était ce qui comptait.

Et puis surtout, elle s’appuya sur un arbre présent, tentant de respirer tant bien que mal en élargissant quelques peu le col de son t-shirt. Incapable de faire cinq mètres de plus, voilà ce qui se passait. Et surtout y avait cette foutue liane en forme phallique qui lui faisait de l’oeil.

«Héhé, ça me rappelle des souvenirs ça. Et surtout c’est moins repoussant que des tentacules.»

Oui, elle venait de ricaner bêtement toute seule et si l’une de ses mains venait d’élargir l’élastique d’un t-shirt 100% coton, son autre main venait de se glisser sur l’une des lianes 100% naturel et de commencer une sorte de va-et-vient. Ouais, le cerveau venait de disjoncter et lui donnait de drôle d’idée.

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Sydney suçait à son rythme, enroulant sa langue autour du sexe pour maximiser le plaisir de son partenaire, le tout tranquillement, n’étant pas aucunement presser, ce genre de gâteries le matin n’étant pas faites pour durer. Après, il y avait aussi le sujet comme quoi Syd était du genre à bien aimer contrôler la situation, et aussi le fait que sans en être une accroc, en bonne suceuse elle aimait bien les fellations. Quand elle était satisfaite, il n’y avait aucune raison de s’en priver. Juste que Darth il ne comprenait rien, là où au bout du compte, il n’y avait pas grand chose à comprendre.

Quant la magical girl commença à sentir le sexe du jeune scientifique se durcir plus qu’il ne le devrait, elle le sortit de sa bouche pour répondre.

«Qu’est ce qu’il y a comprendre dans «ce qu’une femme peut faire pour son homme pour passer une bonne journée» ? Ou tu préfères un «plus productif les couilles vides» ? C’est quand même moins glamour dit ainsi...»

Pourtant, merde ! Ce n’était pas la femme japonaise typique des années 60 tout juste bonne à s’occuper de la maison, à attendre son mari rentrer du boulot et qui ne demandait rien d’autres à celui-ci . Après, la signification du mot glamour, cela restait à prendre avec des pincettes, le sujet de conversation étant quand même parti d’une pipe matinale !

Sydney reprit son petit devoir matinale, frottant un peu sa tête sur la main lorsque Darth lui caressa les cheveux. Elle ne demandait rien en retour, et n’avait aucune intention de réclamer. D’un point de vue purement statistique, ce n’était en effet qu’une perte de cinq à dix minutes. Du point de vue de Sydney, c’était un apport non négligeable de mana. Aussi son petit péché mignon car lorsque le félin commença un peu à appuyer sur sa tête, elle ne comptait pas tâcher les draps et encore moins en perdre une goutte. La première giclée elle l’avala sans soucis, la où la seconde un petit filet le long de ses lèvres fut assez vite rattraper par l’un de ses doigts. Elle avala avant de rincer le sexe de son partenaire. Ceci fait, elle n’attendit pas vraiment la demande de Darth pour finir par s’asseoir entre ses jambes.

«Désolée mais quand on a goutté aux restos, les cachets nutritifs je passe mon tour.»

Le pire, elle savait quel goût cela avait. Mieux que les rations terriennes, les cachets nutritifs typique de Tekhos. En même temps, à vouloir que les hommes se comptent sur les doigts de la main, la gastronomie de Tekhos avait perdu beaucoup de sa splendeur. Si splendeur il y en avait. Pourtant c’était le côté «gène de gros con de ‘ricain» de Sydney qui ressortait, hormis la malbouffe elle n’avait pas de leçon à donner !

Elle se laissa embrasser le cou pendant qu’elle trempa l’un des croissants dans le café. Quoique Darth en dise, si le simple baiser ne paraissait pas grand chose, Syd partait du principe que si il avait agi ainsi, il avait apprécier sa petite surprise matinale.

«En dehors de la puce, c’est quoi le programme de la journée ? La cartographie magique est surtout du jargon à mes oreilles, même si j’imagine que ça va surtout se résumer à «casser un truc qui se défend» pendant que tu analyses l’aura que je peux émettre. Et pour la compatibilité, autant je connais la nanomachine seulement sur le domaine théorique et les utilisations liés à celle-ci, autant je serais tentée de te dire que ça ne concerne que ton esprit scientifique, même si je ne cacherais pas que je suis curieuse de savoir jusqu’où la compatibilité est possible.»

Elle ne voilait pas la face, les données intéressait quand même : si on devait la définir vulgairement, elle restait une nettoyeuse. Être booster même temporairement à cause d’un rejet, elle ne cracherait pas du tout là dessus.

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Territoire de Tekhos / Re : Drôle de façon de faire du tourisme [Darth Vallon]
« le: vendredi 08 octobre 2021, 21:44:23 »

L’interrompre pendant la gaterie matinal fut un peu nouveau pour Sydney : d’habitude ce moment s’appréciait chez le partenaire. Aussi étonnant soit-il, Darth préféra passer à un peu discuter, quitte à mettre cela en pause. L’américaine se laissa faire pour être à son niveau.

«Deux jours c’est peut-être un peu tôt pour te considéré comme époux mais si tu veux savoir, ça fait un bout de temps que je me suis réveillée dans les bras d’un homme sans prendre la peine de me barrer avant le petit matin.»

Laisser en plant un partenaire d’une nuit, c’était un peu son habitude. Elle ne s’attachait que rarement puisque tôt ou tard, elle attirait les ennuis. A vrai dire, c’était le seul bon côté qu’elle voyait depuis sa séparation puis son divorce : ne plus avoir à s’inquiéter de voir débarquer des types revanchards pendant un repas en famille ou de voir sa tête explosé par un sniper en prenant son petit-déjeuner avec son mari, si par malheur son identité de FireSpear était grillé. Et pour être la première à agir de cette manière lors de ses enquêtes, Syd était très bien placée pour savoir qu’en face, eux aussi, étaient capable d’utiliser ce genre d’approche violente. Là, au moins, avec le chaton, comme ce n’était pas un humain lambda, la question ne se posait pas.

«C’est toi qui voit, si l’alliance peut attendre, je ne me suis pas décidée pour le nom. Je ne vais pas prendre le risque d’utiliser le nom Hutchins et me faire griller au premier recoupement de donnés avec la Terre.»

Surtout qu’elle était connu de certains organismes gouvernementaux qui connaissaient très bien son identité, sa seconde vie, et surtout sa capacité à faire sauter tout et n’importe quoi. Juste que ça l’obligeait de devoir y aller mollo par moment, en sachant pertinemment bien que la petite Sydney allait dans leur sens.

... puis il passa du coq à l’âne en se redressant. Ce n’était pas la première fois que Sydney l’avait vu agir ainsi, pas trop étonner. Par contre, Darth se prit une sorte de prise de lutte pour se retrouver de nouveau sur le dos. Car là, sur le coup, s’en était presque vexant pour Sydney.

«Il y a vraiment des trucs qu’il faut que tu apprennes dans un couple toi, avant de réellement commencer à me parler de ça... Tu sais, si il y a une dizaine d’heures tu as appris que la cuisine pouvait être meilleur sans qu’un synthétiseur  suive un protocole tout autant protocolaire, il y a aussi une chose q’une femme peut faire à son homme pour lui faire passer une bonne journée : la fellation matinale.»

Elle retourna sous la couette pour continuer ce qu’elle avait commencer, reprenant l’engin de ses désires dans la bouche. Se fut suite à un long coup de langue le long de la tige qu’elle commença réellement ses explications.

«Vois ceci comme un petit extra qui te rendra plus productif pour la journée. Juste, profite du moment présent pour te vider la tête, ne pense rien. C’est surtout c’est mieux que toutes conneries que l’on raconte sur le yoga.»

Elle le prit en bouche pour une vingtaine de secondes, pas spécialement avec violence ou même de vigueur, juste qu’elle y allait doucement, calmement. Elle posa la vierge sur sa joue gauche avant de reprendre, regardant dans les yeux.

«Tout ce que tu as à savoir, c’est que le plaisir est mutuel sans pour autant demander d’autres efforts matinal. Tout ce je te demande, c’est de te laisser faire, profiter de ce genre de moment sans réfléchir, ni même travailler. Un cerveau serein est toujours plus productif qu’un cerveau qui surchauffe. Maintenant, laisse-moi faire le reste, et apprécie.»

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Dortoirs et douches / Re : Une enquête pas si parfaite [PV : Yuki Hôjô]
« le: vendredi 08 octobre 2021, 13:02:37 »
Heureusement que Yuki ne risquait pas de reprendre sa forme d’origine. Déjà, ça risquait de se savoir dans le bahut, ensuite Sydney même si elle était habituée de voir des trucs tordus en moyenne une à deux fois par semaine, ça risquait de rentrer dans la catégorie «nouveau» si ça concernait de devoir appeler une consœur un confrère. Les pactes et autres accords, elle le savait parfois étrange, juste que dans le cas présent, elle n’avait jamais eu le vice de se poser ce genre de question. Elle savait que c’était possible ce cas, juste qu’il lui fallait l’occasion qu’elle aborde exactement ce sujet.

«Ca vient !»

Sydney finit par jouir, sa mouille finissant à la fois sur le bas du ventre de Yuki mais aussi sur le lit. Bon, avant de partir, Sydney fera en sorte de juste replier un peu la couette, juste pour le geste mais elle s’était un peu vengée de l’autre conne de pompom girl et se marra discrètement le jour où celle ci sera de bonne humeur après s’être tringler par son petit copain.

Elle s’écroula sur le lit, mettant pas moins de cinq minutes à reprendre son souffle. Ce soir, ce n’était pas ce qu’elle avait prévu, c’était purement gratuit mais peut-être qu’elle n’allait pas repartir si bredouille que cela.

S’asseyant sur le coin du lit, elle chercha du regard ce qu’elle avait pu faire de soutien gorge, une vieille habitude quand une partie de jambe en l’air tournait en branle-bas de combat. L’une de ses mains claqua sur l’une des fesses de sa partenaire, avant de plus s’y promener qu’autres choses.

«J’avoue que cette soirée était plus excitante que de mater mon téléphone. Tu ne devrais pas rentrer trop tard, avec ce qui traîne dernièrement je n’aimerais pas qu’il arrive quelques choses à ses jolis petites fesses. Non pas que j’en sois accro, mais ça me plairait bien de les revoir un de ses quatre.»

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