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Messages - Aurora Rosenwald

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Quand bien même Aurora savait comment fonctionnait le monde des rêves, elle ne pouvait s'empêcher d'admirer avec quelle aisance ce rêveur-là agissait sur son environnement. Rares étaient les dormeurs à avoir conscience de l'emprise qu'ils avaient sur le monde onirique ; et même parmi ceux qui savaient qu'ils pouvaient changer les choses, personne ne le faisait avec autant d'aisance que lui. Aussi, malgré sa surprise, et son cri terriblement inopportun dans ce songe si calme, la jeune femme ne put s'empêcher de suivre ce poignet qui se leva, et son regard rencontra une lumière vive qui tombait sur elle, et seulement sur elle. Elle plissa les yeux, éblouie... Peut-être était-elle aussi à la recherche de la chaleur de l'astre, comme dans le monde réel. Il ne fallait cependant pas exagérer, l'illusion ne pouvait être si parfaite. Alors les fentes de ses yeux se fermèrent, et telle un modèle pour un peintre germanique, Aurora se figea dans cette position.

Elle perçut, faiblement, un mouvement. Ce n'était peut-être que son imagination, mais avec le silence qui régnait ici, le moindre froissement de tissu était perceptible. Lentement, très lentement, ses yeux se rouvrirent sur le ciel, et les nuages se dispersèrent. Elle sourit légèrement, et son visage se tourna vers Onéiros. Son regard énigmatique fut souligné d'un haussement d'épaules à peine perceptible. Ainsi, elle ne confirmait ni ne niait qu'elle n'était pas qu'une rêveuse. Ah ! Comme elle aurait aimé n'être qu'une de ces voyageuses éphémères, comme tout le monde ici ! Le regret d'être endormie depuis si longtemps passa rapidement dans ses yeux, avant qu'elle ne se rapproche d'Onéiros. Sa démarche était sûre, bien que prudente. Son pied nu dépassait à peine de sa longue robe blanche, immaculée. Et tout en approchant, elle commença à parler, et sa voix était comme une douce mélodie.

"Il m'est arrivé, il y a peu de temps, de parler avec quelqu'un qui explique les rêves aux gens. Il me racontait qu'il nous était impossible de rêver d'une personne que nous n'avions jamais vue dans la réalité. Tous ceux que vous croisez ici, vous les avez probablement croisés en étant réveillé."

Depuis cette conversation, Aurora s'était d'ailleurs permis l'espoir qu'on ne l'avait pas oublié et que, peut-être, on continuait de chercher son corps. Qu'on cherchait encore à la réveiller. Comme elle espérait fort que chaque personne dont elle traversait les songes était un rêveur qui avait au moins vu un portrait d'elle !

Aurora s'arrêta. Elle était à quelques pas du Dieu, et à cette distance, hors de portée et pourtant si proche, elle pouvait le voir - mais pas le toucher. Peut-être craignait-elle de le voir se dissiper au moindre contact. En tout cas, il était sublime. On dirait un de ces Dieux grecs... Sa tête se pencha un peu sur le côté, et un sourire à peine perceptible fit frémir ses lèvres rosées.

"Vous par contre, je sais que je ne vous ai jamais vu. Et que vous n'êtes pas un rêveur ordinaire. Personne n'agit sur son environnement onirique comme vous le faites."

Le voile de sa robe frémit à peine lorsque Aurora bougea pour s'asseoir. Un siège apparut derrière elle, aussi blanc que sa tenue. Elle se tenait droite, les mains croisées sur ses cuisses. Et si mille questions lui brûlaient les lèvres, elle préféra attendre. Attendre qu'il lui dise qui il était.

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Aurora feignait le repos.

Allongée sur le dos, les mains croisées sur le ventre, elle écoutait tous les sons qui parvenaient à elle, attendant la venue d'un rêveur pour lui tenir compagnie. Aujourd'hui, elle voulait être trouvée, et non être celle qui devait chercher. Au bout de quelques minutes, quelques heures, une petite fille vint s'allonger à côté d'elle, lui demandant si elle était un ange... Alors Aurora, le temps d'un songe, devint cet ange, volant dans le ciel pour le simple plaisir d'une enfant qui disparut trop rapidement, rejoignant un monde réel bien morne. Tout le contraire du monde éclatant de couleurs dans lequel elle se trouvait.

Aurora se laissa à nouveau porter par un courant d'air imaginaire, les yeux rivés sur une voûte céleste aux étoiles brillant plus intensément que le reste. Puis-je aller parmi les étoiles ? Dans cet "espace" que l'on m'a raconté ? De ses longs doigts fins, elle effleura la voute céleste, mais se contenta de cette simple vision générée par un rêveur quelconque en contre-bas. C'était fou ce que les gens se sentaient plus rassurés avec des pieds bien ancrés sur un sol, même imaginaire.

Là, elle entend encore se demander si elle est un ange. Aurora sourit, mais continue à voler. Comme souvent, l'ennui la prend, l'étreint tendrement. Et puis le ciel change, selon les songes qu'elle traverse. Là, pour tromper son ennui, elle décide d'aider une âme en peine. Ici, elle décide de chanter pour un rêveur afin d'apaiser ses cauchemars, mais surtout, pour profiter de ce monde d'ombres chinoises aux teintes bleutés qu'elle affectionne. C'était un petit plaisir égoïste, et peut-être aurait-elle pu s'en vouloir. Mais elle n'en fit rien. A défaut de pouvoir être dans son propre rêve ou de s'en créer un, Aurora pouvait choisir celui dans lequel elle voulait évoluer.

Puis le monde changea. Brutalement. Rapidement. Un instant désorientée, l'ange finit par se poser au sol. La voilà revenue au début d'une nouvelle boucle, allongée dans l'herbe. Non en quête de repos, cette fois. Sa posture est moins noble, assise sur l'herbe, sa robe immaculée s'étalant tout autour d'elle. Son regard curieux observait l'étrange phénomène qui se déroulait plus loin. À sa connaissance, personne ne maîtrisait aussi bien son environnement dans un rêve. Même ceux qui avaient une certaine emprise sur leurs songes agissaient avec lenteur. Son ennui s'apaisa un instant, tandis que fascinée, elle observait quelqu'un façonner avec un talent inédit un songe. Quand enfin les montagnes s'immobilisèrent, que le ciel se figea et que le vent se mua en souffle, Aurora se leva et d'une pensée, se dirigea vers l'endroit. Il y avait là des ruines, probablement d'un temple. On se croirait dans un tableau... Elle marcha entre les pierres, ses pieds nus foulant l'herbe sans odeur, craignant presque de briser la quiétude du rêve. Son regard se promenait ici et là, admirait la précision de tous les éléments qui l'entourait...

... Et au détour d'un pilier à moitié effondré, elle le vit. Aurora se cacha vivement derrière son abri et se pinça les lèvres, avant d'oser se retourner pour poser ses yeux sur cette silhouette si connue. Plusieurs fois, elle l'avait aperçu, cet homme à l'aura impressionnante. Jamais, cependant, ils ne s'étaient retrouvés si près l'un de l'autre. Il avait quelque chose qui terrifiait autant qu'il hypnotisait la jeune femme. Il avait quelque chose de hypnotisant, de différent de tous les autres rêveurs. Il était ici à son aise, chez lui. Il avait une maîtrise totale de son environnement, et Aurora le voyait à l'oeuvre pour la première fois. Et d'ailleurs, elle était tellement absorbée par ses gestes qu'elle ne cilla pas quand les doigts du Dieu se tendirent vers elle pour faire pousser, le long du pilier qui lui servait d'abri, un lierre touffu. Surprise, elle étouffa un cri qui résonna dans le silence sépulcral des ruines. Aurora savait qu'il était inutile de se cacher davantage, ou de chercher à fuir. De toute façon, elle en était incapable, clouée sur place par sa maladresse. Figée près du pilier, son regard croisa celui d'Onéiros, et elle ne put s'empêcher de murmurer :

"Vous aussi, vous sortez d'un tableau. Vous êtes trop parfait pour être un homme."

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Prélude / Re : Sweet dreams... [Validémonisée]
« le: dimanche 03 juillet 2016, 22:42:17 »
Merci pour la validation rapide - et quelque peu violente  :o

(Et ce que vous faites en MP ne concerne que vous, hein  ::) )

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Prélude / Re : Sweet dreams...
« le: dimanche 03 juillet 2016, 21:54:33 »
Merci pour votre accueil n__n

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Prélude / Sweet dreams... [Validémonisée]
« le: dimanche 03 juillet 2016, 21:48:32 »
Identité : Aurora Rosenwald
Âge : Des centaines d'années. D'apparence, elle a gardé celle d'une jeune fille arrivant dans la fleur de l'âge.
Sexe : Féminin
Race : Humaine
Sexualité : Hétérosexuelle.


Physique :

Aurora est une frêle jeune femme d'environ 18-20 ans. Sa peau est de la couleur de la pêche, et toute aussi douce au toucher. Son visage d'ange est encadré d'une longue chevelure blonde, raide, et toujours impeccablement coiffée - difficile d'être dépeignée dans son propre rêve... Ses grands yeux, bleus, éclairent le visage d'une personne toujours réservée au premier abord, mais qui s'animent dès que la conversation est lancée. Un nez fin surplombe des lèvres tout aussi fines, légèrement pulpeuses, au sourire facile. Aurora est très expressive du visage. Son corps possède des courbes gracieuses, le corps d'une jeune fille de bonne famille qui n'a jamais fait le moindre effort physique - pas même monter à cheval. Aucune cicatrice pour entacher la perfection qu'elle incarnait à son époque.

Elle se vêt de robes blanches, car malgré les siècles, Aurora rêve toujours du jour où elle se mariera. Une finalité nécessaire, selon elle - elle ne comprend pas ces rêveuses qui se fichent du mariage. Robes toujours blanches, donc, et des bijoux d'or pour s'accorder à la blondeur de sa chevelure.



Caractère :

Aurora était une personne douce, docile, comme toute jeune fille du 13e siècle qui se respecte. Elle aimait sa vie, son destin tout tracé : elle adorait cette sensation où elle n'avait aucune décision à prendre.
Cependant, ces siècles de sommeil ont fait d'elle une personne très différente : aujourd'hui, elle est curieuse de tout, elle a le jugement hâtif, mais déteste toujours autant prendre la moindre décision. De son éducation originelle, elle a gardé une patience infinie, et une oreille attentive. Elle aime chanter pour apaiser les autres, coudre ou broder pour passer le temps - et du temps, elle en a à tuer. Cette patience lui sert dès qu'elle cherche à apprendre de nouvelles choses auprès des rêveurs qu'elle côtoie. Elle en apprend plus sur leur monde réel, elle voyage avec eux, elle apprend leur langue, quoique son accent germanique imprègne le moindre de ses mots.

Aurora vit dans un monde où tout est possible, où rien n'est dangereux. Ici, elle peut faire tout ce qui est impossible dans la réalité. Dans le monde réel, Aurora serait considérée comme folle, irresponsable, et probablement suicidaire. Mais il faut la comprendre : elle a vécu plus longtemps dans un rêve que dans la réalité, et a perdu toute notion de danger ou de possible. Elle a fréquenté des gens très différents, qui lui ont forgé le caractère. Elle a appris à dire les choses qu'elle avait à dire, sans user de prose. Après tout, peu lui importent les conséquences, s'il devait il y en avoir : on se souvient si rarement d'elle...

Aurora se démarque aussi par la jalousie qu'elle éprouve pour ces rêveurs. Et une certaine colère, de les voir si désespérés d'apporter leur réalité là où ils pourraient s'évader. Elle les jalouse de les voir s'éveiller, disparaître de son monde à elle. Elle les déteste de l'oublier au lieu de la chercher. Mais tout cela, elle le cache derrière son plus beau sourire chaleureux.



Histoire :

Saint Empire, Germanie, fin du 13e siècle. Voilà d'où vient la délicate Aurora.
Il n'est pas nécessaire de trop s'attarder sur ses origines. En plein conflit, sa famille a pris le parti du Saint Empire, mais fit l'erreur de recourir à la magie pour assurer leur victoire. Une victoire à n'importe quel prix. Ce prix, ce fut Aurora. À l'époque déjà, nombreux soupirants venaient demander la main de la plus belle femme de Germanie. Quand celle-ci fut accordée au fils de la sorcière qui s'occupa de l'enchantement, cela ne plut pas au sorcier adverse. Aussi, inspiré par le conte de la Belle au Bois Dormant, il ensorcela la jeune femme pour l'endormir, figeant le temps autour d'elle pour qu'elle garde beauté et jeunesse éternelle. Sauf que son plan ne se passa pas comme prévu. Aurora n'aurait pas du dormir longtemps. Juste ce qu'il fallait pour que le sorcier embrouille les esprits, qu'il s'enfuit avec la Belle, et la réveille. Hélas ! Le sorcier mourut sur le champ de bataille, de manière aussi tragique que stupide : fuyant pour retrouver sa belle endormie, il fut repéré par un soldat, et tomba dans un ravin.

Et Aurora dormit, dormit, dormit...

L'histoire de la jeune germanique, à la fin du conflit du 13e siècle, devint une histoire romancée. Nombreux furent ceux qui tentèrent de la réveiller, hélas en vain. Le mystère autour de l'enchantement s'épaissit ; les raisons de son sommeil devinrent rocambolesques. Aurora, à son insu, devint presque un mystère, la source de nombreuses balades, puis plus tard, d'histoires. Elle devint un objet de convoitise, un objet à exposer, une erreur de la nature.

Et les siècles passèrent, sans que personne ne puisse réveiller la Belle. Sans que la science ne puisse expliquer ce sommeil et cette jeunesse préservée. Aurora est un objet de mystère, immuable. Puis, comme toute énigme non résolue, elle sombra dans l'oubli, et disparut au milieu du 20e siècle, quelque part en Asie chez un collectionneur dont la maison fut enterrée suite à un séisme. Aurora passa au statut de légende.

Mais Aurora n'a jamais été morte, ni inconsciente. Aurora est belle et bien vivante, et vit sa vie dans le monde des rêves. Un monde qu'elle a appris à apprivoiser, dans lequel elle voyage à sa guise. Les rêves des gens sont le reflet de leur réalité. Elle a appris comment le monde évoluait, à parler quelques mots de nombreuses langues alors qu'elle échangeait avec les rêveurs. Pour elle, le monde réel est un rêve qui lui sera à jamais inaccessible. Elle qui cherchait désespérément, au début de son sommeil, à s'éveiller, sait aujourd'hui que rien ni personne ne pourra lui offrir le monde réel. Alors elle rêve de ce monde pas si fabuleux, où tout n'est pas permis, mais qui ressemble pour elle à un paradis.

Autre :
Aurora peut voyager dans les rêves des gens, interagir avec eux, mais pas modifier le rêve. Elle peut cependant influencer le cours des choses pour transformer un cauchemar en quelque chose de moins effrayant.

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